Ken Quelle nuit, quel réveil ! Ke la regarde dormir dans le lit , il faut dire que je n'y suis pas allé de main morte ! Je l'ai pilonné pendant des heures . Je reçois un appel de Mariano qui me fix un rendez-vous avec son organisation pour midi . Je regarde l'heure , j'ai juste le temps de me laver et de prendre un café . Sinon , je risque d'être en retard . J'ai toujours voulu être dans leurs organisations , mais , ils m'ont toujours regarder de haut , comme si ma fortune personnelle m'empêchait de jouer les méchants . Après avoir pris ma douche , je m'habille et prends café avec de prendre ma voiture . Je me fait accompagner de trois véhicules remplis de mes gardes du corps .Ma voiture se gara en silence . Je restai un instant là, observant les ombres qui dansaient autour du hangar. Le vent frais balayait la poussière qui recouvrait le sol bétonné. Je sortis de ma voiture lentement, mes bottes frappant le sol avec une précision mesurée. Mon manteau noir s’épanouit dans l’air comme
Ken Le silence dans le hangar était oppressant. Les respirations des hommes autour de la table étaient presque audibles. Le seul bruit qui persistait était le grincement de la vieille structure métallique, comme un avertissement de la tension qui régnait dans l’air. Moi, je savais qu’il ne me restait plus qu’une seule option : jouer à leur jeu, mais le mener là où je voulais. Ils n’avaient aucune idée de ce que je préparais, mais je n’étais pas pressé. Il fallait que je prenne mon temps. Je me laissai quelques secondes de plus avant de répondre à Marino, jouant sur la patience, le seul atout que j’avais à cet instant précis.— Je ne suis pas là pour être un obstacle, Marino. Ce que je veux, c'est que vous compreniez que l'entente que vous proposez peut vous servir, tout autant qu’à moi. Si vous me laissez le temps de vous convaincre, je vous montrerai la voie. Mais je ne vais pas me précipiter. Vous comprendrez vite que dans ce domaine, la précipitation est un luxe que l’on ne peut p
MarianoLe silence qui s’installa après le départ de Ken était pesant, comme une chape de plomb. Tous les regards se tournèrent vers moi, cherchant une explication, un indice sur ce que venait de se passer. Je les laissai digérer le poids de mes paroles, avant de finalement briser le silence, mon ton grave et mes yeux perçants fixés sur chacun d’eux.— Ce n’est pas juste un hasard, vous comprenez ? Ken a épousé notre infiltrée . S'ils savaient que j'ai horreur de cette situation ! Ma belle Jade dans les bras de cet imbécile . S douce chatte qui me prend si bien ! Ses gémissements , ses cris de jouissance ! Elle me manque tellement ! J'aurai dû écouter Rosa cette fois-ci ! Le Cobra, qui ne perdait jamais son calme, sembla sur le point de se lever. La Bête, de son côté, se figea, et je perçus une lueur de confusion dans ses yeux. Un instant, l’atmosphère sembla se figer dans le temps.— Qui... qui ? demanda la Bête, la voix basse mais tranchante.Oui , car nous avons plusieurs femmes
Ken Un léger frisson parcourut son corps, et je sus avant même qu’elle n’ouvre les yeux qu’elle s’éveillait. Son souffle changea de rythme, plus profond, plus conscient. Puis, doucement, ses paupières battirent, révélant l’éclat de ses prunelles encore embrumées de sommeil.Elle mit quelques secondes à émerger, à prendre conscience de ma présence. Sa main glissa sur le drap à côté d’elle, effleurant le vide où j’aurais dû être.- Bonjour mon amour ! - Hum ! - As-tu bien dormi ? — Où étais-tu ? demanda-t-elle d’une voix rauque.Pas d’accusation, pas encore. Juste une question, teintée d’une pointe d’inquiétude qu’elle ne chercha pas à masquer.Je restai silencieux un instant, la détaillant sous la lumière tamisée. Son regard accrocha le mien, scrutateur. Elle attendait une réponse, et je savais qu’elle sentirait si je mentais.— J’étais à une réunion, dis-je enfin.Elle haussa légèrement un sourcil.— Une réunion ? À cette heure-ci ?— Entre hommes d’affaires. Rien d’inhabituel.Un
Alba Humm....quelle nuit ! Oui , quelle nuit ! Il était si passionné , si fougueux ! j'ouvre les yeux et le regarde dormir , il est magnifique , on dirait un bébé dans son sommeil ! Mais , il n'a rien de bébé une fois qu'il s'occupe de moi . Je me suis réveillée lentement et mes sens s’éveillent à la douce lumière du soleil qui filtrait à travers les rideaux . Le spectacle que je vois est réconfortant : son visage paisible avec un léger sourire, encore emprunt de la magie de la nuit précédente. La chaleur de son corps tout près m’enveloppait d'un cocon rassurant, et une vague de bonheur inonde mon cœur en repensant à nos échanges passionnés.Je tournai doucement la tête pour plonger mon regard dans le sien. Ses yeux s'illuminent , et je vis un éclat de désir s'y refléter. Je lui caresse lentement la joue .— Bonjour, murmura-t-il d’une voix basse, chaude comme du velours, et cela me chatouilla délicieusement. Je ne pus retenir un sourire qui s'étira sur mes lèvres.Sans réfléchir, j
Rachelle ( femme de Richard)Je rentre de mes vacances , mes depuis quelques semaines je n'arrive plus à joindre Richard et celà m'inquiète . A-t-il su ce que j'avais fait ? J'ai peur car s'il le sait , je suis foutue . Je suis morte .Je me suis bien amusée pendant cette croisière , Oui , j'ai ba(i)sé avec plusieurs hommes , j'étais saoulé mais j'ai quand même adoré . Je n'ai jamais ressenti autant de sensations qu'avec tous ces hommes . J'ai aimé leurs ba(i)sers , leurs coups de reins . Hum , j'ai passé des vacances merveilleuses !Le bruit du moteur du taxi s’estompa alors que je refermais violemment la portière derrière moi. Mes doigts crispés serraient la poignée de mon sac de voyage, et mon cœur battait déjà plus vite en voyant la façade familière de notre maison. Enfin chez moi .Le voyage avait été long, épuisant, et tout ce que je voulais, c’était poser mes affaires, retirer mes chaussures et retrouver Richard. Il n’avait pas répondu à mes messages ces derniers jours, ce qui é
Rachelle Je suis là depuis des heures et on ne le laisse pas entrer , je suis épuisée , et très furieuse .Le froid de la nuit s’infiltre sous ma peau, mais je reste immobile. Mes bras sont toujours croisés, mon dos raide contre le mur du portail. La fatigue me pèse, mais la colère me tient éveillée .Je jette un regard à mon téléphone : 3h27 du matin.Richard n’a pas ouvert. Pas un appel, pas un message . Rien !Les gardes n’ont pas bougé non plus, même s’ils ont fini par arrêter de me regarder comme une folle. L’un d’eux a soupiré vers minuit, l’autre a évité mon regard depuis la dernière heure. Peu importe.Je serre ma veste autour de moi et inspire profondément. J’ai passé la nuit devant cette maison. Ma maison. Là où j’ai vécu, aimé, construit une vie. Et pourtant, je suis ici, dehors, comme une étrangère.L’humiliation me brûle la gorge, mais je ravale mes larmes.Le ciel commence à pâlir . L’aube approche. Les lumières de la ville s’éteignent lentement, une par une. Je sens me
Rachelle Allongée sur le lit d’hôtel, je fixe le plafond, incapable de fermer l’œil. L’obscurité de la chambre semble peser sur moi, m’écraser sous le poids de mes pensées.Je suis seule .Le mot tourne en boucle dans ma tête, un écho lancinant qui refuse de se taire.Richard m’a rejetée. Mon père aussi.J’essaie de comprendre. De trouver un sens à ce qui m’arrive. Qu’est-ce qu’il croit savoir ? Quelle raison pourrait être assez grave pour qu’il me ferme ainsi la porte de notre maison ?Rien ne me vient.Je tourne sur le côté, tirant la couverture contre moi. Le matelas est trop dur, l’oreiller trop mou. Ou peut-être est-ce simplement mon corps qui refuse de se détendre.Un soupir s’échappe de mes lèvres.Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?Avant hier, j’avais une maison. Un mari. Une vie.Aujourd’hui, je n’ai plus rien.Mon téléphone est posé à côté de moi, écran noir, silencieux. Pas de message. Pas d’appel.Je pourrais essayer de rappeler Richard, mais à quoi bon ? Il ne répo
KenJe suis seul dans le silence de cette pièce, les bras croisés, le regard perdu dans le vide. Le même vide qui semble envahir mon esprit depuis des jours. Je me déteste. Je me déteste d’avoir laissé les choses en arriver là, d’avoir permis à la situation de m’échapper, d’avoir perdu Jade.Elle m’a trahi, oui. Mais c’est moi qui ai été aveugle. C’est moi qui ai ignoré les signes. Depuis le début, je n’ai pas vu la distance grandir entre nous. J’étais trop concentré sur mon pouvoir, mes ambitions, mes désirs. Trop absorbé par mon contrôle sur elle. Et maintenant, je me retrouve à la regarder d’un autre œil, comme si tout venait de m’éclater au visage.Elle n’est plus celle que je croyais qu’elle était. Mais est-ce qu’elle ne serait pas plutôt celle que j’ai laissée devenir ?Je ferme les yeux, et le souvenir de ses yeux pleins de confusion me hante. Je vois ses gestes hésitants, sa manière de me regarder, comme si elle attendait quelque chose de moi, mais je n’ai pas été capable de r
JadeJe me sens démunie, comme si mes mots n’avaient plus de poids, comme si tout ce que je pouvais dire ne faisait que creuser l'écart entre nous. J’avais cru, un instant, qu’il accepterait de me laisser un peu d’espace, un peu de liberté. Mais je vois maintenant que je me suis trompée.Je baisse les yeux, hésitant. Une part de moi me dit de continuer à me battre, de ne pas céder, mais une autre, plus faible, me pousse à chercher la paix, à réparer ce qui semble brisé entre nous.— Pardon, Ken, murmuré-je, ma voix tremblante. Je… je ne voulais pas te contrarier. C’est juste que ça fait trop longtemps, et Mia et Alba… elles sont importantes pour moi.Je le regarde enfin, espérant qu’il verra la sincérité dans mes yeux. Mais je connais cet homme. Il est implacable, et la douceur ne semble jamais être de mise avec lui.Il se tourne lentement vers moi, son visage toujours aussi fermé, ses bras croisés sur sa poitrine. Il prend une profonde inspiration, comme s’il cherchait à se contenir.
MiaLe souvenir de ce qui s’est passé au restaurant me hante encore. La façon dont Ken a humilié Alba, l’ayant trimbalée comme un simple accessoire, me serre encore la poitrine. Loin de la classe et de l’élégance que l’on s’attend à voir dans le monde des puissants, c’était une scène de pouvoir, de domination crue.Alba a voulu faire bonne figure, mais je l’ai vue. Je l’ai vue se tenir droite, faire semblant de ne pas être affectée, tandis que son mari, sans scrupules, l’abaissait devant tout le monde. Un frisson me parcourt rien qu’en y repensant. Je me tourne vers elle, qui, cette fois, est plongée dans ses pensées, un peu plus distante.— Tu penses à ce qui s’est passé, hein ? demandai-je doucement, même si je connais déjà la réponse.Alba soupire et regarde ses doigts jouer avec la coupe vide devant elle.— Comment pourrait-on l’oublier ? Ça m’a marquée, Mia. Je n’arrive même pas à comprendre comment il a pu agir comme ça, devant tout le monde.Je secoue la tête, en colère contre
MiaAlba repose son verre sur la table et me fixe avec un sourire en coin.— Tu te rends compte qu’on parle de divorces et de prisons comme si c’était normal ?Je lâche un petit rire, secouant la tête.— C’est notre réalité, Alba. On s’est habituées à tout ça.— Oui, mais… et si les choses changeaient vraiment ?Je fronce légèrement les sourcils, intriguée.— Qu’est-ce que tu veux dire ?Elle se redresse légèrement, jouant avec la chaîne autour de son cou.— Je veux dire… et si un jour, ils pouvaient nous épouser ?Je la regarde un instant, pensive. C’est une idée que je n’ai jamais vraiment laissée m’effleurer, une possibilité trop lointaine, presque irréaliste. Et pourtant…— Tu crois que c’est possible ? murmuré-je.— Pourquoi pas ? répond Alba en haussant les épaules. Mon chéri divorce, la femme de Juan est en prison… Peut-être que le destin est en train de nous ouvrir une porte.Je soupire, jouant avec le bord de mon verre.— J’aimerais y croire, Alba. Mais tu sais aussi bien que
MiaJe l’observe en silence, comprenant parfaitement ce qu’elle veut dire.— Tu regrettes ?Elle secoue la tête avec un sourire doux.— Non. Je l’aime, et je sais qu’il m’aime aussi. Mais il y a des jours où je me demande… où est passée l’Alba d’avant ?Son regard se perd un instant dans le vide, puis elle soupire avant de reprendre une bouchée de son beignet.— Et toi ? Ça te fait quoi d’être mariée à un homme comme Cobra ?Je ris doucement, secouant la tête.— Je ne sais même pas si "mariée" est le bon mot, soufflé-je. Ce n’est pas un mariage conventionnel, Alba. C’est intense, imprévisible… et parfois, j’ai l’impression de marcher sur une corde raide.— Mais tu l’aimes.Je baisse les yeux sur mon assiette, réfléchissant à ses mots. L’amour que j’éprouve pour Cobra est loin d’être simple. Il est viscéral, brûlant, parfois douloureux.— Oui, dis-je finalement dans un souffle.Alba hoche la tête, comme si elle s’y attendait.Un silence confortable s’installe entre nous alors que nous
MiaLa porte s’ouvre sur Alba, et dès qu’elle me voit, son visage s’illumine d’un sourire éclatant.— Mia !Elle se précipite vers moi, et sans réfléchir, je la serre fort dans mes bras. Son parfum familier m’enveloppe, et une vague d’émotions me submerge. Trop de temps s’est écoulé. Trop de choses ont changé.— Tu m’as manqué, souffle-t-elle contre mon épaule.Je ferme les yeux un instant avant de me reculer pour mieux la regarder. Ses longs cheveux bruns encadrent son visage radieux, et malgré l’inquiétude que je devine dans son regard, elle tente de garder son énergie positive.— Toi aussi, Alba.Elle prend mes mains dans les siennes et scrute mon visage.— Tu vas bien ? Je veux dire… vraiment bien ?Je hoche la tête, bien que la réponse soit plus complexe que ça.— J’essaie, dis-je avec un sourire doux.Alba pince les lèvres, comme si elle hésitait à insister. Puis, elle baisse les yeux sur mon ventre.— Et… le bébé ?Un étrange frisson me traverse. L’entendre dire ce mot rend les
MiaJe suis debout devant la fenêtre, le regard perdu dans la nuit. L’air frais caresse ma peau, mais je n’y prête pas attention. Mon esprit est ailleurs, englué dans des pensées qui me torturent. L’inquiétude pour Jade ne me quitte pas, et maintenant, une autre réalité s’impose à moi.Je pose instinctivement une main sur mon ventre, comme pour me rappeler que je ne suis pas seule. Depuis quelques semaines, mon corps me le rappelle chaque jour un peu plus. Mais ai-je seulement le temps de me préoccuper de moi-même alors que Jade est peut-être en danger ?Une porte s’ouvre derrière moi. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir que c’est le Cobra. Son pas est reconnaissable entre mille : lent, assuré, mais toujours chargé de cette tension contenue qui le caractérise. Il s’approche, et je sens la chaleur de sa présence avant même qu’il ne parle.— Mia, souffle-t-il doucement.Je ferme les yeux un instant, savourant la douceur rare de sa voix. Puis, je me retourne lentement. Il est
MiaJe suis assise dans le salon, les yeux fixés sur le téléphone posé sur la table basse. L'écran éteint semble symboliser tout ce qui me tracasse en ce moment. Jade. Elle est dans une situation délicate, et je ne peux m’empêcher de m’interroger sur ce qui se passe avec elle. Depuis que tout a basculé, il n’y a eu aucune nouvelle claire. Juste des rumeurs, des murmures. Mais rien de concret.Le Cobra entre dans la pièce, les épaules détendues, comme s'il n’avait rien d’urgent à me dire. Mais je vois au fond de ses yeux qu’il cache quelque chose. Il y a des tensions, et j’ai l’intuition que tout ça est lié à Jade.Je le regarde intensément, et je sens ma voix s’échapper, presque malgré moi, tremblante d’anxiété.— Cobra, je commence, ma voix un peu plus douce que d’habitude. Qu’est-ce qui se passe avec Jade ?Il me regarde un instant, ses lèvres se pinçant. Je le connais assez bien pour savoir qu’il n’aime pas aborder ces sujets-là. Mais aujourd’hui, je n’ai pas l’intention de me con
La BêteJe me suis installé derrière mon bureau, la pièce plongée dans une semi-obscurité, seule la lumière de l’écran de mon téléphone m’éclairant. Le message de Ken m’a bien secoué. Il croit vraiment que je vais accepter ses conditions, mais il n’a aucune idée de ce qu’il vient de déclencher. Ce n’est pas lui qui mène le jeu. C’est moi.Je décroche, composant le numéro du Cougar. Je connais son rythme : il répond vite, toujours attentif aux détails. Après quelques brefs bips, sa voix grave résonne dans l’appareil.— La Bête, commence-t-il, toujours direct, comme s'il sentait déjà la gravité de la situation. Qu’est-ce qui se passe ?Je laisse un soupir léger échapper de mes lèvres, et je lui annonce la nouvelle avec calme.— Ken a décidé de jouer gros. Il veut cinquante pourcent de l’affaire.Il y a un long silence de l’autre côté du fil, puis une explosion de rires secs, teintée de mépris.— Il pense vraiment pouvoir nous dicter les règles ? dit-il. Il a des couilles, c’est certain.