« Tu ne comprends pas le commerce. C’est réglé, oui, mais... » Christina a secoué la tête. Il était difficile d’en éclairer tous les détails. Elle avait réussi à regagner le financement à force d’efforts. Pourtant, les trois cents millions étaient réduits à deux cents millions, ce que la famille n’accepterait pas sans doute.Ayant achevé ces mots, ils ont dit au revoir à Sandra et sont rentrés pressés....À la Société d’investissement de la famille Boucher.Natalie venait de finir les affaires concernant le Pays du Nord. Elle était prête à quitter le bureau après d’avoir mis des choses en ordre.Passant par le bureau d’Amanda, elle a vu cette dernière, d’un air embarrassé, examinant un gros sac, d’où des boîtes qui contenaient des articles de luxe se voyaient. Natalie s’intéressait à ce genre d’articles. Elle a donc dit en souriant : « Amanda, tu es suivie par un garçon riche évidemment. Il t’offre de beaux objets très chers en cadeau. »« De quoi parles-tu ! Ce n’est que Jacques, J
M. Royer avait l’air mécontent. Si c’était comme ça, la famille Royer n’y gagnerait point.Pascal était aussi ébahi. Il a dit : « Christina, c’est pas trop loin de la condition avec laquelle on était d’accord ? Tu n’arriverais pas à certain accord avec notre adversaire, afin de duper la famille Royer ? »Beaucoup de Royer méditaient à ces mots. C’était possible, parce que chacun d’entre eux avait agi comme ça. S’ils mesuraient Christina à leur aune, celle-ci était vraiment douteuse.Christina a tremblé de colère. Pour demander ce partenariat, elle avait travaillé dur, en renonçant à la dignité. Et on disait maintenant qu’elle voulait tromper la famille Royer ?Paf !Avant que Christina prenne la parole, une pièce de pelure de pastèque, étant passée dans l’air, a frappé le visage de Pascal.« Peuf, quel dégoût... » Pascal était un peu maniaque dans la propreté. Il a senti une nausée horrible sur le champ, en recevant au visage une pièce de pelure de pastèque dans laquelle on venait de m
Mais au fond du coeur, elle trouvait que Pascal et Jacques le méritaient.Louis n’avait pas l’intention de reculer. Au contraire, il a pris à son gré une autre pièce de pelure de pastèque, en disant froidement : « Je jette uniquement des ordures. La bouche de quelqu’un pue comme la poubelle. C’est pas ma faute si je les y jette inconsciemment, n’est-ce pas ? »« Toi... » Pascal s’essuyait le visage de toutes ses forces avec un mouchoir de papier. En fixant Louis, il a tremblé tout le corps.« Tu parles de quoi, toi, moi ? Ton fils a provoqué un trouble duquel mon épouse doit s’occuper et vous ne la remerciez pas. Par ailleurs, elle a regagné le financement avec beaucoup de peine, mais vous n’en êtes pas reconnaissants et vous l’accusez d’en avoir profité ? Très bien ! Comme vous êtes si fiers, nous n’allons pas signer ce contrat ! Ton fils n’est-il pas très compétent ? A lui qui doit le signer ! » A dit Louis sèchement.« Louis, que tu sois si arrogant ! T’es qui pour parler dans la fa
« Eh bien... » Christina se trouvait un peu dans l'ignorance. Elle a lancé spontanément un regard sur Louis, qui était à côté d’elle.« Que tu l’acceptes... » M. Royer a poussé un rire. D’après lui, Christina devait être en bons termes avec certain cadre supérieur de la Société d’investissement de la famille Boucher. Sans quoi, la négociation serait-elle si facile ? « Grand-père, j’accepte... »« Non ! » Contre toute attente, à peine avait Christina terminé la phrase que Louis s’est dressé tout à coup.« Merde ! Ça te regarde ? Putain ! Pourquoi encore non ! » Jacques, en se prenant la tête entre les mains, s’est mis à débiter des injures. Mais il avait peur de Louis. Ce gendre matrilocal était-il fou récemment ? Il en venait toujours aux mains sans scrupule. Ça n’avait pas l’air civilisé du tout ! »« Louis, c’est grâce à Christina, laquelle m’importe, que je tolère ta présence. Tu ne penses pas que tu aies la parole dans la famille Royer ? » M. Royer avait un regard glacial. Il s’en
« Jacques est véritablement l’espoir de la famille Royer ! Comme il est jeune et compétent ! »« Il semble qu’on nous contacte dans l’après-midi en tout cas, même si quelqu’un n’y était pas allé le matin... »Toutefois, M. Royer gardait son sang froid. Il a dit en fronçant les sourcils : « Jacques, tu ne te trompes pas ? Tu es sûr ? »« J’en suis sûr ! » Jacques a pris le portable en triomphant. Il a composé le numéro et a allumé le haut parleur.« Allô, monsieur Royer, bonjour. » La voix d’Amanda est sortie de l’autre bout de la ligne. Elle était tant tendre que douce.Jacques était tout entier à l’extase. Il a dit en riant : « Vous me témoignez tant de gentillesse, madame Ernaud. Je viens de rapporter à M. Royer que vous allez venir chez nous ce soir. M. Royer vous accueillera avec un banquet. Vous y passeriez à quelle heure ? »« Ça ne vaut pas la peine. Je ne fais que vous apporter les choses. »« Si, si, ça vaut la peine ! Alors, si je vous cherchais ce soir ? »« Non, merci, j’y
« Grand-père... » Christina a regardé M. Royer avec inquiétude.M. Royer a souri et a dit : « Christina, je sais que tu as beaucoup souffert aujourd'hui, mais le contrat que tu as récupéré n'est vraiment pas dans l'intérêt de notre famille Royer… Bien sûr, j’ai connu tes compétences. Pour la récompense, une fois que cette affaire sera terminée, si on récolte des profits, on t’en donnera un peu plus. » Quant au poste du directeur général, M. Royer n'a pas mentionné un mot là-dessus.Il n’avait jamais mis les femmes sur la liste des candidats, il pensait que les femmes ne savaient pas gagner de l’argent, et Christina a choisi un mari inutile, ce qui a augmenté sa possibilité de perte.Il l'avait admiré parce que Christina avait réussi à obtenir le contrat de la Société d'investissement de la famille Boucher. Maintenant que Jacques était plus compétent, ce vieil homme a choisi certainement d’abandonner Christina pour être la directrice générale.Christina s'est assise en silence et n'a r
À ce moment-là, devant la villa, M. Royer a levé la main et a regardé la montre en or à son poignet. Quand il a vu que le temps était presque écoulé, il a agité la main pour faire taire les autres, puis a dit d'une voix profonde, « n'oubliez pas que ce soir est le moment le plus important pour notre famille Royer. C'est très important, si on réussit, notre famille Royer sera capable de devenir une famille de première classe, tout dépend de ce soir, tout le monde devrait être prudent, d’accord ? » « Oui ! » Tous les membres de la famille Royer ont dit avec un sourire sur leurs visages. Selon eux, Amanda signifiait une grande richesse, ils devaient être plus coquets.À ce moment-là, Jacques a soudainement dit doucement : « Grand-père, j'ai en fait une petite suggestion. » « D'accord, que veux-tu dire ? » a dit M. Royer heureusement.Il avait été un peu déçu de Jacques, mais cet après-midi, tout a changé.Plus important encore, Jacques était celui qu'il appréciait le plus.L'attitude de
À ce moment-là, des exclamations sont venues de partout.À l'intérieur de la boîte se trouvait une statue de Bouddha en or, même si elle n'avait que la taille d'une paume, elle valait vraiment une fortune ! Et sa prix a fait augmenter sa valeur esthétique !Logiquement parlant, Jean et M. Royer étaient dans le même niveau social, même s'ils venaient rendre visite, ils n’avaient pas besoin de faire un cadeau aussi cher, donc ce comportement de Jean a fait réjouir considérablement la famille Royer.« D'accord, d'accord, veuillez vous asseoir, M. Berman, mais ne soyez pas si poli la prochaine fois, j'accepterai cette fois ce cadeau ! » M. Royer a tellement souri qu'il pouvait à peine fermer sa bouche, et il a hoché la tête.Ce n’était pas une question d'argent, mais un respect venu de son ami. Bien qu'il ait été un peu perplexe quant à la venue d'un autre Mme Masson en plus de Amanda, il ne l'a pas montré pour le moment.Après avoir salué Jean, M. Royer a appelé Jacques et a dit : « Qui e