***CHÉRIFA DIOP ***
Le bonheur !
Ce mot à sept lettres m'est inconnu depuis vingt ans. Et pourtant j'étais heureuse avec mes parents. Je menais une vie paisiblement paisible, ne pensant ainsi pas que le malheur arriverait un jour.
Mais tout a pris fin le jour où j'ai perdu celle qui me portait sur son dos et m'allaitait. Cette femme qui a gouverné mes premiers pas et qui m'a ouvert les yeux aux prodiges de la terre. Celle qui essuyait mes larmes, celle qui me réjouissait le cœur et enfin celle qui patiemment, supportait mes caprices.
En effet, c'était l'anniversaire de mon père et elle avait décidé de lui faire une petite fête. Elle voulait que je l'accompagne au marché mais j'avais des exercices à faire alors elle me dit:
Maman: chérifa, j'aimerai que tu saches que la vie n'est pas toujours rose. Tu auras beaucoup d'épreuves à surmonter mais sois forte. N'oublie jamais au plus grand jamais que tu es une fille de bonne famille. Une souffrance ne peut jamais être éternelle ma fille. À chaque fois que tu auras un problème, il faut juste que tu deviennes une fille de résignation. Je t'ai très bien éduquée et je t'ai inculquée de bonnes valeurs. Si une personne te manque, n'oublie jamais de fermer les yeux et elle sera comme près de toi. Il faut que tu réussisses ma fille. Il faut que tu montres aux gens que l'absence d'une personne ne t'a jamais perturbée. Boulmeu rousslo cherifa, ci ioe la am yakkar, boulma rousslo sama dom dji. Ioe yama mouneu siguil, yama mouna sagual tamit.
Moi: mais maman pourquoi tu me dis tout ça?
Elle s'en alla sans pour autant me donner une réponse. Elle n'était toujours pas revenue et il était 22h.
On commençait à s'inquiéter !
Personne ne comprenait rien car elle devait partir au marché "nguélaw" et ce dernier n'était pas loin de notre maison.
Mon père était allé à sa recherche, alors on m'a amenée chez ma grand-mère aux maristes.
J'avais le cœur qui battait follement, je ne pouvais tout simplement pas accepter de perdre cette femme.
Le lendemain, on m'avait enfermée dans une chambre par peur que je sorte mais c'est ma grand-mère qui m'avait appelée dans le salon pour me parler.
Elle: sama néné j'aimerai que tu saches que ta mère est très fière de toi et elle n'a jamais regretté de t'avoir mise au monde. Alors s'il te plaît, je veux que tu pries pour elle et n'oublie jamais que c'est la volonté divine si ta mère n'est plus de ce monde ma fille.
Je ne pouvais plus me retenir !
Ma mère ne pouvait simplement pas me laisser dans ce monde. Si on avait retrouvé son corps, je pourrais au moins partir pour formuler des prières au cimetière mais apparemment elle était morte dans un accident et son corps n'a pas été retrouvé par la suite. Ce qui fut très bizarre.
Après son decès, ma grand-mère voulait que je vienne habiter avec elle mais je voulais avoir de l'amour et de l'affection paternel.
J'ai choisi de vivre avec mon père mais si je savais qu'il allait épouser une certaine Ndèye Khady Touré six mois après la mort de ma mère, j'accepterais de vivre aux maristes.
J'en voulais d'ailleurs à mon père d'avoir remplacé ma mère aussi vite. Mais je ne pouvais faire autrement que d'accepter cette fameuse khady.
Au début, Ta khady était gentille et s'occupait bien de moi. J'avais même commencé à l'appeler maman.
Mais tout cela a pris fin le jour où mon père est allé en voyage avec un client vu qu'il était avocat.
Elle m'a attachée, enfermée dans sa chambre et n'a cessé de me frapper.
J'étais d'ailleurs stupéfaite de la voir aussi barbare et cruelle avec moi.
Dire que je croyais qu'elle était une sainte mais non elle avait deux visages.
Elle s'occupait bien de moi devant mon père mais si tel n'était pas le cas, c'est ma fête.
Même pas un an, elle donna naissance à une mignonne petite fille: Abibatou diop qui était comme ma fille car je m'occupais d'elle. Mais en grandissant, Ta khady l'avait transformée en une pourrie gâtée.
Après Aby, c'était Awa Diop.
Ma vie commençait à être difficile entre le favoritisme et la méchanceté de mon entourage.
Par la suite mon père avait acheté une maison assez spacieuse car il commençait à beaucoup gagner, vu qu'il était doué dans son domaine.
A mes 18 ans, j'avais un meilleur ami avec qui je partageais mes joies ainsi que mes peines. Il était parvenu à être un très bon ami pour moi.
Il était venu me rendre visite et Ta khady en avait profité pour me traiter de pute. Ils l'ont humilié et l'ont mis dehors.
J'avais perdu mon seul ami. Je ne cessais de me résigner rien qu'en pensant à ma mère. La méchanceté de ma tante augmentait de plus en plus.
Mais toutes ces épreuves prendront fin un jour ?!
Bienvenus dans mon monde !
Moi: Ta Khady, Je vous en supplie, ne me frappez pas aujourd'hui. Mon corps est submergé de plaies, je vous jure devant Dieu que je ne peux plus supporter cette souffrance. Ayez un peu pitié de moi. Ça fait maintenant deux semaines que je n'ai rien mangé à part boire de l'eau. Ça fait deux semaines que je n'ai pas pris une douche. Je me sens sale, s'il vous plaît, laissez-moi sortir. Ça fait maintenant quatorze jours que vous m'avez enfermée dans cette cave puante. Je ne pense vraiment pas avoir fait une chose trop grave pour que vous m'infligiez cette souffrance. Je ne vous ai jamais rien fait Khady alors laissez-moi en paix de grâce.
En effet, il y a deux semaines, je me suis disputée avec ma petite sœur Awa et elle en avait profité pour raconter des sottises à mon sujet.
Ma tante m'a donnée une bonne punition en m'enfermant dans la cave de cette maison qui me semblait une prison.
Deux longues semaines !
J'ai passé deux semaines dans une cave comme si j'étais un animal.
Deux semaines sans manger, deux semaines sans prendre une douche et enfin deux semaines sans prier.
Ma tante était vraiment cruelle.
Après lui avoir supplié de me laisser sortir, elle fit comme si j'étais un mur en sortant de cette piece tout en prenant soin de bien fermer la porte.
Je me couchai sur les carreaux avant d'éclater en sanglots. Je ne méritais vraiment pas ce que ma Tante m'avait fait.
Dire que j'ai passé toute ma vie à obéir à ses odres et à m'occuper de ses filles qui ne me respectaient point.
Je me suis mise à prier pour que le bon Dieu me vienne en aide car je ne pouvais plus supporter toutes ces épreuves.
***CHÉRIF TOURÉ***
Nous voilà à l'aéroport en train d'attendre ma tante et ses filles. En effet, nous venions New york, la où je suis né.
Je suis venu au sénégal avec mes parents dans le but de choisir une femme entre les deux filles de ma Tante Khady.
J'avais beaucoup de copines aux USA mais elles ne m'aimaient pas, elles aimaient juste mon argent. Ce n'est pas que je suis riche mais j'avais quand une situation financière stable. Et je parvenais aisément à subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille.
Après mes innombrables ruptures, ma mère me proposa de venir au Sénégal afin de choisir une femme.
Ça me plaisait vraiment de venir au pays de la téranga vu que c'était la première fois de toute ma vie.
J'espérais juste avoir une femme qui serait à la hauteur de mes attentes.
Je me rassurais juste en me disant qu'elles ne pouvaient pas être Awa et Abibatou.
J'ai gaspillé mon argent en achetant trois billets !
Ma tante fit ses salutations avant de nous présenter à ses filles. Elles étaient belles mais je n'aimais pas le comportement vu qu'elles m'ont toutes salué en me faisant la bise.
Ne nous sommes quand même pas des blancs !
C'était un peu deplacé à mon goût.
Par la suite nous sommes allés chez elles. Leur maison était radieuse et spacieuse.
À peine que je me suis installé dans ma chambre, Awa vint. J'ai remarqué qu'elle avait changé de tenue mais ce qu'elle avait mis était trop sexy.
Elle me dit de la suivre pour qu'elle puisse me faire visiter la maison. Je m'exécutai et elle me fit visiter toute la maison sauf une seule chambre.
Mais j'y suis quand même entré. Une fois à l'interieur, je vis une photo d'une femme qui devait sûrement avoir mon âge.
Sa noirceur était divinement ébène. Son regard était perçant et à la fois hypnotisant.
Awa(en pleurant): C'est Chérifa, ma grande sœur. Elle me manque tellement. Elle me considérait comme sa propre fille. Tu ne sais même pas ce que j'ai ressenti le jour où on m' a annoncé son décès. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps jusqu'à maintenant, je ne reste jamais une seule journée sans pleurer. Elle me manque de plus en plus.
Je la pris doucement dans mes bras. Elle avait l'air si sincère avec ses larmes qui ne cessaient de couler.
J'avais franchement de la peine pour elle car je savais bel et bien ce que ça fait de perdre un être qui nous est cher.
Je suis parvenu à la calmer. Par la suite, je me suis dirigé vers ma chambre.
À peine couché sur mon lit, je reçus un message de l'autre sur whats'App. Elle portait un sous fesses trop sexy et me dit de partir dans une des caves de la maison et que les clés se trouvaient dans le salon.
Alors je décidai de partir. Elles veulent jouer, hey bien on va jouer !
Devant la porte de la cave, je me mis à chercher laquelle des clefs pouvait ouvrir cette porte.
J'allais ouvrir la porte quand ma tante cria mon nom comme si j'étais sur le point de commettre une erreur.
Je me retournai et elle avait l'air d'avoir peur. Je lui demandai ce qui se passait mais elle me répondit en changeant de sujet.
C'est là que j'avais commençé à avoir des doutes. Abibatou n'avait pas de chance car sa maman avait tout gâché.
Une semaine s'était écoulée...
Je me promenais dans la maison car je ne pouvais pas faire la sieste vu que ça ne faisait pas partie de mes habitudes.
Je repensais encore à ces derniers jours. Les filles faisaient tout pour me charmer mais moi je n'aimais rien chez elles.
Leur mère était hypocrite de chez hypocrite !
Leur père ne pratiquait point la religion !
Ma mère ne cessait de me mettre la pression car elle voulait que je choisisse au plus vite ma femme mais elle ne savait pas que je n'aimais pas ces filles.
En passant devant la cave, je me souvîns automatiquement de l'attitude de Ta Khady quand j'ai failli ouvrir la porte.
Alors je décidai de prendre les clés pour ouvrir mais j'ai eu la plus grande surprise de ma vie rien qu'en voyant une femme inconsciente. Je me dirigeai doucement vers elle mais quand j'ai vu son visage, j'étais juste choqué.
Mais n'est-elle pas censée être morte? Je suis resté des minutes sans réagir. Sachant que sa vie était en danger, je la portai jusqu'au salon et appelai Ta Khady. Il fallait que je fasse semblant.
Moi: Ta Khady, je passais devant la cave quand j'entendis une femme crier de l'aide mais quand j'ai ouvert la porte, elle était déjà inconsciente. Je pense qu'il faut qu'on l'amène à l'hopital sinon elle risque de perdre la vie.
Avec l'aide mon père, nous avons amené Chérifa à l'hopital. Une fois là-bas, elle est restée trois jours à dormir sans se réveiller. Trois jours pendant lesquels, il n'y avait que moi qui allais la voir.
Je me demandais si elle était une bonne personne. Le comportement de Ta Khady m'étonnait beaucoup et je me disais que c'est parce qu'elle n'était pas sa mère.
On était dans une pièce que je ne connaissais pas. Elle prit un seau d'eau qui contenait de l'eau hyper froide.
Elle me fît un sourire diabolique avant de verser l'eau sur moi. C'était tellement froide que je me suis mise à frissoner comme pas possible.
Ma sœur Awa enleva la ceinture qu'elle avait autour de sa taille et la donna à sa mère. Elle me frappait d'une une brutalité inouïe. Je criais et je me tordais de douleur mais rien.
Elle insultait ma mère ainsi que ma personne. Après que mon corps fût complètement submergé de plaies, elle prît de l'huile et le chauffa sur le gaz. Après cela, elle me regarda longuement avant de faire un sourire et versa l'huile sur mon corps.
Mon Dieu ! C'était un rêve, un rêve dans lequel Ta Khady me torturait. J'éclatai en sanglots rien qu'en y pensant.
Ma vie était vraiment tout sauf rose. Je croyais que j'étais encore dans cette cave mais je me suis rendue compte que j'étais dans un lit d'hôpital.
Quelques minutes après, je vis le docteur qui était avec mon frère Momar et un autre gars que je ne connaissais pas.
Mon frère s'avança doucement vers moi et me prit dans ses bras. Je pleurais de plus belle car s'il était là, ma tante n'allait pas me traiter de la sorte. Après un long câlin, il essuya mes larmes avec son pouce.
Je balayai mon regard et il croisa celui de ce gars qui était avec mon frère. J'ai soutenu son regard pendant quelques minutes. Dire que ce gars avait un regard hypnotisant. Il était un peu trop mignon à mon goût. Sa barbe était fine, lévres étonnement roses, nez pointu. En plus son parfum était enivrant et titillait mes narines.
Moi: euh moi de même Chérif.
Je ne savais ce qui m'arrivait et pourquoi je begayais en lui parlant. Pourtant il était normal.
Par la suite mon frère me demanda la raison pour laquelle on m'avait enfermé dans la cave et Cherif nous a dit que ma sœur Awa lui avait mentie en lui faisant croire que j'ai rendu l'âme. Trop de foutaises !
Je suis sortie le soir et mon frère nous a amené dans un restaurant. J'ai mangé deux plats, tellement j'avais faim.
À la maison, dès que Chérif a ouvert la porte, Ta khady me donna deux gifles tout en pleurant....
***CHÉRIFA DIOP***À peine que Chérif ait ouvert la porte, Ta Khady me donna deux gifles et je tombai automatiquement par terre vu que j'étais encore faible.J'ouvris les yeux et je vis Ta Khady qui pleurait de chaudes larmes. Je ne comprenais absolument rien. Je ne voulais pas pleurer mais je ne pouvais pas m'en empêcher, les filles me tiraient leurs langues.C'était de l'humiliation pure et dure.Momar: mais maman que se passe-t-il?Elle: suivez-moi !Ils s'exécutèrent tous mais j'avais du mal à me lever alors Chérif m'aida à me lever. Le contact de nos corps me donna des frissons interminables et il les a ressenti vu qu'il a un peu attardé son regard sur le mien.Je me levai et il tînt fermement ma main. Je le suivis comme s'il était mon père. Je ne sa
***BOUCHOURA***Le comportement de chérif commençait vraiment à me dépasser. Certes, je savais qu'il était proche de chérifa vu la manière dont il le défendait mais je n'ai jamais pensé que son départ allait autant l'impacter.Je suis même allée jusqu'à penser qu'il est amoureux d'elle.Il avait trop changé, il avait perdu son sens de l'humour. Je lui avais même préparé son plat préféré mais il n'a rien mangé.Il m'inquiétait vraiment.J'étais en train de penser à comment faire pour que Chérifa revienne quand on sonna à la porte.Abibatou se leva pour ouvrir. Cette fille ne me plaisait pas du tout vu qu'elle portait des choses indécentes et était impolie à la fois. De mê
***CHÉRIF TOURÉ***Je n'avais vraiment pas la tête à sortir mais je voulais en même temps voir Chérifa. Après avoir pris ma douche, je portai un ensemble nike et mon sac à dos avant de me diriger vers le jardin pour informer les parents.Moi:ma maman chérie d'amour.Elle:Mon bébé ! Que se passe-t-il? Tu as l'air ailleur aujourd'huiPapa: oui chérif ta mère a raison, tu as des problèmes?Moi: papa, maman, vous avez raison j'ai commis une erreur mais je vais vous le dire à mon retour.Lui: Tu vas où là?Moi: Au lac rose avec Chérifa et sa cousine Nabou.Maman: D'accord, amusez-vous bien!Moi: Merci !Je sortis de la chambre afin d'attrendre Chérifa dehors. En passant dans le salo
***MOMAR***J'ai passé presque toute la journée à regarder des vidéos sur mon téléphone vu que je n'avais rien n'à faire. Les filles sont allées faire du shopping .Ah ces filles !!! J'avais peur pour elles. Des filles de 18 ans et de 20 ans qui ne savaient ni prier ni cuisiner. j'avais pitié de leurs époux.Si tout simplement elles pouvaient se comporter comme Chérifa. Ma sœur elle était trop bien éduquée.Elle méritait franchement d'avoir un mari comme Chérif, lui aussi il était généreux et il a été le seul à me venir en aide quand j'en avais le plus besoin.Je comptais tout faire pour qu'ils soient en couple parce qu'ils méritaient d'être ensemble. Même leurs noms coïncide
***CHÉRIFA***Je m'affaissai sol en pleurant comme une dingue car c'était de ma faute.Je pleurais quand je sentis une main sur mon épaule, je levai les yeux et mon regard croisa celui d'Omar !Il ne manquait plus que ça !Moi qui pensais que c'était Chérif !Il m'aida à me lever avant d'essayer de me prendre dans ses bras mais je le repoussai doucement.Pourquoi me mettre dans ses bras si je savais bel et bien qu'il voudrait prendre la place de Chérif ?Lui: Tu vois, il est parti sans se soucier de l'amour que tu portes pour lui. Je ne sais pas pourquoi mais je ne lui ai jamais fait confiance. Je ne le sentais pas. Il n'est rien qu'un lâche. Je le déteste, il ne devrait pas te faire souffrir comme il l'a fait. S'il te plaît, deviens ma femme et j
***CHÉRIFA DIOP***À bout de souffle, il s'arrêta, me regarda tendrement avant de prendre ma main entre les siennes.Lui: je pense que ce n'est pas la peine de faire une déclaration. Je te le redemande encore une fois: Veux-tu de venir ma copine et bientôt ma femme?Moi( d'une petite voix): oui.Il approcha doucement son visage. Ma respiration devînt saccadée. Ses lèvres allaient toucher les miennes quand je le repoussai doucement. Regrettant ce qui venait de se passer même si j'ai aimé. Il me regarda avec incompréhension.Moi: je suis ta copine et non ta femme. Je te permets juste des bisous sur le front et sur les joues. Si tu veux plus, il faut m'épouser. Tu ne sais même pas comment je regrette de t'avoir embrassé pas une fois mais plusieurs fois. Chérif, j'ai passé une n
*** CHERIF TOURÉ***Le docteur: Mr touré alhamdoulilah tout va bien. Vous êtes stable mais il faut que vous fassiez attention à vous. Vous devez faire du sport, manger suffisamment, dormir et de vous reposer. Je pense que les perfusions feront l'affaire. Quand j' y pense, j'ai passé toute la journée dans cet hôpital. Je déteste l'odeur des médicaments et tout mais je me suis quand même résigné de rester dans cet endroit qui me faisait souvent vomir. Je sais que je ne suis pas le seul à détester cet odeur!Moi:merci beaucoup docteur.
***CHÉRIFA DIOP***Je me reposais dans ma chambre quand j'entendis des cris. Je me levai afin de voir ce qui se passait is je vis à ma plus grande surprise Awa qui était menottée. Elle pleurait de chaudes larmes et j'eus soudainement pitié d'elle. Je ne voulais pas qu'elle aille en prison. Elle était trop jeune pour ça.Moi: ne l'arretez pas s'il vous plaît.Awa pleurait de chaudes larmes et moi aussi. Je suis sa grande sœur et c'était mon devoir de la protéger. Je ne voulais pas qu'elle aille en prison par ma faute. Je leurs ai dit de la laisser mais ils ne m'ont même pas écouté. Je me demandais qui pouvait bien porter plainte contre ma sœur. J'espérais juste que ce n'était pas chérif.Moi: habibi ramène la à la maison s'il te plaît. Elle est trop jeune pour p
***ASSANATOU TOURÉ***Moi: Babacar je te dégoûte hum? Ça fait un mois que nous nous sommes mariés et...Lui: bien sûr que tu me dégoûtes Assa, je n'ai absolument rien à foutre avec une fille souillée. Sache que je ne te considère plus comme ma femme alors je peux te répudier si tu veux.Moi: pourquoi tu es si cruelle avec moi Babacar? Tu n'as jamais été ainsi avec moi.Il donna un violent gifle qui me fit tomber au sol.Lui: tu ne sais même pas de quoi je suis capable. Me dit-il avant prendre une ceinture et de commencer à me donner des coups violents. Je pleurais de chaudes larmes et j'étais dans l'incapacité de me défendre puisqu'il était beaucoup plus fort que moi. La douleur était atroce mais il continuait de me frapper violemmen
BABACAR SALLmoi: quoi?? Tu es sérieuse Assa? Explique-moi s'il te plaît.Elle: quand j'avais treize ans, mes parents étaient partis en vacances avec Oussey et ils m'avaient laissé avec le gardien puisqu'il était un homme de confiance mais c'était ce qu'ils pensaient! Puisque cet homme a profité de leur absence pour détruire ma vie! Il m'a volé mon innocence à l'âge de 13ans. Il m'a violé cinq fois. Tu t'imagines? Cinq fois! Finit-elle de dire avant de cacher sa tête dans mes bras.Moi: QUEL CONNARD!!! tes parents le savent?Elle: il avait mis un revolver dans ma bouche et m'a dit que si dis quelque chose, il allait me tuer. Je ne pouvais plus marcher tellement c'était dur. Il n'y a qu'Oussey qui le sait et elle m'a promis de ne dire cela à personne. C'est avec cette peur glaciale que j'ai grandi.
ASSANATOU TOURÉIl était 7 heures précise, j'étais dans l'incapacité de dormir. Le jour tant attendu était enfin arrivé. Oh oui! C'était le jour de mon mariage! J'étais trop contente de savoir qu'à 17heures je serai Madame Sall mais j'avais tellement peur de ce qui allait s'en suivre. Ce lourd secret que j'ai gardé pour moi pendant dix longues années, le secret que seule ma jumelle savait, allait enfin être connu. Mon cœur battait follement rien qu'en y pensant et mes larmes ne cessaient de couler rien qu'en repensant a ce qui s'était passé...Mon téléphone sonna et c'était Babacar mon futur mari.Moi: bonjour mon bébé.Lui: bonjour! Alors tu es prête? Ce soir tu seras Madame Sall!Moi: plus que jamais!Lui: n'
NARRATEUR EXTERNENabou: Assa tu es sûre que tu veux te marier avec Babacar? Tu risques de regretter ton choix hein! Il est un vrai crétin celui là! Moi même je n'arrive pas à le supporter avec ses sautes d'humeurs.Babacar: maman arrête de m'insulter devant ma femme toi aussi.Elle: Ta future femme!Lui: dans tous les cas elle est ma femme.Elle: Assa tu ne me réponds pas?Assa: je l'aime ma tante et je suis prête à le supporter. Quand on sera ensemble, je vais le former dans la réligion et il sera mature insha'Allah.Elle: dans tous les cas, tu es d'abord ma fille avant d'être ma belle fille. Alors je te soutiendrai dans n'importe quelle situation. Seul Dieu sait comment je suis heureuse de savoir que je vais avoir comme belle fille, une enfant de ma ch&
NARRATEUR EXTERNELes larmes d'Oussey ne pouvaient point se tarir!C'était tellement émouvant pour elle de voir son homme pleurer dans les bras de son père devant cette prison. Ça devait vraiment être dur pour Mansour de rester dix longues années sans voir son père. Sans savoir où il se trouvait, sans savoir comment il se sentait. Sans savoir dans quelles conditions il était. Sans savoir s'il était mort ou en vie. Sans savoir s'il s'alimentait ou pas. Voir sa famille souffrir sans pour autant pouvoir leur apporter une solution. Il était incapable de reagir devant tant de problèmes mais bon tout a pris fin aujourd'hui. Dieu est grand!Mansour: papa tu ne sais même pas comment tu m'as manqué. Je t'ai cherché partout, si je dis partout c'est vraiment parce que je t'ai cherché partout mais je n'ai jamais
GNAGNA THIAMSi Aldiouma pense que je vais le laisser vivre en paix après l'humiliation qu'il m'a fait subir aujourd'hui, bah il se trompe parfaitement.D'après la scène que j'ai vu aujourd'hui Oussey est amoureuse de Monsieur Sy et elle a même accepté sa demande alors que veut-il de plus?J'ai tout laissé pour lui. Mes parents m'ont renié à cause de lui. Je n'avais plus d'amis à cause de lui. J'ai quitté le luxe pour vivre dans la pauvreté juste pour lui.Mais s'il pense que je vais quitter cette maison doucement sans rien faire, il peut se fourrer les doigts dans l'œil.Je pouvais tout accepter pour lui mais là, c'est trop.Je décidai d'appeler ma mère même si je savais qu'elle allait m'humilier.Moi: Maman comment tu vas?
BABACAR SALLMoi: Assa étant séparé de toi pendant tout ce temps, je me suis rendu compte que je ne peux point vivre sans toi. Ton sourire mutin me manquait. Tes yeux de gazelle doux et rassurants me manquaient. La douceur de ta paume me manquait. Ta voix paradisiaque et envoûtante me manquait. Tes câlins me manquaient. Tes paroles me manquaient mon Amour. Si seulement tu pouvais savoir comment tu me manquais. À chaque instant, j'essayais de t'imaginer pour me sentir près de toi. Assa je n'en peux plus! Je veux que tu deviennes madame Sall.Elle: tu ne sais même pas comment je souffrais de ton absence. Dit-elle en se refugiant dans mes bras.Moi:marions-nous Assa.Elle: tu sais bien que c'est impossible même si notre amour est réciproque.Moi: Assa promets-moi de te calmer.Elle:pourquoi?
OUSSEYNATOU TOURÉMoi: j'espère que tu vas boire mon thé aujourd'hui parce que je ne vais plus prendre le risque de partir au cafetaria. Je ne veux pas me disputer avec folle de Tara et je ne veux non plus qu'ils me regardent avec leurs gros yeux là!Je parlais au téléphone avec Mansour tout en conduisant. Tout avait commencé par un simple salut et voilà, nous avons passé tout le week-end à parler. Je n'avais jamais autant parlé à un homme. En fait, avec Ahmadou on ne parlait presque pas, dire quecen'etait pour rien quand je disais qu'il était timide. La base d'une relation est la communication. Aucune relation n'est pas parfaite que ça soit amicale et amoureuse mais une relation sans communication n'a absolument aucun sens. Mieux vaut se caser avec une personne avec qui on peut s'épanouir, av
EL HADJI MANSOUR SYA l'intérieur de la maison, ils étaient entrain de manger mais Oussey n'y était pas.Moi: bonsoir à tous.Tata chérifa: Ah Mansour comment tu vas?Moi: je vais bien Alhamdoullilah et vous?Elle: nous allons bien aussi. Viens manger.Moi: non merci beaucoup. En fait je suis venu pour voir Oussey.Tonton: elle est dans sa chambre. Zeyna amène Tonton Dans la chambre d'Oussey.Moi: allons-y princesse.Elle se leva et nous sortîmes de la salle à manger. Elle m'amena jusqu'à une chambre et me dit d'entrer avant de partir. Je toquai à la porte et elle me dit d'entrer.J'ouvris doucement la porte avant d'entrer. Je ne sais pas pourquoi mais mon cœur battait anormalement et je n'a