La raison pour laquelle Gabriel avait cédé généreusement le cadeau destiné à André à son cousin est qu’il était en effet maniaque et il n’a pas apprécié que le cadeau ait été sali par les mains du petit.Lorsque les deux enfants ont cessé de se battre, l’atmosphère entre les adultes s’est détendue.Bien que Gabriel n’ait rien dit, son regard et son expression avaient déjà fait comprendre à la famille Gerber que le mari de Tiffany n’était pas une brebis du bon Dieu. La belle-mère de Charlotte trouvait déjà que Tiffany n’était pas sage comme une image, et maintenant, elle a épousé un homme auquel il ne fallait pas se frotter. Elle savait que sa belle-fille Charlotte et Tiffany étaient des sœurs intimes, elle connaissait aussi exactement les vertus de son fils. Pour cette raison, elle devrait le prévenir, au moment venu, d’être plus prudent. Même si Charlotte élevait leur enfant à plein temps et ne rapportait pas d’argent à la maison, il ne devrait pas l’humilier. Parce qu’en étant la m
« Charlotte, Raphaël travaille dur tous les jours. Il s’épuise pour nourrir la famille et pour garantir une vie confortable à toi et à André. En tant que sa femme, ne devrais-tu pas bien t’occuper de lui et du reste de la famille ? Comment peux-tu le mêler aux tâches ménagères ? Le fait que Raphaël voulait te faire partager les dépenses avait pour but de t’avertir afin que tu ne jettes pas l’argent par les fenêtres. Les bons comptes font les bons amis, pas les bons couples. Dépêche-toi de nettoyer la table à manger et arrête d’énerver Raphaël, il est assez fatigué de son boulot et a besoin de ta sollicitude. »Mélanie s’est fait également entendre en suivant sa mère : « Maman a raison. Tu ne travailles pas et tu ne fais que de t’occuper d’André à la maison. Toutes les dépenses quotidiennes sont soutenues par les revenus de Raphaël. Comment peux-tu encore lui demander de participer aux tâches ménagères ? »À ce moment-là, Charlotte est sortie de la cuisine. Elle a marché jusqu’au scoote
Mélanie a continué : « Ta maison n’est pas loin d’une école réputée, à laquelle les enfants pourrons s’inscrire une fois installés chez toi. Charlotte pourra s’occuper des deux enfants, de leur repas et de leurs lessives. Quant aux dépenses de nourriture … »Sa parole a été coupée précipitamment par Raphaël : « Mélanie, ils sont ma nièce et mon neveu, ne t’inquiète pas pour les dépenses. Je trouverai quelqu’un pour faire les procédures afin que les enfants suivent leurs études ici, Charlotte les déposera et viendra les chercher tous les jours après l’école. De toute façon, elle n’a pas grand chose à faire à la maison. »Mélanie et son mari se sentaient délivrés d’un fardeau d’avoir vu que leur frère avait accepté leur demande sans hésitation.Cependant, leur mère a rappelé à Raphaël : « Ne devrais-tu pas encore discuter précisément de cette affaire avec Charlotte ? Elle reste quand même un membre de la famille. » Elle s’est ensuite tournée vers sa fille en disant : « J’ai entendu dire
Après avoir dégusté de la pastèque et regardé la télévision pendant un moment, la famille Gerber est allée se reposer chacun dans sa chambre.Ils allaient rester ici pendant quelques jours.Vu que Tiffany avait déménagé, ce qui a libéré une chambre de plus, tous les membres de la famille pouvait y trouver un espace pour dormir.Cependant, comme Tiffany n’était plus là pour nettoyer l’appartement et Charlotte devait s’occuper des enfants, de faire les courses et la cuisine à la fois, la maison ne semblait pas aussi propre et bien rangée qu’auparavant.Avant d’entrer dans la chambre, Mélanie a appelé à nouveau son frère à voix basse : « Tiffany et son mari sont venus avec plein de choses. J’ai pu voir, avant que Charlotte les ait toutes emportées dans sa chambre avec sa colère, qu’il y avait tout ce qu’il faut à l’intérieur. »« J’y ai vu des cigarettes et du vin haut de gamme. Garde les cigarettes pour ton beau-frère et le vin pour papa, puisque Charlotte ne fume ni boit et que ces ch
Elle a répondu avec un ton glacial : « Raphaël Gerber, j’ai quitté mon travail pour m’occuper de notre enfant à la maison, mais tu m’accuses de ne savoir rien faire que de dépenser de l’argent et de manger, tu me traites comme une bonne à rien. J’ai tout fait pour le bien de notre enfant, donc je l’assume. Néanmoins, les enfants de ta sœur n’ont rien à voir avec moi et il est hors de question de m’obliger à les garder. Il faut quand même que tu réfléchisses un peu avec ton cerveau, ajouter ses enfants sur notre livret de famille va gâcher l’opportunité des études d’André dans le futur. »« Tu n’as pas besoin de demander ma permission si tu veux changer le nom du propriétaire de cet appartement car il est à toi, tu n’as qu’à le faire. Si tu ne peux pas le récupérer à l’avenir, ça ne concernera que toi. Mais laisse-moi te rappeler que j’avais financé la rénovation de l’appartement. Donc rends-moi cette somme d’argent avant de changer le nom du propriétaire. Je crains que je ne récupère p
Raphaël était tellement en colère qu’il voulait montrer la violence, sans s’attendre à ce que Charlotte se retourne soudainement. Voyant Raphaël avec son poing qui allait lui tomber de haut, le regard de Charlotte était froid comme la glace. « Si tu oses me frapper, tu ferais mieux de me battre à mort, sinon tu ne te ne pourras jamais fermer l’œil ! »Dans le passé, elle avait supporté la violence verbale voire physique de Raphaël, pour le bien de la famille, pour le bien de son fils, et pour l’amour qu’elle avait encore pour son mari. Mais après qu’il ait insisté sur le partage des dépenses, le cœur de Charlotte s’était finalement brisé.Elle travaillait dans la même entreprise que lui et connaissait très bien les revenus d’un directeur comme lui. Il s’agissait de plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois. Mais il ne lui donnait que trois mille euros comme budget mensuel, pas un seul autre centime !À part cela, il lui a demandé de se charger de ses propres dépenses. Comment po
Tiffany a penché la tête pour regarder Gabriel, c’était ainsi qu’elle a croisé le regard de ce dernier qui lui était fixé.Ils se sont regardés pendant un long moment, puis Gabriel a touché rapidement le front de Tiffany avec ses doigts. « Qu’est-ce que c’est que ce regard ? Vous doutez de la véracité de mes paroles ? Tiffany, tant que notre sœur ne perd pas sa raison, nous serons toujours là pour la défendre ! »L’ambiance dans la famille Larousse était extrêmement sereine. Tous les couples de la famille s’aimaient viscéralement et Gabriel n’avait jamais vu, depuis qu’il était enfant, un homme de la famille malmener sa femme. Son père disait qu’un homme qui intimidait sa femme n’était qu’un lâche !« M. Larousse… »« Oui ? »Tiffany a hasardé timidement : « Puis-je m’appuyer sur votre épaule un instant ? » Gabriel a hésité à répondre.« Juste deux secondes, je ne vous prends que deux secondes », murmurait Tiffany comme si elle se parlait. Sans attendre la réponse de Gabriel, sa tête
Gabriel : « … »Après l’avoir regardée un moment, Gabriel a dit légèrement : « Il se fait tard. Retournez dans votre chambre et reposez-vous. Ne vous laissez pas encore vous endormir ici. La température baisse pendant la nuit, vous allez attraper un rhume et je vous jure que ce ne sera pas amusant d’en souffrir. »Après avoir terminé ses mots, il s’est tourné et s’est éloigné.Aussitôt, Tiffany l’a entendu fermer la porte de sa chambre et la verrouiller.Elle a marmonné tout en souriant : « De qui vous vous méfiez tant pour que vous vous renfermiez dans la chambre ? »Gabriel lui a répondu dans son esprit : « C’est de vous que je me méfie ! »De retour dans sa chambre, il est entré dans la salle de bains non pas pour prendre une douche à la hâte, mais pour se regarder dans le miroir. Son visage, qui restait encore un peu rouge, lui rappelait la scène de tout à l’heure.Il a levé la main et l’a posée sur son visage, repérant l’endroit où Tiffany l’avait touché et frottant légèrement pou
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri