***CHÉRIFA DIOP***
À peine que Chérif ait ouvert la porte, Ta Khady me donna deux gifles et je tombai automatiquement par terre vu que j'étais encore faible.
J'ouvris les yeux et je vis Ta Khady qui pleurait de chaudes larmes. Je ne comprenais absolument rien. Je ne voulais pas pleurer mais je ne pouvais pas m'en empêcher, les filles me tiraient leurs langues.
C'était de l'humiliation pure et dure.
Momar: mais maman que se passe-t-il?
Elle: suivez-moi !
Ils s'exécutèrent tous mais j'avais du mal à me lever alors Chérif m'aida à me lever. Le contact de nos corps me donna des frissons interminables et il les a ressenti vu qu'il a un peu attardé son regard sur le mien.
Je me levai et il tînt fermement ma main. Je le suivis comme s'il était mon père. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais l'impression d'être en sécurité.
Arrivée à ma chambre, je vis ma tante qui criait et m'insultait comme jamais. Elle me regarda mechamment avant de me jeter des pillules contraceptives ainsi que des objets trop obscènes. Je ne savais plus quoi dire.
Mes larmes coulaient à flot, mon père me regardait méchamment et je ne comprenais rien. Mon père enleva sa ceinture et me poussa au sol.
Je fermai doucement les yeux pour subir ce qu'il allait me faire. Un coup, deux, trois, quatre et puis c'était ma fête. La douleur était tellement insupportable que je ne pouvais pas pleurer.
À chaque fois que je pensais que c'était fini, ça recommençait encore et encore. Ma peau était ensanglantée.
Je me mis à penser à ma mère et je savais bien que si elle était là, je n'aurais pas ces problèmes. Après mon père, ma tante prit la ceinture et me tabassa avec férocité. Ils suivaient tous la scène sans me défendre.
Chérif: ASSEZ! C'EST BON! VOUS NE VOYEZ PAS QU'ELLE SOUFFRE LA?
Je remerciais chérif de tout mon cœur car je ne pouvais plus supporter la douleur.
Ta khady: elle est une fille de bonne famille. Je me suis occupée d'elle depuis ses sept ans et je lui ai inculqué de bonnes valeurs. Donc pourquoi se comporter comme ça? Si elle était tellement pressée de passer à l'acte alors pourquoi ne nous a-t-elle pas dit qu'elle veut se marier ? Mais pourquoi se donner aux hommes comme ça?
Moi: NDÈYE KHADY TOURÉ JE PEUX TOUT SUPPORTER, TU ENTENDS ? JE PEUX TOUT, ABSOLUMENT TOUT SUPPORTER MAIS JE N'ACCEPTERAI JAMAIS QUE TU ME TRAITES DE PUTE. J'EN AI MA CLAQUE ! J'EN AI MA PUTAIN DE CLAQUE QUE TU ME TRAITES TEL UN ANIMAL ALORS QUE JE VAUX MIEUX QUE TES DEUX POURRIES GÂTÉES ! CE N'EST PARCE QUE JE ME TAIS TOUJOURS ET QUE JE SUPPORTE TOUT QUE TU TE PERMETTE DE ME TRAITER DE PUTE !
Elle ouvrit grandement sa bouche, choquée par ma réplique. Pour dire vrai, je ne savais même pas d'où cette force m'était venue.
-FERME LA CHÉRIFA DIOP, SINON..
-Hum sinon quoi ? Tu vas encore me frapper ? Hey bien...
Avant que je ne termine ma réplique, mon père m'asséna une gifle qui me fit taire.
Mon père(en sortant): c'est comme ça que tu t'adresses à ta tante ? Ok ! À demain insha'Allah. Je sais ce que je vais faire d'une pute comme toi.
-Abdou tu ne devais même pas la laisser la nuit ici !
Après que Ta Khady et les autres fûrent dehors, je me suis affaissée au sol en enveloppant ma tête entre mes mains.
(...)Le lendemain, je me suis réveillée avec une forte fièvre, j'avais trop mal à la tête. Je rassemblai toutes mes forces avant de me lever pour faire mes ablutions. Après avoir prié, je me suis recouchée...
Je dormais paisiblement quand je sentis le parfum de mon père. J'ouvris les yeux et mon regard croisa le sien. Il tenait une ceinture et avait les yeux rouges de colère. Je n'avais même pas la force de me lever vu que j'étais malade.
Lui: maintenant tu refuses d'obéir aux ordres de Ndeye Khady? Pourquoi as-tu refusé de préparer le déjeûner et de recharger le gaz ?
Moi: je n'ai pas encore vu ma tante. Je suis malade papa....en plus je ne peux vraiment pas tenir un gaz de 9 kilos.
Je n'ai pas pû terminer ma phrase qu'il me donna un violent coup qui me fit échapper un cris aiguë. Je me couchai et le laissai faire. Les coups étaient trop violents et je criais pour que momar me vienne en aide mais c'était en vain.
Pourtant Momar prétend être un frère protecteur mais il n'est jamais là quand je souffre.
Pourtant il avoue d'être contre le comportement de sa mère mais quand on me frappe, il reste coi.
Pourtant, pourtant..
À cet instant là, l'envie de crier au monde entier, mon amertume, me submergeait.
Je voulais que Ta Khady et sa famille sachent que je ne suis plus une gamine pour qu'elles se permettent de me frapper et de m'humilier à chaque fois que l'occasion se présente.
Je voulais juste qu'elle me laisse vivre ma vie en paix.
Maman où es-tu ?
Pourquoi tu m'as laissée seule dans ce monde submergé de personnes cruelles ? dans ce monde où des personnes qui sont sans cœur, règnent ?
Tandis que j'étais là à réfléchir, mon père devenait de plus en plus brutal !
Je me demande comment un père peut se comporter ainsi avec sa fille, son sang !
Fatiguée d'en recevoir, je me levai de justesse et pris fuite. Malgré le fait que j'étais malade, je courais de toutes mes forces.
Allah sait que je n'en pouvais plus de me faire brutaliser.
Mais il était plus vite que moi. Une fois dans le jardin, je vis chérif qui parlait avec sa mère. Les filles y étaient également. Je voulais prendre refuge dans ses bras mais Abibatou se leva de justesse.
Quand nos regards se sont croisés, elle m'a violemment poussée sur la piscine.
Cerise sur le gâteau, je ne savais pas nager !
Le contact de l'eau avec mes plaies, me faisait un mal atroce.
Je n'ai pas essayé de sortir de la piscine car je voulais mourir une bonne fois pour toute.
Je ne sais même pas à quel moment j'ai perdu connaissance...
****
Je me suis réveillée dans la cave où je me trouvais il n'y a même pas quelques jours.Rien qu'en me souvenant de tout ce que j'ai eu à endurer là-bas, mes yeux s'inondèrent de larmes.
Oh Mon Dieu pourquoi moi ?
Pourquoi les belle-mères sont méchantes avec les orphelines comme nous ?
Pourquoi ne nous considèrent-elles pas comme leur enfant ?
Pourquoi tant d'injustice ?
Je suis restée là-bas des heures sans que mes larmes ne puissent tarir...
Quelques instant après, mon père entra dans la cave. Il avait une ceinture en main.
Sans me laisser le temps de parler, il plaqua deux paires de gifles.
Je me levai automatiquement et le fis face.
-J'EN AI MARRE PAPA !
Il me poussa rudement et j'atterris de nouveau à même le sol.
Lui:Espèce de Salope ! Je me demande bien si tu es ma fille.
Moi:Même...sniff...si....sniff..je...suis ta fille, tu ne me considères pas en tant que telle.
Il m'en donna une autre encore.
Je commençais même à avoir l'habitude de recevoir des coups à chaque fois que je riposte.
Lui: puisque tu es une salope, je vais te traiter de la même manière qu'on vous traite.
Il enleva sa ceinture suivie de son pantalon. Il ne lui restait que son caleçon qu'il enleva d'un trait.
Moi: S'IL TE PLAÎT PAPA NE ME FAIS PAS ÇA. PAPA JE SUIS TA FILLE ! NE ME PRENDS PAS MON INNOCENCE S'IL TE PLAÎT. JE T'EN SUPPLIE....POUR L'AMOUR DU CIEL.
Lui:FERME TA GUEULE ET ARRÊTE DE MENTIR, NOUS SAVONS TOUS QUE TU N'ES PAS VIERGE.
Il commença par enlever brutalement mon tee-shirt avant de faire de même avec mon pantalon.
Ce que je ressentais était juste indescriptible. J'étais en souvêtement devant mon père et il n'éprouvait même pas une once de honte.
Dieu du ciel !
Il allait s'enfoncer en moi quand on lui donna un coup qui le fit automatiquement tomber.
Je cachai immédiatement ma nudité....
Pendant que Chérif frappait mon père, je me suis mise à remettre mes habits. Je me sentais mal, mal au profond de toute mon être.
C'est presqu'en courant que je regagnai ma chambre. La-bas, j'ai craqué !
J'avais perdu le goût de cette vie submergée d'injustice....
Croyant que c'était fini, mon père revint dans ma chambre toujours avec sa ceinture.
-A cause de toi, Un jeune homme a osé lever la main sur toi. Mais sache que tu vas payer pour tous les coups que j'ai reçu.
Je me levai du lit par reflexe avant de courir de nouveau vers la porte où je vis chérif. Je me suis automatiquement mise dans ses bras.
Lui: que se passe-t-il encore princesse ? Même après les coups que je lui ai donnés ce matin, il s'obstine à te faire du mal ? Non mais quel genre de père as-tu ? En plus tu as de la fièvre là et tes habits sont entachés de sang.
Moi: dis-lui de ne pas me frapper s'il te plaît, je suis malade.
Au même moment, mon père vint. Il était très en colère.
Lui: chérifa, prends tes bagages et sors de ma maison !
Ta bouchoura( la mère de chérif): quoi? Tu oses mettre ta fille dehors ? Je ne te reconnais plus.
Lui(en s'en allant): je ne vais pas garder une pute chez moi.
Moi: Bien sûr que je vais m'en aller. Je suis maltraité ici oui, mais je serai traîtée comme une princesse là où je vais ! Chérif prêtz-moi ton téléphone s'il te plaît.
Il me le donna et j'appelai ma grand-mère pour lui dire que je veux venir vivre chez elle et elle a accepté en disant qu'elle allait m'envoyer son chauffeur. Je remerciai Chérif avant d'aller faire mes valises. Le chauffeur vînt après quelques heures. Je fis mes salutations avant de partir.
Dans la voiture, je ne faisais que de pleurer. Je pensais trop à chérif en plus je n'avais même pas son numéro pour l'appeler sur le téléphone de Mame dès que je serai aux Maristes.
Je me mis à penser à toutes les choses que j'ai enduré là-bas.
Une fois aux maristes. J'ai tout raconté à Mame.
Mame: Je te promets que tu ne retourneras jamais là-bas. Ndèye Khady sait très bien de quoi je suis capable. Abdou aussi il me connait. Pourquoi tu n'as essayer de m'appeler?
Moi: je n'ai pas de téléphone Mame.
Elle: quoi? À ton âge? Mais avec quel téléphone m'as-tu appeler?
Moi: Celui de chérif.
Elle ouvrit grandement les yeux !
Mame: quel chérif? Celui de bouchoura?
Moi: oui. Comment tu la connais ?
Elle: Dieu du ciel !!!
Quelques semaines plus tard..
***BOUCHOURA***Le comportement de chérif commençait vraiment à me dépasser. Certes, je savais qu'il était proche de chérifa vu la manière dont il le défendait mais je n'ai jamais pensé que son départ allait autant l'impacter.Je suis même allée jusqu'à penser qu'il est amoureux d'elle.Il avait trop changé, il avait perdu son sens de l'humour. Je lui avais même préparé son plat préféré mais il n'a rien mangé.Il m'inquiétait vraiment.J'étais en train de penser à comment faire pour que Chérifa revienne quand on sonna à la porte.Abibatou se leva pour ouvrir. Cette fille ne me plaisait pas du tout vu qu'elle portait des choses indécentes et était impolie à la fois. De mê
***CHÉRIF TOURÉ***Je n'avais vraiment pas la tête à sortir mais je voulais en même temps voir Chérifa. Après avoir pris ma douche, je portai un ensemble nike et mon sac à dos avant de me diriger vers le jardin pour informer les parents.Moi:ma maman chérie d'amour.Elle:Mon bébé ! Que se passe-t-il? Tu as l'air ailleur aujourd'huiPapa: oui chérif ta mère a raison, tu as des problèmes?Moi: papa, maman, vous avez raison j'ai commis une erreur mais je vais vous le dire à mon retour.Lui: Tu vas où là?Moi: Au lac rose avec Chérifa et sa cousine Nabou.Maman: D'accord, amusez-vous bien!Moi: Merci !Je sortis de la chambre afin d'attrendre Chérifa dehors. En passant dans le salo
***MOMAR***J'ai passé presque toute la journée à regarder des vidéos sur mon téléphone vu que je n'avais rien n'à faire. Les filles sont allées faire du shopping .Ah ces filles !!! J'avais peur pour elles. Des filles de 18 ans et de 20 ans qui ne savaient ni prier ni cuisiner. j'avais pitié de leurs époux.Si tout simplement elles pouvaient se comporter comme Chérifa. Ma sœur elle était trop bien éduquée.Elle méritait franchement d'avoir un mari comme Chérif, lui aussi il était généreux et il a été le seul à me venir en aide quand j'en avais le plus besoin.Je comptais tout faire pour qu'ils soient en couple parce qu'ils méritaient d'être ensemble. Même leurs noms coïncide
***CHÉRIFA***Je m'affaissai sol en pleurant comme une dingue car c'était de ma faute.Je pleurais quand je sentis une main sur mon épaule, je levai les yeux et mon regard croisa celui d'Omar !Il ne manquait plus que ça !Moi qui pensais que c'était Chérif !Il m'aida à me lever avant d'essayer de me prendre dans ses bras mais je le repoussai doucement.Pourquoi me mettre dans ses bras si je savais bel et bien qu'il voudrait prendre la place de Chérif ?Lui: Tu vois, il est parti sans se soucier de l'amour que tu portes pour lui. Je ne sais pas pourquoi mais je ne lui ai jamais fait confiance. Je ne le sentais pas. Il n'est rien qu'un lâche. Je le déteste, il ne devrait pas te faire souffrir comme il l'a fait. S'il te plaît, deviens ma femme et j
***CHÉRIFA DIOP***À bout de souffle, il s'arrêta, me regarda tendrement avant de prendre ma main entre les siennes.Lui: je pense que ce n'est pas la peine de faire une déclaration. Je te le redemande encore une fois: Veux-tu de venir ma copine et bientôt ma femme?Moi( d'une petite voix): oui.Il approcha doucement son visage. Ma respiration devînt saccadée. Ses lèvres allaient toucher les miennes quand je le repoussai doucement. Regrettant ce qui venait de se passer même si j'ai aimé. Il me regarda avec incompréhension.Moi: je suis ta copine et non ta femme. Je te permets juste des bisous sur le front et sur les joues. Si tu veux plus, il faut m'épouser. Tu ne sais même pas comment je regrette de t'avoir embrassé pas une fois mais plusieurs fois. Chérif, j'ai passé une n
*** CHERIF TOURÉ***Le docteur: Mr touré alhamdoulilah tout va bien. Vous êtes stable mais il faut que vous fassiez attention à vous. Vous devez faire du sport, manger suffisamment, dormir et de vous reposer. Je pense que les perfusions feront l'affaire. Quand j' y pense, j'ai passé toute la journée dans cet hôpital. Je déteste l'odeur des médicaments et tout mais je me suis quand même résigné de rester dans cet endroit qui me faisait souvent vomir. Je sais que je ne suis pas le seul à détester cet odeur!Moi:merci beaucoup docteur.
***CHÉRIFA DIOP***Je me reposais dans ma chambre quand j'entendis des cris. Je me levai afin de voir ce qui se passait is je vis à ma plus grande surprise Awa qui était menottée. Elle pleurait de chaudes larmes et j'eus soudainement pitié d'elle. Je ne voulais pas qu'elle aille en prison. Elle était trop jeune pour ça.Moi: ne l'arretez pas s'il vous plaît.Awa pleurait de chaudes larmes et moi aussi. Je suis sa grande sœur et c'était mon devoir de la protéger. Je ne voulais pas qu'elle aille en prison par ma faute. Je leurs ai dit de la laisser mais ils ne m'ont même pas écouté. Je me demandais qui pouvait bien porter plainte contre ma sœur. J'espérais juste que ce n'était pas chérif.Moi: habibi ramène la à la maison s'il te plaît. Elle est trop jeune pour p
*** CHERIFA DIOP ***Le mariage de nabou était dans deux jours. Il fallait que j'y aille vu que c'est à moi de maquiller la mariée et je devais les aider avec les préparatifs mais habibi n'était pas du même avis. Je voulais y aller parce que mame m'appelait depuis ce matin pour que je vienne mais cet idiot qui me sert de fiancé ne me laissait pas partir.À la fin nous avons décidé de passer la journée ensemble pour qu'il puisse me déposer le soir chez mame.On était seul à la maison vu que les autres sont allés faire du shopping rien que pour l'événement.C'était du vrai gachis ! Comment pouvaient-ils dépenser autant d'argent juste pour une journée ? Au lieu de parti
***ASSANATOU TOURÉ***Moi: Babacar je te dégoûte hum? Ça fait un mois que nous nous sommes mariés et...Lui: bien sûr que tu me dégoûtes Assa, je n'ai absolument rien à foutre avec une fille souillée. Sache que je ne te considère plus comme ma femme alors je peux te répudier si tu veux.Moi: pourquoi tu es si cruelle avec moi Babacar? Tu n'as jamais été ainsi avec moi.Il donna un violent gifle qui me fit tomber au sol.Lui: tu ne sais même pas de quoi je suis capable. Me dit-il avant prendre une ceinture et de commencer à me donner des coups violents. Je pleurais de chaudes larmes et j'étais dans l'incapacité de me défendre puisqu'il était beaucoup plus fort que moi. La douleur était atroce mais il continuait de me frapper violemmen
BABACAR SALLmoi: quoi?? Tu es sérieuse Assa? Explique-moi s'il te plaît.Elle: quand j'avais treize ans, mes parents étaient partis en vacances avec Oussey et ils m'avaient laissé avec le gardien puisqu'il était un homme de confiance mais c'était ce qu'ils pensaient! Puisque cet homme a profité de leur absence pour détruire ma vie! Il m'a volé mon innocence à l'âge de 13ans. Il m'a violé cinq fois. Tu t'imagines? Cinq fois! Finit-elle de dire avant de cacher sa tête dans mes bras.Moi: QUEL CONNARD!!! tes parents le savent?Elle: il avait mis un revolver dans ma bouche et m'a dit que si dis quelque chose, il allait me tuer. Je ne pouvais plus marcher tellement c'était dur. Il n'y a qu'Oussey qui le sait et elle m'a promis de ne dire cela à personne. C'est avec cette peur glaciale que j'ai grandi.
ASSANATOU TOURÉIl était 7 heures précise, j'étais dans l'incapacité de dormir. Le jour tant attendu était enfin arrivé. Oh oui! C'était le jour de mon mariage! J'étais trop contente de savoir qu'à 17heures je serai Madame Sall mais j'avais tellement peur de ce qui allait s'en suivre. Ce lourd secret que j'ai gardé pour moi pendant dix longues années, le secret que seule ma jumelle savait, allait enfin être connu. Mon cœur battait follement rien qu'en y pensant et mes larmes ne cessaient de couler rien qu'en repensant a ce qui s'était passé...Mon téléphone sonna et c'était Babacar mon futur mari.Moi: bonjour mon bébé.Lui: bonjour! Alors tu es prête? Ce soir tu seras Madame Sall!Moi: plus que jamais!Lui: n'
NARRATEUR EXTERNENabou: Assa tu es sûre que tu veux te marier avec Babacar? Tu risques de regretter ton choix hein! Il est un vrai crétin celui là! Moi même je n'arrive pas à le supporter avec ses sautes d'humeurs.Babacar: maman arrête de m'insulter devant ma femme toi aussi.Elle: Ta future femme!Lui: dans tous les cas elle est ma femme.Elle: Assa tu ne me réponds pas?Assa: je l'aime ma tante et je suis prête à le supporter. Quand on sera ensemble, je vais le former dans la réligion et il sera mature insha'Allah.Elle: dans tous les cas, tu es d'abord ma fille avant d'être ma belle fille. Alors je te soutiendrai dans n'importe quelle situation. Seul Dieu sait comment je suis heureuse de savoir que je vais avoir comme belle fille, une enfant de ma ch&
NARRATEUR EXTERNELes larmes d'Oussey ne pouvaient point se tarir!C'était tellement émouvant pour elle de voir son homme pleurer dans les bras de son père devant cette prison. Ça devait vraiment être dur pour Mansour de rester dix longues années sans voir son père. Sans savoir où il se trouvait, sans savoir comment il se sentait. Sans savoir dans quelles conditions il était. Sans savoir s'il était mort ou en vie. Sans savoir s'il s'alimentait ou pas. Voir sa famille souffrir sans pour autant pouvoir leur apporter une solution. Il était incapable de reagir devant tant de problèmes mais bon tout a pris fin aujourd'hui. Dieu est grand!Mansour: papa tu ne sais même pas comment tu m'as manqué. Je t'ai cherché partout, si je dis partout c'est vraiment parce que je t'ai cherché partout mais je n'ai jamais
GNAGNA THIAMSi Aldiouma pense que je vais le laisser vivre en paix après l'humiliation qu'il m'a fait subir aujourd'hui, bah il se trompe parfaitement.D'après la scène que j'ai vu aujourd'hui Oussey est amoureuse de Monsieur Sy et elle a même accepté sa demande alors que veut-il de plus?J'ai tout laissé pour lui. Mes parents m'ont renié à cause de lui. Je n'avais plus d'amis à cause de lui. J'ai quitté le luxe pour vivre dans la pauvreté juste pour lui.Mais s'il pense que je vais quitter cette maison doucement sans rien faire, il peut se fourrer les doigts dans l'œil.Je pouvais tout accepter pour lui mais là, c'est trop.Je décidai d'appeler ma mère même si je savais qu'elle allait m'humilier.Moi: Maman comment tu vas?
BABACAR SALLMoi: Assa étant séparé de toi pendant tout ce temps, je me suis rendu compte que je ne peux point vivre sans toi. Ton sourire mutin me manquait. Tes yeux de gazelle doux et rassurants me manquaient. La douceur de ta paume me manquait. Ta voix paradisiaque et envoûtante me manquait. Tes câlins me manquaient. Tes paroles me manquaient mon Amour. Si seulement tu pouvais savoir comment tu me manquais. À chaque instant, j'essayais de t'imaginer pour me sentir près de toi. Assa je n'en peux plus! Je veux que tu deviennes madame Sall.Elle: tu ne sais même pas comment je souffrais de ton absence. Dit-elle en se refugiant dans mes bras.Moi:marions-nous Assa.Elle: tu sais bien que c'est impossible même si notre amour est réciproque.Moi: Assa promets-moi de te calmer.Elle:pourquoi?
OUSSEYNATOU TOURÉMoi: j'espère que tu vas boire mon thé aujourd'hui parce que je ne vais plus prendre le risque de partir au cafetaria. Je ne veux pas me disputer avec folle de Tara et je ne veux non plus qu'ils me regardent avec leurs gros yeux là!Je parlais au téléphone avec Mansour tout en conduisant. Tout avait commencé par un simple salut et voilà, nous avons passé tout le week-end à parler. Je n'avais jamais autant parlé à un homme. En fait, avec Ahmadou on ne parlait presque pas, dire quecen'etait pour rien quand je disais qu'il était timide. La base d'une relation est la communication. Aucune relation n'est pas parfaite que ça soit amicale et amoureuse mais une relation sans communication n'a absolument aucun sens. Mieux vaut se caser avec une personne avec qui on peut s'épanouir, av
EL HADJI MANSOUR SYA l'intérieur de la maison, ils étaient entrain de manger mais Oussey n'y était pas.Moi: bonsoir à tous.Tata chérifa: Ah Mansour comment tu vas?Moi: je vais bien Alhamdoullilah et vous?Elle: nous allons bien aussi. Viens manger.Moi: non merci beaucoup. En fait je suis venu pour voir Oussey.Tonton: elle est dans sa chambre. Zeyna amène Tonton Dans la chambre d'Oussey.Moi: allons-y princesse.Elle se leva et nous sortîmes de la salle à manger. Elle m'amena jusqu'à une chambre et me dit d'entrer avant de partir. Je toquai à la porte et elle me dit d'entrer.J'ouvris doucement la porte avant d'entrer. Je ne sais pas pourquoi mais mon cœur battait anormalement et je n'a