Mais au fond du coeur, elle trouvait que Pascal et Jacques le méritaient.Louis n’avait pas l’intention de reculer. Au contraire, il a pris à son gré une autre pièce de pelure de pastèque, en disant froidement : « Je jette uniquement des ordures. La bouche de quelqu’un pue comme la poubelle. C’est pas ma faute si je les y jette inconsciemment, n’est-ce pas ? »« Toi... » Pascal s’essuyait le visage de toutes ses forces avec un mouchoir de papier. En fixant Louis, il a tremblé tout le corps.« Tu parles de quoi, toi, moi ? Ton fils a provoqué un trouble duquel mon épouse doit s’occuper et vous ne la remerciez pas. Par ailleurs, elle a regagné le financement avec beaucoup de peine, mais vous n’en êtes pas reconnaissants et vous l’accusez d’en avoir profité ? Très bien ! Comme vous êtes si fiers, nous n’allons pas signer ce contrat ! Ton fils n’est-il pas très compétent ? A lui qui doit le signer ! » A dit Louis sèchement.« Louis, que tu sois si arrogant ! T’es qui pour parler dans la fa
« Eh bien... » Christina se trouvait un peu dans l'ignorance. Elle a lancé spontanément un regard sur Louis, qui était à côté d’elle.« Que tu l’acceptes... » M. Royer a poussé un rire. D’après lui, Christina devait être en bons termes avec certain cadre supérieur de la Société d’investissement de la famille Boucher. Sans quoi, la négociation serait-elle si facile ? « Grand-père, j’accepte... »« Non ! » Contre toute attente, à peine avait Christina terminé la phrase que Louis s’est dressé tout à coup.« Merde ! Ça te regarde ? Putain ! Pourquoi encore non ! » Jacques, en se prenant la tête entre les mains, s’est mis à débiter des injures. Mais il avait peur de Louis. Ce gendre matrilocal était-il fou récemment ? Il en venait toujours aux mains sans scrupule. Ça n’avait pas l’air civilisé du tout ! »« Louis, c’est grâce à Christina, laquelle m’importe, que je tolère ta présence. Tu ne penses pas que tu aies la parole dans la famille Royer ? » M. Royer avait un regard glacial. Il s’en
« Jacques est véritablement l’espoir de la famille Royer ! Comme il est jeune et compétent ! »« Il semble qu’on nous contacte dans l’après-midi en tout cas, même si quelqu’un n’y était pas allé le matin... »Toutefois, M. Royer gardait son sang froid. Il a dit en fronçant les sourcils : « Jacques, tu ne te trompes pas ? Tu es sûr ? »« J’en suis sûr ! » Jacques a pris le portable en triomphant. Il a composé le numéro et a allumé le haut parleur.« Allô, monsieur Royer, bonjour. » La voix d’Amanda est sortie de l’autre bout de la ligne. Elle était tant tendre que douce.Jacques était tout entier à l’extase. Il a dit en riant : « Vous me témoignez tant de gentillesse, madame Ernaud. Je viens de rapporter à M. Royer que vous allez venir chez nous ce soir. M. Royer vous accueillera avec un banquet. Vous y passeriez à quelle heure ? »« Ça ne vaut pas la peine. Je ne fais que vous apporter les choses. »« Si, si, ça vaut la peine ! Alors, si je vous cherchais ce soir ? »« Non, merci, j’y
« Grand-père... » Christina a regardé M. Royer avec inquiétude.M. Royer a souri et a dit : « Christina, je sais que tu as beaucoup souffert aujourd'hui, mais le contrat que tu as récupéré n'est vraiment pas dans l'intérêt de notre famille Royer… Bien sûr, j’ai connu tes compétences. Pour la récompense, une fois que cette affaire sera terminée, si on récolte des profits, on t’en donnera un peu plus. » Quant au poste du directeur général, M. Royer n'a pas mentionné un mot là-dessus.Il n’avait jamais mis les femmes sur la liste des candidats, il pensait que les femmes ne savaient pas gagner de l’argent, et Christina a choisi un mari inutile, ce qui a augmenté sa possibilité de perte.Il l'avait admiré parce que Christina avait réussi à obtenir le contrat de la Société d'investissement de la famille Boucher. Maintenant que Jacques était plus compétent, ce vieil homme a choisi certainement d’abandonner Christina pour être la directrice générale.Christina s'est assise en silence et n'a r
À ce moment-là, devant la villa, M. Royer a levé la main et a regardé la montre en or à son poignet. Quand il a vu que le temps était presque écoulé, il a agité la main pour faire taire les autres, puis a dit d'une voix profonde, « n'oubliez pas que ce soir est le moment le plus important pour notre famille Royer. C'est très important, si on réussit, notre famille Royer sera capable de devenir une famille de première classe, tout dépend de ce soir, tout le monde devrait être prudent, d’accord ? » « Oui ! » Tous les membres de la famille Royer ont dit avec un sourire sur leurs visages. Selon eux, Amanda signifiait une grande richesse, ils devaient être plus coquets.À ce moment-là, Jacques a soudainement dit doucement : « Grand-père, j'ai en fait une petite suggestion. » « D'accord, que veux-tu dire ? » a dit M. Royer heureusement.Il avait été un peu déçu de Jacques, mais cet après-midi, tout a changé.Plus important encore, Jacques était celui qu'il appréciait le plus.L'attitude de
À ce moment-là, des exclamations sont venues de partout.À l'intérieur de la boîte se trouvait une statue de Bouddha en or, même si elle n'avait que la taille d'une paume, elle valait vraiment une fortune ! Et sa prix a fait augmenter sa valeur esthétique !Logiquement parlant, Jean et M. Royer étaient dans le même niveau social, même s'ils venaient rendre visite, ils n’avaient pas besoin de faire un cadeau aussi cher, donc ce comportement de Jean a fait réjouir considérablement la famille Royer.« D'accord, d'accord, veuillez vous asseoir, M. Berman, mais ne soyez pas si poli la prochaine fois, j'accepterai cette fois ce cadeau ! » M. Royer a tellement souri qu'il pouvait à peine fermer sa bouche, et il a hoché la tête.Ce n’était pas une question d'argent, mais un respect venu de son ami. Bien qu'il ait été un peu perplexe quant à la venue d'un autre Mme Masson en plus de Amanda, il ne l'a pas montré pour le moment.Après avoir salué Jean, M. Royer a appelé Jacques et a dit : « Qui e
En voyant cette scène, M. Royer a poussé un soupir de soulagement.Il semblait que cette femme ne connaissait pas beaucoup le monde si elle était facilement choquée par cette scène.Jacques s’est avancé avec un sourire, il a tendu la main et a dit : « Bonsoir, Mme Ernaud, bienvenue, laissez-moi vous présenter, c'est mon grand-père... » Amanda avait l'air poli, a reculé calmement d'un demi-pas, a hoché légèrement la tête et a dit : « Je sais. » La main de Jacques était raide, mais il était aussi très flexible, et a rapidement fait un geste d'invitation, et a dit : « Puisque vous venez d’arriver, pouvez-vous s'il vous plaît dîner avec nous ? » Amanda a hésité un instant avant de dire : « Je suis venue avec une de mes amies, je ne sais pas si elle est d'accord ou non. » Bientôt, une belle femme en tenue professionnelle avec une queue de cheval est descendue de la place du chauffeur.Jacques a été choqué, et l'instant d'après, il s'est rapidement avancé et a dit : « Il s'avère que Mme
La famille Royer était si enthousiaste, même si Amanda et Natalie étaient un peu gênées, elles se sont assises poliment pour le moment. Ce n’était pas qu'elles aient peur de la famille Royer, mais elles se souvenaient que la femme du président semblait appartenir à la famille Royer.Natalie et Amanda étaient assises à la table principale, à côté de M. Royer, Pascal et Jacques ont pris place, et à côté d'eux se trouvaient Jean, Benjamin et d'autres. M. Royer n'a pas osé négliger ces personnages.Mais les jeunes de la famille Royer ont regardé cette scène et leurs yeux étaient sur le point de s'enflammer ! Jacques avait vraiment de la chance, les deux belles femmes étaient proches de lui.« Les deux beautés sont venues chez nous, c’est notre grand plaisir. Aujourd'hui, je vous porterai d'abord un toast ! » Jacques a ri.En pensant à cela, il a inconsciemment jeté un coup d'œil à Christina, qui était assise sur le siège inférieur, avec un air suffisant.N'était-elle pas très compétente ?
Dans la boîte en bois, il y avait une montre de curiosité en acier. C’était la Rolex d’un grand renom.Cette montre avait défié le temps. Son cadran légèrement jauni portait une « couleur tropicale » agréable, tandis que son boîtier, malgré les vestiges des années, semblait tout neuf. Draco qui avait l’air fier, s’est mis à identifier la montre dans la hâte. Il a sorti une loupe pour l’examiner avec soin.Tandis que Louis, qui ne faisait que jeter quelques coups d’oeil à cette montre, avait l’air impassible. Évidemment, c’était Louis qui ressemblait plus à un professionnel.François ne cessait pas de hocher la tête et Florence avait les yeux illuminés. En général, la conduite de Louis était beaucoup plus élégante que celle de Draco, lequel ressemblait à un réparateur de montre.Cependant, Julien a poussé un ricanement à ce spectacle. « Ah, les jeunes d’aujourd’hui, vous ne savez que prendre de grands airs ! »Dans l’identification des antiquités, il fallait de la patience et de la min
Sur ces mots, Louis avait une faible contraction pupillaire. Il semblait que ce Draco ait une hostilité grave contre Louis.Comment by Service communication: Dilatation pupillaire ?Plutôt le contraire... Je ne connais pas la médecine et j’ignore scientifiquement si les pupilles se contractent ou se dilatent dans ce cas-là, mais c’est écrit comme ça.À cette idée, il a lancé un regard sur Florence. Cette femme était un désastre ! Elle ne faisait que lui apporter des ennuis.Florence, voyant que Louis l’a regardée, avait esquissé un sourire sur son visage de glace. Elle a fait un clin d’oeil à Louis, disant : « vous le méritez bien ».Louis a adressé un sourire amer. Il ne trouvait pas de mot.Néanmoins, à ce spectacle, Draco a serré spontanément les poings. Cet inconnu osait faire de l’oeil à sa sylphide en sa présence ? C’était vraiment insupportable !Julien observait du coin de l’oeil les gestes des jeunes. Il a poussé un soupir dans son coeur. Sur ce plan, son disciple ne concurre
Ce vieil homme s’appelait Julien Garcia, président de l’association des antiquités de la ville de N. La jeune fille était Florence, tandis que le jeune garçon s’appelait Draco Garcia, son disciple.À la vue de Julien, Louis n’était pas trop surpris. Julien jouissait d’une grande renommée dans le monde des antiquaires de N. Il était naturel qu’il vienne à cette exposition d’antiquités. D’ailleurs, il était un vieil ami de François, évidemment.Quant à son disciple Draco, il était amoureux de Florence à coup sûr. Il n’a pas pu détourner ses yeux de Florence depuis qu’ils étaient entrés.Quand Florence a vu Louis, elle a légèrement changé de couleur, ce qui a étonné Draco. Il avait le regard plein de vigilance en posant ses yeux sur Louis.Florence était une véritable beauté de glace. Elle restait impassible devant toute personne. Néanmoins, elle avait le regard beaucoup plus tendre en face de cet inconnu !Avant que Louis et Draco ne fassent connaissance, Draco avait déjà pris Louis pour
« Christy, il est ton époux en tout cas. Il faut que tu le rappelles à sa parole. Il doit s’agenouiller devant Jacques comme il a promis ! Sinon, vous serez tous les deux chassés dehors. Ce sera vraiment dommage », Zoé a fait la remarque à Christina avec « gentillesse ».Christina a dit d’un air froid : « Ça me regarde ? Il vient et s’agenouille comme il veut ! »« Mon Dieu, tu t’es déjà débarrassée de lui ? Christina, avant que tu ne sois la maudite vice-directrice, tu n’étais pas comme ça ! Maintenant, étant donné ta position sociale, tu as peur de perdre la face ? Ou tu n’es pas encore habituée à ton mari propre-à-rien depuis trois ans ? » Jacques s’est moqué d’elle : « Pourtant, tu ne penses pas à divorcer avec lui ! Ce mariage a été rangé par notre grand-mère ! Si on viole la dernière volonté de la défunte grand-mère, on offensera toute la famille Royer ! »Jacques avait bien réfléchi ces deux derniers jours. Il ne fallait pas que Louis, le bon à rien, divorce avec Christina ! L’e
Le lendemain, à l’Hôtel de N.C’était un jour de fête à N où aurait lieu une manifestation importante pour le grand monde. Aujourd’hui, la famille de Nolan, une famille de premier ordre de la capitale, organiserait une exposition d’antiquités.L’exposition présidée par la famille de Nolan ne se tenait pas facilement. On y verrait toujours des objets rares.L’essentiel était que l’exposition soit haute de gamme et que les gens ordinaires ne puissent pas y assister.Cette fois-ci, l’Hôtel de N avait suspendu toutes les activités commerciales depuis trois jours, de manière à bien préparer l’exposition. Aujourd’hui, à l’exception des familles et des sociétés invitées, l'accès à l'Hôtel N était interdit aux étrangers.Même les serveurs de l’hôtel avaient été soigneusement sélectionnés. Cela démontrait l’influence exercée par cette exposition sur N.Des voitures de luxe se garaient successivement sur le parking de l’Hôtel de N. Les personnes qui en descendaient étaient tous les VIP des mili
Grâce à la collaboration avec la Société d’investissement Boucher ? Au projet de centre commercial ?Ces aspects comptaient beaucoup aux yeux de la famille Royer, mais pour les de Nolan, ça ne servait à rien !Si la famille de Nolan accordait cette faveur à la famille Royer de ce fait, on la sous-estimerait !La raison pour laquelle la famille de Nolan prenait la famille Royer en considération, en lui apportant une lettre d’invitation, était très simple. C’était grâce à Louis ! Louis avait dit qu’il n’avait pas besoin de lettre d’invitation, mais une grande famille telle que de Nolan, ne négligeait pas les manières !Si ce n’avait pas été pour ça, la famille de Nolan aurait ignoré la famille Royer, qui ce soient les personnes envoyées chez cette première par cette dernière. La famille Royer, à titre de famille de deuxième ordre régionale, n’aurait pas eu le droit d’être un chien élevé par la famille de Nolan.Comment by Service communication: Comprends pas, que voulez-vous dire ? A ref
La main de M. Royer, laquelle tenait la lettre d’invitation, ne cessait pas de trembler. En apercevant l’homme qui s’éloignait, il n’arrivait pas à se calmer.Auparavant, la famille de Nolan avait organisé une exposition semblable à N. La famille Royer s’était servi des milliers de moyens pour y assister. Mais elle avait été méprisée comme un chien galeux par la famille de Nolan.C’était une douleur pour M. Royer et c’était pour cette raison qu’il souhaitait assister à cette exposition d’antiquités.Aujourd’hui, contre toute attente, la famille de Nolan lui avait apporté une lettre d’invitation. C’était vraiment un progrès considérable pour la famille Royer !Parmi toutes les familles de deuxième ordre à N, la famille Royer était la seule qui avait cet honneur.« La famille Royer aura un bel avenir ! Elle deviendra une famille de premier ordre ! Nous sommes appréciés par la famille de Nolan ! » a dit M. Royer avec excitation.« Papi, si nous lisions les conditions ? Il faut respecter s
Louis a hoché légèrement la tête, sans dire un mot. Il s’est installé de nouveau à son siège.Il a regardé Christina du coin de l’œil et a soupiré dans son cœur. Si tu pouvais, si tu pouvais parler en ma faveur, ils changeraient d’attitude envers moi, n’est-ce pas ?Tu ne comprends pas pourquoi je me suis levé tout à l’heure ?Louis était troublé au fond du cœur, tandis que Christina ne comprenait pas ses propres idées non plus ! Elle avait surveillé en cachette Roxanne ces deux jours-là. La femme qui avait l’air pur et innocent, rappelant aux hommes leur premier amour, recevait chaque patient avec bienveillance. Elle avait le cœur brisé à cette vue !Dans ce cas-là, elle n’était pas capable de regarder Louis dans les yeux, ni de prendre son parti !On dit qu’une femme amoureuse n’a aucune raison. Mais quand elle était jalouse, c’était encore pire !Bien entendu, c’était aussi parce que Christina avait l’habitude de considérer Louis comme son propre bien depuis trois ans. Comment pourr
Il semblait que Christina s’apprête à abandonner ce gendre matrilocal, afin d’épouser un autre homme qui l’aiderait !À ce moment-là, Jacques avait l’œil extrêmement vigilant sur Christina.« Papi, tu vas laisser Louis faire n’importe quoi comme ça ? Sans doute, quelqu’un l’a incité à troubler notre plan ! Ainsi, la position de celle-ci ne sera pas affectée chez nous ! » a dit Jacques d’un ton implicite.M. Royer a lancé un regard froid à Jacques. Celui-ci s’est attaqué à Christina à ce moment crucial ! Il n’avait pas d’ambition !Néanmoins, Jacques avait peut-être raison. C’était éventuellement Christina qui avait poussé Louis en avant !À cet instant, M. Royer a pris garde de Christina au fond de son cœur. Il a jeté un coup d’œil à Louis spontanément, en disant froidement : « Louis, nous discutons d’une affaire sérieuse ici. Va-t’en si tu veux faire ton cinéma ! »« M. Royer, vous pensez que je plaisante ? Eh bien, je vous ai dit la vérité ! » a répondu Louis d’un ton distrait.« J’e