Il a souri et a pris sa main dans la sienne en répondant : « Je ne tousse plus. » À ce moment-là, une silhouette imposante est apparue à la porte. C’était Liville, beau et élégant dans un trench-coat couleur café. Il a demandé : « Bonjour, je vous dérange ? » Elle s’est levée du lit pour l’accueillir : « Bonjour, oncle Liville, comment va Monsieur Arré ? » En se dirigeant vers eux, il a répondu : « Il va bien. Il a un peu souffert, mais il n’est pas en danger de mort. » K avait durci le ton avec Richard, qui a relâché Arré par peur de créer un scandale. « Richard n’est plus aussi puissant qu’à l’époque. » a dit Albert en tirant sur les couvertures. « Sans Rob et Vincent Leroux qui l’ont aidé à financier et à tuer les gens, Chauvin et Grisha ne sont pas une menace. » Liville était d’accord avec lui.Chauvin était un homme d’affaires sans antécédents familiaux ni titres nobles, au mieux un garçon de courses de Richard. Ils pouvaient s’en débarrasser facilement. Grisha, en revanche, n’
Le visage d’Isabelle est devenu pâle, elle a baissé sa tête et a sorti la bague dorée de sa poche.« Mon grand-père m’a donné cette bague, celui qui me l’a apportée m’a dit qu’il n’était pas mort ! » s’est écriée Isabelle en prenant le bras d’Albert, « Albert, dis-moi que c’est un mensonge ! Mon grand-père est encore vivant, il n’est pas mort ! »Elle n’avait qu’un seul proche au monde. S’il avait pu empiéger les autres, il devrait encore être vivant !Albert l’a serrée encore plus fort et a dit : « Isabelle, je sais que tu es très triste, mais la raison pour laquelle ton grand-père t’a donné la bague est évidente. »Isabelle s’est figée, sa main posée sur sa poitrine s’est resserrée.Oui, en lui donnant la bague qui représentait le plus grand pouvoir au sein de la famille Besson, son grand-père l’a nommée son héritière !Elle ne savait pas pourquoi elle était si triste, étant donné qu’elle n’avait pas été proche avec son grand-père il y a trois ans. C’était peut-être parce qu’ils étai
L’homme lui a versé une tasse de thé et a dit : « Marie aimerait te voir. »Albert est resté silencieux pendant un moment avant de demander : « Est-elle au Seres ? »« Oui », a répondu l’homme en prenant la tasse de thé, « elle ne peut pas venir te voir. »Isabelle se tenait debout à l’étage, elle a entendu leur conversation et s’est demandée d’un air surpris : « La grand-mère d’Albert est-elle au Seres ? »Elle a compris que l’homme assis dans le salon était Ethien Pérrou, l’héritier de la famille Pérrou.« Tu peux l’emmener voir Marie, elle sera contente de voir ta femme », a dit Ethien en souriant avant de boire une petite gorgée de thé.Leur conversation n’avait pas duré longtemps avant qu’Ethien s’est dirigé vers la porte et a quitté la villa.Isabelle lisait un livre sur son fauteuil, elle a levé les yeux jusqu’à ce qu’Albert a ouvert la porte de la chambre.« Vous avez fini ? » a demandé Isabelle.« Oui », a répondu Albert en s’avançant vers elle.Il s’est assis à côté d’elle et
Ils ont pris l’ascenseur pour arriver à un restaurant haut de gamme au douzième étage, il semblait que tout le restaurant était réservé pour eux. Quelques gardes du corps se plantaient aux côtés de la porte, quelques serveurs sont restés pour répondre aux besoins des clients.Ethien attendait dans le couloir. En les voyant arriver, il a regardé l’heure et a dit : « Vous êtes ponctuels. »« Où est ma grand-mère ? » a demandé Albert.« Suivez-moi ! » a dit Ethien en se retournant pour entrer dans la salle.Albert prenait la main d’Isabelle. En entrant dans la salle, il a vu le dos d’une dame âgée assise seule jouant avec une rose verte dans la vase.Ethien s’est dirigé auprès de Marine et l’a saluée respectueusement : « Bonjour Marine, nous sommes arrivés. »Albert a emmené Isabelle à l’autre côté de la table, en face de Marine.En les voyant arriver, Marine a remis la rose dans la vase et a dit en se levant lentement la tête : « Ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus, ton pèr
Isabelle buvait de l’eau de son verre et pendant qu’Albert parlait, elle a failli tousser en entendant sa réponse.Le visage de Marine qui avait été indifférent et impassible s’est adouci et a dit à Ethien : « Il me semble qu’ils forment un couple heureux. »Puis, elle a ajouté en regardant Ethien : « Mais toi, quel est ton problème ? Ton père a arrangé d’innombrables rendez-vous entre des jeunes filles des grandes familles et toi, mais aucune d’entre elles ne t’intéresse, pourquoi tu te crois qualifié pour juger le mariage des autres ? »Ethien a forcé un sourire et a dit : « Bah, je n’ai pas encore rencontré la femme de ma vie. En plus, vous ne vous êtes pas mariée pendant toute votre vie, pourquoi je ne peux pas faire la même chose ? »En citant cela, l’atmosphère est restée silencieuse pendant quelques secondes.Isabelle a jeté un coup d’œil à Marine. Il était difficile de lire son expression, mais elle a saisi une touche de déception qui s’est rapidement dissipée dans son regard.
Albert n’a pas nié. K a dit en jouant avec une pièce dans sa main : « Elle a mené une vie difficile pendant les trois dernières années. Tout le monde ne peut pas endurer la perte de son père et son bébé en même temps, ce coup était très dur pour elle. »Albert a posé une pièce, des sentiments partagés se lisaient sur son visage qui avait été impassible. Depuis qu’il a appris qu’elle était enceinte et qu’elle a perdu le bébé dans l’accident il y a trois ans, il savait qu’il lui devait beaucoup.S’il ne l’avait pas forcée à divorcer, elle n’aurait pas enduré tout ça.K a demandé après avoir jeté un coup d’œil sur lui : « Pourquoi ? Elle ne te pardonne pas ? »Albert a retiré son regard des échecs et a regardé au loin.K en continué en regardant les échecs : « Si elle ne t’aimait pas, elle n’aurait pas sacrifié autant de sang pour te sauver. Je peux voir qu’elle n’a jamais arrêté de t’aimer. »Albert l’a regardé dans les yeux et a pincé ses lèvres.Elle n’avait jamais cessé de l’aimer et
Isabelle pouvait sentir ses souffles sur son cou.Albert a demandé : « Tu es sûre que tu ne veux pas que je passe la nuit ici ? »Isabelle l’a regardé dans les yeux, son regard était extrêmement séduisant.Albert l’a prise dans ses bras et est allé dans la salle de bain. Il a été pris par le désir en voyant l’expression timide et le corps séduisant d’Isabelle.Dès qu’il l’a posée sur le sol, Isabelle a dit d’une voix rauque en le repoussant : « Sors, je peux prendre la douche seule. »Il a répliqué en plissant les yeux : « Peux-tu encore te tenir debout ? »Isabelle lui a lancé un regard faussement furieux et n’a pas répondu.Albert a posé un baiser sur sa tête et son front avant de lui dire : « Je t’attend dehors. »Après qu’Isabelle est sortie de la salle de bain après la douche, Albert se tenait près de la porte-fenêtre, il semblait qu’il parlait à quelqu’un au téléphone. Il ne portait qu’une chemise, les sueurs faisaient légèrement coller sa chemise à son dos.« D’accord, je sais
S’ils n’étaient pas assez prudents, les otages pourraient être tués en une seule seconde.Le vieux monsieur Brunerie et Déotille étaient attachés sur le bateau, il n’était jamais arrivé dans l’esprit du vieux Brunerie qu’Aurore soit en fait Béatrice.« Béatrice, qu’est-ce que tu veux ? Ne fais pas de mal à Déotille, il est seulement un petit garçon, tout ça n’a rien à voir avec lui ! »Le vieux monsieur Brunerie essayait de la persuader, mais Béatrice avait déjà perdu sa raison, son visage était féroce, elle a crié follement : « Tais-toi ! »Elle était complètement folle.« Crois-tu que je ferai encore confiance à la famille Brunerie ? »Le vieux monsieur Brunerie avait la gorge serrée en la voyant aussi insensée. Son visage s’est rembruni, il a dit : « Béatrice, la famille Brunerie ne t’a jamais fait de mal. »Il a dit la vérité. La famille Brunerie l’a abritée, l’a élevée, elle ne l’a jamais maltraité.Auparavant, Béatrice avait toute sa confiance, mais il n’avait jamais pensé qu’ell