« Charlotte, Raphaël travaille dur tous les jours. Il s’épuise pour nourrir la famille et pour garantir une vie confortable à toi et à André. En tant que sa femme, ne devrais-tu pas bien t’occuper de lui et du reste de la famille ? Comment peux-tu le mêler aux tâches ménagères ? Le fait que Raphaël voulait te faire partager les dépenses avait pour but de t’avertir afin que tu ne jettes pas l’argent par les fenêtres. Les bons comptes font les bons amis, pas les bons couples. Dépêche-toi de nettoyer la table à manger et arrête d’énerver Raphaël, il est assez fatigué de son boulot et a besoin de ta sollicitude. »Mélanie s’est fait également entendre en suivant sa mère : « Maman a raison. Tu ne travailles pas et tu ne fais que de t’occuper d’André à la maison. Toutes les dépenses quotidiennes sont soutenues par les revenus de Raphaël. Comment peux-tu encore lui demander de participer aux tâches ménagères ? »À ce moment-là, Charlotte est sortie de la cuisine. Elle a marché jusqu’au scoote
Mélanie a continué : « Ta maison n’est pas loin d’une école réputée, à laquelle les enfants pourrons s’inscrire une fois installés chez toi. Charlotte pourra s’occuper des deux enfants, de leur repas et de leurs lessives. Quant aux dépenses de nourriture … »Sa parole a été coupée précipitamment par Raphaël : « Mélanie, ils sont ma nièce et mon neveu, ne t’inquiète pas pour les dépenses. Je trouverai quelqu’un pour faire les procédures afin que les enfants suivent leurs études ici, Charlotte les déposera et viendra les chercher tous les jours après l’école. De toute façon, elle n’a pas grand chose à faire à la maison. »Mélanie et son mari se sentaient délivrés d’un fardeau d’avoir vu que leur frère avait accepté leur demande sans hésitation.Cependant, leur mère a rappelé à Raphaël : « Ne devrais-tu pas encore discuter précisément de cette affaire avec Charlotte ? Elle reste quand même un membre de la famille. » Elle s’est ensuite tournée vers sa fille en disant : « J’ai entendu dire
Après avoir dégusté de la pastèque et regardé la télévision pendant un moment, la famille Gerber est allée se reposer chacun dans sa chambre.Ils allaient rester ici pendant quelques jours.Vu que Tiffany avait déménagé, ce qui a libéré une chambre de plus, tous les membres de la famille pouvait y trouver un espace pour dormir.Cependant, comme Tiffany n’était plus là pour nettoyer l’appartement et Charlotte devait s’occuper des enfants, de faire les courses et la cuisine à la fois, la maison ne semblait pas aussi propre et bien rangée qu’auparavant.Avant d’entrer dans la chambre, Mélanie a appelé à nouveau son frère à voix basse : « Tiffany et son mari sont venus avec plein de choses. J’ai pu voir, avant que Charlotte les ait toutes emportées dans sa chambre avec sa colère, qu’il y avait tout ce qu’il faut à l’intérieur. »« J’y ai vu des cigarettes et du vin haut de gamme. Garde les cigarettes pour ton beau-frère et le vin pour papa, puisque Charlotte ne fume ni boit et que ces ch
Elle a répondu avec un ton glacial : « Raphaël Gerber, j’ai quitté mon travail pour m’occuper de notre enfant à la maison, mais tu m’accuses de ne savoir rien faire que de dépenser de l’argent et de manger, tu me traites comme une bonne à rien. J’ai tout fait pour le bien de notre enfant, donc je l’assume. Néanmoins, les enfants de ta sœur n’ont rien à voir avec moi et il est hors de question de m’obliger à les garder. Il faut quand même que tu réfléchisses un peu avec ton cerveau, ajouter ses enfants sur notre livret de famille va gâcher l’opportunité des études d’André dans le futur. »« Tu n’as pas besoin de demander ma permission si tu veux changer le nom du propriétaire de cet appartement car il est à toi, tu n’as qu’à le faire. Si tu ne peux pas le récupérer à l’avenir, ça ne concernera que toi. Mais laisse-moi te rappeler que j’avais financé la rénovation de l’appartement. Donc rends-moi cette somme d’argent avant de changer le nom du propriétaire. Je crains que je ne récupère p
Raphaël était tellement en colère qu’il voulait montrer la violence, sans s’attendre à ce que Charlotte se retourne soudainement. Voyant Raphaël avec son poing qui allait lui tomber de haut, le regard de Charlotte était froid comme la glace. « Si tu oses me frapper, tu ferais mieux de me battre à mort, sinon tu ne te ne pourras jamais fermer l’œil ! »Dans le passé, elle avait supporté la violence verbale voire physique de Raphaël, pour le bien de la famille, pour le bien de son fils, et pour l’amour qu’elle avait encore pour son mari. Mais après qu’il ait insisté sur le partage des dépenses, le cœur de Charlotte s’était finalement brisé.Elle travaillait dans la même entreprise que lui et connaissait très bien les revenus d’un directeur comme lui. Il s’agissait de plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois. Mais il ne lui donnait que trois mille euros comme budget mensuel, pas un seul autre centime !À part cela, il lui a demandé de se charger de ses propres dépenses. Comment po
Tiffany a penché la tête pour regarder Gabriel, c’était ainsi qu’elle a croisé le regard de ce dernier qui lui était fixé.Ils se sont regardés pendant un long moment, puis Gabriel a touché rapidement le front de Tiffany avec ses doigts. « Qu’est-ce que c’est que ce regard ? Vous doutez de la véracité de mes paroles ? Tiffany, tant que notre sœur ne perd pas sa raison, nous serons toujours là pour la défendre ! »L’ambiance dans la famille Larousse était extrêmement sereine. Tous les couples de la famille s’aimaient viscéralement et Gabriel n’avait jamais vu, depuis qu’il était enfant, un homme de la famille malmener sa femme. Son père disait qu’un homme qui intimidait sa femme n’était qu’un lâche !« M. Larousse… »« Oui ? »Tiffany a hasardé timidement : « Puis-je m’appuyer sur votre épaule un instant ? » Gabriel a hésité à répondre.« Juste deux secondes, je ne vous prends que deux secondes », murmurait Tiffany comme si elle se parlait. Sans attendre la réponse de Gabriel, sa tête
Gabriel : « … »Après l’avoir regardée un moment, Gabriel a dit légèrement : « Il se fait tard. Retournez dans votre chambre et reposez-vous. Ne vous laissez pas encore vous endormir ici. La température baisse pendant la nuit, vous allez attraper un rhume et je vous jure que ce ne sera pas amusant d’en souffrir. »Après avoir terminé ses mots, il s’est tourné et s’est éloigné.Aussitôt, Tiffany l’a entendu fermer la porte de sa chambre et la verrouiller.Elle a marmonné tout en souriant : « De qui vous vous méfiez tant pour que vous vous renfermiez dans la chambre ? »Gabriel lui a répondu dans son esprit : « C’est de vous que je me méfie ! »De retour dans sa chambre, il est entré dans la salle de bains non pas pour prendre une douche à la hâte, mais pour se regarder dans le miroir. Son visage, qui restait encore un peu rouge, lui rappelait la scène de tout à l’heure.Il a levé la main et l’a posée sur son visage, repérant l’endroit où Tiffany l’avait touché et frottant légèrement pou
Il a balayé de regard le petit jardin sur balcon devant lui, puis a dit légèrement : « Quand on changera de logement pour une villa plus tard, vous pourrez planter des rosiers dans toute la cour. Au moment où ils grimperont sur les murs et seront en pleine floraison, vous allez pouvoir contempler un vrai jardin pittoresque. »Un sourire est apparu sur le visage de Tiffany. Elle a répondu aux mots de Gabriel : « Depuis ce dernier temps, le prix immobilier a explosé et est devenu hallucinant. Je n’ai même pas assez de moyens pour m’acheter un appartement, comment oserais-je rêver d’une villa ? » En effet, il n’y avait que dans ses rêves où elle pouvait habiter dans une villa.Si la situation financière le permettait, personne ne dirait non pour vivre dans une villa dans laquelle on pourrait profiter d’un grand espace privé et ne serait pas dérangé par les voisins.Dans un appartement comme le leur, le moindre bruit des voisins se faisait entendre.Gabriel est resté silencieux.Il avait