Sans connaitre la raison, Isabelle avait un vague sentiment dans son cœur. Il se pourrait qu’Adèle ait été piégée. La personne qui a piégé Adèle était celle qui connaissait sa querelle personnelle avec Adèle...... Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, elle n'a pas vu la personne qui était apparue à l’extérieur de la porte : « Isabelle». Isabelle regardait lentement en arrière et c'était Justine. Justine est entrée d'un pas inquiet, sa main gauche s'est accrochée au dos de sa main droite : « Isabelle, c'est bien que tu sois réveillée, je suis désolée pour ce qui s'est passé avant, je sais que tu ne me pardonneras plus, mais je ne demanderai pas ton pardon non plus. Je veux juste m'excuser auprès de toi......» « Je sais, c'est moi qui t'a mal comprise parce que j'ai choisi de ne pas te croire et de croire plutôt aux mots d’Adèle. J’ai en fait pensé que tu ne me considérais pas vraiment comme une amie. Je n'ai pas réalisé que j'étais celle qui avait tort, je suis désolée, t
« Penser à quoi ? », Isabelle a baissé ses paupières. La légèreté sur le visage d’Albert s'est figée au fond de ses yeux, les coins de sa bouche flottant légèrement : « En pensant qu'à ton réveil, peu importe que tes notes répondent aux exigences de Grand-père, je me marierai avec toi. » Il ne voulait pas attendre plus longtemps. Il voulait qu'elle devienne sa femme officielle, il voulait que le nom d’Isabelle figure dès maintenant dans la colonne des époux. Isabelle ne s'attendait pas non plus à ce qu'il dise cela soudainement mais, elle savait que c'était lui qui s'était occupé d'elle et s'était inquiété pour elle ces deux derniers jours, et si elle allait vraiment l'épouser....... Ce n'était pas qu'elle ne pouvait pas l'accepter. Mais penser à quelque chose. Isabelle l'a gentiment repoussé. Voyant qu'elle avait les sourcils enfoncés et qu'elle ne faisait pas de bruit, Albert a demandé d'une voix étouffée : « Tu ne veux pas ? » « Je n'ai pas dit que je ne voulais pa
Après avoir écouté ce qu’Albert a dit sur l'histoire passée de la famille Brunerie, Isabelle était tellement choquée. C'était comme si elle apprenait quelque chose d'extraordinaire. Albert la tenait par la taille et la soulevait pour qu'elle puisse s'asseoir sur ses genoux : « Isabelle, je suis maintenant complètement honnête avec toi, afin que tu saches pourquoi mon grand-père amenait Béatrice toujours et l'estimait. C’est parce que les grands-parents de Béatrice ont été gentils avec mon grand-père en l'élevant. » Isabelle a pincé les lèvres et n'a rien dit. Albert a tenu sa main sur son cœur qui battait, « Je te promets que je ne te laisserai pas souffrir d'un quelconque méfait tant que je serai là, que ce soit mon grand-père, ou Béatrice ou n'importe qui d'autre, quiconque ose te rendre les choses difficiles a un problème avec moi. » « Même si, ça me coûte la vie. » « Si moi, Albert, ne peut pas le faire, ou si je ne tiens pas ma promesse, je ne serai pas autorisé à mour
Le vent frais soufflait, les mots d’Isabelle résonnaient en l’air.Le visage de Béatrice s’est raidi. Le sixième sens des femmes était particulièrement aigu. Elle a saisi le sous-entendu d’Isabelle : Elle ne renoncerait pas à Albert.Elle se disait : « Comment ose-t-elle être aussi aveugle devant moi ? »« Vous n’avez pas une bonne mine, est-ce que vous allez bien ? » a demandé Isabelle en faisant semblant de n’avoir rien remarqué.Béatrice a souri. « Maintenant que vous chérissez autant votre relation avec Albert, je vous souhaite bonne chance. »« Merci et ne vous inquiétez pas, je ne laisserai pas de chance aux autres femmes de perturber notre relation. » y compris Béatrice.Isabelle est partie en passant à côté d’elle. Sans raison, elle était très satisfaite en voyant son visage pâle.Le regard de Béatrice s’est obscurci, son visage était déformé par la haine.Comme cette femme avait de la chance ! Même une vipère ne lui a pas arraché la vie. C’était normal qu’Adèle ne puisse rien
Il s’avérait qu’Isabelle était en relation avec Albert. Ils avaient même des enfants. Ça expliquait pourquoi elle l’avait refusé.Il aurait dû la rencontrer plus tôt.Au marché illégal, dans la rue Clément.À la porte d’un spa, une rousse vêtue de fishnet tights était collée sur un homme, ses bras enlacés sur son cou. « Promets-moi que tu reviendras pour me voir, tu me manques déjà. »Après que l’homme se soit éloigné, elle s’apprêtait à rentrer au spa quand elle a vu approcher une femme masquée avec des habits extraordinaires et qui était suivie par deux hommes.Elle a jaugé la femme de la tête aux pieds et a ricané : « Excusez-nous, nous ne recevons pas de clients féminins, les deux beaux mecs derrière vous sont les bienvenus. »La femme masquée a adressé un signe du regard à l’homme derrière elle et ce dernier a mis plusieurs piles épaisses de billets verts dans les mains de la rousse et a demandé : « Connaissez-vous une femme qui s’appelle Vivian Leroy ? »Les yeux de la rousse se
Isabelle a fait sa valise et a quitté le camp d’entraînement. Albert l’attendait déjà dans sa voiture en bas.Cécile est venue pour lui dire au revoir en prenant sa main : « Isabelle, ce sera bientôt les vacances, puis-je alors te visiter ? »Isabelle a ri. « Bien sûr que oui ! Ma porte sera toujours ouverte pour toi ! »Avant qu’elle ne monte dans la voiture d’Albert, elle a jeté un coup d’œil à la cour d’entraînement.En la voyant regarder par la fenêtre, Albert a caressé doucement sa chevelure. « Cet endroit te manque déjà ? »Isabelle s’est retournée vers lui. « Albert, puis-je te demander un service ? »Albert était un peu surpris, elle ne lui avait jamais demandé de service. « Vas-y, raconte-moi. »« Gabrielle est une fille compétente et elle a renoncé volontairement à son résultat d’évaluation, donc peut-être… »« Tu veux que je la promeuve ? »Albert a plissé les yeux. Le bras d’Isabelle a été blessé à cause de Gabrielle, mais elle pensait toujours à son bien.Isabelle a fait l
Isabelle : « … »Le lauréat de César était leur parrain ?Ils ont eux-mêmes déjà choisi un parrain ? Et leur parrain était le lauréat du César ?Albert s’est avancé près du gestionnaire. Ce dernier a hoché légèrement la tête. « M. Brunerie, votre grand-père vous attend dans le bureau. »« Merci. » a dit Albert. « Veuillez jouer avec les enfants dans la cour. » Isabelle s’est lentement levée. Albert a pris sa main, tous les deux sont entrés dans la maison.Dans le bureau, attendait le grand-père d’Albert et aussi Béatrice.Le grand-père était assis derrière le bureau, son regard sur Isabelle était froid.« Papi, Isabelle a réussi les tests et a gagné une bonne note, donc notre mariage… »« Je ne suis pas d’accord pour votre alliance ! Et je ne changerai pas d’avis ! »Le regard d’Albert s’est obscurci, son visage s’est rembruni. « Vous allez violer votre promesse ? »« Oui ! Même si je dois manquer à ma promesse, je ne vais pas te laisser épouser cette femme ! » L’attitude de son grand
Béatrice était très surprise, comment osait-elle parler au grand-père sur un tel ton ? Puis un sourire sournois s’est échappé de sa bouche. Elle a irrité le grand-père d’Albert, elle était foutue !« Tu… » Le grand-père d’Albert s’est assombri. Il s’est fâché. « Dégagez ! Vous deux ! Cassez-vous ! »Albert a pris le poignet d’Isabelle et est sorti du bureau après avoir laissé une phrase : « Je n’épouserai aucune autre femme à part Isabelle. »En voyant son petit-fils quitter le bureau en prenant la main d’Isabelle sans même se retourner, ça lui a rappelé l’attitude ferme de son fils quand il insistait pour épouser Delphine. En pensant à l’histoire du passé, son regard s’est obscurci.Il n’aimait pas Delphine, mais il a approuvé que son fils l’épouse.Cependant, la situation était totalement différente. Même si Isabelle portait le nom Leroy, elle était toujours liée par le sang à la famille Besson !Albert tomberait dans un piège s’il l’épousait !Béatrice était très déçue.Elle avait c