Chapitre 11
Il se fit enfin un mouvement sur le lit, très léger,mais suffisant pour les faire tous tressaillir.Le docteur se pencha vivement sur le malade.
Encore un mouvement :la large main de Karl FORBES s'agita,puis se porta lentement vers son front.Elle palpa les bandages,non pas d'un mouvement machinal,comme il eût pu le faire la veille,mais comme l'eût fait un autre malade qui aurait voulu se rendre compte de leur présence autour de sa tête.Le grand docteur Boekman osait même à peine respirer.Cependant,les yeux de Karl FORBES s'ouvrirent petit à petit,puis ses lèvres.Il allait parler.
_Doucement, doucement,dit une voix qui résonnait étrangement aux oreilles d'Ozïl mais qu'Helena reconn
Chapitre 12Sa mère vint à sa rencontre sur le seuil._ Oh! Ozïl !lui cria-t-elle avec un visage rayonnant de joie,la demoiselle est venue avec sa bonne,elle a apporté toutes sortes de choses:de la viande,de la gelée,du vin et du pain,cela nous fait de bon provision.Et le docteur a envoyé de la ville,un homme avec du vin,du pain,un beau lit et des couvertures pour ton père.Dieu les bénisse !Ta sœur est si contente._ Oh!maman tu dis vrai?Je n'y crois pas,dis Ozïl incrédule._C'est bien vrai mon fils,tout est à l'intérieur._ Oui,Dieu les bénisse! 
Chapitre 13Anna Goodman éprouvait un éloignement,qu'elle ne parvenait pas à dissimuler,pour Janzoon Kolp.Ce rustre adorait à sa manière Anna Goodman.Anna déclarait qu'elle n'aurait pu,quand même il serait agi de la vie, dire un mot civil à cet odieux garçon.Janzoon pensait d'elle que c'était la créature la plus aimable et la plus impertinente du monde.Anna se moquait avec ses compagnes de la façon ridicule mm0dont la jaquette toujours sale et deguenillé tout seul au souvenir de la grâce flottante de la gaie jupe bleue de la jeune fille.Elle remerciait Dieu de ce que ses frères ne fussent pas comme les Kolp;et lui grommelait après sa sœur parce qu'elle ne ressemblait pas aux GOODMAN.Ils semblaient changer de nature lorsqu'ils se rencontraient.La présence de Janzoon rendai
Chapitre 14Le 20 décembre arriva enfin,amenant avec lui l'hiver et toutes les particularités qu'il comporte.C'était le moment tant attendu pour la course,le jour même de la course.Tous les participants étaient présents.On y voyait Ludwig, Karl, Lambert et Peter.Ils étaient tous là , frais et pimpants bien disposés pour la course.Ozïl et Helena faisaient aussi partie de la compétition au même titre que les autres.Rien que le fait de concourir avec Helena faisait enrager Lola KORBES.Lina,elle était plus concentrée sur la course et s'échauffait sur le canal gelé
ÉpilogueNotre histoire tire à sa fin.Le temps passe en Hollande aussi régulièrement que partout ailleurs ;sous ce rapport,il n'y a pas de pays excentrique.Il a apporté de grands changements dans la famille des FORBES.Helena et Ozïl ont traversé les années avec constance et profit, surmontant les obstacles qui se présentaient sur leur route,et allant vers leur but avec toute l'énergie dont ils étaient capables.Si le chemin a été pénible souvent,leur résolution n'a jamais faibli.Ozïl se rend compte à présent de la vérité de ce que lui avait dit autrefois son vieil ami de la chaumière près de Broek :''La chirurgie est une diffi
Dans la Hollande,vit une jeune fille et son jeune frère Ozïl. Ayant une situation de vie précaire,ils se lancent dans les courses en patins, organisées par les familles aisées de leur petite ville. Avec difficulté,ils arriveront à bout de leur triste vie avec la découverte d'une belle paire de patins qu'ils ont fait appeler les ''patins du bonheur''.... Chapitre 1 Dans une belle matinée de Décembre,deux jeunes enfants ;une Jeune fille et un garçon tout pauvrement vêtus étaient assis l'un à côté de l'autre sur les bords d'un espace de patinage gelé.Ils étaient occupés et avec un travail qui n'allait pas tout seul. Le soleil n'a
Chapitre 2Il y avait là Zury Van Dyck et ses riches fourrures et son ample casaque de velours,et tout près une jolie autre fille,Anna Goodman,recouverte d'une jaquette en gros drap écarlate et d'une jupe bleue assez courte pour laisser apercevoir avec avantage ses bas de laines faits à la maison.Venait ensuite l'insupportable Lola Korbes dont le père était l'un des hommes d'affaires les plus riches d'Amsterdam.On remarquait empressés autour de cette jeune beauté,Karl Schummel,les frères Peter et Ludwig,Jacob un gros garçon qui est amis avec la bande.Sur le canal,il n'y avait pas seulement des chercheurs de plaisir ou des hommes graves et de haut rang,il s'y trouvait aussi des ouvriers,aux yeux fatigués qui se hâtaient de retourner à leurs ateliers ou à leurs factoreries.Des marchandes avec des pa
Chapitre 3 On aperçut en moment,leur autre ami Jacob qui s'approchait.On ne put d'abord pas distinguer ses traits;mais comme c'était le plus gros garçon du voisinage,Il n'y avait pas à se tromper sur son identité. _Holà,voici le gros qui arrive!s'écria Karl,et il en avait un autre avec lui long et mince.Il a tout l'air d'un étranger. _ C'est le cousin anglais de Jacob,dit le petit Voost,ravi de pouvoir annoncer cette nouvelle.Il s'appelle : Ben Dobbs.Il doit rester ici jusqu'après la grande course. _ Camarades,je vous présente mon cousin,dit Jacob un peu hors d'haleine.Il arrive d'Angleterre.C'est un John Bull,et il désire se joindre aux concurrents pour la course,si vous le trouvez bon.  
Chapitre 4Il était près d'une heure lorsque le capitaine Peter et sa compagnie arrivèrent dans la magnifique cité de Haarlem.Ils avaient franchi en patinant près de dix-sept milles depuis le matin et se sentaient encore aussi vigoureux que de jeunes aigles.Depuis le plus jeune( Ludwig,le garçon âgé juste de quartier ans ) jusqu'au plus vieux qui n'était autre que l'important personnage agissant comme le capitaine de la bande,Peter Van holp,le frère aîné de Ludwig même, âgé de dix-sept ans.Ils étaient tous d'avis qu'ils ne s'étaient autant amusés.Il est vrai que Jacob Poot s'était montré à court d'haleine à cause de son lourds poids qui ne lui permettait pas de fantaisies rigolotes comme ses amis.Pendant les dernièrs milles parcourus il l
ÉpilogueNotre histoire tire à sa fin.Le temps passe en Hollande aussi régulièrement que partout ailleurs ;sous ce rapport,il n'y a pas de pays excentrique.Il a apporté de grands changements dans la famille des FORBES.Helena et Ozïl ont traversé les années avec constance et profit, surmontant les obstacles qui se présentaient sur leur route,et allant vers leur but avec toute l'énergie dont ils étaient capables.Si le chemin a été pénible souvent,leur résolution n'a jamais faibli.Ozïl se rend compte à présent de la vérité de ce que lui avait dit autrefois son vieil ami de la chaumière près de Broek :''La chirurgie est une diffi
Chapitre 14Le 20 décembre arriva enfin,amenant avec lui l'hiver et toutes les particularités qu'il comporte.C'était le moment tant attendu pour la course,le jour même de la course.Tous les participants étaient présents.On y voyait Ludwig, Karl, Lambert et Peter.Ils étaient tous là , frais et pimpants bien disposés pour la course.Ozïl et Helena faisaient aussi partie de la compétition au même titre que les autres.Rien que le fait de concourir avec Helena faisait enrager Lola KORBES.Lina,elle était plus concentrée sur la course et s'échauffait sur le canal gelé
Chapitre 13Anna Goodman éprouvait un éloignement,qu'elle ne parvenait pas à dissimuler,pour Janzoon Kolp.Ce rustre adorait à sa manière Anna Goodman.Anna déclarait qu'elle n'aurait pu,quand même il serait agi de la vie, dire un mot civil à cet odieux garçon.Janzoon pensait d'elle que c'était la créature la plus aimable et la plus impertinente du monde.Anna se moquait avec ses compagnes de la façon ridicule mm0dont la jaquette toujours sale et deguenillé tout seul au souvenir de la grâce flottante de la gaie jupe bleue de la jeune fille.Elle remerciait Dieu de ce que ses frères ne fussent pas comme les Kolp;et lui grommelait après sa sœur parce qu'elle ne ressemblait pas aux GOODMAN.Ils semblaient changer de nature lorsqu'ils se rencontraient.La présence de Janzoon rendai
Chapitre 12Sa mère vint à sa rencontre sur le seuil._ Oh! Ozïl !lui cria-t-elle avec un visage rayonnant de joie,la demoiselle est venue avec sa bonne,elle a apporté toutes sortes de choses:de la viande,de la gelée,du vin et du pain,cela nous fait de bon provision.Et le docteur a envoyé de la ville,un homme avec du vin,du pain,un beau lit et des couvertures pour ton père.Dieu les bénisse !Ta sœur est si contente._ Oh!maman tu dis vrai?Je n'y crois pas,dis Ozïl incrédule._C'est bien vrai mon fils,tout est à l'intérieur._ Oui,Dieu les bénisse! 
Chapitre 11Il se fit enfin un mouvement sur le lit, très léger,mais suffisant pour les faire tous tressaillir.Le docteur se pencha vivement sur le malade.Encore un mouvement :la large main de Karl FORBES s'agita,puis se porta lentement vers son front.Elle palpa les bandages,non pas d'un mouvement machinal,comme il eût pu le faire la veille,mais comme l'eût fait un autre malade qui aurait voulu se rendre compte de leur présence autour de sa tête.Le grand docteur Boekman osait même à peine respirer.Cependant,les yeux de Karl FORBES s'ouvrirent petit à petit,puis ses lèvres.Il allait parler._Doucement, doucement,dit une voix qui résonnait étrangement aux oreilles d'Ozïl mais qu'Helena reconn
Chapitre 10Jetons enfin un regard dans la hutte des FORBES,font l'excursion des écoliers et l'envie de voir un peu la Hollande nous a trop longtemps écartés.Est-il possible que ni Ozïl ni sa mère n'est bougé du chevet du père souffrant? Il y a quatre jours de celà quand Helena s'en alla chercher le docteur Schwartz qu'on appelait encore Boekman dans Leyde.Le triste groupe composé par les deux tristes personnages ne semble pas avoir changé d'attitude.Karl Forbes est plus pâle,il n'a plus de fièvre,et cependant il ne sait pas plus qu'auparavant ce qui se passe autour de lui.Toutefois,quand nous avons quitté les Forbes,ils étaient seuls dans un coin de la pièce nue,et aujour
Chapitre 9Il était dix heures lorsque le capitaine et sa compagnie descendirent à la débandade._Il est bientôt temps!dit l'hôte ironiquement ; voilà une jolie heure pour se présenter devant les magistrats !Tout cela est pour faire honneur à une auberge respectable.Mais reprenant son ton sérieux ;il dit:_Vous temoignerez sincèrement, n'est-ce pas,jeunes messieurs ?Vous direz que vous avez trouvé au lion-rouge une nourriture excellente et un logement confortable._Certainement, répondit Karl qui avait retrouvé tout son aplomb,nous dirons aussi que nous y avons rencont
Chapitre 8Nos jeunes gens découvrirent bientôt une auberge de modeste apparence, située dans le Breedstraat.Un drôle de lion était peint au dessus de la porte.C'était l'enseigne du ''lion- rouge''tenu par Huygens kleef,gros hollandais aux jambes plus courtes que la pipe.Les six garçons étaient terriblement affamés.Le goûter pris à Haarlem n'avait eu pour effet que de les mettre en appétit,et cet appétit s'était bien aiguisé par l'exercice du patin et la course rapide à la voile._ Allons , notre hôte,donnez- nous ,et tout de suite ,ce que vous pourrez,dit assez pompeusement Peter._ Je vous donnerai t
Chapitre 7Ben patina quelque temps en silence.Tant de choses nouvelles pour lui réclamaient son attention qu'il avait presque oublié ses compagnons de route.Il avait été bfort intrigué en apercevant dans le lointain les bateaux-traîneaux,volant sur la surface du grand lac de Haarlem, parfaitement visibles de cette partie du canal.Ces bateaux avaient de grandes voiles, beaucoup plus grandes proportionnellement que celles des vaisseaux naviguant sur l'élément liquide.Il en avait de toutes formes et de toutes grandeurs,depuis la barque petite et primitive, conduite par un adolescent, jusqu'à la magnifique embarcation remplie de gens courant après le plaisir et dirigée par des marins expérimentés.Ils carguaient les voiles,en fumant leurs cou