Elle a répondu avec un ton glacial : « Raphaël Gerber, j’ai quitté mon travail pour m’occuper de notre enfant à la maison, mais tu m’accuses de ne savoir rien faire que de dépenser de l’argent et de manger, tu me traites comme une bonne à rien. J’ai tout fait pour le bien de notre enfant, donc je l’assume. Néanmoins, les enfants de ta sœur n’ont rien à voir avec moi et il est hors de question de m’obliger à les garder. Il faut quand même que tu réfléchisses un peu avec ton cerveau, ajouter ses enfants sur notre livret de famille va gâcher l’opportunité des études d’André dans le futur. »« Tu n’as pas besoin de demander ma permission si tu veux changer le nom du propriétaire de cet appartement car il est à toi, tu n’as qu’à le faire. Si tu ne peux pas le récupérer à l’avenir, ça ne concernera que toi. Mais laisse-moi te rappeler que j’avais financé la rénovation de l’appartement. Donc rends-moi cette somme d’argent avant de changer le nom du propriétaire. Je crains que je ne récupère p
Raphaël était tellement en colère qu’il voulait montrer la violence, sans s’attendre à ce que Charlotte se retourne soudainement. Voyant Raphaël avec son poing qui allait lui tomber de haut, le regard de Charlotte était froid comme la glace. « Si tu oses me frapper, tu ferais mieux de me battre à mort, sinon tu ne te ne pourras jamais fermer l’œil ! »Dans le passé, elle avait supporté la violence verbale voire physique de Raphaël, pour le bien de la famille, pour le bien de son fils, et pour l’amour qu’elle avait encore pour son mari. Mais après qu’il ait insisté sur le partage des dépenses, le cœur de Charlotte s’était finalement brisé.Elle travaillait dans la même entreprise que lui et connaissait très bien les revenus d’un directeur comme lui. Il s’agissait de plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois. Mais il ne lui donnait que trois mille euros comme budget mensuel, pas un seul autre centime !À part cela, il lui a demandé de se charger de ses propres dépenses. Comment po
Tiffany a penché la tête pour regarder Gabriel, c’était ainsi qu’elle a croisé le regard de ce dernier qui lui était fixé.Ils se sont regardés pendant un long moment, puis Gabriel a touché rapidement le front de Tiffany avec ses doigts. « Qu’est-ce que c’est que ce regard ? Vous doutez de la véracité de mes paroles ? Tiffany, tant que notre sœur ne perd pas sa raison, nous serons toujours là pour la défendre ! »L’ambiance dans la famille Larousse était extrêmement sereine. Tous les couples de la famille s’aimaient viscéralement et Gabriel n’avait jamais vu, depuis qu’il était enfant, un homme de la famille malmener sa femme. Son père disait qu’un homme qui intimidait sa femme n’était qu’un lâche !« M. Larousse… »« Oui ? »Tiffany a hasardé timidement : « Puis-je m’appuyer sur votre épaule un instant ? » Gabriel a hésité à répondre.« Juste deux secondes, je ne vous prends que deux secondes », murmurait Tiffany comme si elle se parlait. Sans attendre la réponse de Gabriel, sa tête
Gabriel : « … »Après l’avoir regardée un moment, Gabriel a dit légèrement : « Il se fait tard. Retournez dans votre chambre et reposez-vous. Ne vous laissez pas encore vous endormir ici. La température baisse pendant la nuit, vous allez attraper un rhume et je vous jure que ce ne sera pas amusant d’en souffrir. »Après avoir terminé ses mots, il s’est tourné et s’est éloigné.Aussitôt, Tiffany l’a entendu fermer la porte de sa chambre et la verrouiller.Elle a marmonné tout en souriant : « De qui vous vous méfiez tant pour que vous vous renfermiez dans la chambre ? »Gabriel lui a répondu dans son esprit : « C’est de vous que je me méfie ! »De retour dans sa chambre, il est entré dans la salle de bains non pas pour prendre une douche à la hâte, mais pour se regarder dans le miroir. Son visage, qui restait encore un peu rouge, lui rappelait la scène de tout à l’heure.Il a levé la main et l’a posée sur son visage, repérant l’endroit où Tiffany l’avait touché et frottant légèrement pou
Il a balayé de regard le petit jardin sur balcon devant lui, puis a dit légèrement : « Quand on changera de logement pour une villa plus tard, vous pourrez planter des rosiers dans toute la cour. Au moment où ils grimperont sur les murs et seront en pleine floraison, vous allez pouvoir contempler un vrai jardin pittoresque. »Un sourire est apparu sur le visage de Tiffany. Elle a répondu aux mots de Gabriel : « Depuis ce dernier temps, le prix immobilier a explosé et est devenu hallucinant. Je n’ai même pas assez de moyens pour m’acheter un appartement, comment oserais-je rêver d’une villa ? » En effet, il n’y avait que dans ses rêves où elle pouvait habiter dans une villa.Si la situation financière le permettait, personne ne dirait non pour vivre dans une villa dans laquelle on pourrait profiter d’un grand espace privé et ne serait pas dérangé par les voisins.Dans un appartement comme le leur, le moindre bruit des voisins se faisait entendre.Gabriel est resté silencieux.Il avait
Il avait une petite pile de papiers dans sa main, ceux qui ne savaient pas ce qu’il faisait devraient penser que c’étaient des documents qu’il tenait.« Tiens, les informations que tu veux. »Après avoir posé les papiers sur le bureau de Gabriel, Stéphane s’est assis et a posé son petit-déjeuner sur la table. Il a demandé à son patron d’en face : « Tu veux en manger un peu ? J’ai demandé à l’hôtel de la Cité W de me le livrer, c’est délicieux. »L’hôtel de la cité W était un hôtel du groupe Larousse, où Gabriel prenait généralement ses trois repas par jour.Maintenant, Gabriel avait une femme. Cela faisait longtemps que Stéphane n’avait pas mangé à la même table que son patron. Le temps où ils avaient mangé ensemble lui manquait un peu.« Non. »Gabriel a pris la pile de papiers, puis il les a feuilletés avec désinvolture et a demandé : « Est-ce que tout est ici ? »« Oui, tout est là, j’ai enquêté sur tous ceux qui avaient un lien familial avec ta femme. »« C’est tout ? »« Les jeune
« Dring dring dring... »En entendant la sonnerie du téléphone, Gabriel a appuyé sur le haut-parleur.« Monsieur Larousse, Mademoiselle Gautier est revenue. »Le visage de Gabriel s’est assombri et il a dit froidement : « Ignorez-la. »La secrétaire a déclaré au téléphone : « Mademoiselle Gautier a fait livrer un chargement de fleurs. Elle a mis une forme de cœur avec ces fleurs à l’entrée de notre entreprise. Elle veut vous avouer son amour avec ça. »Stéphane a regardé son patron avec curiosité.Gabriel lui a jeté un coup d’œil et a dit froidement : « Est-ce que tous les gardes de sécurité n’ont rien à faire ? Ils permettent aux gens de jeter des ordures à l’entrée de notre entreprise. »Après avoir parlé, il a raccroché le téléphone.La secrétaire savait quoi faire.Stéphane a dit en souriant : « En fait, Zoé est pas mal. Elle ose aimer et détester. Il y a tellement de femmes qui t’aiment, mais seule Zoé ose te présenter son amour. »« Tu penses qu’elle est pas mal, vas-y, attire so
C’était la fille adorée de la famille Gautier.La relation entre la famille Gautier et la famille Larousse n’était pas très bonne. S’ils n’étaient pas amicaux envers Zoé, et si le conflit entre les deux familles s’aggravait, ils ne pourraient pas en assumer la responsabilité.Bientôt, plusieurs voitures sont arrivées rapidement et se sont arrêtées à l’entrée du groupe Larousse. Arthur est descendu de la voiture et s’est dirigé rapidement vers sa sœur qui avait avoué son amour à Gabriel avec un haut-parleur.Son beau visage était très sombre. Sans demander, on pouvait deviné que Gabriel l’avait rappelé et s’était plaint de la folie de sa sœur. Arthur était en réunion quand il avait reçu l’appel de plainte de Gabriel. Il était impuissant. Laissant de côté les cadres supérieurs du groupe Gautier, il avait fait venir ses gardes du corps, puis il était venu personnellement arrêter sa sœur.« Gabriel... »Avant que Zoé n’ait fini ses paroles, le haut-parleur dans sa main a été pris par une g
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri