Albert s’est retourné. Il s’est figé dès qu’il l’a vue.Elle portait son chemisier blanc qui couvrait à peine ses cuisses. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules. Les manches trop amples pour elle couvraient ses mains. Le col légèrement ouvert laissait entrevoir son corps séduisant.Elle était vraiment à couper le souffle.Il n’avait pas prévu que sa plaisanterie s’avère une torture pour lui-même !« Albert, est-ce que le dîner est prêt ? J’ai faim ! » a demandé Isabelle d’un ton paresseux. Elle est venue auprès de la table pour chercher de l’eau.Albert a repris son esprit et a éteint le feu.Il s’est approché d’elle et l’a serrée contre lui. « Tu as soif ? Encore ? »La main d’Isabelle qui tenait le verre a tremblé légèrement.En entendant gargouiller le ventre d’Isabelle, Albert a éclaté de rire en caressant sa tête. « Le dîner est prêt. »Albert a servi deux plats de spaghettis bolognaise sur la table à manger.Isabelle a tiré une chaise en regardant l’homme en face d’ell
« Maintenant qu’Albert t’a fermement choisi, j’espère aussi que tu ne le quitteras pas, quoi qu’il arrive. »Isabelle était un peu figée, pourquoi elle avait l’impression qu’il allait lui confier son fils…Elle a souri. « Assurez-vous, M. Brunerie, je… » Elle a jeté un regard à Albert qui était assis tranquillement près d’elle. « Je ne le quitterai pas. »La joie se lisait sur le visage d’Albert quand il a entendu ses mots. Maintenant que son père se souciait autant de son mariage avec Isabelle, il devait aussi plus se préoccuper de lui.Le père a dit d’un ton satisfait : « Oui, bien sûr. Quant à son grand-père, ne vous inquiétez pas, vous n’avez qu’à profiter de votre heureuse vie, je crois qu’il acceptera un jour ce mariage dans l’avenir. »Après que son père a raccroché, Isabelle a rendu son portable à Albert.Albert a ri en plissant les yeux et l’a tirée sèchement contre sa poitrine comme un renard rusé. « Tu entends ? Mon père t’a dit de ne pas me quitter. »Isabelle s’est renfrog
Isabelle a finalement compris pourquoi ses enfants la trouvaient pauvre. En comparaison avec l’homme le plus riche du pays, on dirait qu’elle vivait comme une vagabonde.Le portable d’Albert a sonné. Il a sorti son téléphone et a jeté un coup d’œil sur l’écran. C’était son grand-père.Il a répondu d’un air indifférent à l’appel devant Isabelle. « Allô ? »Après avoir entendu les mots de son grand-père, le regard d’Albert s’est obscurci. Il a ri au nez : « Vous allez mettre la main sur mon entourage maintenant ? Où est Maloé ? »Son grand-père a répondu : « Je l’ai envoyé en voyage professionnel. Tu ne penses pas que Béatrice soit capable de le remplacer ? »Isabelle a entendu les mots du grand-père d’Albert, sa mine est devenue plus sérieuse.Il a expédié Maloé et s’est assuré que Beatrice soit près de lui. C’était évident qu’il voulait créer des chances pour cette dernière.Cela l’agaçait beaucoup.« Vous n’avez pas le droit de l’impliquer dans les affaires du Groupe TG. »Le ton d’Al
Méline la regardait assise dans le canapé : « Vas-y, est-ce que c’est sur ta mère ? »Isabelle s’est installée en face d’elle. C’était bien sûr sa mère qu’elle voulait se renseigner. Elle a hoché la tête.« Madeleine est ma sœur biologique. C’est vrai que tu lui ressembles un peu. » Méline a éclaté d’un rire d’autodérision. Si elle avait rencontré Isabelle plus tôt, elle n’aurait pas été trompée par Viviane.Puis, elle a évoqué quelque chose et a demandé : « Est-ce que ta mère t’a expliqué la raison pour laquelle elle est était venue au Zéphyr ? »Isabelle a secoué la tête.La surprise et la confusion se lisaient sur le visage de Méline quand elle a appris qu’Isabelle ne connaissait également pas la raison. « En fait, elle ne m’a pas aussi expliqué. Si ce n’était parce que j’ai vu le bracelet sur le poignet de Viviane, je n’aurais pas cru qu’elle avait été au Zéphyr. » « Vous ne savez pas aussi pourquoi elle est venue ? » Isabelle était surprise et aussi un peu figée. Pourquoi sa mère
« Mais Isabelle, je ne peux que te rappeler que si tu veux être avec Albert, ta vie sera en danger à tout moment. Ce n’est pas à cause de quelque chose d’autre, mais à cause du sang spécial de la famille Brunerie. »**Giada était assise dans le salon en train de boire du jus de lait frais. Vingt minutes sont passées et elle ne savait pas de quoi Madame Thierry parlait avec Isabelle.Au moment où elle a pris une gorgée de jus de lait frais, elle a senti une silhouette noire s'approcher. Quand elle a levé les yeux, les coins de sa bouche incurvée se sont rétrécis instantanément.Le grand homme a baissé les yeux vers elle : « C'est toi ? »Après avoir vu qu'il y avait encore des taches de lait blanc sur ses lèvres, ses beaux yeux montraient un soupçon de dégoût.Tout à l'heure, il pensait que c'était sa mère qui avait introduit une femme désordonnée dans la maison, et cela l'a vraiment surpris.« Tu penses que je voudrais venir si ce n'était pas pour Isabelle ? » Giada était sur le point
Giada a fait une pause, évidemment le problème d’Isabelle l'avait complètement submergée, « eh bien, je ne peux vraiment pas comprendre. »Isabelle a posé sa main sur son épaule, souriant de manière enivrante, « Giada, j'ai découvert que tu es la seule que je connaisse le mieux. Peu importe comment je me comporte ou comment je suis calomniée, tu ne m’abandonnes pas. Je ne sais pas quoi faire sans ton aide. »Giada avait l'air suspecte, « Es-tu ivre ? »« Allons donc, je ne semble pas du tout être ivre. Je suis juste émotive. » Isabelle a mis ses bras autour de ses épaules, « Parfois, je t'envie beaucoup. Avoir un père qui te protège si bien, qui peut te faire sentir mieux. Personne ne te dérangera sans raison, et c'est en fait assez bon d'être une fille insouciante et bien-aimée. »Au moins, Giada n’a pas fait face à des problèmes comme elle-même.« Quel œil de toi voit que je suis insouciante ? Tu n'as jamais vu mon père me donner des leçons auparavant ! » a chuchoté Giada, « Je t'env
Le maquillage de Béatrice était très léger aujourd'hui, et sa robe est devenue plus solennelle : « Albert ne te l’a pas dit ? »Isabelle a fait une pause : « Dire quoi ? »Béatrice l'a regardée et a dit : « Je suis l'assistante d’Albert maintenant. Hein, Albert ne te l'a pas fait savoir ? »Isabelle a ricané et croisé les bras, « Alors cette affaire, je pensais que c'était une autre chose. Rien de plus qu’un poste d'assistante à ses côtés, qu’y a-t-il à se vanter ? »« Isabelle, ne réfléchis pas trop. Après tout, c'était arrangé par grand-père. Grand-père voulait que j'étudie avec Albert, donc je ne pense pas que tu t'en soucieras. » Elle voulait qu’Isabelle connaisse que c’était elle la personne la plus considérable.Tant que grand-père était à ses côtés pendant une seule journée, Isabelle n’aurait jamais pu être acceptée par la famille Brunerie !Ne pas sachant ce que Béatrice attendait, Isabelle a souri vivement : « Pourquoi devrais-je trop y penser ? N’est-ce pas juste un assistan
Ses deux petits garçons ont appris à faire plaisir à Aubéron.Victor a soudainement hoché la tête : « C'est vrai, mais il nous aide tellement à le promouvoir. Puisque nous avons bénéficié de lui, nous ne pouvons pas le gaspiller en vain. »« Eh bien, j’ai compris. » Isabelle a croisé les bras et a souri, « Je vais lui demander s'il a le temps pour un repas. »Les autres gens n'oseraient pas penser à inviter Aubéron à dîner, mais elle ne peut pas profiter des autres pour rien. Après y avoir réfléchi, elle ne pourrait le remercier qu'avec un repas.En parlant de retour de faveur, elle a également pensé à Yves dans le camp d'entraînement.C'était aussi déprimant.Elle devait aussi inexplicablement des faveurs aux deux frères de la famille Gendron.À midi, tout le monde est allé déjeuner, seul Isabelle était encore en train de concevoir l'œuvre d'art dans sa hutte.Son esprit qui vagabondait de temps en temps lui a fait perdre toute inspiration en un instant. Elle a froissé la boule de pap