Share

Chapitre 5 : Retrouvailles, en manque de sa famille.

*Chez Marcelin.

(Éric et les autres amenèrent Thomas chez Marcelin. Il les accueillit en personne).

Marcelin : grand frère, te voilà enfin !

Thomas : merci de m’avoir fait sortir de là petit frère.

Marcelin : je suis désolé que les hommes que j’ai payés t’aient poignardé aussi gravement dans la prison.

Thomas : pour me permettre de sortir, il faudrait que ce soit grave. Ne t’inquiète pas, je m’en remettrai.

Marcelin : il le faut. Nous avons une grosse transaction à faire. Docteur, occupez-vous de mon frère.

Docteur : amenez-le ici !

(Ils l’amenèrent dans une salle et le docteur s’occupa de lui. Marcelin s’approcha d’Éric).

Marcelin : Kol, merci beaucoup d’avoir ramené mon frère.

Éric : je ne fais que mon travail monsieur.

Marcelin : et tu le fais très bien, merci.

Éric : je vous en prie.

Marcelin : tu peux prendre ta soirée. Paies les autres et amusez-vous !

Éric : merci.

(Il donna l’argent à Éric qui alla payer les autres et ils partirent s’amuser en boîte).

*Entrepôt.

(Krist et John arrivèrent à l’adresse donnée par Marcus. Il n’y eut plus personne).

John : l’entrepôt est vide, Marcus nous a envoyé baladé.

Krist : non, ils étaient bien ici mais ils étaient déjà partis.

John : un grand trafiquant de drogue est donc en liberté grâce à mon défunt frère.

Krist : il est notre seule piste, tu as une idée de l’endroit où on pourrait le trouver ?

John : je n’en ai pas la moindre idée. S’il était en vie, pourquoi il n’a pas fait signe ? Maman ne s’en est jamais remise de sa mort ?

Krist : lui seul a les réponses que tu veux. Aller, on retourne à l’agence.

(Ils repartirent au poste de police).

*Département de police.

(Krist et John arrivèrent au département de police. Samuel les rejoignit).

Samuel : alors, qu’est-ce que cette piste a donné ?

Krist : rien mais nous savons qu’ils étaient là avant de quitter.

Samuel : merde, maintenant nous avons un criminel dans la nature.

Krist : on le retrouvera commandant.

Samuel : il le faut. J’attends vos rapports !

(Krist et John rédigèrent leurs rapports et décidèrent de rentrer. Chacun rentra avec sa voiture).

*Chez Krist.

(Krist arriva chez lui et descendit pour aller ouvrir le grand portail avant de faire entrer sa voiture. Il entra dans sa maison et la trouva tellement grande sans sa famille. Il n’y a plus sa fille pour courir dans ses bras et l’accueillir avec un gros câlin et un beau sourire, ni sa femme pour l’accueillir avec un magnifique sourire et un doux baisé. Il s’assit sur le canapé et regarda leurs photos sur son téléphone).

Krist : mon Dieu, fais qu’il ne leur arrive rien. Qu’est-ce que je ferai sans elles, elles sont tout ce que j’ai. Seigneur veilles sur elles.

(Il ne sut quoi faire. Il alla se laver et se rendit dans la cuisine. Il vit sa femme en train de préparer dans l’imagination. Il fit lui-même à manger et ne fit que penser à sa famille).

*Hôtel, chambre de Bertin.

(Estelle se plaignait énormément).

Estelle : maman, pourquoi papa n’est pas encore venu nous chercher ?

Isabelle : il viendra demain ma chérie, soyons patientes !

Estelle : je veux rentrer à la maison maman.

Isabelle : je sais, moi aussi je veux rentrer mais on ne va pas rentrer aujourd’hui.

Estelle : mais pourquoi maman ?

Isabelle : ces hommes dehors ne vont pas nous laisser rentrer.

Estelle : moi je veux rentrer, j’aime pas cet endroit. Je veux voir mon papa.

Isabelle : je sais ma chérie, on va rentrer bientôt et on va revoir papa bientôt. Mais il faut que tu restes tranquille sinon ces hommes vont nous faire du mal.

Estelle : maman, j’ai faim.

Isabelle : attends, je vais demander à manger.

(Isabelle sortit de la chambre et se rendit au salon).

Isabelle : excusez-moi !

Hassan : hey, retournes immédiatement dans la chambre, ou tu préfères être attachée  !

Isabelle : s’il vous plait, ma fille a faim, il faut qu’elle mange.

Hassan : retournes dans la chambre, on va vous apporter à manger.

Isabelle : merci !

(Elle retourna à l’intérieur. Hassan alla acheter de quoi à manger pour elle).

*Chez John

(John arriva chez lui. Il gara sa voiture et ouvrit la porte de sa maison et entra. Il alluma la lumière et vit son frère au salon).

John : Éric, qu’est-ce que…Comment t’es entré ?

Éric : c’est cela  ta première question ?

(Il sortit son téléphone pour appeler).

Éric : je ne ferai pas ça à ta place.

John : donnes-moi une bonne raison pour ne pas le faire.

Éric : écoutes-moi !

(Il laissa le téléphone et s’assit devant lui).

John : je veux tout savoir, commence par le début. On t’avait pleuré, on t’avait enterré alors comment se fait-il que tu sois là ?

Éric : je n’étais pas mort. Ma mort a été mise en scène.

John : comment et dans quel but ?

Éric : deux mois après que vous ayez arrêté Thomas, on avait découvert que son frère Marcelin a repris ses activités de trafic alors mon boss a voulu que je sois infiltré. Mais pour cela, il faudrait que tout le monde me croie mort.

John : et tu t’es permis de condamner toute une famille, tu te rends compte, maman ne s’en est jamais remise.

Éric : je suis désolé pour ça.

John : tu es désolé, oui c’est ça. Mais merde Éric, pourquoi t’as accepté une telle mission ?

Éric : ce qui est fait est fait John, là n’est plus la question.

John : pourquoi tu es toujours infiltré alors que vous pouvez arrêter ce Marcelin ?

Éric : avec le temps, Marcelin m’a fait confiance et il m’a fait comprendre qu’une grande transaction va avoir lieux mais pour cela, il a besoin de la présence de son grand frère. On parle là de tonne de cocaïnes mon frère, tu imagines.

John : et alors ?

Éric : Marcelin m’a dit de faire sortir son frère de taule alors il m’a donné de l’argent, beaucoup d’argent et je me suis rendu en prison où son frère était détenu. J’ai payé des hommes pour l’agresser et le blesser suffisamment grave pour lui permettre d’être transféré dans un hôpital hors de la prison. C’est ce qui fut fait. Il y avait donc deux équipes pour le sortir de l’hôpital. Si la première échoue, la deuxième devrait s’en charger. Et c’est ce qui s’était passé. On a récupéré Thomas et nous l’avons amené à son frère.

John : maintenant tu vas nous donner leur adresse pour qu’on puisse les arrêter.

Éric : si je fais ça, j’aurai fait tout ça pour rien. Tu ne comprends rien John, la transaction va avoir lieu avec le plus grand trafiquant de drogue qui existe. Je parie que tu connais celui qu’on appelle Eltchoko.

John : tu es sérieux là ?

Éric : je suis très sérieux. Ils vont faire entrer la drogue dans le pays par le biais d’une compagnie de transport en remorque qui fait dans l’importation de ciment. Ils vont faire sortir l’argent par le même chemin.

John : très bien, supposons que tu dis vrai, quand se passera cette transaction ?

Éric : je ne sais pas encore. Quand Thomas sera sur pied certainement.

John : je veux vérifier auprès de ton agence que tu dis vrai.

Éric : pas de soucis mais personne ne doit savoir que je suis en vie.

John : c’est mieux ainsi.

Éric : comment va Krist ?

John : il a failli mourir à cause de toi.

Éric : je suis désolé. Et maman, comment va-t-elle ?

John : elle est toujours en vie.

Éric : ravi de le savoir. Bon, je dois m’en aller.

(Éric se leva et s’en alla. John s’assit et appela Krist).

Krist : allô !

John : salut Krist, je ne t’ai pas réveillé j’espère ?

Krist : non, je ne dormais pas. Qu’y a-t-il ?

John : tu ne devineras jamais qui j’ai trouvé chez moi en rentrant.

Krist : qui c’était ?

John : Éric !

Krist : quoi, qu’est-ce qu’il faisait chez toi, que voulait-il ?

John : il m’a dit qu’il était infiltré dans cette bande par la brigade antidrogue et qu’il était nécessaire que tout le monde le croit mort.

Krist : et tu le crois ?

John : plus ou moins, mais je dois me renseigner demain auprès de son agence.

Krist : d’accord. Tiens-moi au courant.

John : en fait, je pensais à ce qu’on y aille ensemble demain matin.

Krist : non, ça ne sera pas possible.

John : pourquoi ?

Krist : j’ai quelque chose à faire avec ma famille. C’est très important pour moi.

John : bon d’accord, je m’en chargerai.

Krist : d’accord, merci John. Bonne nuit.

John : bonne nuit Krist.

(Il raccrocha. Krist n’arriva pas à dormir alors il décida d’appeler Bertin).

Bertin : allô, pourquoi est-ce que vous m’appelez lieutenant ?

Krist : s’il vous plait, laissez-moi parler à ma femme s’il vous plait.

Bertin : faites ce que je vous demande de faire et vous pourrez les revoir très bientôt.

Krist : s’il vous plait, je ferai tout ce que vous voulez, mais laissez-moi les parler, je vous en prie.

Bertin : très bien, je vous accorde quelques minutes.

(Il alla voir Isabelle et lui remit le téléphone).

Bertin : c’est ton mari.

Isabelle : allô !

Krist : salut chérie, je suis content de t’entendre.

Isabelle : moi aussi mon amour.

Krist : est-ce que cava, ils vous traitent bien ?

Isabelle : oui, ça va bien pour l’instant.

Krist : d’accord, je ne vais pas pouvoir dormir cette nuit sans vous à mes côtés.

Isabelle : moi non plus mon amour, et je ne suis pas la seule.

Krist : ma princesse est toujours debout ?

Isabelle : oui, elle ne cesse de te réclamer.

Krist : je ferai tout pour vous ramener, je te le promets.

Isabelle : je le sais mon amour.

Estelle : maman, c’est papa ?

Isabelle : oui ma chérie. Elle veut te parler Krist.

Krist : passes-la-moi s’il te plait.

(Elle passa le téléphone à Estelle).

Estelle : papa !

Krist : salut ma puce, comment tu vas ?

Estelle : je veux rentrer papa. Quand est-ce que tu viendras me chercher ?

Krist : très bientôt ma chérie, bientôt tu pourras rentrer à la maison. Mais pour l’instant, essaies de dormir d’accord ?

Estelle : d’accord.

Krist : je t’embrasse très fort.

Estelle : moi aussi papa.

Krist : passes le téléphone à maman maintenant.

(Elle passa le téléphone à sa mère).

Isabelle : oui !

Krist : prend bien soin d’elle mon amour, ne fais rien qui pourrait la mettre en danger, je vous retrouverai bientôt.

Isabelle : promis ! Je t’aime Krist.

Krist : je t’aime aussi, de tout mon cœur. Je t’embrasse.

Isabelle : moi aussi.

Krist : remets le téléphone à Bertin maintenant !

(Elle remit le téléphone à Bertin).

Bertin : alors, satisfait ?

Krist : je te remercie de m’avoir accordé cette faveur.

(Il raccrocha et prit un cousin pour le serrer contre lui).

Related chapter

Latest chapter

DMCA.com Protection Status