Rachelle ( femme de Richard)Je rentre de mes vacances , mes depuis quelques semaines je n'arrive plus à joindre Richard et celà m'inquiète . A-t-il su ce que j'avais fait ? J'ai peur car s'il le sait , je suis foutue . Je suis morte .Je me suis bien amusée pendant cette croisière , Oui , j'ai ba(i)sé avec plusieurs hommes , j'étais saoulé mais j'ai quand même adoré . Je n'ai jamais ressenti autant de sensations qu'avec tous ces hommes . J'ai aimé leurs ba(i)sers , leurs coups de reins . Hum , j'ai passé des vacances merveilleuses !Le bruit du moteur du taxi s’estompa alors que je refermais violemment la portière derrière moi. Mes doigts crispés serraient la poignée de mon sac de voyage, et mon cœur battait déjà plus vite en voyant la façade familière de notre maison. Enfin chez moi .Le voyage avait été long, épuisant, et tout ce que je voulais, c’était poser mes affaires, retirer mes chaussures et retrouver Richard. Il n’avait pas répondu à mes messages ces derniers jours, ce qui é
Rachelle Je suis là depuis des heures et on ne le laisse pas entrer , je suis épuisée , et très furieuse .Le froid de la nuit s’infiltre sous ma peau, mais je reste immobile. Mes bras sont toujours croisés, mon dos raide contre le mur du portail. La fatigue me pèse, mais la colère me tient éveillée .Je jette un regard à mon téléphone : 3h27 du matin.Richard n’a pas ouvert. Pas un appel, pas un message . Rien !Les gardes n’ont pas bougé non plus, même s’ils ont fini par arrêter de me regarder comme une folle. L’un d’eux a soupiré vers minuit, l’autre a évité mon regard depuis la dernière heure. Peu importe.Je serre ma veste autour de moi et inspire profondément. J’ai passé la nuit devant cette maison. Ma maison. Là où j’ai vécu, aimé, construit une vie. Et pourtant, je suis ici, dehors, comme une étrangère.L’humiliation me brûle la gorge, mais je ravale mes larmes.Le ciel commence à pâlir . L’aube approche. Les lumières de la ville s’éteignent lentement, une par une. Je sens me
Rachelle Allongée sur le lit d’hôtel, je fixe le plafond, incapable de fermer l’œil. L’obscurité de la chambre semble peser sur moi, m’écraser sous le poids de mes pensées.Je suis seule .Le mot tourne en boucle dans ma tête, un écho lancinant qui refuse de se taire.Richard m’a rejetée. Mon père aussi.J’essaie de comprendre. De trouver un sens à ce qui m’arrive. Qu’est-ce qu’il croit savoir ? Quelle raison pourrait être assez grave pour qu’il me ferme ainsi la porte de notre maison ?Rien ne me vient.Je tourne sur le côté, tirant la couverture contre moi. Le matelas est trop dur, l’oreiller trop mou. Ou peut-être est-ce simplement mon corps qui refuse de se détendre.Un soupir s’échappe de mes lèvres.Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?Avant hier, j’avais une maison. Un mari. Une vie.Aujourd’hui, je n’ai plus rien.Mon téléphone est posé à côté de moi, écran noir, silencieux. Pas de message. Pas d’appel.Je pourrais essayer de rappeler Richard, mais à quoi bon ? Il ne répo
Rachelle Je suis assise sur le lit de ma chambre les jambes repliées contre ma poitrine, le regard perdu dans le vide. L’obscurité de la pièce ne me dérange pas. Elle reflète parfaitement ce que je ressens à l’intérieur.Tout s’effondre autour de moi .Mon mari. L’homme avec qui j’ai tout partagé, qui m’a aimée, touchée, protégée… Il m’a rejetée. Il m’a mise dehors sans une explication, comme si je n’étais plus rien.Et maintenant, alors que je cherche désespérément des réponses, une seule évidence me frappe : Alba.Je serre les poings.C’est elle.Elle lui a tourné la tête.Depuis des mois, elle rôdait, attendant le moment parfait pour frapper. Elle a patienté, semé ses graines, manipulé. Et maintenant, elle a réussi.Richard n’est plus lui-même.Il ne peut pas m’avoir abandonnée de son propre chef.Je me lève brusquement et commence à faire les cent pas. Mon cerveau tourne à toute vitesse, analysant chaque détail, chaque regard échangé entre eux, chaque mot laissé en suspens.Tout
Richard La pièce est baignée dans une lumière douce, presque magique, tamisée par les rideaux légers qui dansent au gré du vent. Chaque murmure de la brise avec le léger crépitement de la chaleur ambiante crée une atmosphère enveloppante, propice à l'intimité. Nos baisers deviennent de plus en plus fébriles, animés par une tension palpable. Je suis submergé par l'adrénaline et l'euphorie de cette connexion inexplicable entre nous. Je la tire doucement vers moi, nos corps mêlés, irrésistiblement attirés l’un vers l’autre.Je la dépose lentement sur le canapé, un geste tendre mais empreint d'une détermination brûlante. Mes lèvres explorent son cou, traçant des chemins de douceur qui provoquent des frissons dans son dos. Chaque gémissement qui s'échappe de ses lèvres me pousse à vouloir en découvrir plus d'elle, à franchir les frontières de notre complicité naissante.Ses mains deslissent sur mon dos, ses doigts s'agrippent à ma peau comme si elle redoutait que ce moment ne s'échappe.
MiaJe suis assise dans le canapé, les yeux rivés sur mon téléphone. Les notifications s'affichent en continu, chacune d'elles venant me rappeler que mon monde s'effondre petit à petit. Les commentaires pleins de haine, les insultes, les rumeurs… tout cela se mêle dans un tourbillon de frustration et de colère. Je n'avais jamais imaginé que ma vie serait exposée de cette manière. Tout ce que j'avais vécu, tout ce que j'avais fait, tout était désormais tourné contre moi. Et là, devant mes yeux, des inconnus m'accusent d'être une femme sans morale, une traînée, une usurpatrice. Comment ont-ils pu m'assimiler à cela ?Mon cœur bat plus vite à chaque article que je lis, à chaque message que je reçois. Je me sens comme si j'étais acculée, sans possibilité de m'échapper. Mais ce qui me brise le plus, c'est l'indifférence de Juan. Lui qui savait ce que je traversais, lui qui était censé me soutenir. Il reste là, distant, à regarder le chaos se déchaîner autour de moi. Pourquoi ne réagit-il p
MiaLe silence entre nous est lourd, oppressant. Chaque mot que nous échangeons, chaque regard échangé, semble pousser un peu plus loin la distance qui nous sépare. Je suis perdue dans ma colère et ma frustration, ne sachant plus à qui m’en prendre, ne sachant plus si quelqu’un, même lui, pourra réparer ce qui est déjà brisé.Juan ne bouge pas, ses mains jointes devant lui comme s’il était en train de prier pour que la tempête cesse. Mais au fond de ses yeux, je vois cette lueur de résignation. Il n’a pas réponse à tout, je le sens. Son regard se fait plus distant, et je vois qu’il prend une décision, une décision qui va me laisser seule face à tout cela.— Mia, il faut que tu te calmes, commence-t-il d’une voix grave, mais une voix qui trahit une fatigue, un poids de plus en plus lourd sur ses épaules.Je le regarde, ne comprenant pas tout de suite. Mais la dureté de son ton me frappe comme une gifle.— Calmer ? Comment veux-tu que je me calme, Juan, alors que tout est en train de pa
Le Cobra Je suis toujours accompagné de mes gardes, une présence constante qui m'écrase encore davantage . Le trajet vers la maison se fait dans un silence lourd, presque oppressant. Chaque tour de roue, chaque virage, m’éloigne un peu plus de Mia, mais aussi un peu plus de moi-même. Je sais qu'une décision a été prise, que je vais devoir affronter la réalité de ce que Freya a causé, de ce qu’elle a manipulé.Nous arrivons devant la maison, et je n'ai même pas besoin de frapper. Je n’en ai pas envie. Je n’ai plus de temps pour les formalités. Je suis celui qui revient, celui qui revient réparer les morceaux brisés de cette vie qu’elle a foutue en l'air. Je la sens m'attendre, je le sais. Elle sait que je viens, que j’arrive, et quelque part, je suis déjà en colère avant même d’avoir franchi le seuil.Un de mes gardes ouvre la porte, sans un mot, et je traverse l'entrée de la maison. L’atmosphère est lourde, comme si la maison elle-même était imprégnée de la tension qui me ronge.Je v
KenJe suis seul dans le silence de cette pièce, les bras croisés, le regard perdu dans le vide. Le même vide qui semble envahir mon esprit depuis des jours. Je me déteste. Je me déteste d’avoir laissé les choses en arriver là, d’avoir permis à la situation de m’échapper, d’avoir perdu Jade.Elle m’a trahi, oui. Mais c’est moi qui ai été aveugle. C’est moi qui ai ignoré les signes. Depuis le début, je n’ai pas vu la distance grandir entre nous. J’étais trop concentré sur mon pouvoir, mes ambitions, mes désirs. Trop absorbé par mon contrôle sur elle. Et maintenant, je me retrouve à la regarder d’un autre œil, comme si tout venait de m’éclater au visage.Elle n’est plus celle que je croyais qu’elle était. Mais est-ce qu’elle ne serait pas plutôt celle que j’ai laissée devenir ?Je ferme les yeux, et le souvenir de ses yeux pleins de confusion me hante. Je vois ses gestes hésitants, sa manière de me regarder, comme si elle attendait quelque chose de moi, mais je n’ai pas été capable de r
JadeJe me sens démunie, comme si mes mots n’avaient plus de poids, comme si tout ce que je pouvais dire ne faisait que creuser l'écart entre nous. J’avais cru, un instant, qu’il accepterait de me laisser un peu d’espace, un peu de liberté. Mais je vois maintenant que je me suis trompée.Je baisse les yeux, hésitant. Une part de moi me dit de continuer à me battre, de ne pas céder, mais une autre, plus faible, me pousse à chercher la paix, à réparer ce qui semble brisé entre nous.— Pardon, Ken, murmuré-je, ma voix tremblante. Je… je ne voulais pas te contrarier. C’est juste que ça fait trop longtemps, et Mia et Alba… elles sont importantes pour moi.Je le regarde enfin, espérant qu’il verra la sincérité dans mes yeux. Mais je connais cet homme. Il est implacable, et la douceur ne semble jamais être de mise avec lui.Il se tourne lentement vers moi, son visage toujours aussi fermé, ses bras croisés sur sa poitrine. Il prend une profonde inspiration, comme s’il cherchait à se contenir.
MiaLe souvenir de ce qui s’est passé au restaurant me hante encore. La façon dont Ken a humilié Alba, l’ayant trimbalée comme un simple accessoire, me serre encore la poitrine. Loin de la classe et de l’élégance que l’on s’attend à voir dans le monde des puissants, c’était une scène de pouvoir, de domination crue.Alba a voulu faire bonne figure, mais je l’ai vue. Je l’ai vue se tenir droite, faire semblant de ne pas être affectée, tandis que son mari, sans scrupules, l’abaissait devant tout le monde. Un frisson me parcourt rien qu’en y repensant. Je me tourne vers elle, qui, cette fois, est plongée dans ses pensées, un peu plus distante.— Tu penses à ce qui s’est passé, hein ? demandai-je doucement, même si je connais déjà la réponse.Alba soupire et regarde ses doigts jouer avec la coupe vide devant elle.— Comment pourrait-on l’oublier ? Ça m’a marquée, Mia. Je n’arrive même pas à comprendre comment il a pu agir comme ça, devant tout le monde.Je secoue la tête, en colère contre
MiaAlba repose son verre sur la table et me fixe avec un sourire en coin.— Tu te rends compte qu’on parle de divorces et de prisons comme si c’était normal ?Je lâche un petit rire, secouant la tête.— C’est notre réalité, Alba. On s’est habituées à tout ça.— Oui, mais… et si les choses changeaient vraiment ?Je fronce légèrement les sourcils, intriguée.— Qu’est-ce que tu veux dire ?Elle se redresse légèrement, jouant avec la chaîne autour de son cou.— Je veux dire… et si un jour, ils pouvaient nous épouser ?Je la regarde un instant, pensive. C’est une idée que je n’ai jamais vraiment laissée m’effleurer, une possibilité trop lointaine, presque irréaliste. Et pourtant…— Tu crois que c’est possible ? murmuré-je.— Pourquoi pas ? répond Alba en haussant les épaules. Mon chéri divorce, la femme de Juan est en prison… Peut-être que le destin est en train de nous ouvrir une porte.Je soupire, jouant avec le bord de mon verre.— J’aimerais y croire, Alba. Mais tu sais aussi bien que
MiaJe l’observe en silence, comprenant parfaitement ce qu’elle veut dire.— Tu regrettes ?Elle secoue la tête avec un sourire doux.— Non. Je l’aime, et je sais qu’il m’aime aussi. Mais il y a des jours où je me demande… où est passée l’Alba d’avant ?Son regard se perd un instant dans le vide, puis elle soupire avant de reprendre une bouchée de son beignet.— Et toi ? Ça te fait quoi d’être mariée à un homme comme Cobra ?Je ris doucement, secouant la tête.— Je ne sais même pas si "mariée" est le bon mot, soufflé-je. Ce n’est pas un mariage conventionnel, Alba. C’est intense, imprévisible… et parfois, j’ai l’impression de marcher sur une corde raide.— Mais tu l’aimes.Je baisse les yeux sur mon assiette, réfléchissant à ses mots. L’amour que j’éprouve pour Cobra est loin d’être simple. Il est viscéral, brûlant, parfois douloureux.— Oui, dis-je finalement dans un souffle.Alba hoche la tête, comme si elle s’y attendait.Un silence confortable s’installe entre nous alors que nous
MiaLa porte s’ouvre sur Alba, et dès qu’elle me voit, son visage s’illumine d’un sourire éclatant.— Mia !Elle se précipite vers moi, et sans réfléchir, je la serre fort dans mes bras. Son parfum familier m’enveloppe, et une vague d’émotions me submerge. Trop de temps s’est écoulé. Trop de choses ont changé.— Tu m’as manqué, souffle-t-elle contre mon épaule.Je ferme les yeux un instant avant de me reculer pour mieux la regarder. Ses longs cheveux bruns encadrent son visage radieux, et malgré l’inquiétude que je devine dans son regard, elle tente de garder son énergie positive.— Toi aussi, Alba.Elle prend mes mains dans les siennes et scrute mon visage.— Tu vas bien ? Je veux dire… vraiment bien ?Je hoche la tête, bien que la réponse soit plus complexe que ça.— J’essaie, dis-je avec un sourire doux.Alba pince les lèvres, comme si elle hésitait à insister. Puis, elle baisse les yeux sur mon ventre.— Et… le bébé ?Un étrange frisson me traverse. L’entendre dire ce mot rend les
MiaJe suis debout devant la fenêtre, le regard perdu dans la nuit. L’air frais caresse ma peau, mais je n’y prête pas attention. Mon esprit est ailleurs, englué dans des pensées qui me torturent. L’inquiétude pour Jade ne me quitte pas, et maintenant, une autre réalité s’impose à moi.Je pose instinctivement une main sur mon ventre, comme pour me rappeler que je ne suis pas seule. Depuis quelques semaines, mon corps me le rappelle chaque jour un peu plus. Mais ai-je seulement le temps de me préoccuper de moi-même alors que Jade est peut-être en danger ?Une porte s’ouvre derrière moi. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir que c’est le Cobra. Son pas est reconnaissable entre mille : lent, assuré, mais toujours chargé de cette tension contenue qui le caractérise. Il s’approche, et je sens la chaleur de sa présence avant même qu’il ne parle.— Mia, souffle-t-il doucement.Je ferme les yeux un instant, savourant la douceur rare de sa voix. Puis, je me retourne lentement. Il est
MiaJe suis assise dans le salon, les yeux fixés sur le téléphone posé sur la table basse. L'écran éteint semble symboliser tout ce qui me tracasse en ce moment. Jade. Elle est dans une situation délicate, et je ne peux m’empêcher de m’interroger sur ce qui se passe avec elle. Depuis que tout a basculé, il n’y a eu aucune nouvelle claire. Juste des rumeurs, des murmures. Mais rien de concret.Le Cobra entre dans la pièce, les épaules détendues, comme s'il n’avait rien d’urgent à me dire. Mais je vois au fond de ses yeux qu’il cache quelque chose. Il y a des tensions, et j’ai l’intuition que tout ça est lié à Jade.Je le regarde intensément, et je sens ma voix s’échapper, presque malgré moi, tremblante d’anxiété.— Cobra, je commence, ma voix un peu plus douce que d’habitude. Qu’est-ce qui se passe avec Jade ?Il me regarde un instant, ses lèvres se pinçant. Je le connais assez bien pour savoir qu’il n’aime pas aborder ces sujets-là. Mais aujourd’hui, je n’ai pas l’intention de me con
La BêteJe me suis installé derrière mon bureau, la pièce plongée dans une semi-obscurité, seule la lumière de l’écran de mon téléphone m’éclairant. Le message de Ken m’a bien secoué. Il croit vraiment que je vais accepter ses conditions, mais il n’a aucune idée de ce qu’il vient de déclencher. Ce n’est pas lui qui mène le jeu. C’est moi.Je décroche, composant le numéro du Cougar. Je connais son rythme : il répond vite, toujours attentif aux détails. Après quelques brefs bips, sa voix grave résonne dans l’appareil.— La Bête, commence-t-il, toujours direct, comme s'il sentait déjà la gravité de la situation. Qu’est-ce qui se passe ?Je laisse un soupir léger échapper de mes lèvres, et je lui annonce la nouvelle avec calme.— Ken a décidé de jouer gros. Il veut cinquante pourcent de l’affaire.Il y a un long silence de l’autre côté du fil, puis une explosion de rires secs, teintée de mépris.— Il pense vraiment pouvoir nous dicter les règles ? dit-il. Il a des couilles, c’est certain.