- Où est-elle ?
S'éleva la voix de Kaleb dans un rugissement, qui n'avait rien à envier à celui d'un fauve affamé.
Ses hommes étaient tétanisés de peur. L'atmosphère s'était chargée d'une tension qui allait grandissante, comme si des millions de décharges électriques traversaient la pièce.Tel un lion en cage près à enfoncer ses incisives dans la jugulaire de la première proie venue , Kaleb ne tenait plus en place.
Il ne cessait de faire des va et vient dans le corridor du palais, fulminant de colère, la mâchoire contractée, les poings fermés. Tandis que son imagination le portaitIl savait que le Cheikh cherchait à le pousser à bout, afin qu'il en vienne au main, pour créer un incident diplomatique, grâce auquel il pourrait exiger son expulsion du pays. Mais il était hors de question qu'il lui facilite la tâche.Il ne quitterait ce pays, que lorsqu'il aurait fait tomber cet homme. Même si jusqu'ici, les évènements ne jouaient pas en sa faveur, il lui restait une dernière carte à jouer. Et celle là serait, celle grâce à laquelle il mettrait le Cheikh Game Over...-J'espère donc qu'elle sera a votre bras au gala qu'organise l'ambassade de Grande Bretagne la semaine prochaine ... Il me semble que vous avez déjà con
Khaleb scrutait la surface de l’eau, sans vraiment voir. Son esprit était ailleurs, il attendait que la jeune femme remonte à la surface, mais les secondes s’égrainerent sans que sa tête n’immerge de l’eau. Après quelques secondes dans le silence complet, il se rendit compte qu’elle, agitait les mains. Et c’est là qu’il comprit le sens de la fin de sa phrase.-Enfer et damnation, elle ne sait pas nager…Mais comment était ce possible de nos jours?-Et merde, jura t-il avant de plonger manu militari pour extirper la jeune femme des bras de l’eau, qui n’aspirait qu’a la garder pour une étreinte éternelle. Il pouvait voir son corps cessez le combat et se laisser attirer vers les profondeurs. Après un dernier effort il saisit la jeune femme par la taille et nagea jusqu'à l
Pleine de confusion elle détourna la tête, en se rappelant la manière dont elle s’était désespérément accrochée à lui…-Ca ne compte pas!-Oh que si… Une fois sorti de l’eau, vous avez catégoriquement refusez de vous défaire de moi… Si je ne vous connaissais pas un temps soi peu, j’aurais juré que c’était une tentative d’assassinat par l’asphyxie.-vous… je…-Oui l’encouragea t-il d’une voix conciliante, comme celle qu’on adopte lorsqu’on parle à un enfant attrapé en faute.-Arrêtez de me parlez ainsi!- Et comment est ce que je vous parle?-Comme &agrav
Une fois que la porte se referma sur l’homme, Sadia rejeta tout l’air qu’elle avait bloqué dans ses poumons, et s’effondra sur le lit, serrant l’un des oreillers contre son cœur, à la recherche d’un certain réconfort…Elle ne savait pas à quoi était du ce soudain vide qui lui étreignait le cœur.Que lui arrivait-il? Pourquoi chaque fois qu’elle se trouvait dans la même pièce que lui, son cœur s’accélérait comme si elle venait de faire un marathon? Pourquoi avait-elle l’impression que son épiderme était en feu chaque fois qu’il posait son regard émeraude sur elle… Et pourquoi quand il la quittait elle se sentait soudain abando
-Samira tu peux t’en aller, ne t’inquiète pas je serais prête à temps…-Désolée Mademoiselle, mais le Cheikh a été clair, et je ne peux lui désobéir, il m’a demandé de vous aider à prendre votre bain, de vous préparer, et ensuite de vous conduire au salon Du Midi.-Le salon Du Midi??? Quelle est donc cette pièce, je n’y suis jamais allée…-C’est normal elle est situe à l’autre extrémité du palais, où le Cheikh à son atelier… Personne à part le cheikh ne peut s’y rendre… Sauf si comme vous, il vous convie expressément… Pour l’heure aucune femme n’a eu se privilège, déclara Samira, comme si elle voulait lui faire passer un message…
Au ton employé, Samira comprit qu’il ne servait à rien d’épiloguer davantage… de retour dans la chambre elle l’aida à se vêtir, la coiffa et la conduisit auprès du roi…A chaque pas qu’elle faisait, Sadia se sentait aspiré vers l’inconnu…Samira l’abandonna devant une porte majestueuse après avoir longé un couloir interminable…Elle leva la main à plusieurs reprises pour signaler sa présence, mais à chaque fois, le courage lui manquait d’aller au bout du geste… Sa main retombait à chaque fois le long de son corps…Kaleb était assis sur l’un des coussins monde arabe, qui parsemais le salon Du Midi, se salon portait bien son nom, il était décorée de couleurs
Sadia hoquetta de peur, accroché à la ceinture du roi pour ne pas tomber, passé le moment d’appréhension, la colère la submergea, « qu’avait-il à toujours la jeté sur son épaule comme un vulguaire sac de patate».Kaleb se dirigeait d’un pas décidé vers la chambre où la jeune fille avait couché sans prêter attention aux plaintes de cette dernière qui ne cessait de lui casser les oreilles. A cette allure elle risquerait d’ameuter tout le palais songea t-il énervé.Il s’arrêta brusquement, la fit glisser le long de son torse, et plongea son regard fissuré de colère dans ceux de la jeune fille qui cilla a mainte reprise pour se donner contenance, devant la
-Non… Je ne suis pas un psychologue et oui j’ai fait des études en psychologie…Eluda t-il avec une froideur déconcertante, en devinant le fil de ses pensées.Sadia était perplexe, un roi-psychologue… Il avait beau dire ne pas être psychologue, n’empêche qu’il parlait tout comme.Il fit claquer ses doigts devant elle, car une fois de plus elle s’était laissé entrainer par le fil de ses pensées. D’un signe de tête il lui adjoint d’entrer dans le dressing.Une fois à l’intérieur, Sadia s’abstint de toucher quoique se soit, l’homme pénétra à son tour, et se dirigea vers la rangé des pantalons, il se saisit d’un pantalon satin couleur pêche, opta ensuite pour un croc- top blanc à manche courte, d’un manteau l
Kaleb ! S'écria le vieux Cheikh, en levant la main pour l'atteindre, comme si par ce simple geste il pouvait stopper la course du temps.Mais il était déjà trop tard.Le coup de feu retentit jusqu'aux extrémités du palais...le personnel de maison, les soldats placés en sentinelle, les hauts gradés de l'état, tous accoururent vers l'épicentre de la détonation, qui n'avait échappé somme toute à personne.Comme figé dans la pierre, incapable d'esquisser le moindre geste, Kaleb semblait assister à la scène en spectateur.Elle le haïssait donc à ce point.Ce constat lui géla le cœur. Leur histoire était-elle simplement imaginable.Quelle idiot il faisait d'avoir cru qu'un jour elle pourrait seulement l'aimer...
Arrivé à la hauteur de l'homme, Kaleb, l'empoigna le col d'une main tandis que de l'autre il tenait avec une maitrise magistralement consommé les rênes d'Espoir.L'homme lui opposa une certaine résistance avant que d'un geste sec et brusque, Kaleb le jeta au sol ; descendant de sa monture, il vit rouge et oubliant ses années d'expérience militaire, aux mépris de toute précaution élémentaire, se rua sur l'homme.Ce dernier dégaina un couteau de son coté, que Kaleb esquiva in extremis. Il assena sur le coup, un uppercut qui eut raison de l'équilibre de ce dernier, profitant de son égarement Kaleb le désarma et jeta au loin son couteau. Il avait beau décocher des coups de pieds, griffer, et se démener, c'était peine perdu...Puis lasse de cet aff
A travers les ténèbres qui recouvrait le désert, Kaleb ressentit un léger malaise, Quelque chose clochait, il le sentait aussi sûrement qu'un chef de guerre devine l'approche d'une bataille, mieux encore d'une embuscade. Le désert était plus silencieux qu'a son habitude, comme si toutes les créatures de la nuit c'était soudainement tues.L'air lui-même exsudait une atmosphère angoissante. Kaleb s'immobilisa et tendit l'oreille de toute son âme.Dans l'immensité de la nuit, la réponse lui parvint dans toute sa laideur...-Majesté, c'est un piège, repliez vous, hurla le Général Amine, en accourant vers eux.Le corps zébré de blessure, Amine se laissa choir enfin sur le sable à bout de force vidé de presque tout son sang.
Votre Majesté nous n’attendons que vous… annonça d’une voix grave et puissante l’un des généraux en chef des forces royalistes…Quand il était encore prince Kaleb avait servit dans son régiment. C’était un homme intransigeant, un fin stratège, qui n’avait rien à envier à machiavel en personne. Mais ce que Kaleb appréciait surtout c’était sa loyauté. Il savait qu’il était près à mourir pour lui…Kaleb scruta quelques secondes l’immensité du ciel avant de se retourner…-Voyons Amine redresse toi, est ce dont nécessaire tant de formalisme?L’intéressé fut un moment cloué sur place par la surprise, tant ces propos ne re
Votre Majesté nous n’attendons que vous… annonça d’une voix grave et puissante l’un des généraux en chef des forces royalistes… Quand il était encore prince Kaleb avait servit dans son régiment. C’était un homme intransigeant, un fin stratège, qui n’avait rien à envier à machiavel en personne. Mais ce que Kaleb appréciait surtout c’était sa loyauté. Il savait qu’il était près à mourir pour lui… Kaleb scruta quelques secondes l’immensité du ciel avant de se retourner… -Voyons Amine redresse toi, est ce dont nécessaire tant de formalisme? L’intéressé fut un moment cloué sur place par la surprise, tant ces propos ne ressemblait en rien à ce que tenait d’habitude le roi. En outre il n’appelait jamais les hommes de son personnel par leur nom, mais toujours par leur titre… Pour marqué sa supériorité. -V…vous êtes su
Le regard lançant des éclairs, Kaleb serra les mâchoires convulsivement… Sérieux, il trouvait ca drôle!-Ouiiii, c’est exactement ça! hurla-t-elle dans euphorie sans nom, faisant claquer ses doigts, vous êtes le cuisinier du palais, d’ailleurs ceci dit, vos repas ils ne sont pas fameux fameux heinn.-Le quoi? Posa Kaleb sans savoir s’il devait rire ou se mettre davantage en colère…Son oncle pour sa part avait fait son choix… Il était littéralement à un doigt de s’effondrer de rire…Se retournant vers lui, Kaleb, le fusilla d’un regard meurtrier.-je ne vois vraiment pas ce que cette situation a de drôle.
La voiture franchit les grilles du palais, et s’engagea dans la grande allée principale, qui pour une fois depuis des années, était inondée de monde, tous des soldats. Pour mener à bien l’offensive contre les rebelles qui sévissaient toujours au nord du royaume, imposant un règne de terreur, Kaleb avait fait appel au corps d’élite. Lors du conseil de guerre qu’il avait présidé il avait veillé à ce que seuls les hommes les plus entrainés face parties de cette mission.Ce corps d’homme en tenues étaient surnommés les mercenaires d’Idlib…Kaleb sortit de la voiture, passa en revue les groupes suivit de près par son oncle…
Kaleb pénétra dans la chambre de sa sœur, le souffle court, légèrement paniqué, Quand il la vit allongée sur son lit les cheveux éparpillés sur les oreillers, la pression retomba d'un cran. Il se recula de l'entrée pour laisser son oncle pénétré à son tour. Il passa le revers de sa main sur sa nuque, détaillant sa sœur sous toutes les coutures, pour voir si rien ne lui avait été fait mal.En quelque enjambés il fut près d'elle, entourant de ses bras protecteurs le frêle corps de sa jumelle.-Sanae...En prononçant son prénom, Kaleb semblait l'investir de centaines de question. Et Sanae fut chamboulé j
Prenant place à ses côté, Kaleb sonna pour qu’on leur apporte des rafraichissements. Une fois la servante partie, Kaleb se tourna vers son oncle et le questionna d’une voix irritée.-Que me vaut le plaisir de votre visite mon oncle… s’enquit-t-il avec une pointe de sarcasme.-Toujours aussi peu courtois mon chère neveux…-Je ne vois pas à quoi sert la courtoisie… Fit-il sur le même ton blasé.-Eh bien, peut être à conquérir le cœur d’une certaine femme, fit il sirotant une gorgé de son thé, lui jetant un regard à la dérobé…Kaleb se renfrogna aussitôt,-Je ne vois pas de quoi vous parler.-Et moi je pense que tu vo