Chapitre 39

Nicholas

Ce que j’ai dit n’était pas un mensonge. J’avais effectivement d’autres garde-bras, faits par des artisans et des travailleuses du cuir de partout dans le pays.

Pourtant, aucun d’eux n’avait été aussi significatif que celui que Piper m’avait fait main. Le sien était également plus confortable.

Je ne savais pas comment elle se souvenait de la taille de mon poignet sans m’avoir examiné, mais elle avait confectionné le garde-bras pour s’adapter sans être trop étroit. Comme je préférais.

Était-elle peut-être en train de se souvenir que j’avais plaint d’autres garde-bras par le passé ?

Il semblait peu probable.

Lorsque j’ai trouvé le garde-bras pour la première fois, j’avais écarté la pensée que Piper était celle qui m’avait offert ce cadeau.

Oui, elle était la seule ici qui avait des connaissances antérieures de ma condition. Mais quand elle m’avait quitté il y a trois ans, elle l’avait fait sans avertissement. Et sans apparemment se regretter.

Elle m’a quitté, a abandonné l’Acadé