Elle releva la tête vers lui, et le vit sourire cyniquement, l’un de ses sourires qu’elle connaissait fort bien.
-Ne…
Il la releva brutalement et l’entraina jusqu'à l’autel.
-Vous voulez sérieusement remettre la vie de ma sœur entre les mains d’une statue ?
-Je… Ne parlez pas de la sorte…Dieu est présent dans ce sanctuaire.
-Alors où est il ? Il n’ya ici que de la pierre... lâcha t-il en montrant de la main la statu de la vierge.
-Dieu est partout, il est plus près de nous que nous ne le croyons. Affirma t-elle avec force, comme si elle voulait s’en convaincre elle-même.
-Alors où était il quand Sanae dévalait les escaliers comme une vulgaire poupée de chiffon ? Où
Sanae laissa partir son frère malgré le vide qui menaçait de l’engloutir, malgré les larmes qui ne cessait de couler le long de ses joues, brouillant sa vision. Elle avait l’impression qu’on lui avait arraché son cœur. Il était l’homme qu’il était, mais était sa seule famille. Elle n’avait que lui, alors comment elle allait pouvoir vivre sans lui… Elle fût tenter de le supplier d’oublier tout ce qu’elle lui avait dit, mais elle savait qu’il ne reviendrait pas, il était bien trop orgueilleux pour cela, et il ne lui pardonnerait certainement jamais de l’avoir rejeté.-Au fond il a raison, je suis comme elle… Soupira-t-elle en se croyant seule.-Sanae… je…-Ne le soit pas… Ce n’est en rien ta faute, Kaleb doit apprendre à r
Elle était de ces personnes qui ne s’autorise pas à être faible, qui porte tout sur leur épaules, même ce qui les dépasse, de ces personnes qui partagent leur bonheur, mais supporte seul leur malheur.-D’accord, fit Sanae d’une voix résigné, sans être dupe par la voix enjouée de la jeune fille. Je t’attendrais demain.-Je viendrai je te le promets…Apres une dernière étreinte Sadia se détacha difficilement de Sanae. Elle jeta un dernier coup d’œil a son amie, et sorti de la chambre, avant d’être interpellé par la voix du bras droit du roi…-Vous ne devriez pas faire de promesse que vous ne tiendrez pas.-Et qui vous faire croire que je ne la tiendrais pas.
- Où est-elle ?S'éleva la voix de Kaleb dans un rugissement, qui n'avait rien à envier à celui d'un fauve affamé.Ses hommes étaient tétanisés de peur. L'atmosphère s'était chargée d'une tension qui allait grandissante, comme si des millions de décharges électriques traversaient la pièce.Tel un lion en cage près à enfoncer ses incisives dans la jugulaire de la première proie venue , Kaleb ne tenait plus en place.Il ne cessait de faire des va et vient dans le corridor du palais, fulminant de colère, la mâchoire contractée, les poings fermés. Tandis que son imagination le portait
Il savait que le Cheikh cherchait à le pousser à bout, afin qu'il en vienne au main, pour créer un incident diplomatique, grâce auquel il pourrait exiger son expulsion du pays. Mais il était hors de question qu'il lui facilite la tâche.Il ne quitterait ce pays, que lorsqu'il aurait fait tomber cet homme. Même si jusqu'ici, les évènements ne jouaient pas en sa faveur, il lui restait une dernière carte à jouer. Et celle là serait, celle grâce à laquelle il mettrait le Cheikh Game Over...-J'espère donc qu'elle sera a votre bras au gala qu'organise l'ambassade de Grande Bretagne la semaine prochaine ... Il me semble que vous avez déjà con
Khaleb scrutait la surface de l’eau, sans vraiment voir. Son esprit était ailleurs, il attendait que la jeune femme remonte à la surface, mais les secondes s’égrainerent sans que sa tête n’immerge de l’eau. Après quelques secondes dans le silence complet, il se rendit compte qu’elle, agitait les mains. Et c’est là qu’il comprit le sens de la fin de sa phrase.-Enfer et damnation, elle ne sait pas nager…Mais comment était ce possible de nos jours?-Et merde, jura t-il avant de plonger manu militari pour extirper la jeune femme des bras de l’eau, qui n’aspirait qu’a la garder pour une étreinte éternelle. Il pouvait voir son corps cessez le combat et se laisser attirer vers les profondeurs. Après un dernier effort il saisit la jeune femme par la taille et nagea jusqu'à l
Pleine de confusion elle détourna la tête, en se rappelant la manière dont elle s’était désespérément accrochée à lui…-Ca ne compte pas!-Oh que si… Une fois sorti de l’eau, vous avez catégoriquement refusez de vous défaire de moi… Si je ne vous connaissais pas un temps soi peu, j’aurais juré que c’était une tentative d’assassinat par l’asphyxie.-vous… je…-Oui l’encouragea t-il d’une voix conciliante, comme celle qu’on adopte lorsqu’on parle à un enfant attrapé en faute.-Arrêtez de me parlez ainsi!- Et comment est ce que je vous parle?-Comme &agrav
Une fois que la porte se referma sur l’homme, Sadia rejeta tout l’air qu’elle avait bloqué dans ses poumons, et s’effondra sur le lit, serrant l’un des oreillers contre son cœur, à la recherche d’un certain réconfort…Elle ne savait pas à quoi était du ce soudain vide qui lui étreignait le cœur.Que lui arrivait-il? Pourquoi chaque fois qu’elle se trouvait dans la même pièce que lui, son cœur s’accélérait comme si elle venait de faire un marathon? Pourquoi avait-elle l’impression que son épiderme était en feu chaque fois qu’il posait son regard émeraude sur elle… Et pourquoi quand il la quittait elle se sentait soudain abando
-Samira tu peux t’en aller, ne t’inquiète pas je serais prête à temps…-Désolée Mademoiselle, mais le Cheikh a été clair, et je ne peux lui désobéir, il m’a demandé de vous aider à prendre votre bain, de vous préparer, et ensuite de vous conduire au salon Du Midi.-Le salon Du Midi??? Quelle est donc cette pièce, je n’y suis jamais allée…-C’est normal elle est situe à l’autre extrémité du palais, où le Cheikh à son atelier… Personne à part le cheikh ne peut s’y rendre… Sauf si comme vous, il vous convie expressément… Pour l’heure aucune femme n’a eu se privilège, déclara Samira, comme si elle voulait lui faire passer un message…