Tome 1, partie 5

***MOMAR*** 

J'ai passé presque toute la journée à regarder des vidéos sur mon téléphone vu que je n'avais rien n'à faire. Les filles sont allées faire du shopping .

Ah ces filles !!! J'avais peur pour elles. Des filles de 18 ans et de 20 ans qui ne savaient ni prier ni cuisiner.  j'avais pitié de leurs époux.

Si tout simplement elles pouvaient se comporter comme Chérifa. Ma sœur elle était  trop bien éduquée.

Elle méritait franchement d'avoir un mari comme Chérif, lui aussi il était généreux et il a été le seul à me venir en aide quand j'en avais le plus besoin. 

Je comptais tout faire pour qu'ils soient en couple parce qu'ils méritaient d'être ensemble. Même leurs noms coïncident !

Un désir ne change rien mais une décision change tout et de ce fait, j'ai décidé de faire ce que Chérif m'avait conseillé. 

C'était de redevenir le Momar que j'étais et par chance je peux avoir une belle femme, polie, bien éduquée, sportive, bref tout comme ma sœur Chérifa...

J'étais à la salle de gym qui est non loin de notre maison. J'y étais juste pour me distraire vu que Chérif n'était pas encore revenu de son voyage. 

Il m'avait appelé au milieu de la journée pour me dire qu'ils reviendraient à la maison vers 20h. 

Je faisais des exercices quand l'arrivée d'une femme attira mon attention. Certes, je voyais toujours des femmes faire du sport mais une si belle femme !!!!

Je ne pouvais plus me concentrer sur ce que je faisais. Elle était tout près de moi mais elle ne me remarquait pas. 

Je ne pouvais plus continuer mes exercices alors, je décidai d'aller aux toilettes et rentrer chez moi. 

Bref je manipulais le mon téléphone quand je cognai sur quelqu'un .

X:PUTAIN TU NE PEUX PAS FAIRE ATTENTION?

J'étais d'accord que je venais de commettre une erreur mais quoi cela sert de me faire la fête? Alors je décidai de montrer mon côté sévère digne d'un gendarme.

Je levai les yeux et c'est la femme de tout à l'heure. Elle allait continuer cette scène mais dès qu'elle a vu l'expression de mon visage, elle ferma sa bouche.

Elle: Je suis désolée de t'avoir parlé comme ça.

Elle parlait avec la tête baissée. Je changeai alors cette expression qui pouvait faire peur à n'importe qui.

Moi: Désolé aussi, je ne regardais pas où je marchais.

Elle: Tu m'avais même fait peur.

Moi: J'ai l'habitude.

Elle: Tu es un militaire?

Moi: Gendarme du moins.

Elle: Ah je vois comment tu t'appelles ?

Moi: Momar Fall.

Elle: tu es mon papa, lui aussi s'appelle Momar fall

Moi: nous avons le même nom de famille ! Comment tu t'appelles ?

Elle: Diarra.

Moi: J'adore ton nom, Sokhna Diarra Bousso.

Elle: Oh je suis flattée là !

Moi: Tu fais quoi dans la vie?

Elle baissa la tête et me répondit tout doucement, on dirait qu'elle avait honte.

Elle: Je travaille comme femme de ménage dans une maison aux maristes.

Il n'y a pas de sous métier babe !

Moi: Pourtant tu ne donnes pas l'air deh..mais bon, il n'y a pas de sous métier.

Elle: Ce n'est pas mon travail deh,  je le fais juste pour aider mes parents.

Moi: Je vois, tu as arrêté les études à quel niveau ?

Elle: J'ai mon licence.

Chérif avait raison quand il disait que ça ne sert à rien de rester à la maison à penser une seule femme alors qu'il y a en beaucoup qui n'ont pas de mari. 

En effet, ma copine a été mariée de force a un membre de sa famille alors que nous sommes sortis pendant neuf ans.

Moi: Je peux avoir ton numéro?

Je priais intérieurement qu'elle accepte.

Elle: Bien sûr.

Elle me donna son portable et je lui donnai le mien. Après l'échange des numéros, elle s'en alla tout en me disant qu'elle allait m'appeler. Je l'adorais.

Sokhna Diarra ! Radieuse comme son nom.

Chérifa venait d'avoir une belle sœur. Si elle accepte d'être en couple avec moi, je ne ferais pas traîner les choses.  Je l'épouserai directement.  

Avec mon ex on avait trop trainé mais là, c'est fini.

****CHÉRIF***

On attendait mon meilleur ami et sa famille quand une femme passa devant nous. Elle s'arrêta un peu, regarda Chérifa avec insistance avant de vouloir partir vite mais cette dernière l'avait vu.

Chérifa: MAMAN !!! MAMAN !!! TU N'ES PAS MORTE !!! REVIENS ICI !!!

Je ne savais plus quoi penser. Je croyais que sa mère était morte mais cette femme ressemblait trop à Chérifa. 

La dame courait vite pour ne pas que Chérifa l'arrête mais c'était en vain avec cherifa qui courait comme une folle tout en pleurant. 

Elle lui demandait de lui répondre mais la femme ne réagissait pas. Arrivée à la porte, elle sortit de justesse. Chérifa se laissa tomber sur le sol et éclata en sanglots. 

Tout le monde la regardait. Elle pleurait de chaudes larmes. Je me décidai enfin d'aller réconforter. Une fois en elle, je pris sa main pour l'aider à se lever. Je pris son visage entre mes mains.

Moi: Princesse, tu penses vraiment que c'est ta mère? Une mère qui reste vingt longues années sans voir sa fille, si elle le revoit, elle va courir pour l'enlaçer non? J'ai raison?

Elle hocha la tête.

Moi: Que m'avais-tu promis?

Elle: de ne plus beaucoup pleurer même si je suis sensible.

Moi: Tu viens de rompre cette promesse. Chérifa, les larmes d'une déesse doivent être des perles rares. A quoi ça sert de pleurer comme ça? Une femme ne doit pas pleurer comme tu le fais. Une princesse doit toujours avoir le sourire alors qu'attends-tu pour me faire un des tes sourires qui me fait fondre telle la glace ?

Elle essaya de me sourire mais elle ne pouvait pas.

Moi: S'il te plaît ! Ma vie, mon amour, la femme de ma vie, mon chocolat...

Elle me fit une tape sur mon épaule avant de me faire un sourire. 

Moi: allez viens dans mes bras.

Elle serra un peu fort devant tout le monde. On avait même oublié qu'on était dans un lieu public. Je me sentais bien à chaque fois qu'on faisait un câlin. Son doux parfum me titillait les narines. 

Nous sommes restés comme ça jusqu'à ce que j'entende la voix de mon meilleur ami. Je me détachai d'elle avant de me retourner pour voir Bachir. 

Ils nous faisaient tous des  sourires, temoignant comment ils étaient ravis de me revoir. 

Après, je leurs fis un câlin à tous avant de remarquer que Cherifa était toujours en train de nous regarder.

Moi: Chérifa, je te présente ma deuxième famille.

Elle s'avança vers eux et leurs donna la main en faisant une génuflexion. Je ressentais de la fierté envers elle vu qu'à chaque fois que je présentais une copine à bachir, j'avais honte mais elle, elle venait de m'honorer. 

Oups attendez ! Elle est ma copine ? 

Ils étaient tous fascinés par la beauté, la gentillesse ainsi que la politesse de Chérifa. 

Dans la voiture, bachir conduisait, Rama était devant, Alima était assise sur moi tandis que chérifa dormait sur mes épaules. On avait décidé d'aller aux maristes pour manger là-bas, avant d'aller chez nous aux Almadies.

Après le déjeuner, alors que j'allais démarrer la voiture, je crus apercevoir la dame de tout à l'heure.

C'est louche !!

****CHÉRIFA****

Nabou: Chérifa!

Moi: Oui ?

Elle: C'est à toi de nous maquiller.

Moi: Ce n'est pas la peine de se maquiller juste pour amener un repas.

Diarra: Chérifa toi aussi ! Tu penses vraiment que toutes les filles sont comme toi?

Moi: Je ne refuse pas, je suis hyper fatiguée.

Elle:s'il te plaît babe.

Moi: Venez !

Dès qu'elles sont parties, je suis allée rejoindre Mame au salon. J'ai posé ma tête sur ses genoux et je dormis en espérant que le repas allait leurs plaire.

***CHÉRIF***

Je ne comprenais pas pourquoi les filles sont méchantes ! Alima, cette fille si douce, si gentille, si coquette....meritait-elle d'être malheureuse ? 

Hier, elle est venue dans ma chambre avec les joues imbibées de larmes. Je lui ai demandé ce qui s'est passé et elle m'a effectivement repondu que les filles lui ont crié et elles l'ont chassée de leur chambre telle une saleté. 

Vous vous rendez compte ? Elle a toujours eu peur des cries de sorte  qu'à chaque fois qu'elle les entendait, elle venait se mettre à côté de moi pour que je puisse faire disparaître sa peur avec mes blagues et les contes que j'avais l'habitude de lui raconter.

Hier soir j'avais très bien prévenu à cette sorcière de Khady que cherifa allait cuisiner pour nous aujourd'hui et que leur chauffeur viendrait amener le repas même si j'aimerai qu'elle vienne. 

J'avais une forte envie de la voir. Cherifa était devenue ma droguée. Je ne pouvais plus passer une journée  entière sans l'entendre ni la voir. 

Elle avait le don de m'apaiser, de me donner des conseils et c'était réciproque. J'en ai parlé avec Bachir et il m'a dit de lui en parler mais je préferais attendre en peu.

Et mon plan marchait très bien pour la saint valentin. À cette instant même Aby pensait que nous allions sortir dîner de même que Awa. Je me demandais si Aby n'était pas folle. 

Après tout ce qu'elle m'a fait et après avoir avorté au vu et su de tous, elle pensait vraiment que j'allais sortir avec ? 

N'est elle pas amoureuse de ce Massamba Gueye ? Je fus sorti de mes pensées par la sonnerie il était probable qu'Ousmane était déjà là.

Alima:Tonton laisse-moi ouvrir.

Moi: Vas-y mais demande d'abord.

Elle: Bien sûr.

Dans quelques minutes elle revint avec Nabou et Diarra. Quoi ? Moi je croyais que c'était ousmane qui devait venir. 

Je me levai automatiquement, sous le choc.

Nabou: Tu ne me prends pas dans tes bras ?  Je suis sûre que si c'était Chérifa, tu n'hésiterais même pas à le faire. Linguaay sof !

Moi: Elle n'est pas venue?

Diarra: Elle n'est pas encore prête

Moi: Je comprends.

Nabou allait repondre quand Aby vient.

Elle: Qui t'a donné la permission de venir chez nous?

Nabou: À ton avis ?

Elle: Dehors tout de suite .

Nabou: primo, je ne suis pas là pour toi, secondo tu n'es pas la propriétaire de cette maison pour me chasser.

Elle: c'est la maison de mon père donc je fais ce que je veux. De quel droit tu te permets de me prendre en photo? Tu n'es rien qu'une satanée meuf. Je te jure que je vais me venger de toi et tu verras de quoi de suis capable

Nabou: Comme si j'ai que ça à faire à écouter tes merdes. Ce n'est pas de ma faute si tu n'as pas hésité à ouvrir tes jambes et ce n'est non plus de  ma faute si tu as voulu accuser Chérif. Laisse-moi te donner un conseil en tant que ta grande sœur: une femme doit se respecter si elle veut être respectée. Une femme doit savoir sa valeur. Une femme doit être pudique. Une femme ne doit pas parler à haute voix. Une femme doit s'abstenir jusqu'au mariage. Une femme doit savoir l'importance de la virginté...

Elle:va te faire foutre! tchipp

X:ABIBATOU DIOP!

La personne a crié tellement fort qu'Alima a sauté dans mes bras et c'était Momar.

Lui: Dans ta chambre tout de suite.

Aby: Qu'elles sortent de chez moi d'abord..

Lui:DANS TA CHAMBRE JE TE DIS

Elle s'est précipitée directement dans les escaliers.  Tout le monde était en colère contre elle même sa sœur. 

Même si elle avait merdé, il ne fallait pas avorter car l'enfant est une bénédiction d'Allah. L'enfant n'est pas fautif.

Diarra: Momar?

Lui: Sokhna Diarra ? Que fais tu ici chez moi ?

Mais d'où ils se connaissaient?

Elle: Je suis venue accompagner Nabou.

Nabou: Alors c'est le même Momar,Chérifa sera très heureuse de le savoir.

Lui: Il ne faut pas qu'elle le sache, nous voulons lui faire la surprise le jour de la saint valentin.

Elle:ah je vois.

Alima: Mon prince, je veux voir Tata Chérifa.

Moi: Dans quelques jours rek insha'Allah.

Diarra:En parlant d'elle sakh. voici un cadeau de sa part pour Alima.

What? Chérifa a donné un cadeau à ma princesse. Elle a du sûrement savoir que j'adorais Alima parce que lors de nos dernières conversations je ne faisais que de lui parler d'elle.

Alima:What? Tata cherifa m'a donné un cadeau?

Moi: On va l'ouvrir après mais maintenant parlons avec les invitées.

Elle:ok.

Nabou: Voici le repas. Il faut qu'on y aille.

Momar: Diarra je peux te parler deux minutes s'il te plaît?

Elle: Bien sûr que oui.

Dès qu'ils se sont éloignés, je posai la question à Nabou.

Moi: Ils se connaissent?

Elle: Ils se sont connus apparemment dans une salle de sport et depuis ce jour Diarra nous tue à la maison disant qu'elle est amoureuse de lui.

Moi: Nouveau couple ! Je veux assister à un mariage sénégalais. Ça fait longtemps que je n'ai pas assisté à un mariage.

Elle: occupe-toi d'abord de ta relation avec ma cousine. Elle est folle de toi tu sais ? Avant de te connaître, elle passait son temps à pleurer l'absence de sa mère mais maintenant, elle ne parle que de toi. Tout le monde sait l'amour qu'elle te porte. Elle n'a jamais été amoureuse c'est pour cela qu'elle a peur d'être d'être rejetée. J'aimerai vraiment que tu fasses le premier pas.

Moi:On se mêle des choses qui nous regardent non ?

Elle: En tout cas Chérifa, elle t'aime mais elle ne veut pas te le dire par peur que tu ne partages pas les mêmes sentiments.

Moi:Tu es sûre de ce que tu avances?

Elle: Bien sûr, elle me l'a dit. Elle passe son temps à regarder vos photos ça lui arrive même parfois de pleurer parce qu'elle veut partager ce qu'elle ressent mais elle n'a pas le courage et dès que je lui demande ce qui se passe elle ment en disant qu'elle pense à sa mère.

Moi: J'esseyerai de lui en parler.

Elle: le temps passe vite dh et tu sais très bien que l'autre est prêt à l'épouser. Certes, elle ne l'aime pas mais il lui fait cour depuis très longtemps. Si tu ne réagis pas, elle va croire que tu vas choisir une autre et elle risque de se marier avec lui.

Moi:Wa ça fait longtemps qu'ils sont partis.

Elle: Peut-être que momar lui fait une déclaration et peut-être même qu'ils s'embrassent.

Je rigolai.

Elle: Princesse Alima viens me faire un câlin.

Alima: Bien sûr.

Elles ont fait un câlin tellement long ! 

Moi, je repensais encore et encore aux dires de Nabou. J'avais aussi peur qu'Omar l'épouse. Connaissant chérifa, elle était trop sensible. Et on pouvait facilement jouer avec ses sentiments. 

Je voulais en parler avec elle avant de faire d'elle Chérifa Touré! Lui  faire oublier ses maux, ses chagrins en l'amenant avec moi aux USA.

Alima: Tonton laisse-moi partir avec Tata nabou, je n'ai pas envie de rester avec les deux malades.

Nabou éclata de rire.

Moi: Tes parents dorment encore mais attends on ira tous les rendre visite.

Elle: D'accord Tata Nabou dis à la reine Chérifa Touré que sa princesse est très très très contente. 

Moi: Alima? Pourquoi tu as dit la reine Chér.....

Elle:Peut-être que vous aviez oublié que j'étais là.

Nabou: D'accord je vais lui dire ton message.

Moi: Après on va l'appeller.

Quand les autres sont arrivés, Diarra avait le visage rayonnant on dirait que Babou avait raison.

Momar: Votre attention svp!

Alima: Vas-y Tonton !

Lui: Je vous présente Diarra ma future épouse, ma copine et la femme de ma vie.

Moi: Mes félicitations.

Alima:Moi aussi.

Nabou: J'adore ça moi, selon moi un homme ne doit pas faire traîner les choses. S'il voit sa dulcinée, le mieux c'est de l'épouser.

Diarra: Papa, On s'en va. Tu vas beaucoup trop me manquer et n'oublie pas que je t'aime.

Chérifa cuisine trop bien !  Nous avons vraiment adoré le repas, nous avons tout mangé de même que Ta Khady. Si j'étais à sa place, j'aurai honte de manger le repas de fille que j'ai tant fait souffrir. Le soir j'étais dans la chambre de bachir.

Lui: Chérif ?

Moi: Oui?

Lui: Mais Chérifa elle est trop gentille deh.

Alima:on a pas encore ouvert mon cadeau.

Moi:on l'avait complétement oublié.

Elle:je l'ai mis dans ta chambre.

Moi: Va le chercher.

Elle revint après quelques minutes et l'ouvrit elle même.

Rama:voyons ce que la reine a donné a sa princesse.

Alima:tonton regarde ce quelle m'a acheté .

Moi: Regarde il y a aussi une lettre pour toi .

Elle: Papa elle m'a donnée des chocolats plus une lettre maintenant, elle est ma maman.

Bachir:mais lisons ce qu'elle a ecrit.

Moi: Alima lis à voix haute.

Elle ouvrit l'enveloppe et commence à lire

Elle:Coucou ma cherie, je sais que cela va te paraître bizarre que je t'envoie cette lettre vu qu'on ne s'est vu qu'une seule fois  mais ce n'est pas grave ton prince m'a dit que vous viendrez me rendre visite alors on pourra faire largement connaissance ainsi qu'avec tes parents. Sache que même si je ne te connais pas, je t'adore parce que moi, j'ai toujours voulu avoir une fille lui acheter des chocolats, des robes, des chaussures bref m'occuper d'elle . J 'espere que tu es coquette. Ah oui moi j'aime les filles coquettes. profite bien de ton chocolat surtout n'en donne pas à ton prince vu que c'est sans sucre et lui il aime trop le sucre. Bien sûr que je sais que à ton âge tu as souvent des caries dentaires. Occupes toi bien de Chérif je te le confie bye!!! Je t aime .

Cherifa diop.

J'ai été vraiment supris par les mots de Chérifa elle est vraiment gentille. j'ai ressenti à travers ses mots qu'elle voulait avoir une fille. 

Chérifa, ne cessera jamais de me surprendre. Par la suite ils se sont mis à me dire que je devrais l'épouser car seule une femme amoureuse pouvait faire Ces trucs

Bachir: Tu ne penses pas qu'on devrait l'appeler ? Il ne faut pas que nous soyons des ingrats quand même.

Moi: Attendez on va faire un appel vidéo.

Je fis un appel et nous parlâmes preques pendant des heures. Chérifa parlait avec eux comme si elle les connaissait depuis longtemps. J'avais découvert une nouvelle facette d'elle. Je sentais qu'elle avait pris confiance. 

On parlait de tout et de rien et Alima avait l'air de l'adorer mais ce qui m'étonnait etait que ça ne lui dérangeait pas qu'on l'appelle la reine chérifa touré. 

Elle nous répondait juste par des sourires craquants. J'espèrais juste qu'elle ne refuserait pas de devenir ma femme.

***ABIBATOU***

Sachant que je n'avais aucune chance avec Chérif, je décidai d'aller voir l'homme de ma vie Massamba pour lui dire que je voulais qu'on recommence à zéro.

J'étais prête à me battre pour notre amour !

Une fois chez lui, je toquai à la porte et sa sœur m'ouvrit. Elle était bien habillée. Après les salutations, elle me laissa entrer mais j'avais remarqué qu'elle se moquait bien de moi. 

Une fois dans le salon, je vis beaucoup d'hommes dans le salon. Une femme qui avait un voile autour de sa tête et Mass qui était à côté d'elle. L'imam leurs donnait des conseils devant moi. Mes larmes coulaient à flots. Ce n'est que quand je me suis rendue compte que l'homme de ma vie a épousé sa cousine que je perdis connaissance.

(...)

Que faire? 

Séduire chérif?

Me suicider?

M'abstenir?

Dire que je voulais à tout prix être sa femme. Je l'aimais de tout mon cœur mais je l'ai perdu ! À cause de qui? Moi bien sûr.

S'il a épousé une autre, c'est de ma faute. Je lui ai dit que c'était fini entre nous alors qu'Allah sait que je voulais être avec lui toute ma vie.

Son mariage m'a beaucoup appris et j'aimerai bien changer mais pour cela, il faudra d'abord que je demande pardon à Chérifa.

Sans elle, je ne pourrais vraiment pas changer. Je me décidai alors d'aller chez elle aux maristes pour lui demander pardon.

Je m'habillai d'une taille basse avant de descendre dans le salon où je vis ma mère. J'étais en colère elle car c'est à cause d'elle que je me suis faite avorter. Si j'étais encore enceinte, je pourrais enfin être avec lui.

Maman: Cette tenue ne te va pas du tout. Pourquoi tu t'habilles comme Chérifa? Tu es démodée là ! Allez va mettre une robe moulante et surtout courte qui fera sortir tes belles formes  généreuses à la sénégalaise et qui fera tourner la tête de Chérif. Ah oui ! Il faut que tu songes à essayer de le séduire si tu veux être madame Touré. Tu sais, il très riche et il est trop galant à mon gout. Il faut aussi que tu oublies Mass. Il n'est rien qu'un employé. Tu mérites mieux.

Moi: Maman, je vais aux maristes. 

Sans attendre la moindre réponse, je sortis de la maison. Mais bon sang quelle genre de mère ai-je? Une mère qui force sa fille à se faire avorter, une mère qui conseille sa fille à s'habiller de manière sexy. Une mère qui maltraite la fille de son mari. Est-elle réellement une bonne personne? 

Non bien sûr!!!

Tout en conduisant, mon cœur battait follement vu que j'avais peur d'être humiliée ou encore moins rejetée par elle. 

Mais j'avais quand même l'espoir de gagner sa confiance ainsi que son pardon vu qu'elle était vraiment gentille contrairement à moi. Je me souvenais de quand j'étais malade, elle essayait de s'occuper de moi mais je l'insultais comme si elle m'avait faite quelque chose.

Une fois chez elle, je ressemblai toutes mes forces avant de sonner mais Nabou m'ouvrit à mon plus grand malheur.  Elle me devisagea automatiquement.

Moi: bonjour Nabou.

Elle : Aby ça va? Que fais-tu ici?

Moi: j'aimerai voir chérifa, elle est là?

Elle: oui entre.

J'avais vraiment peur qu'elle me mette dehors mais j'avais bien fait la remarque qu'elle était gentille. Je regrettais tellement de lui avoir insulté la fois passée. 

Une fois dans le salon, je vis chérif a ma plus grande surprise. Je ne savais pas pourquoi mais je ne ressentais rien en les voyant l'un dans les bras de l'autre. Bref, je n'étais pas amoureuse de lui non?

Moi: bonjour.

Chérif: Aby que fais tu ici.

Moi:Chérifa, j'aimerai te parler s'il te plaît.

Chérif: Vas-y.

Moi: en privé.

Chérifa me dit de la suivre dans sa chambre et je m'exécutai. Une fois là-bas, elle ferma la porte doucement avec de venir se mettre de mon côté.

Elle: je t'écoute.

Moi: chérifa, je tenais vraiment à te demander pardon. Nous savons toutes les deux tout le mal que je t'ai fait. Chérifa, ma mère t'a plusieurs fois maltraîtée à cause de mon comportement. Je racontais trop de foutaises à mummy juste pour te voir pleurer mais au fond de moi, je t'aimais et je t'aime toujours vu que tu es ma sœur. Il y a seulement ma mère qui creusait fossée entre nous. Mais je te promets de ne plus être sous son mauvais influence. Je sais que ça sera vraiment difficile de me pardonner mais je te comprends. Je veux changer et devenir une bonne personne mais tout ça, je ne peux pas le faire sans ton pardon.

Elle: tu sais Aby, tu m'as fait vraiment. Pas toi seulement mais toute ta famille. N'empêche, je suis restée là-bas et je me suis résignée comme me le disait ma mère. Je ne suis pas une mauvaise personne car celui qui est méchant le sait, celui qui est aussi gentil le sait. Je te pardonne vu que c'est mon devoir. Tu es ma sœur et je t'aime beaucoup même si tu ne m'as jamais laissé le temps de te le montrer.

Moi( en pleurant): merci beaucoup ma sœur.

Elle me prit dans ses bras mais je me suis sentie trop bizarre. C'était peut être parce que c'était la première fois ou peut être parce qu'elle était ma sœur tout simplement. 

C'est là que je me suis rendue compte que je l'aimais beaucoup. Maudit soit le jour où j'ai écouté cette femme. Par la suite elle m'a promis de m'aider à savoir des choses sur la religion et tout...

Une fois dans le salon, elle retourna dans les bras de chérif. Il formait un beau couple vraiment.

Je suis rentrée avec chérif par la suite. J'espérais juste que j'allais devenir une bonne personne

****CHÉRIFA***

Chérif: mon amour ioe dangua am Diam, dall, teey, noppi, sawar, lewétt, yéwou, sétt, mandou, oyoff, yatou, yiw, tabé, rafétt djiko, djongué, gat tangk( traduction ! )

Je me tus en souriant et il reprit;

Lui: J'ai trouvé en toi tout ce que  je cherchais chez une femme. Je sais en plus que tu es amoureuse de moi et c'est réciproque donc qu'attendons nous pour être ensemble? Je suis venu au Sénégal uniquement pour choisir ma femme mais le destin a fait que je ne suis attiré ni par Aby, ni par Awa. C'est toi que j'ai choisi chérifa. Accepte d'être ma femme pour que tu sois la mère de mes enfants. J'ai certes eu beaucoup  copines dans ma vie mais je ne les ai jamais aimé. Je t'aime vraiment ouroul ayni. Veux-tu devenir Chérifa touré? 

Moi(en pleurant):  Je t'aime énormément chérif mais je ne peux pas. J'ai peur de ne pas être à la hauteur de tes attentes. Épouse Awa, elle est trop bien cultivée et raffinée contrairement à moi, je suis insignifiante. L'adjectif banal est loin d'être adéquat pour me qualifier. Tu ne  mérites pas d'avoir une femme comme moi. Je n'ai rien n'à offrir à ta mère le jour de mon mariage et tu sais très bien que mon  père n'acceptera jamais notre union. Ndeye Khady aussi fera tout pour nous séparer.

Il fit couler une larme. Je me sentis soudainement mal et j'eus un pincement au cœur. Le voir dans cet état ne me plaisait pas mais il fallait que sois forte. Me marier avec lui, c'était gâcher son bonheur ainsi que sa vie.

Lui: chérifa ne me fais pas ça s'il te plaît. J'adore tout chez toi.

Moi: respecte ma décision.

Il essuya ses larmes et sortit. J'éclatai en sanglots tout en me laissant tomber sur le sol. 

Je pleurais comme une folle. Mon cœur sagnait. Après quelques minutes Nabou vînt. 

Elle me demanda ce qui se passait et lui expliquai ce qui se passait. Elle m'a grondée comme si j'étais une gamine 

Mais elle m'avait promis de parler avec. Je commençais vraiment à regretter mes dires.

Une semaine, deux et enfin trois. Ça faisait trois semaines que je n'avais aucune nouvelle de Chérif. Il me manquait terriblement et je voulais coûte que coûte le voir alors je pris un taxi pour aller aux Almadies. Une fois là-bas, je toquai à la porte mais j'avais un très mauvais préssentiment. Aby m'ouvrit après quelques secondes .

Moi: Bonjour Aby où est chérif?

Elle: chérif vient de quitter la maison. Il a en fait décidé de retourner aux USA vu que tu refuses d'être sa femme. Il ne voit plus la raison pour laquelle il devrait rester ici. Tu as vraiment mal fait de refuser sa demande. Il est vraiment un homme bon. Je ne veux pas qu'il t'arrive ce qui m'est arrivé. L'homme de ma vie a épousé sa cousine sous l'effet de la colère donc fait tout pour recupérer ton homme avant qu'il n'épouse une autre. Tu ne sais même pas ce que j'endure là.

Moi: tu as raison, tu peux  m'y amener s'il te plaît.

Elle: pourquoi pas? Allons-y vite!!!

Tout au long du chemin, mon cœur battait follement. J'avais franchemt peur qu'il parte. Abibatou conduisait tellement vite que j'avais à la fois peur. Je pensais sans cesse à nos souvenir. Une fois à l'aéroport, nous vîmes chérif qui était sur le point de partir. Je criais fort mais il ne m'entendait pas. Chaque pas qu'il faisait, me procurait un mal atroce. Fatiguée de lui crier, je tombai sur le sol et éclatai en sanglots.

Ça y est, j'ai perdu l'homme de ma vie !