« Il y a un serpent ! » Yves s'est précipité hors de la foule et courait vers Isabelle mais, il a été soudainement arrêté par l'instructeur : « Tout le monde quitte les lieux, l'examen est suspendu ! » « Instructeur, qu'est-ce qui ne va pas avec elle ? », demandait anxieusement Yves. « Elle a été mordue par un serpent, elle a besoin des premiers soins maintenant. » Mordue par un serpent ? Comment pouvait-il y avoir des serpents dans un camp d'entraînement ? « Belle-sœur ! » Cécile s'est précipitée vers Isabelle, Quantin était déjà en train de soigner sa blessure : « La blessure sur le dos de sa main a commencé à enfler fortement. Il faut la traiter immédiatement en la désintoxiquant d'abord. » « Désolé, Mlle Leroy, vous devrez faire avec. » Quantin a utilisé le couteau qu'elle avait laissé derrière elle pour couper et élargir la plaie. Il a augmenté lentement la pression pour faire sortir le venin du serpent et a à nouveau utilisé le couteau pour élargir la plaie tout e
Albert s’est précipité à l'infirmerie et a vu Aubéron debout dans la salle avec un vieil homme. Albert connaissait l'identité du vieil homme et savait clairement pourquoi Aubéron se tenait ici. Seule la famille Gendron pouvait se permettre d'inviter le vieux professeur Robert. Le vieux professeur Robert était un aîné dans le domaine médical de la recherche sur les sérums. C'était une personne solitaire et excentrique qui considérait l'argent comme une saleté et ne s'impliquait pas dans la célébrité et la fortune. Sa présence était sans doute juste pour donner du crédit à la famille Gendron. Aubéron regardait lentement l'homme qui était entré et souriait : « Cette faveur doit être rendue. » La voix d’Albert était froide et dure : « Je sais, j’ai une dette. » C'était un honneur pour les médecins du camp d'entraînement de servir d'assistants au professeur Robert et ils ont tous bien coopéré pendant l'examen et le traitement administré par le professeur Robert . Le professeur
Cécile s'est approchée de la porte en fer et a regardé Adèle qui était assise derrière la porte avec un visage effrayé. « On a déjà attrapé ce malfaiteur et il a aussi avoué que tu l'avais encouragé. Tu ne l'admets toujours pas ? » Adèle était figée et secouait la tête : « Je ne le connais pas, je ne le connais vraiment pas ! » Comment est-ce possible ? Elle n'avait rien fait de tel! Pourquoi ne la croyaient-ils pas ? Cécile réfléchissait à quelque chose et s'est également sentie désolée pour elle : « Tu ferais mieux de prier pour que Isabelle aille bien maintenant. Tu as vraiment cassé la baraque cette fois. Après tout, Isabelle est la femme d’Albert. » La femme...... de Monsieur Albert ? Adèle était abasourdie. Isabelle était en fait la femme de Monsieur Albert, comment cela pouvait-il être possible ? Avec les choses qu'elle avait faites auparavant, n'était-elle pas en train de sauter dans le feu sans même le savoir ? Mais, elle n'a vraiment pas fait le truc du serp
Quand Isabelle a essayé de s'asseoir, Albert était occupé à la tenir, le visage plein d'inquiétude : « Isabelle, comment te sens-tu maintenant ? » Isabelle regardait Albert, peut-être parce que l'homme n'avait pas dormi depuis deux nuits. Son visage montrait une légère trace de fatigue et même ses moustaches avaient beaucoup poussé. Mais même s'il avait l'air un peu malheureux, cela n'affectait pas sa beauté. « Beaucoup mieux, je ne ressens aucune gêne. », Isabelle a frotté ses yeux, disant qu'elle avait vraiment l'impression d'avoir tout simplement dormi. Elle se souvenait de quelque chose et a demandé à nouveau, « Au fait, la note de mon test...... » « Tu te soucies toujours des notes maintenant ? », les sourcils en épée d’Albert se sont froncés légèrement et il parlait comme s’il voulait admonester un enfant : « La note est-elle aussi importante que ta vie ? » « Il semble que je dois punir correctement ces gens de l'examen, ils n'ont même pas du tout assuré ta protection
Sans connaitre la raison, Isabelle avait un vague sentiment dans son cœur. Il se pourrait qu’Adèle ait été piégée. La personne qui a piégé Adèle était celle qui connaissait sa querelle personnelle avec Adèle...... Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, elle n'a pas vu la personne qui était apparue à l’extérieur de la porte : « Isabelle». Isabelle regardait lentement en arrière et c'était Justine. Justine est entrée d'un pas inquiet, sa main gauche s'est accrochée au dos de sa main droite : « Isabelle, c'est bien que tu sois réveillée, je suis désolée pour ce qui s'est passé avant, je sais que tu ne me pardonneras plus, mais je ne demanderai pas ton pardon non plus. Je veux juste m'excuser auprès de toi......» « Je sais, c'est moi qui t'a mal comprise parce que j'ai choisi de ne pas te croire et de croire plutôt aux mots d’Adèle. J’ai en fait pensé que tu ne me considérais pas vraiment comme une amie. Je n'ai pas réalisé que j'étais celle qui avait tort, je suis désolée, t
« Penser à quoi ? », Isabelle a baissé ses paupières. La légèreté sur le visage d’Albert s'est figée au fond de ses yeux, les coins de sa bouche flottant légèrement : « En pensant qu'à ton réveil, peu importe que tes notes répondent aux exigences de Grand-père, je me marierai avec toi. » Il ne voulait pas attendre plus longtemps. Il voulait qu'elle devienne sa femme officielle, il voulait que le nom d’Isabelle figure dès maintenant dans la colonne des époux. Isabelle ne s'attendait pas non plus à ce qu'il dise cela soudainement mais, elle savait que c'était lui qui s'était occupé d'elle et s'était inquiété pour elle ces deux derniers jours, et si elle allait vraiment l'épouser....... Ce n'était pas qu'elle ne pouvait pas l'accepter. Mais penser à quelque chose. Isabelle l'a gentiment repoussé. Voyant qu'elle avait les sourcils enfoncés et qu'elle ne faisait pas de bruit, Albert a demandé d'une voix étouffée : « Tu ne veux pas ? » « Je n'ai pas dit que je ne voulais pa
Après avoir écouté ce qu’Albert a dit sur l'histoire passée de la famille Brunerie, Isabelle était tellement choquée. C'était comme si elle apprenait quelque chose d'extraordinaire. Albert la tenait par la taille et la soulevait pour qu'elle puisse s'asseoir sur ses genoux : « Isabelle, je suis maintenant complètement honnête avec toi, afin que tu saches pourquoi mon grand-père amenait Béatrice toujours et l'estimait. C’est parce que les grands-parents de Béatrice ont été gentils avec mon grand-père en l'élevant. » Isabelle a pincé les lèvres et n'a rien dit. Albert a tenu sa main sur son cœur qui battait, « Je te promets que je ne te laisserai pas souffrir d'un quelconque méfait tant que je serai là, que ce soit mon grand-père, ou Béatrice ou n'importe qui d'autre, quiconque ose te rendre les choses difficiles a un problème avec moi. » « Même si, ça me coûte la vie. » « Si moi, Albert, ne peut pas le faire, ou si je ne tiens pas ma promesse, je ne serai pas autorisé à mour
Le vent frais soufflait, les mots d’Isabelle résonnaient en l’air.Le visage de Béatrice s’est raidi. Le sixième sens des femmes était particulièrement aigu. Elle a saisi le sous-entendu d’Isabelle : Elle ne renoncerait pas à Albert.Elle se disait : « Comment ose-t-elle être aussi aveugle devant moi ? »« Vous n’avez pas une bonne mine, est-ce que vous allez bien ? » a demandé Isabelle en faisant semblant de n’avoir rien remarqué.Béatrice a souri. « Maintenant que vous chérissez autant votre relation avec Albert, je vous souhaite bonne chance. »« Merci et ne vous inquiétez pas, je ne laisserai pas de chance aux autres femmes de perturber notre relation. » y compris Béatrice.Isabelle est partie en passant à côté d’elle. Sans raison, elle était très satisfaite en voyant son visage pâle.Le regard de Béatrice s’est obscurci, son visage était déformé par la haine.Comme cette femme avait de la chance ! Même une vipère ne lui a pas arraché la vie. C’était normal qu’Adèle ne puisse rien