Ils m'ont conduit d'abord dans un car où j'étais avec les autres prisonniers qu'ils allaient aussi juger ce même jour. Nous étions tellement entassé on aurait dis des marchandises qu'on allait vendre après, comme des esclaves au fait. Cela faisait environs deux semaines que je ne m'était pas lavé. On sentait tous comme des cabris. Non c'est pas la peine c'est tellement pitoyable de la manière dont on nous traitait. J'avais tellement perdu de poids. Car je mangeais à peine.
Mais au fond de moi tout ça n'était qu'au second plan. J'étais juste pressé de finir avec cette histoire. Retrouver cette liberté que j'avais perdu il y'a longtemps. J'étais impatient de voir Rebecca, de voir comment elle allait me faire sortir de ce trou à rat. Je ne pouvais pas oublier son visage. Ni même son parfum, j'imaginais déjà ce que j'allais ressentir quand on me déclarera innocent. Je saurai enfin qui avait porter la plainte. Je voulais aussi voir ma tendre mère, la prendre dans mes bras et ne plus jamais aller à l'encontre de mes habitudes et de tout ce qu'elle m'avait inculqué comme valeur. Aller en prison c'était comme piétiner ses années d'efforts qu'elle avait fait. Je voulais regretter d'être sorti ce jour à son insu. Mais je ne pouvais pas car j'avais malgré tout rencontré cette déesse de Rebecca. Je ne regrettais pas d'avoir tuer ce Junior pour la sauver. Je me sentais fier. Car pour seulement ça j'allais gagner son amour à vie.
Les autres prisonniers se bagarraient dans le véhicule pour une question de place ils se cognaient avec rage. Moi j'avais tellement peur je n'osais dire qu'ils me faisaient mal ou qu'ils me dérangeait. C'est dans cette hostilité que nous sommes arrivés au Tribunal. On nous a fait descendre du car et nous ont enfilé nos menottes immédiatement nous avons commencé la marche vers notre destin.
Mon coeur battait à longue vitesse. Mon sang circulait à peine dans mes veines. Je ne pouvais pas parler. Je transpirais à grosse goutte, jamais de ma vie je n'eût aussi peur. Mes jambes tremblaient, mes mains aussi. Il s'agissait de mon destin. Je craignais que Rebbeca soit partie au Sénégal comme elle me l'avait dit. J'espérais que la version du commissaire Luck soit fausse. J'espérais aussi que mes amis de longue date puissent m'aider dans cette lutte. Mon avocat serait-il à la hauteur?. Car ma mère avait fait tout son possible pour me prendre un avocat expérimenté. Elle était prête à déplacer des montagnes pour moi ma tendre mère.
Nous sommes entrés dans le tribunal et jamais de ma vie ne n'eût aussi honte. Les gens me regardaient comme s'ils me répugnaient. Je voyais la haine dans leur visage. Je me disais que cela changera dans quelques heures quand ils sauront que je suis innocent.
Au premier rang je voyais mes trois amis Abou, Nicola et Emma. J'ai aussi vu la tristesse dans leurs yeux. J'avais pas eût le courage de les regarder dans les yeux surtout Emma car je les avait laissés pour m'en aller avec Rebecca c'était pas loyalistes de ma part. Mais je ne voyais pas Rebbeca. Et cela m'inquiétait sans elle je ne retrouverai jamais la liberté. J'ai commencé à paniquer et me poser toute sorte de questions. Et si elle était vraiment partie au Sénégal comme elle me l'avait dit. Qu'est ce que je vais devenir si seulement elle n'est pas là pour m'aider.?
Après plus d'une heure il avait fini de juger quelques personnes et c'était mon tour. C'était mon moment de vérité. Mais malgré tout ça je ne voyais même pas l'ombre de Rebecca. Elle n'était pas présente. Où était-elle?? Je me suis demandé.
Et là ça avait commencé j'étais appelé à la barre j'ai d'abord regardé derrière moi et j'ai vu ma tendre mère au premier rang. Et tout d'un coup j'ai décidé de vaincre la justice. Pour elle je ne devais pas aller en prison. C'est comme si on m'avait foueté avec des ballais d'espoir. J'étais prêt à vaincre même avec l'absence de Rebbeca .
J'étais devant le juge et j'ai plaidé pour la légitime défense. J'allais tout leur expliquer j'étais décidé sans rien oublier. Après une minute on me demanda de relater les faits avec tout les détails. Aussitôt j'avais commencé à expliquer tout ce qui c'était passé du début à la fin. La salle était très silencieuse. Personne ne parlait et tout le monde m'écoutais. Je leur ai dit que je m'étais moi même donné à la police et que j'étais en légitime défense. Je parlais comme si je connaissait le droit en fond et en large. Je croyais avoir convaincu mais hélas . le procureur semblait être un surdoué du droit. Il m'inculpais au point où j'aurai moi même crû ce qu'il disait.
Il disait que j'avais planifié le Meurtre à cause de Rebbeca et que j'avais voulu la tuer elle aussi. Que je me suis rendu à la police après la plainte et que cela justifie que je me suis pas rendu. Il insistait aussi sur le fait que c'était Rebbeca qui avait porter la plainte. Et moi je refusais systématiquement de croire en cette version sauf si je l'entendait de sa propre bouche.
Moi: c'est faux vous mentez. Elle n'aurait jamais dit ça. Je lui ai sauvé la vie comment pourrait elle mentir de la sorte? je veux qu'elle me le dise elle même. Vous mentez.
Le procureur : moi je mens. OK c'est plutôt vous qui ne voulez pas nous dire ce qui c'est réellement passé. Dites nous où est passé l'arme que vous prétendez avoir prit pour vous défendre???
C'est là que je me suis rappelé. J'avais malheureusement emporté l'arme jusqu'à l'extérieur de l'hôtel et je l'ai jetée. À cause de ce geste j'étais foutu je m'en suis rendu compte sur le coup. Avoir emporter cette arme avec moi allait me coûter chère.
Moi: je........je...... L'ai jetée quand je suis sorti de l'hôtel j'avais peur comprenez moi.
Toute ma famille avait témoigné en ma faveur ainsi que mes trois autres amis qui étaient avec moi à la veille du meurtre. Ma mère avait expliqué à quel point j'étais intègre et honnête. Même deux de mes amis de classe m'avaient défendu verbalement. Y compris l'incroyable avocat que j'avais. C'était un vrai homme de droit il savait comment parler. Il savait exactement qu'elle question poser.
J'étais aussi anéanti car tout ça ne semblait pas être suffisant pour me rendre cette liberté que j'avais tant désiré. Les choses tournaient mal.
Subitement on entendait des bruits de pas qui avançaient. Cette personne marchait à petit pas et arrivé au niveau de la porte j'ai vu celle que j'attendais. J'ai à même temps crié Rebecca. Et oui ma Rebbeca était venue. J'étais tellement soulagé.
Elle était venue. Au fond de moi je ne faisais que rire j'étais vraiment heureux de la voir. Elle était tellement belle ce jour avec sa robe blanche. La robe de ma liberté je me suis dis. Ses yeux étaient dessinés par un crayons. Elle s'était très bien maquillée. Non elle illuminait cette fille je vous dis.Sans plus tarder elle alla s'asseoir d'abord dans le public. Moi je ne faisais que l'a regarder. C'était uniquement elle qui comptait maintenant. Plus rien n'était précieux pour moi que Rebbeca en ce moment. J'imaginais comment elle allait faire taire les connaissances de Junior qui étaient venus m'humilier ce jour là. j'imaginais comment j'allais gonfler ma poitrine lorsque je gagnerai ce procès. Tout le monde s'est tût et n'attendaient que son témoignage. Les règlem
Avant que le juge ne prononce le verdict j'avais d'abord imaginé ce que je deviendrai dans juste quelques secondes. Ce que une seule phrase pourrait changer dans ma vie. Il suffisait qu'il me prononce innocent pour que je le sois aux yeux de tous. Comment un être humain pourrait il avoir autant de pouvoir ?? Comment un simple mortel pourrait-il décider du sort des autres ??. Ce jour la justice m'avait fauchée avec encore des mots. De simples mots. Ces mêmes mots que Rebecca avait utilisés contre moi.Le juge: après délibération nous déclarons l'accusé ici coupable. Pour toutes les charges retenues contre lui. Il est donc condamné à 10ans d'emprisonnement ferme. La séance est levée.Moi: comment pouvez vous me condamner?? Pourquoi faites vous ça ??? C'est ça la justice ??&
J'avais passé 3 jours à l'hôpital. Je devais maintenant regagner ma nouvelle cellule. Dans les allés, dans les autres cellules et même les autres patients venus se faire soigner. Prenaient le plaisir à me ridiculiser. Ils étaient fiers de foutre la réputation du faible Hamine dans la boue. D'autres même se permettaient de me taper malgré mon état en ce moment. Selon eux j'étais une mauviette. Un assassin qui avait peur de prendre les responsabilités de son crime. En prison la violence fait partir du quotidien. On te frappe pour rien on peut même te tuer. Et j'avais énormément peur qu'on me fasse du mal c'est pour ça que j'évitais les querelles du mieux que je pouvais.Arrivé dans ma nouvelle cellule. La première personne qui avait attirée mon attention, é
J'étais énormément étonné par l'intervention de George l'handicapé. Je me demandais comment un handicapé pouvait bouger de cette manière.sans même perdre de temps George était parvenu à surpendre tout les autres prisonniers. ils ne faisaient que nous regarder. c'était la scène la plus belle de ma vie en prison. j'étais très soulagé de ce geste. de ce coup que j'avais mis dans leurs gueules.tout ceux qui me méprisais s'étaient tues. dès que j'avais donné le coup un silence avait regagné la cour. Les murmures s'étaient stoppés. On entendait plus aucun bruit. Notre combat était à l'ordre du jour. Ma révolte n'était pas vaine. C'était le résultat d'une longue période de souffrance. J'&eacut
Je ne faisais que le suivre ignorant ce qui m'attendais. Les gardiens de la prison s'étaient chargés de bien me menotter comme ils le font à chaque fois. À cause de ce genres de gestes et de maltraitances j'enviais sévèrement ceux qui étaient libre, j'avais envie de retrouver cette liberté que je semblait pas retrouver de si tôt. Étend en prison j'avais énormément envie de sortir un jour me promener dans la rue. Manger ce que je veux et faire ce dont j'avais envie. Je voulais juste avoir ce qui m'est dû. Reprendre ce que la société ainsi que sa justice m'avaient pris. Plus jamais je ne serai le même. Ce lieu obscure qu'on appel Prison m'avait transformé. Transformé en un être violent. Qui était obligé d'user de la violence pour survivre. C'est là que je me mis à suivre le policier. Et on marchait dans les cou
Je me demandais bien ce qui pouvait leur passer par la tête au point où ils soient tous heureux comme ça. Pour en savoir plus je devais leur poser la question. Ce que je n'ai pas tardé à faire quand ils ont décidé de me relâcher.Moi: mais les gars qu'est-ce qu'il y'a pourquoi êtes vous heureux de la sorte ??C'est là que je voyais un gars de la prison s'avancer vers moi pour me donner la réponse. Il se fait appelé "dos de chat". Il était considéré comme l'un des plus fort de la prison. Il était aussi l'un des plus respectés.Dos de chat : tu as fais un exploit petit. Tu nous a encore une fois de plus surpris.Moi: mais dites moi au finale de quoi il s'agit sinon actuellement je suis perdu de quoi
Je devais sortir de ce trou si je voulais en savoir plus sur cette lettre. Je ne lui ai pas répondu. Je voulais la voire en face de moi et entendre de sa propre bouche. Car pour moi l'amour n'était pas aussi important pour moi. La seule chose qui m'importait était de survivre et de sortir de la prison. Et pour cela je n'avais qu'une seule option attendre. Peut-être que j'aurai pus m'évader mais la meilleure solution pour moi était d'attendre que ma peine finisse. Il me restait désormais 4ans. C'est fou que le temps passe vite. Je me rappelais du premier jour ou j'avais franchi la porte de cette prison. C'était avec les larmes aux yeux et et le coeur qui saignait. J'avais peur de tout.Mais à ce moment je me regardais et je me rendais compte à quel point j'avais changé. Je me demandais à quel
Moi: Mais ma peine n'est pas encore finie pourquoi ??— oui effectivement comme nombreux d'entre vous. Tu as bénéficié d'une grâce présidentielle. C'est grâce à cela que tu es sorti. Ton avocat est là dehors il va te donner plus de détails.Moi: dites lui que j'arrive. J'étais vraiment étonné car j'avais passé huit ans dans cette Prison et il me restait maintenant deux ans. Voilà qu'on vient de m'informer que j'ai bénéficié d'une grâce. Une chose était sûre je devais entendre les justifications venant de mon avocat. Car j'avais confiance en lui seul