Chapitre 8

Quel spectacle merveilleux, il n'y avait vraiment pas la moindre faille.

C’était juste que Valentine ne s'attendait pas à ce que Mélissa soit aussi enceinte.

Mais serait-il un enfant de Maurice ?

Valentine s’est souvenue qu'il y avait trois mois, Mélissa avait conçu un piège, mais elle avait couché avec quelqu’un d’autre dans la mauvaise chambre, donc si elle était enceinte, le père de l'enfant était sujet à douter.

Valentine n’a tout de même pas pu nier que Maurice avait couché avec cette femme toutes les nuits.

En pensant à cela, la douleur mordante s'est répandue dans son cœur.

Cependant, cette douleur n'était pas du tout comparable du moment où Maurice a tendrement tenu Mélissa dans ses bras.

Mélissa s'est couverte les joues, pleurant à chaudes larmes.

« Maurice, ne blâme pas Valentine, c'est ma faute. Je n'aurais pas dû tomber amoureux de toi, mais j'espère que tu pourras la persuader de ne pas blesser notre bébé... »

En mentionnant le bébé, Valentine a clairement vu un changement d'expression de Maurice.

Il a brusquement levé ses sourcils durs, et ce regard froid était comme un couteau de glace tirant férocement.

« Valentine Sanchez ! »

Il était furieux.

Il ne l'avait jamais appelé doucement ou calmement, chaque fois avec une haine et une colère intenses.

« Elle m'a forcée. » Valentine a lutté pour se maintenir sur le point de l'effondrement, « Maurice, ne la laisse pas te tromper. Cette femme n'est pas du tout comme ce que tu vois, elle... »

« Tais-toi ! » Il l’a interrompue d'une voix froide avec un air très dangereux entre sa voix basse et charmante, « Tu viens de frapper Mélissa ? »

Valentine a mordu ses lèvres sèches, « Oui. »

Elle l'a admis ouvertement, et elle a vu Mélissa se tenir derrière Maurice avec un sourire sinistre.

À cet instant, les yeux profonds de Maurice ont brûlé de rage, une rage aussi terrifiante que si elle voulait brûler Valentine à mort.

« Clap! »

Il a jeté une gifle au visage de Valentine, et elle était abasourdie.

Le coin de sa bouche a goûté une goutte de sang, si amer, si astringent.

Ses yeux étaient instantanément douloureux et gonflés. Les larmes lui étaient presque trop lourdes à porter et tombaient successivement.

Il l'avait frappée.

Pendant si longtemps, il l'avait traitée avec dédain et l'avait détestée, mais il n'avait jamais levé la main sur elle.

« Ramène ton cul par ici et excuse-toi auprès de Mélissa ! »

Maurice a ordonné d'une voix sévère, son beau visage étant couvert de froid de glace, mais dans ses yeux, il y avait une lumière sombre que Valentine ne pouvait pas comprendre.

Après la joie secrète de Mélissa, elle a tendu le pied, « Maurice, oublie ça. Nous sommes quand même sœurs. Je ne veux pas ses excuses. C'est ma faute, après tout. Tu es déjà marié et je ne devrais plus te voir, mais je ne peux vraiment pas m'empêcher... »

« Mélissa, arrête de faire semblant. Tu as conçu tout cela ! »

Valentine a ravalé ses larmes et a exposé Mélissa sans se soucier du monde.

Mélissa a fondu en larmes avec un visage blessé, « Valentine, comment peux-tu m'accuser si faussement, comment peux-tu devenir comme ça... »

« Je deviens comme ça à cause de toi, tu m'as fait voir la vérité ! »

« Valentine Sanchez ! »

L'homme sur le côté était secoué par la colère et a tendu la main pour soulever Valentine sur le lit, la tirant devant Mélissa.

« Excuse-toi ! » Il l'a forcée.