Béatrice a ignoré son cri et n’a pas bougé.« Albert, je ne voulais pas te faire du mal il y a trois ans, mais pourquoi tu es aussi cruel avec moi ? »Ses yeux étaient humectés, mais elle avait un rire froid sur sa bouche : « J’ai compris, j’aurais dû être plus cruelle auparavant. Si je ne peux pas remporter ton cœur, je te détruirai ! Je ferai savoir à Isabelle que tu es mort à cause d’elle ! »À ce moment-là, Déotille s’est débarrassé de la corde qui le liait. Il a couru en avant et a renversé Béatrice, l’arme dans sa main est tombée sur le sol.« Déotille ! »Déotille a passé l’arme à Albert par un coup de pied, Albert a tout de suite pris l’arme dans sa main.Le regard de Béatrice est devenu encore plus féroce, elle a levé la télécommande et a crié : « Aucun d’entre vous ne pourra survivre ! »« Pa ! »Albert a tiré sur sa main. Pourtant, avant qu’elle ne lâche la télécommande, elle avait déjà pressé sur le bouton, elle avait déjà activé les bombes à retardement.Il ne leur restai
« Où est ma mère ? » a demandé Albert d’un air impatient. Cela dit, il a voulu se lever, mais Maléo l’a arrêté en lui disant : « Monsieur Brunerie, vous êtes gravement blessé, il vaut mieux que vous restiez sur le lit. »À ce moment-là, Isabelle est entrée dans le service. Albert s’est un peu figé en la voyant.Maléo s’est tourné vers Isabelle pour lui dire : « Mademoiselle Leroy, comme vous avez vu, monsieur Albert… »« Je sais », a dit Isabelle en s’asseyant au bord du lit, elle s’est penchée pour voir Albert rire. Albert lui a demandé d’un air indifférent : « Qui êtes-vous ? »« Moi ? » a répondu Isabelle avec un sourire sur son visage, « je suis ta femme. Tu m’as épousée quand tu avais vingt-trois ans. »Maléo regardait Isabelle d’un air un peu surpris, mais il n’a finalement rien dit.Albert a perdu sa mémoire avant dix-sept ans, il restait à savoir qu’il pourrait retrouver sa mémoire dans l’avenir. Actuellement, il ne pouvait que vivre avec sa mémoire avant dix-sept ans. Albe
« Tu te crois avoir dix-sept ans maintenant, donc bien sûr je peux être ta grande-sœur », a dit Isabelle.« C’est ridicule », a réfuté Albert en repoussant sa main, « pourquoi je suis tombé amoureux de toi ? Seulement parce que tu es belle ? »Isabelle a retiré sa main et a répondu : « Oui. Tu as dit que j’étais à couper le souffle et tu as insisté à me poursuivre. Puis, j’ai finalement consenti à t’épouser. »Il a levé les yeux pour la regarder et a demandé : « Je suis un homme si superficiel ? »Dès qu’il a fini ses mots, il a jeté un autre coup d’œil sur le visage ravissant et séduisant d’Isabelle, c’était bien le genre de femmes qui lui plaisait.Isabelle a clignoté et a approché ses lèvres des siennes. Ils étaient si proches qu’ils pouvaient sentir la respiration l’un de l’autre.« Peu importe, la chose primordiale est le fait que tu m’aimes. »Albert a passé sept jours à l’hôpital, sa blessure s’est beaucoup améliorée, mais sa mémoire restait toujours troublée.Isabelle lui a don
Isabelle a baissé la tête, elle n’a pas pu s’empêcher d’éclater de rire. Même s’il ne se souvenait pas d’elle, il était toujours si possessif.Ethien a ricané : « Je plaisante, à quoi ça sert de prendre une blague au sérieux, mon cher cousin ? »Albert a dit en grinçant les dents : « Mon cher cousin ? Crois-tu que je ne me souvienne plus de toi ? »« Oh là là, tu t’en souviens encore ? Ça m’a un peu surpris », a dit Ethien en lui rendant son oreiller, « bon, maintenant que tu n’es pas mort, Marine pourra être soulagée. »Il a levé sa main et a tapoté l’épaule d’Isabelle en disant : « Alors, s’il vous plaît… »« Garde tes distances avec elle, » a dit Albert d’une voix grave et dominante.Lorsque ses paroles étaient interrompues, Ethien a retiré sa main et a dit : « Bon, je m’en vais. Mademoiselle Leroy, veuillez prendre soin de ce garçon de dix-sept ans. »Après qu’Ethien a quitté le service, le visage d’Albert restait toujours rembruni. Albert, qui avait toujours été impassible, a chan
Albert : « … »La voiture roulait vers la direction de la villa d’île longue. Pendant le trajet, Albert se sentait un peu gêné parce qu’il ne savait pas comment s’entendre avec son fils. Mais au fond de son cœur, il avait un désir de se rapprocher de ce garçon.Heureusement, Déotille a trouvé des sujets pour parler avec Albert. Grâce à lui, l’atmosphère n’était pas gênante. Étant donné qu’Albert était mentalement un garçon de dix-sept ans, il s’est bientôt engagé dans une conversation animée avec Déotille, qui avait huit ans.Isabelle s’est retournée pour jeter un coup d’œil à Albert et son fils et a demandé à Maléo d’une voix basse : « Il était comme ça alors ? Quand il avait dix-sept ans ? » « Oui », a répondu Maléo en hochant la tête, les années du passé lui manquaient beaucoup, « monsieur Brunerie était comme ça avant que sa mère ne connaisse la tragédie. »Isabelle n’a pas prononcé un mot, elle a regardé Albert. Albert ne semblait plus distant et froid, il était une personne aima
Isabelle était un peu confuse, mais la vieille madame Pérrou a enchaîné calmement : « Si c’était avant, il ne se serait jamais impliqué dans les affaires du Seres. »Isabelle était un peu surprise en l’entendant. Pourtant, après avoir réfléchi pendant un moment, elle s’est souvenue qu’Albert n’avait jamais parlé de l’origine de sa famille, tout ce qu’elle savait sur lui était qu’il prenait la tête du gouvernail du groupe TG.Alors pourquoi il a commencé à mettre les pieds dans les affaires du Seres ? C’était parce qu’il a découvert la relation entre sa mère et la famille Besson ? Ou est-ce que c’était parce qu’il avait des doutes sur les histoires entre la famille Besson et la famille Brunerie ?« Je sais que ton grand-père est Hector Besson », a dit la vieille madame Pérrou.Dans la villa d’île longue, Albert est descendu les escaliers. Maléo l’a vu après avoir franchi la porte.« Monsieur Brunerie ? »Albert a traversé le salon et a remarqué que les meubles installés ici étaient neu
Elle a dit en fixant la table : « Après lui avoir parlé, j’ai découvert des caractères spéciaux en lui. Même s’il est souvent dominant et jaloux, il est aussi très mignon et sincère. Il est toujours prêt à m’aider quand j’en ai besoin. Il peut même se sacrifier pour me sauver. Je ne laisserai jamais Albert s’échapper de ma vie. »Après qu’elle a fini ses mots, la vieille madame Pérrou a jeté un coup d’œil à la porte.Isabelle s’est donc retournée pour voir ce qu’il y avait à la porte et c’était à ce moment-là qu’elle a vu Albert. Elle s’est figée et s’est demandée : « Du coup, il a entendu ce que je viens de dire ? »Marine a éclaté de rire et a dit à Albert : « Pourquoi es-tu ici ? Tu crains que je cherche des problèmes à Isabelle ? Tu dois te reposer maintenant. »Albert a retiré son regard rivé sur Isabelle et a essayé de se calmer.« Mamie, pourquoi tes cheveux sont devenus blancs ? » a-t-il demandé.Marine savait que la mémoire d’Albert était troublée. Il ne se souvenait que de l’
« Tu… » Albert s’est souvenu de ce qui s’était passé l’autre jour à l’hôpital, mais il a été alors emparé par le désir, il ne pouvait pas contrôler son corps.Il l’a relâchée et a dit en se massant entre les sourcils : « Ce n’est pas de ma faute. »C’était elle qui l’avait embrassé, c’était elle qui l’avait séduit ! Bref, quand il était près d’elle, il ne perdait pas le contrôle de son corps.Isabelle a pris son bras et a dit : « Bon, j’arrête de plaisanter, on va rentrer. »Rentrer…Les yeux d’Albert sont devenus un peu flous quand il l’a entendue prononcer ce mot. Ce mot a rappelé quelques sentiments familiers dans sa mémoire.Isabelle s’est alors dirigée vers la sortir en prenant le bras d’Albert. Aux yeux des autres, ils étaient un couple normal, rien d’étrange.Arrivés à la villa d’île longue, ils ont vu le vieux monsieur Brunerie reprocher un garde du corps pour avoir laissé sortir Albert.Il s’est calmé jusqu’à ce qu’Albert est apparu. Mais il était toujours un peu en colère et