Alba Humm....quelle nuit ! Oui , quelle nuit ! Il était si passionné , si fougueux ! j'ouvre les yeux et le regarde dormir , il est magnifique , on dirait un bébé dans son sommeil ! Mais , il n'a rien de bébé une fois qu'il s'occupe de moi . Je me suis réveillée lentement et mes sens s’éveillent à la douce lumière du soleil qui filtrait à travers les rideaux . Le spectacle que je vois est réconfortant : son visage paisible avec un léger sourire, encore emprunt de la magie de la nuit précédente. La chaleur de son corps tout près m’enveloppait d'un cocon rassurant, et une vague de bonheur inonde mon cœur en repensant à nos échanges passionnés.Je tournai doucement la tête pour plonger mon regard dans le sien. Ses yeux s'illuminent , et je vis un éclat de désir s'y refléter. Je lui caresse lentement la joue .— Bonjour, murmura-t-il d’une voix basse, chaude comme du velours, et cela me chatouilla délicieusement. Je ne pus retenir un sourire qui s'étira sur mes lèvres.Sans réfléchir, j
Rachelle ( femme de Richard)Je rentre de mes vacances , mes depuis quelques semaines je n'arrive plus à joindre Richard et celà m'inquiète . A-t-il su ce que j'avais fait ? J'ai peur car s'il le sait , je suis foutue . Je suis morte .Je me suis bien amusée pendant cette croisière , Oui , j'ai ba(i)sé avec plusieurs hommes , j'étais saoulé mais j'ai quand même adoré . Je n'ai jamais ressenti autant de sensations qu'avec tous ces hommes . J'ai aimé leurs ba(i)sers , leurs coups de reins . Hum , j'ai passé des vacances merveilleuses !Le bruit du moteur du taxi s’estompa alors que je refermais violemment la portière derrière moi. Mes doigts crispés serraient la poignée de mon sac de voyage, et mon cœur battait déjà plus vite en voyant la façade familière de notre maison. Enfin chez moi .Le voyage avait été long, épuisant, et tout ce que je voulais, c’était poser mes affaires, retirer mes chaussures et retrouver Richard. Il n’avait pas répondu à mes messages ces derniers jours, ce qui é
Rachelle Je suis là depuis des heures et on ne le laisse pas entrer , je suis épuisée , et très furieuse .Le froid de la nuit s’infiltre sous ma peau, mais je reste immobile. Mes bras sont toujours croisés, mon dos raide contre le mur du portail. La fatigue me pèse, mais la colère me tient éveillée .Je jette un regard à mon téléphone : 3h27 du matin.Richard n’a pas ouvert. Pas un appel, pas un message . Rien !Les gardes n’ont pas bougé non plus, même s’ils ont fini par arrêter de me regarder comme une folle. L’un d’eux a soupiré vers minuit, l’autre a évité mon regard depuis la dernière heure. Peu importe.Je serre ma veste autour de moi et inspire profondément. J’ai passé la nuit devant cette maison. Ma maison. Là où j’ai vécu, aimé, construit une vie. Et pourtant, je suis ici, dehors, comme une étrangère.L’humiliation me brûle la gorge, mais je ravale mes larmes.Le ciel commence à pâlir . L’aube approche. Les lumières de la ville s’éteignent lentement, une par une. Je sens me
Rachelle Allongée sur le lit d’hôtel, je fixe le plafond, incapable de fermer l’œil. L’obscurité de la chambre semble peser sur moi, m’écraser sous le poids de mes pensées.Je suis seule .Le mot tourne en boucle dans ma tête, un écho lancinant qui refuse de se taire.Richard m’a rejetée. Mon père aussi.J’essaie de comprendre. De trouver un sens à ce qui m’arrive. Qu’est-ce qu’il croit savoir ? Quelle raison pourrait être assez grave pour qu’il me ferme ainsi la porte de notre maison ?Rien ne me vient.Je tourne sur le côté, tirant la couverture contre moi. Le matelas est trop dur, l’oreiller trop mou. Ou peut-être est-ce simplement mon corps qui refuse de se détendre.Un soupir s’échappe de mes lèvres.Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?Avant hier, j’avais une maison. Un mari. Une vie.Aujourd’hui, je n’ai plus rien.Mon téléphone est posé à côté de moi, écran noir, silencieux. Pas de message. Pas d’appel.Je pourrais essayer de rappeler Richard, mais à quoi bon ? Il ne répo
Rachelle Je suis assise sur le lit de ma chambre les jambes repliées contre ma poitrine, le regard perdu dans le vide. L’obscurité de la pièce ne me dérange pas. Elle reflète parfaitement ce que je ressens à l’intérieur.Tout s’effondre autour de moi .Mon mari. L’homme avec qui j’ai tout partagé, qui m’a aimée, touchée, protégée… Il m’a rejetée. Il m’a mise dehors sans une explication, comme si je n’étais plus rien.Et maintenant, alors que je cherche désespérément des réponses, une seule évidence me frappe : Alba.Je serre les poings.C’est elle.Elle lui a tourné la tête.Depuis des mois, elle rôdait, attendant le moment parfait pour frapper. Elle a patienté, semé ses graines, manipulé. Et maintenant, elle a réussi.Richard n’est plus lui-même.Il ne peut pas m’avoir abandonnée de son propre chef.Je me lève brusquement et commence à faire les cent pas. Mon cerveau tourne à toute vitesse, analysant chaque détail, chaque regard échangé entre eux, chaque mot laissé en suspens.Tout
Richard La pièce est baignée dans une lumière douce, presque magique, tamisée par les rideaux légers qui dansent au gré du vent. Chaque murmure de la brise avec le léger crépitement de la chaleur ambiante crée une atmosphère enveloppante, propice à l'intimité. Nos baisers deviennent de plus en plus fébriles, animés par une tension palpable. Je suis submergé par l'adrénaline et l'euphorie de cette connexion inexplicable entre nous. Je la tire doucement vers moi, nos corps mêlés, irrésistiblement attirés l’un vers l’autre.Je la dépose lentement sur le canapé, un geste tendre mais empreint d'une détermination brûlante. Mes lèvres explorent son cou, traçant des chemins de douceur qui provoquent des frissons dans son dos. Chaque gémissement qui s'échappe de ses lèvres me pousse à vouloir en découvrir plus d'elle, à franchir les frontières de notre complicité naissante.Ses mains deslissent sur mon dos, ses doigts s'agrippent à ma peau comme si elle redoutait que ce moment ne s'échappe.
MiaJe suis assise dans le canapé, les yeux rivés sur mon téléphone. Les notifications s'affichent en continu, chacune d'elles venant me rappeler que mon monde s'effondre petit à petit. Les commentaires pleins de haine, les insultes, les rumeurs… tout cela se mêle dans un tourbillon de frustration et de colère. Je n'avais jamais imaginé que ma vie serait exposée de cette manière. Tout ce que j'avais vécu, tout ce que j'avais fait, tout était désormais tourné contre moi. Et là, devant mes yeux, des inconnus m'accusent d'être une femme sans morale, une traînée, une usurpatrice. Comment ont-ils pu m'assimiler à cela ?Mon cœur bat plus vite à chaque article que je lis, à chaque message que je reçois. Je me sens comme si j'étais acculée, sans possibilité de m'échapper. Mais ce qui me brise le plus, c'est l'indifférence de Juan. Lui qui savait ce que je traversais, lui qui était censé me soutenir. Il reste là, distant, à regarder le chaos se déchaîner autour de moi. Pourquoi ne réagit-il p
MiaLe silence entre nous est lourd, oppressant. Chaque mot que nous échangeons, chaque regard échangé, semble pousser un peu plus loin la distance qui nous sépare. Je suis perdue dans ma colère et ma frustration, ne sachant plus à qui m’en prendre, ne sachant plus si quelqu’un, même lui, pourra réparer ce qui est déjà brisé.Juan ne bouge pas, ses mains jointes devant lui comme s’il était en train de prier pour que la tempête cesse. Mais au fond de ses yeux, je vois cette lueur de résignation. Il n’a pas réponse à tout, je le sens. Son regard se fait plus distant, et je vois qu’il prend une décision, une décision qui va me laisser seule face à tout cela.— Mia, il faut que tu te calmes, commence-t-il d’une voix grave, mais une voix qui trahit une fatigue, un poids de plus en plus lourd sur ses épaules.Je le regarde, ne comprenant pas tout de suite. Mais la dureté de son ton me frappe comme une gifle.— Calmer ? Comment veux-tu que je me calme, Juan, alors que tout est en train de pa
MiaLa porte s’ouvre sur Alba, et dès qu’elle me voit, son visage s’illumine d’un sourire éclatant.— Mia !Elle se précipite vers moi, et sans réfléchir, je la serre fort dans mes bras. Son parfum familier m’enveloppe, et une vague d’émotions me submerge. Trop de temps s’est écoulé. Trop de choses ont changé.— Tu m’as manqué, souffle-t-elle contre mon épaule.Je ferme les yeux un instant avant de me reculer pour mieux la regarder. Ses longs cheveux bruns encadrent son visage radieux, et malgré l’inquiétude que je devine dans son regard, elle tente de garder son énergie positive.— Toi aussi, Alba.Elle prend mes mains dans les siennes et scrute mon visage.— Tu vas bien ? Je veux dire… vraiment bien ?Je hoche la tête, bien que la réponse soit plus complexe que ça.— J’essaie, dis-je avec un sourire doux.Alba pince les lèvres, comme si elle hésitait à insister. Puis, elle baisse les yeux sur mon ventre.— Et… le bébé ?Un étrange frisson me traverse. L’entendre dire ce mot rend les
MiaJe suis debout devant la fenêtre, le regard perdu dans la nuit. L’air frais caresse ma peau, mais je n’y prête pas attention. Mon esprit est ailleurs, englué dans des pensées qui me torturent. L’inquiétude pour Jade ne me quitte pas, et maintenant, une autre réalité s’impose à moi.Je pose instinctivement une main sur mon ventre, comme pour me rappeler que je ne suis pas seule. Depuis quelques semaines, mon corps me le rappelle chaque jour un peu plus. Mais ai-je seulement le temps de me préoccuper de moi-même alors que Jade est peut-être en danger ?Une porte s’ouvre derrière moi. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir que c’est le Cobra. Son pas est reconnaissable entre mille : lent, assuré, mais toujours chargé de cette tension contenue qui le caractérise. Il s’approche, et je sens la chaleur de sa présence avant même qu’il ne parle.— Mia, souffle-t-il doucement.Je ferme les yeux un instant, savourant la douceur rare de sa voix. Puis, je me retourne lentement. Il est
MiaJe suis assise dans le salon, les yeux fixés sur le téléphone posé sur la table basse. L'écran éteint semble symboliser tout ce qui me tracasse en ce moment. Jade. Elle est dans une situation délicate, et je ne peux m’empêcher de m’interroger sur ce qui se passe avec elle. Depuis que tout a basculé, il n’y a eu aucune nouvelle claire. Juste des rumeurs, des murmures. Mais rien de concret.Le Cobra entre dans la pièce, les épaules détendues, comme s'il n’avait rien d’urgent à me dire. Mais je vois au fond de ses yeux qu’il cache quelque chose. Il y a des tensions, et j’ai l’intuition que tout ça est lié à Jade.Je le regarde intensément, et je sens ma voix s’échapper, presque malgré moi, tremblante d’anxiété.— Cobra, je commence, ma voix un peu plus douce que d’habitude. Qu’est-ce qui se passe avec Jade ?Il me regarde un instant, ses lèvres se pinçant. Je le connais assez bien pour savoir qu’il n’aime pas aborder ces sujets-là. Mais aujourd’hui, je n’ai pas l’intention de me con
La BêteJe me suis installé derrière mon bureau, la pièce plongée dans une semi-obscurité, seule la lumière de l’écran de mon téléphone m’éclairant. Le message de Ken m’a bien secoué. Il croit vraiment que je vais accepter ses conditions, mais il n’a aucune idée de ce qu’il vient de déclencher. Ce n’est pas lui qui mène le jeu. C’est moi.Je décroche, composant le numéro du Cougar. Je connais son rythme : il répond vite, toujours attentif aux détails. Après quelques brefs bips, sa voix grave résonne dans l’appareil.— La Bête, commence-t-il, toujours direct, comme s'il sentait déjà la gravité de la situation. Qu’est-ce qui se passe ?Je laisse un soupir léger échapper de mes lèvres, et je lui annonce la nouvelle avec calme.— Ken a décidé de jouer gros. Il veut cinquante pourcent de l’affaire.Il y a un long silence de l’autre côté du fil, puis une explosion de rires secs, teintée de mépris.— Il pense vraiment pouvoir nous dicter les règles ? dit-il. Il a des couilles, c’est certain.
La BêteLa sonnerie de mon téléphone résonne de nouveau dans la pièce, plus perçante cette fois. Je n'ai même pas besoin de regarder l’écran pour savoir qui c’est. Ken. Il est obsédé par ce contrat, par Jade, et il ne comprend toujours pas dans quoi il s’aventure.Je laisse l’appel sonner un moment, savourant cette petite torture. Ken ne se doute pas que chaque seconde qui passe l’enfonce un peu plus dans la folie de ses exigences. Mais il est tenace. C’est ce qui le rend dangereux. Et c’est exactement ce qui va me permettre de le manipuler à mon avantage.Finalement, je décroche d’un mouvement désinvolte.— Oui, Ken ? Ma voix est calme, presque trop calme. Je suis bien plus qu’un simple interlocuteur pour lui. Je suis son destin, et il semble l’ignorer.De l’autre côté du fil, la voix de Ken est encore plus ferme qu’auparavant, l’énervement transformé en calcul froid.— La Bête, commence-t-il, et je peux presque entendre ses dents grincer. Tu penses avoir la main, mais tu n’as pas e
La BêteJe repose lentement le téléphone sur la table en bois, mes doigts effleurant l’écran comme pour vérifier que ce qui vient de se passer est bien réel. Mariano a pris l’initiative, il va gérer les détails. Mais il reste une chose qui me tracasse. Ken. Ce qu’il a découvert, il n’a pas encore saisi toute la portée de la situation. Pas encore.J’ai une longue expérience de la manipulation, de l’espionnage, de l’interprétation des gestes et des non-dits. Mais même moi, je ne peux pas ignorer l’intensité de ce qui se trame autour de Jade. C’est plus que de l’émotion ou de l’envie. C’est un jeu de pouvoir dans lequel chaque décision compte, chaque mouvement peut être fatal.Je m’apprête à me lever, à organiser la suite des événements, mais l’écran de mon téléphone se met à clignoter. Un appel entrant. Je sais qui c’est avant même de voir le nom s’afficher : Ken.Je soupire, fermant les yeux un instant. Ce n’est pas une surprise. Il est furieux, je le sens dans l’air, mais il ne sait
La BêteJe suis assis dans mon fauteuil, les mains entrelacées, les yeux perdus dans le vide. La scène avec Mia, ses inquiétudes et la révélation sur Jade, me trottent encore dans la tête. Mais je ne laisse rien paraître. C'est ma force, mon pouvoir de ne rien laisser transparaître, d'être toujours un pas en avant. Mia, elle, croit comprendre, mais elle n’a pas vu toute l’image. Jade n'est pas simplement une pièce dans ce jeu. Elle est bien plus compliquée que ça. Et Ken… Ken commence tout juste à comprendre à quel point il n’a aucune prise sur elle.Le téléphone sur la table vibre, brisant le silence. Un seul coup d’œil, et je vois le nom qui s’affiche. Mariano. Un sourire discret se forme sur mes lèvres. Il est rare qu’il me contacte directement. Ce n'est jamais un bon signe. Je saisis le téléphone et décroche, ma voix déjà froide, prête à entendre ce qu'il a à dire.— Mariano, je dis d'un ton calme, mais l’avertissement est là, sous-jacent. Qu’est-ce que tu veux ?Le silence de l'
Alba Je n’arrive pas à effacer l’image de Jade traînée hors du restaurant par Ken. C’était brutal, sans compassion. Il l’a empoignée comme une poupée, son visage marqué par l’humiliation. Jade, qui semblait si forte d’habitude, n’était qu’une ombre sous sa main. Un frisson me traverse en repensant à la scène. Ce n’était pas simplement de la colère, c’était de la domination. La question qui me taraude : qu’est-ce que Ken lui réserve après ça ? Il ne semble pas être le genre d’homme à pardonner facilement.Je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’il va lui faire une fois à l’abri de tous les regards. Mais plus que cela, il y a quelque chose de plus profond qui me trouble. Pourquoi Jade se laisse-t-elle faire ? Pourquoi cette soumission ? Ce n’est pas dans sa nature. Et pourtant, ce soir, elle a paru si vulnérable.Je me tourne vers La Bête, en face de moi, plongé dans ses pensées, observant son verre comme si le monde autour de lui n’avait plus d’importance. Je sens qu’il est concentré,
Mariano— Rosa, écoute-moi, je commence, ma voix douce mais ferme. Je vais tout faire pour qu’elle nous rejoigne, qu'elle répare ce qu’elle a fait. Je vais arranger ça. Il ne faut pas que tu t’inquiètes.Elle me regarde, sceptique, ses yeux pleins de questions non posées. Je sais que ce n’est pas aussi simple que je voudrais le faire croire, mais j’ai pris ma décision. Jade a peut-être commis une erreur, mais ce n’est pas un pas de plus vers la destruction. Non, je vais tout mettre en œuvre pour qu’elle revienne à la maison, qu’elle trouve sa place à nouveau à nos côtés. Elle peut se racheter, réparer ses erreurs. Je n'ai pas l'intention de la perdre.— Mais Mariano… Tu es sûr ? Elle a trahi Ken. Ce n’est pas quelque chose qu’il va facilement oublier. Tu sais comment il est. Il va tout faire pour la garder près de lui, même si cela signifie nous faire du mal.Je vois la peur dans ses yeux, la peur de ce qui pourrait arriver. Et je comprends cette peur. Ken est un homme imprévisible, e