Le vent frais soufflait, les mots d’Isabelle résonnaient en l’air.Le visage de Béatrice s’est raidi. Le sixième sens des femmes était particulièrement aigu. Elle a saisi le sous-entendu d’Isabelle : Elle ne renoncerait pas à Albert.Elle se disait : « Comment ose-t-elle être aussi aveugle devant moi ? »« Vous n’avez pas une bonne mine, est-ce que vous allez bien ? » a demandé Isabelle en faisant semblant de n’avoir rien remarqué.Béatrice a souri. « Maintenant que vous chérissez autant votre relation avec Albert, je vous souhaite bonne chance. »« Merci et ne vous inquiétez pas, je ne laisserai pas de chance aux autres femmes de perturber notre relation. » y compris Béatrice.Isabelle est partie en passant à côté d’elle. Sans raison, elle était très satisfaite en voyant son visage pâle.Le regard de Béatrice s’est obscurci, son visage était déformé par la haine.Comme cette femme avait de la chance ! Même une vipère ne lui a pas arraché la vie. C’était normal qu’Adèle ne puisse rien
Il s’avérait qu’Isabelle était en relation avec Albert. Ils avaient même des enfants. Ça expliquait pourquoi elle l’avait refusé.Il aurait dû la rencontrer plus tôt.Au marché illégal, dans la rue Clément.À la porte d’un spa, une rousse vêtue de fishnet tights était collée sur un homme, ses bras enlacés sur son cou. « Promets-moi que tu reviendras pour me voir, tu me manques déjà. »Après que l’homme se soit éloigné, elle s’apprêtait à rentrer au spa quand elle a vu approcher une femme masquée avec des habits extraordinaires et qui était suivie par deux hommes.Elle a jaugé la femme de la tête aux pieds et a ricané : « Excusez-nous, nous ne recevons pas de clients féminins, les deux beaux mecs derrière vous sont les bienvenus. »La femme masquée a adressé un signe du regard à l’homme derrière elle et ce dernier a mis plusieurs piles épaisses de billets verts dans les mains de la rousse et a demandé : « Connaissez-vous une femme qui s’appelle Vivian Leroy ? »Les yeux de la rousse se
Isabelle a fait sa valise et a quitté le camp d’entraînement. Albert l’attendait déjà dans sa voiture en bas.Cécile est venue pour lui dire au revoir en prenant sa main : « Isabelle, ce sera bientôt les vacances, puis-je alors te visiter ? »Isabelle a ri. « Bien sûr que oui ! Ma porte sera toujours ouverte pour toi ! »Avant qu’elle ne monte dans la voiture d’Albert, elle a jeté un coup d’œil à la cour d’entraînement.En la voyant regarder par la fenêtre, Albert a caressé doucement sa chevelure. « Cet endroit te manque déjà ? »Isabelle s’est retournée vers lui. « Albert, puis-je te demander un service ? »Albert était un peu surpris, elle ne lui avait jamais demandé de service. « Vas-y, raconte-moi. »« Gabrielle est une fille compétente et elle a renoncé volontairement à son résultat d’évaluation, donc peut-être… »« Tu veux que je la promeuve ? »Albert a plissé les yeux. Le bras d’Isabelle a été blessé à cause de Gabrielle, mais elle pensait toujours à son bien.Isabelle a fait l
Isabelle : « … »Le lauréat de César était leur parrain ?Ils ont eux-mêmes déjà choisi un parrain ? Et leur parrain était le lauréat du César ?Albert s’est avancé près du gestionnaire. Ce dernier a hoché légèrement la tête. « M. Brunerie, votre grand-père vous attend dans le bureau. »« Merci. » a dit Albert. « Veuillez jouer avec les enfants dans la cour. » Isabelle s’est lentement levée. Albert a pris sa main, tous les deux sont entrés dans la maison.Dans le bureau, attendait le grand-père d’Albert et aussi Béatrice.Le grand-père était assis derrière le bureau, son regard sur Isabelle était froid.« Papi, Isabelle a réussi les tests et a gagné une bonne note, donc notre mariage… »« Je ne suis pas d’accord pour votre alliance ! Et je ne changerai pas d’avis ! »Le regard d’Albert s’est obscurci, son visage s’est rembruni. « Vous allez violer votre promesse ? »« Oui ! Même si je dois manquer à ma promesse, je ne vais pas te laisser épouser cette femme ! » L’attitude de son grand
Béatrice était très surprise, comment osait-elle parler au grand-père sur un tel ton ? Puis un sourire sournois s’est échappé de sa bouche. Elle a irrité le grand-père d’Albert, elle était foutue !« Tu… » Le grand-père d’Albert s’est assombri. Il s’est fâché. « Dégagez ! Vous deux ! Cassez-vous ! »Albert a pris le poignet d’Isabelle et est sorti du bureau après avoir laissé une phrase : « Je n’épouserai aucune autre femme à part Isabelle. »En voyant son petit-fils quitter le bureau en prenant la main d’Isabelle sans même se retourner, ça lui a rappelé l’attitude ferme de son fils quand il insistait pour épouser Delphine. En pensant à l’histoire du passé, son regard s’est obscurci.Il n’aimait pas Delphine, mais il a approuvé que son fils l’épouse.Cependant, la situation était totalement différente. Même si Isabelle portait le nom Leroy, elle était toujours liée par le sang à la famille Besson !Albert tomberait dans un piège s’il l’épousait !Béatrice était très déçue.Elle avait c
Dans la maison de Baie bleue, un quartier de riches.Isabelle regardait par la fenêtre. La rue était bordée de kapokier. Les fleurs d’un rouge éclatant ont ravivé les paysages de la ville.Le quartier de riches d’Aegean se trouvait au pied des montagnes, une rivière traversait le quartier.Non seulement l’environnement était idéal, mais le transport était pratique. Beaucoup de riches, d’acteurs et d’actrices avaient choisi de se loger ici.Elle était un peu surprise. « Albert, pourquoi on est ici ? »Albert ne lui a pas répondu.La voiture s’est arrêtée devant une villa de 350 mètres carrés. Dans la cour, il y avait une grande piscine et un pavillon pour se reposer.La villa de deux étages était peinte en jaune. Le style était moderne et simple, mais les détails de la maison ont montré de l’élégance et de la classe.Isabelle est descendue de la voiture avec Albert, elle a dit d’un air surpris : « Est-ce que… »Albert a souri. « Ce sera notre petite maison. L’environnement ici est agréa
Albert s’est retourné. Il s’est figé dès qu’il l’a vue.Elle portait son chemisier blanc qui couvrait à peine ses cuisses. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules. Les manches trop amples pour elle couvraient ses mains. Le col légèrement ouvert laissait entrevoir son corps séduisant.Elle était vraiment à couper le souffle.Il n’avait pas prévu que sa plaisanterie s’avère une torture pour lui-même !« Albert, est-ce que le dîner est prêt ? J’ai faim ! » a demandé Isabelle d’un ton paresseux. Elle est venue auprès de la table pour chercher de l’eau.Albert a repris son esprit et a éteint le feu.Il s’est approché d’elle et l’a serrée contre lui. « Tu as soif ? Encore ? »La main d’Isabelle qui tenait le verre a tremblé légèrement.En entendant gargouiller le ventre d’Isabelle, Albert a éclaté de rire en caressant sa tête. « Le dîner est prêt. »Albert a servi deux plats de spaghettis bolognaise sur la table à manger.Isabelle a tiré une chaise en regardant l’homme en face d’ell
« Maintenant qu’Albert t’a fermement choisi, j’espère aussi que tu ne le quitteras pas, quoi qu’il arrive. »Isabelle était un peu figée, pourquoi elle avait l’impression qu’il allait lui confier son fils…Elle a souri. « Assurez-vous, M. Brunerie, je… » Elle a jeté un regard à Albert qui était assis tranquillement près d’elle. « Je ne le quitterai pas. »La joie se lisait sur le visage d’Albert quand il a entendu ses mots. Maintenant que son père se souciait autant de son mariage avec Isabelle, il devait aussi plus se préoccuper de lui.Le père a dit d’un ton satisfait : « Oui, bien sûr. Quant à son grand-père, ne vous inquiétez pas, vous n’avez qu’à profiter de votre heureuse vie, je crois qu’il acceptera un jour ce mariage dans l’avenir. »Après que son père a raccroché, Isabelle a rendu son portable à Albert.Albert a ri en plissant les yeux et l’a tirée sèchement contre sa poitrine comme un renard rusé. « Tu entends ? Mon père t’a dit de ne pas me quitter. »Isabelle s’est renfrog