Au ton employé, Samira comprit qu’il ne servait à rien d’épiloguer davantage… de retour dans la chambre elle l’aida à se vêtir, la coiffa et la conduisit auprès du roi…
A chaque pas qu’elle faisait, Sadia se sentait aspiré vers l’inconnu…
Samira l’abandonna devant une porte majestueuse après avoir longé un couloir interminable…Elle leva la main à plusieurs reprises pour signaler sa présence, mais à chaque fois, le courage lui manquait d’aller au bout du geste… Sa main retombait à chaque fois le long de son corps…
Kaleb était assis sur l’un des coussins monde arabe, qui parsemais le salon Du Midi, se salon portait bien son nom, il était décorée de couleurs
Sadia hoquetta de peur, accroché à la ceinture du roi pour ne pas tomber, passé le moment d’appréhension, la colère la submergea, « qu’avait-il à toujours la jeté sur son épaule comme un vulguaire sac de patate».Kaleb se dirigeait d’un pas décidé vers la chambre où la jeune fille avait couché sans prêter attention aux plaintes de cette dernière qui ne cessait de lui casser les oreilles. A cette allure elle risquerait d’ameuter tout le palais songea t-il énervé.Il s’arrêta brusquement, la fit glisser le long de son torse, et plongea son regard fissuré de colère dans ceux de la jeune fille qui cilla a mainte reprise pour se donner contenance, devant la
-Non… Je ne suis pas un psychologue et oui j’ai fait des études en psychologie…Eluda t-il avec une froideur déconcertante, en devinant le fil de ses pensées.Sadia était perplexe, un roi-psychologue… Il avait beau dire ne pas être psychologue, n’empêche qu’il parlait tout comme.Il fit claquer ses doigts devant elle, car une fois de plus elle s’était laissé entrainer par le fil de ses pensées. D’un signe de tête il lui adjoint d’entrer dans le dressing.Une fois à l’intérieur, Sadia s’abstint de toucher quoique se soit, l’homme pénétra à son tour, et se dirigea vers la rangé des pantalons, il se saisit d’un pantalon satin couleur pêche, opta ensuite pour un croc- top blanc à manche courte, d’un manteau l
Il dut serrer le poing pour endiguer la violente sensation qui venait de le surprendre… C’était une bouffée de désir, son l’esprit l’imaginait en déesse de la vengeance, vêtue de son plus simple appareil.Soudain il eut une envie urgente de graver sa beauté dans la force de la pierre... Beauté et force mêlée, voilà comment il la percevait...il se promit de le faire sous peu, avant de répliquer;-Hmmm… J’en tremble d’effrois. Railla-t-il, en se retenant de sourire. Un désir intolérable se mît à naître au creux de ses reins lorsqu’elle ouvrit sa bouche pulpeuse pour exhaler un soupir d’impuissance.- Mais avant que vous ne mettiez vos projets de vengeance
Lorsque l’homme sortit de la chambre avec fracas, Sadia jeta avec rage les vêtements qu’il avait choisi pour elle.-Maudit soit-il! hurla-t-elle.Au fond ce n’était pas tant contre lui qu’elle était en colère, mais bien contre elle-même, pour sa faiblesse.-Réveil toi, bon sang, s’ordonna-t-elle, en se passant de l’eau sur la face. Il s’amuse avec toi…Elle regarda son reflet dans la glace de la salle de bain, comme si elle ne se reconnaissait pas.-Ce n’est pas moi ça. Bon sang ressaisit toi…Elle détourna précipitamment la tête du miroir, lorsqu’elle aperçue à travers la glace Samira.-Samira tu m’as fait peur dit-elle
Elle ouvrit la portière pour monter, lorsque celle-ci se referma violement, la faisant sursauté. Elle sentit une main se poser sur son ventre l’attirant contre un corps dur et chaud. Elle reconnu aussitôt l’odeur musquée du Cheikh.Sa bouche était proche de son oreille.-Ne tentez rien que vous pourriez regretter. Susurra-t-il d’une voix pleine de sous-entendues.Au son de sa voix, la jeune fille se raidit instantanément, son visage blêmit, devenant aussi pâle que pouvait l’être celui d’un cadavre. Son corps se refroidit comme si elle venait de recevoir un sceau de glace sur la tête. Elle resta dos à lui, n’osant pas se retourner.Il lui ouvrit la portière, la souleva dans ses bras et la déposa sur
Votre Majesté quelque chose ne va pas, s’enquit-elle inquiète.-En effet, mais ce n’est pas de moi qu’il s’agit. J’aimerais qu’on la consulte au plutôt, déclara-t-elle en faisant signe à Sadia de s’approcher.-Vous êtes malade mademoiselle? Questionna le docteur en charge de la princesse en se tournant vers Sadia.-Je…en fait..je-Oui elle est souffrante, répondit la princesse à sa place, mais elle est bien trop têtue pour l’avouer. Elle a saigné du nez en venant ici.Le docteur fronça les sourcils.-En effet, cela n’est pas normal, vous devriez vous faire consulter. Ne vous inquiétez pas mademoiselle vous serez bien pris en charge. Et comme on le dit si bien, vaux mieux prévenir que guérir.-
Lorsque la voiture traversa les grilles du palais, Sadia eu l’impression qu’elle se refermait sur elle comme une prison, elle jeta un coup d’œil à la dérobé au cheikh assis à ses côtés. Ses traits étaient ciselés de colère, si de profil il était aussi terrifiant, qu’allait-il se passer quand il la confronterait...Elle n’eut pas à attendre longtemps la réponse à sa question.-Sortez de la gronda t-il.En lui saisissant par les chevilles tandis qu’elle se raccrochait de toutes ses forces à la portière de sa voiture.Le souffle rapide, les yeux humides, Sadia sentait son courage la déserté lâchement. Lorsqu’elle croisa le regard de l’homme elle su que s’en étai
Kaleb ne comptait pas la tué, il ne le voulait d’ailleurs pas et ce même si la colère qui grondait en lui, ainsi que son orgueil qu’elle avait piétiné lui criait de lui ôter la vie et ce à l’instant. Personne n’avait jamais osé ainsi le défié.Si à son âge et avec son expérience, il ne parvenait pas à soumettre une gamine à sa volonté, il y’avait de quoi s’inquiéter.-Par trop de fois j’ai fermé les yeux sur votre insolence, je vais remédier à l’immédiat, tonna t-il en la projetant à l’autre bout de la pièce sans ménagement.La jeune fille heurta le mur violement, sur le choc, elle hurla de douleur, en se tenant par le ventre. D’une enjambée il fut de nouveau devant elle, attrapant sa gorge, il la soule