Le président Prévôt, fatigué, s'est effondré dans son fauteuil. Pourquoi est-ce que les choses se sont passées comme ça ? Les droits de leur famille des Prévôt dans cette ville ne sont ni grands ni petits, au moins ils peuvent être appelés comme le potentat local.Mais maintenant que son fils a été arrêté en prison, de plus, il y avait un krach boursier du groupe des Prévôt, et même le principal actionnaire était en train de vendre ses propres actions, et bientôt le Groupe des Prévôt ne sera pas surnommé Prévôt.Depuis quand est-ce que toutes ces affaires ont commencé ? Le président Prévôt y a réfléchi pendant un moment, « Peut-être après que mon fils et Isabelle se sont mariés ! » a-t-il deviné.Un éclair d'inspiration a soudainement traversé l'esprit du président Prévôt.Ce doit être Isabelle, le porte-malheur, qui a porté malheur à leur famille des Prévôt, et elle a également assommé son fils quelques jours avant !Le président Prévôt a poussé de profonds soupirs et a fait de son mi
La suite présidentielle de l’Hôtel Plaza,Une atmosphère dégoûtante flottait, empreinte de l’odeur suave d’une rencontre passionnée.Estelle Fritz observait les deux amants s’embrasser, un sourire moqueur s’est dessiné au coin de ses lèvres. Elle a serré les poings, regrettant d’être venue livrer le costume à Théo Prévôt pour le mariage du lendemain. Sans cela, elle aurait demeuré dans l’ignorance.Cinq années de jeunesse avaient été sacrifiées pour cet homme. Cependant, tel une bête ingrate, il l’avait impitoyablement trahie.« Estelle… Je l’aime de tout mon cœur… S’il te plaît, ne nous sépare pas. » Isabelle Fritz, la petite sœur d’Estelle, a pleuré à chaudes larmes, ses joues pâles étaient couverts de larmes, ses mains au cou de l’homme.Ce dernier a froncé légèrement les sourcils, entourait fermement la femme dans ses bras comme pour la protéger. Sa main large et fine tapotait doucement son dos en un soupir :« Je te l’ai répété maintes fois, la personne que j’aime, c’est toi. Pas
Son nez haut, ses lèvres fines, sourcils épais… tout cela encadrait son visage d’une perfection irréprochable. En cet instant, ses sourcils étaient arqués haut, arborant une arrogance méprisante envers toute vie, et ses yeux profonds projetaient une lumière froide et implacable, instillant un sentiment oppressant à quiconque les croisait.L’homme observait la jeune femme étonnée en face de lui, son regard devenant de plus en plus intense, traversé par une lueur imperceptible.À cet instant, son cœur battait à tout rompre. C’était la première fois en vingt-huit ans qu’il avait des sentiments différents face à une femme.Son imposant corps s’est penché vers l’avant, son visage délicat rapprochait celui d’Estelle. Les coins de sa bouche se sont élevés légèrement alors qu’il taquinait : « T’es une pro des accidents ? »« Quoi ! Tout le monde n’a pas des intentions aussi pourries que les tiennes ! » Estelle a repris ses esprits, laissant échapper un juron de colère.L’homme a retroussé les
L’homme avait l’air indifférent et ses lèvres fines se sont légèrement entrouverts : « Je vais conserver l’acte de mariage pour l’instant. » Sur ces mots, il l’a arraché des mains d’Estelle.Estelle observait sans émotion l’homme. Elle a dégluti difficilement et a demandé faiblement : « Tu t’appelles Chrétien Boyer ? »Son nom venait de lui sauter aux yeux en parcourant le document.D’un regard calme, l’homme lui a répondu par un simple « Hmm ».« Lucas, ramène d’abord Mme Boyer chez elle », a-t-il déclaré avec un grand sourire.Les joues d’Estelle ont légèrement rosi à l’évocation du titre « Mme Boyer ».Réprimant le trouble qui agitait son cœur, elle a fait un geste de la main et a demandé : « Pourrais-tu m’accompagner à un mariage demain ? »« Oui », a répondu Chrétien avant de monter dans la voiture.Estelle est restée figée un instant, surprise de sa réponse aussi rapide.Était-il devenu indulgent envers elle parce qu'ils étaient mariés ?« Monte », a lancé la voix grave et agréa
Les mots résonnaient dans son esprit tel un sombre refrain, hantaient ses pensées depuis son enfance. Sous prétexte de l’affection de sa sœur, ses parents exigeaient qu’elle abandonne sa précieuse poupée. Toujours cette même rengaine : la fragilité de sa sœur et de son devoir de grande sœur de faire des concessions.Ce n’était pas parce qu’Isabelle l’aimait que ses parents devraient lui retirer sa nouvelle robe. Ou ses photos dédicacées de ses idoles, pour le même résultat. Et à présent, elle a même dû céder l’homme qu’elle avait aimé pendant cinq longues années à Isabelle.Face à cette réalisation, Estelle n’éprouvait qu’une déception. Les larmes lui montaient aux yeux, mais elle s’efforçait de les retenir.Penchée légèrement en avant, elle a esquissé un sourire amer et a demandé d’une voix tranchante : « Maman, papa, depuis quand Isabelle et Théo sont-ils ensemble ? »« Quand tu es partie étudier à l’étranger… » a répondu Julie d’une voix étouffée, détournant le regard avec embarras.
Julie observait sa fille descendre de l’étage et ne pouvait résister à lui demander : « Estelle, où vas-tu à l’heure si tardive ? »D’un regard glacial, Estelle lui a répondu d’un ton indifférent : « Cela ne te regarde pas. »Sur cela, ignorant le visage bouillonnant de sa mère, elle a quitté le salon.Le visage est devenu vert à cause de la colère, et elle ne pouvait s'empêcher de lâcher : « Tu deviens de plus en plus insolente ! »Estelle l'a entendu mais a haussé simplement les épaules en l'ignorant. Une fois dehors, elle a découvert la silhouette allongée de la Lamborghyni garée à l'entrée et s'en est approchée.Voyant Estelle se diriger vers lui, Chrétien a esquissé un petit sourire et a tendu gracieusement sa main pour ouvrir la porte.Estelle ne s’attendait pas à le trouver ici. Elle s’est installée dans la voiture avec surprise.La porte s’est refermée et la voiture a filé comme une flèche.Assise sur le siège passager, Estelle a tourné la tête pour regarder sérieusement l’homm
Chrétien contemplait le visage étonné d’Estelle. Une lueur vive illuminait ses yeux tandis qu’il murmurait doucement : « Je ne peux pas te tenir la main ? Tu es ma femme après tout. »Estelle a clignoté les yeux, et a répondu avec un ton défensif : « Mais nous ne nous connaissons pas encore. »Chrétien ne se souciait pas du tout de sa réponse, un sourire aux lèvres : « Ne t’en fais pas, je prendrai les choses en main, je vais te poursuivre, te laissant savourer la douceur de l’amour. Tu es la première femme à me permettre de faire ça ! »Pourtant, il n’avait aucune idée de comment poursuivre une femme, encore moins ce que cela signifiait d’être amoureux…Quant à Estelle, elle ignorait pourquoi, mais bien sûr, les paroles de cet homme résonnaient fièrement, mais cela lui réchauffait le cœur et la touchait profondément.« Tu n’as jamais poursuivi une femme auparavant ? »« Tu es la première et la dernière ! »Estelle était légèrement surprise en regardant cet homme qui aurait pu faire fo
« Déguste, ce sont toutes les spécialités. » Chrétien a dit avec un sourire, présentant les plats à Estelle.À chaque plat, il les a disposés devant elle avec grâce, l’invitant à les déguster.Estelle était prise de courte, car c’était la première fois depuis des années qu’elle se faisait ainsi servir.Baissant les yeux, elle a pris sa fourchette et a dégusté un morceau de steak. L’exquis parfum de la viande a calmé brièvement son esprit tourmenté, ce qui a réconforté son appétit ébranlé par la peine récente.Observant Estelle commencer à manger, Chrétien s’est détendue, a saisi sa fourchette et a entamé son repas avec élégance.Il s’est efforcé de suivre le rythme auquel Estelle mangeait, posant sa fourchette juste une seconde avant elle.« Je suis rassasié, et toi ? » a-t-il demandé avec un sourire, tendant un mouchoir en papier.Estelle a rougi en prenant le mouchoir, tentant de lui répondre avec un sourire : « Moi aussi, j’ai terminé. »« Alors, rentrons à la maison », a proposé Ch