Béatrice était très surprise, comment osait-elle parler au grand-père sur un tel ton ? Puis un sourire sournois s’est échappé de sa bouche. Elle a irrité le grand-père d’Albert, elle était foutue !« Tu… » Le grand-père d’Albert s’est assombri. Il s’est fâché. « Dégagez ! Vous deux ! Cassez-vous ! »Albert a pris le poignet d’Isabelle et est sorti du bureau après avoir laissé une phrase : « Je n’épouserai aucune autre femme à part Isabelle. »En voyant son petit-fils quitter le bureau en prenant la main d’Isabelle sans même se retourner, ça lui a rappelé l’attitude ferme de son fils quand il insistait pour épouser Delphine. En pensant à l’histoire du passé, son regard s’est obscurci.Il n’aimait pas Delphine, mais il a approuvé que son fils l’épouse.Cependant, la situation était totalement différente. Même si Isabelle portait le nom Leroy, elle était toujours liée par le sang à la famille Besson !Albert tomberait dans un piège s’il l’épousait !Béatrice était très déçue.Elle avait c
Dans la maison de Baie bleue, un quartier de riches.Isabelle regardait par la fenêtre. La rue était bordée de kapokier. Les fleurs d’un rouge éclatant ont ravivé les paysages de la ville.Le quartier de riches d’Aegean se trouvait au pied des montagnes, une rivière traversait le quartier.Non seulement l’environnement était idéal, mais le transport était pratique. Beaucoup de riches, d’acteurs et d’actrices avaient choisi de se loger ici.Elle était un peu surprise. « Albert, pourquoi on est ici ? »Albert ne lui a pas répondu.La voiture s’est arrêtée devant une villa de 350 mètres carrés. Dans la cour, il y avait une grande piscine et un pavillon pour se reposer.La villa de deux étages était peinte en jaune. Le style était moderne et simple, mais les détails de la maison ont montré de l’élégance et de la classe.Isabelle est descendue de la voiture avec Albert, elle a dit d’un air surpris : « Est-ce que… »Albert a souri. « Ce sera notre petite maison. L’environnement ici est agréa
Albert s’est retourné. Il s’est figé dès qu’il l’a vue.Elle portait son chemisier blanc qui couvrait à peine ses cuisses. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules. Les manches trop amples pour elle couvraient ses mains. Le col légèrement ouvert laissait entrevoir son corps séduisant.Elle était vraiment à couper le souffle.Il n’avait pas prévu que sa plaisanterie s’avère une torture pour lui-même !« Albert, est-ce que le dîner est prêt ? J’ai faim ! » a demandé Isabelle d’un ton paresseux. Elle est venue auprès de la table pour chercher de l’eau.Albert a repris son esprit et a éteint le feu.Il s’est approché d’elle et l’a serrée contre lui. « Tu as soif ? Encore ? »La main d’Isabelle qui tenait le verre a tremblé légèrement.En entendant gargouiller le ventre d’Isabelle, Albert a éclaté de rire en caressant sa tête. « Le dîner est prêt. »Albert a servi deux plats de spaghettis bolognaise sur la table à manger.Isabelle a tiré une chaise en regardant l’homme en face d’ell
« Maintenant qu’Albert t’a fermement choisi, j’espère aussi que tu ne le quitteras pas, quoi qu’il arrive. »Isabelle était un peu figée, pourquoi elle avait l’impression qu’il allait lui confier son fils…Elle a souri. « Assurez-vous, M. Brunerie, je… » Elle a jeté un regard à Albert qui était assis tranquillement près d’elle. « Je ne le quitterai pas. »La joie se lisait sur le visage d’Albert quand il a entendu ses mots. Maintenant que son père se souciait autant de son mariage avec Isabelle, il devait aussi plus se préoccuper de lui.Le père a dit d’un ton satisfait : « Oui, bien sûr. Quant à son grand-père, ne vous inquiétez pas, vous n’avez qu’à profiter de votre heureuse vie, je crois qu’il acceptera un jour ce mariage dans l’avenir. »Après que son père a raccroché, Isabelle a rendu son portable à Albert.Albert a ri en plissant les yeux et l’a tirée sèchement contre sa poitrine comme un renard rusé. « Tu entends ? Mon père t’a dit de ne pas me quitter. »Isabelle s’est renfrog
Isabelle a finalement compris pourquoi ses enfants la trouvaient pauvre. En comparaison avec l’homme le plus riche du pays, on dirait qu’elle vivait comme une vagabonde.Le portable d’Albert a sonné. Il a sorti son téléphone et a jeté un coup d’œil sur l’écran. C’était son grand-père.Il a répondu d’un air indifférent à l’appel devant Isabelle. « Allô ? »Après avoir entendu les mots de son grand-père, le regard d’Albert s’est obscurci. Il a ri au nez : « Vous allez mettre la main sur mon entourage maintenant ? Où est Maloé ? »Son grand-père a répondu : « Je l’ai envoyé en voyage professionnel. Tu ne penses pas que Béatrice soit capable de le remplacer ? »Isabelle a entendu les mots du grand-père d’Albert, sa mine est devenue plus sérieuse.Il a expédié Maloé et s’est assuré que Beatrice soit près de lui. C’était évident qu’il voulait créer des chances pour cette dernière.Cela l’agaçait beaucoup.« Vous n’avez pas le droit de l’impliquer dans les affaires du Groupe TG. »Le ton d’Al
Méline la regardait assise dans le canapé : « Vas-y, est-ce que c’est sur ta mère ? »Isabelle s’est installée en face d’elle. C’était bien sûr sa mère qu’elle voulait se renseigner. Elle a hoché la tête.« Madeleine est ma sœur biologique. C’est vrai que tu lui ressembles un peu. » Méline a éclaté d’un rire d’autodérision. Si elle avait rencontré Isabelle plus tôt, elle n’aurait pas été trompée par Viviane.Puis, elle a évoqué quelque chose et a demandé : « Est-ce que ta mère t’a expliqué la raison pour laquelle elle est était venue au Zéphyr ? »Isabelle a secoué la tête.La surprise et la confusion se lisaient sur le visage de Méline quand elle a appris qu’Isabelle ne connaissait également pas la raison. « En fait, elle ne m’a pas aussi expliqué. Si ce n’était parce que j’ai vu le bracelet sur le poignet de Viviane, je n’aurais pas cru qu’elle avait été au Zéphyr. » « Vous ne savez pas aussi pourquoi elle est venue ? » Isabelle était surprise et aussi un peu figée. Pourquoi sa mère
« Mais Isabelle, je ne peux que te rappeler que si tu veux être avec Albert, ta vie sera en danger à tout moment. Ce n’est pas à cause de quelque chose d’autre, mais à cause du sang spécial de la famille Brunerie. »**Giada était assise dans le salon en train de boire du jus de lait frais. Vingt minutes sont passées et elle ne savait pas de quoi Madame Thierry parlait avec Isabelle.Au moment où elle a pris une gorgée de jus de lait frais, elle a senti une silhouette noire s'approcher. Quand elle a levé les yeux, les coins de sa bouche incurvée se sont rétrécis instantanément.Le grand homme a baissé les yeux vers elle : « C'est toi ? »Après avoir vu qu'il y avait encore des taches de lait blanc sur ses lèvres, ses beaux yeux montraient un soupçon de dégoût.Tout à l'heure, il pensait que c'était sa mère qui avait introduit une femme désordonnée dans la maison, et cela l'a vraiment surpris.« Tu penses que je voudrais venir si ce n'était pas pour Isabelle ? » Giada était sur le point
Giada a fait une pause, évidemment le problème d’Isabelle l'avait complètement submergée, « eh bien, je ne peux vraiment pas comprendre. »Isabelle a posé sa main sur son épaule, souriant de manière enivrante, « Giada, j'ai découvert que tu es la seule que je connaisse le mieux. Peu importe comment je me comporte ou comment je suis calomniée, tu ne m’abandonnes pas. Je ne sais pas quoi faire sans ton aide. »Giada avait l'air suspecte, « Es-tu ivre ? »« Allons donc, je ne semble pas du tout être ivre. Je suis juste émotive. » Isabelle a mis ses bras autour de ses épaules, « Parfois, je t'envie beaucoup. Avoir un père qui te protège si bien, qui peut te faire sentir mieux. Personne ne te dérangera sans raison, et c'est en fait assez bon d'être une fille insouciante et bien-aimée. »Au moins, Giada n’a pas fait face à des problèmes comme elle-même.« Quel œil de toi voit que je suis insouciante ? Tu n'as jamais vu mon père me donner des leçons auparavant ! » a chuchoté Giada, « Je t'env