Chapitre 7

Mélissa s'est mise à jurer, la jalousie rendant son visage hideux et terrifiant.

Valentine a souri, sans se soucier de rien, « En tant que femme de Maurice, je suis heureuse de l'aider. »

« Valentine, tu... Quelle garce! »

« Ce n'est pas aussi grave que toi, ma chère sœur Mélissa. Tu as intrigué Maurice pour pouvoir l'épouser ? »

Comme si elle avait été démasquée par Valentine, Mélissa a soudainement fait une drôle de bobine, mais elle s’est rapidement calmée.

« Tu ne sais pas à quel point il m'aime ! Il reste avec moi tous les soirs, pas toi ! »

Mélissa a jeté une pierre dans le jardin de Valentine, sortant un document et le jetant devant Valentine.

« Voici l'accord de divorce que Maurice m'a demandé de te donner. Signe-le dès que possible. Maurice ne veut plus te voir! »

Le masque fringant que Valentine avait réussi à lever de force s'est figé en voyant cet accord de divorce.

Le divorce.

Maurice voulait divorcer d'elle.

Le corps entier de Valentine semblait être instantanément tombé dans une cave de glace. Le froideur lui faisait souffrir toutes les cellules de son corps.

Elle s'attendait depuis longtemps à ce que ce jour arrive, mais elle n’a pas pensé qu'il arriverait si vite.

Maurice aimait Mélissa, et dans cette chasse d’amour, elle était le côté perdant, destiné à perdre.

En regardant le visage de Valentine, qui perdait peu à peu sa couleur, Mélissa a éclaté de rire.

« Valentine, regarde-toi, Maurice ne tombera jamais amoureux d'une femme comme toi dans sa vie. Maurice m'a dit plus d'une fois que tu es la femme la plus dégoûtante, la plus éhontée et la plus répugnante qu'il ait jamais vue, et c'est la plus grande tache de sa vie de t’avoir épousé ! »

Mélissa s'est approchée et a jeté un regard dédaigneux à Valentine qui avait la tête baissée en lisant les papiers du divorce.

Elle a ricané et sa voix est devenue encore plus arrogante.

« Tu n’as vraiment aucune pudeur ! Signe les papiers et quitte Jingdu immédiatement, ou bien je dit à Maurice de te frapper si je te vois encore ! »

« Hum ! »

Soudain, Mélissa a entendu Valentine rire.

Le moment suivant, Valentine a soudainement pris l'accord de divorce et a déchiré le papier en morceaux.

Les coins de ses lèvres pâles ont dessiné un sourire froid alors qu'elle a jeté le papier déchiqueté au visage de Mélissa.

« Comme tu l'as dit à Maurice, je vais toujours le hanter jusqu'à la mort. Tu veux que je divorce de Maurice ? Tu rêves ! »

« Quoi ? » Mélissa s'est énervée après sa surprise, « Valentine, comment oses-tu me parler comme ça ?»

Elle a exposé sa mauvaise nature et a tendu la main pour donner une gifle au visage de Valentine, mais dans un éclair, Valentine a tendu la main encore plus vite et frappé de toutes ses forces le visage de Mélissa.

« Je ne divorcerai jamais de Maurice, même si je meurs ! Je vais révéler ton vrai visage à Maurice, une femme sinistre et vénéneuse comme toi n'est pas digne de lui ! »

Après avoir dit ces mots, Valentine a tremblé de tout son corps.

Dès l'instant où elle a su qu'elle était un pion dans le complot de Mélissa, son cœur était complètement mort de cet amour fraternel.

Non, il faut dire qu'il n'y a jamais eu d'amour fraternel, ni d'affection. Il n'y a eu qu'un faux usage et un dessein prémédité.

« Valentine, tu oses me frapper ! » Mélissa a crié, l'expression féroce, « Je te fais regretter de ça ! »

Elle a pointé du doigt vers Valentine et s'est retournée en colère.

Valentine ne s'en est pas du tout souciée. Elle s'est assise de nouveau sur le lit, ne sachant pas si elle avait juste utilisé trop de force, car la douleur de la déchirure est revenue.

Mais peu de temps après, Mélissa est soudainement revenue. Dès qu'elle est entrée dans la chambre, elle s'est assise sur le sol, une main sur sa joue, un air d’être victime d'une injustice incomparable.

« Valentine, c'est ma faute, ne sois pas en colère. Tu peux me blâmer, mais ne t'en prend pas à l'enfant qui est dans mon ventre. C'est l'enfant de Maurice. »

Quoi ?

Valentine n’a pas compris du tout ce qu’elle jouait, mais le moment suivant quand elle a vu l'homme qui est apparu à la porte de la chambre, elle a enfin compris.