Chapitre 16: Espoir avec ses sentimentsLE POINT DE VUE DE Nina Nous étions installés dans un salon confortable du bateau, les rideaux de soie blanche dansant doucement sous la brise marine. Une table basse en verre séparait nos fauteuils, mais Espoir s’était penché en avant, les coudes sur ses genoux, le regard fixé sur moi. Je sentais une certaine tension dans l’air, mais elle n’avait rien de menaçant. Plutôt une sorte de curiosité intense, presque désarmante. — Alors, Nina, dis-moi, comment étaient tes ex ? demanda-t-il avec un sourire en coin, ses yeux brillants d’une lueur malicieuse. Je laissai échapper un rire nerveux et détournai les yeux un instant. La question me prenait au dépourvu. — Pourquoi cette soudaine curiosité ? demandai-je, en essayant de masquer mon trouble. Espoir haussa les épaules avec une nonchalance feinte, mais ses mains jointes trahissaient une légère nervosité. — Disons que j’ai envie de te connaître vraiment. Je veux tout savoir de toi, Nina. P
Chapitre 17 : Un Délice LE POINT DE VUE d'Espoir Je ne sais pas ce qui m’a pris. Peut-être la lumière tamisée des couloirs, peut-être cette robe moulante qui semblait sculpter chaque courbe de Nina, ou simplement le parfum enivrant qu’elle portait et qui ne quittait pas mes pensées. Ce moment-là, il m’a échappé, comme si je n’étais plus maître de moi-même. Alors que je la guidais vers ma chambre personnelle, sa main dans la mienne, un frisson me parcourut. Je jetai un coup d’œil vers elle, et son sourire innocent, ce mélange de douceur et de mystère, m’acheva. Mon cœur battait à tout rompre. Cette femme était en train de détruire mes murs, pierre par pierre, sans même s’en rendre compte. Nous arrivions à un virage dans le couloir, et c’est là que je m’arrêtai. Sans prévenir, je tournai vers elle et la plaquai délicatement contre le mur. Ma main droite s’appuya sur la paroi, près de son visage, tandis que mon autre main glissait doucement sur sa taille, la retenant en place. S
Chapitre 18: le moment intime LE POINT DE d'Espoir : J’ouvris lentement les portes de ma chambre, laissant Nina découvrir ce lieu intime, ce sanctuaire que peu de personnes avaient eu la chance d’entrevoir. Je voulais voir ses réactions, chaque expression qui traverserait son visage. Et comme prévu, elle resta figée sur le seuil, bouche légèrement entrouverte, ses yeux scrutant chaque détail avec fascination. La pièce baignait dans une lumière tamisée, les reflets dorés des appliques murales dansant sur les murs d’un beige profond. Le plafond, haut, était orné de moulures en forme de vagues, et au centre, un lustre en cristal, simple mais élégant, diffusait une douce lueur. Sur le sol, un tapis épais aux motifs orientaux amortissait les pas. Mais c’était le lit qui captait le regard. Placé au centre de la pièce, il était immense, drapé de satin blanc parfaitement tendu, avec des coussins soigneusement disposés dans des tons d’or et de brun. Le cadre en bois sombre sculpté apport
Chapitre 19: tue-moiLE POINT DE VUE DE Nina Lorsque je suis entrée dans cette chambre, tout était déjà chargé d’une tension que je ne pouvais pas ignorer. Chaque détail de la pièce, de la lumière aux draps impeccablement tirés, criait sophistication et intimité. C’était presque irrésistible. Alors, sans réfléchir, je me suis dirigée vers le lit. Je me suis assise doucement, testant la douceur du matelas, puis, lentement, je me suis allongée. Pas n’importe comment. Je voulais attirer son regard, jouer avec ses sens. Mes mouvements étaient calculés, mais ils semblaient naturels. Je relevai légèrement une jambe, laissant la fente de ma robe s’ouvrir davantage, exposant ma cuisse nue. Je posai une main sur ma hanche et l’autre sur le lit, mes cheveux se répandant comme une rivière sur les draps. Quand je jetai un coup d'œil vers Espoir, il s'était arrêté net. Il ne disait rien, mais ses yeux parlaient pour lui. Je pouvais sentir son regard glisser sur moi, détaillant chaque courbe
Chapitre 20 : L'extase suprême. Il ne répondit pas immédiatement, mais il me sourit doucement. Un sourire rare, que je n'avais vu que dans les moments les plus intimes, les plus silencieux. Il poussa une porte en bois massif et entra dans un endroit éclairé seulement par la lueur vacillante de quelques bougies. Le parfum lourd de bois de santal emplit mes narines, une ambiance tamisée, presque intime, se diffusant autour de nous.« Tu t’es endormie… » dit-il simplement, son ton légèrement moqueur. Je ne pouvais m’empêcher de sourire, malgré la chaleur qui s'installait en moi à mesure que nous franchissions le seuil. L'atmosphère était délicieusement pesante, remplie de mystère et de désir non dit. J'avais presque oublié la mission que j'étais censée accomplir, l'objectif pour lequel je m'étais glissée dans ce monde dangereux. Espoir. Cet homme. « Je suis bien réveillée maintenant, » répondis-je en clignant des yeux, cherchant à retrouver mes repères, mais sa proximité effaçait tout
Chapitre 21 : Au travail LE POINT DE VUE d'Espoir La journée avait été longue, mais mon travail ne s'arrêtait jamais. En rentrant au manoir, je ressentais toujours ce mélange de fierté et de fardeau. Hériter de cet empire n'avait pas été un choix ; c'était une obligation, un devoir que mon père m'avait laissé. Et je devais m'assurer que tout fonctionne à la perfection. Mon bureau, c'était mon sanctuaire. Un espace où chaque décision comptait, où chaque erreur pouvait coûter la vie à un homme, ou pire, affaiblir l'empire. En passant la porte, j’ai jeté un coup d'œil à la pile de dossiers sur mon bureau. Tout était là : rapports financiers, comptes rendus de sécurité, et propositions de nouveaux partenaires. Rien n’était laissé au hasard. Le silence fut brisé par un coup discret à la porte. — Entrez,ai-je dit sans lever les yeux. Samuel , mon bras droit, est entré, suivi de Thierry et Malik. Je leur faisais confiance, mais dans ce milieu, la confiance était une monnaie insta
Chapitre 22: le réveil de Nina LE POINT DE VUE D'Espoir Lorsque j'entrai dans ma chambre, un spectacle inattendu m'accueillit. Nina était là, étendue sur mon lit, profondément endormie. La lumière tamisée de la pièce caressait délicatement son visage, révélant chaque contour de sa beauté. Elle avait l’air paisible, comme si aucun souci du monde ne pouvait la troubler. Je m’approchai lentement, évitant tout bruit qui pourrait la réveiller. Ses cheveux s’éparpillaient sur l’oreiller, et sa respiration régulière ajoutait une certaine sérénité à l’atmosphère. Je m’adossai contre la porte pendant un instant, mes yeux rivés sur elle. Une chaleur étrange montait en moi, un mélange de tendresse et d’envie. Je m’approchai davantage, me permettant de m’imprégner de chaque détail : la courbe de ses lèvres, la façon dont sa poitrine se soulevait légèrement à chaque souffle, l’éclat de sa peau sous la lumière. "Comment une femme peut-elle être aussi belle sans le moindre effort ?", pensai-
Chapitre 23: Visite d’Hector LE POINT DE VUE d’Espoir Assis dans mon salon, je feuilletais un dossier tout en sirotant un café noir. La journée avait été longue, et les responsabilités ne faisaient que s’accumuler. Mais dans ce monde, on ne peut jamais se permettre de relâcher la pression, pas quand on dirige un empire comme le mien. Alors que je plongeais dans les chiffres, la porte s’ouvrit. Hector entra, comme à son habitude, avec cette prestance naturelle qui lui est propre. Toujours impeccablement habillé, toujours sûr de lui. Il portait un costume bleu nuit parfaitement ajusté, assorti d’une cravate sobre mais élégante. Un vrai modèle pour les magazines de mode. — « Alors, le roi de la mafia, on bosse dur ? » lança-t-il avec un sourire en coin. Je relevai les yeux, un sourire amusé naissant sur mes lèvres. — « Toujours, petit frère. »Je me levai pour l’accueillir. On se serra la main, une poignée ferme, suivie d’une accolade rapide. Une tape sur son épaule, un geste q
Chapitre 53: c'est elle la tope LE POINT DE VUE D'ESPOIRJe fixais l'homme, le revolver encore dans ma main. Son visage ruisselait de sueur, et son regard fuyait le mien. Mais moi, je ne voyais que la vérité qui allait sortir de sa bouche. Une vérité que je n’étais pas prêt à entendre. — Alors, parle, dis-je d'une voix froide et maîtrisée, bien que mon cœur battait à tout rompre. Qui est-ce ? L'homme respira profondément, visiblement résigné. — Elle… c’est une femme, dit-il, la gorge sèche. Une belle femme… peau caramel, cheveux noirs longs… toujours bien habillée, élégante. Je sentis une tension familière monter en moi. Une femme ? Non, ça ne pouvait pas être elle. — Continue, ordonnai-je, les mâchoires serrées. — Elle a des yeux profonds, charmeurs… une voix douce, mais elle est dangereuse. Elle travaille pour Jonas. Je serrai les poings, mon souffle devenant plus lourd. — Un nom, dis-je en me penchant vers lui. Donne-moi son nom ! L'homme hésita un instant, regar
Chapitre 52 : la capture La nuit tombait doucement sur la ville, et les rues devenaient de plus en plus désertes. Les phares du SUV noir des hommes d’Espoir illuminaient la route devant eux. Ils revenaient d’une mission de routine en ville lorsqu’ils aperçurent une silhouette familière, un visage qui ne pouvait pas passer inaperçu. — C’est pas lui, là ? murmura l’un des hommes à l’avant, son regard fixant un homme qui marchait le long du trottoir. Le bras droit d’Espoir, assis à l’arrière, se redressa légèrement. Il plissa les yeux, observant l’homme en question à travers la vitre teintée. — Si, c’est bien lui, répondit-il calmement. Cet enfoiré travaille pour Jonas. Il esquissa un sourire glacial, puis se tourna vers le chauffeur. — Ralentis. On va le choper. Le SUV freina légèrement, glissant presque silencieusement le long du trottoir. L’homme de Jonas ne sembla pas remarquer qu’il était suivi. Il avançait tranquillement, sa capuche relevée, les mains dans les poches.
Chapitre 51 : l'échange LE POINT DE VUE DE NINA Je venais à peine de me calmer après ma discussion avec Clara, encore secouée par les nausées, lorsque mon téléphone vibra sur la table de chevet. En voyant le nom de Jonas s’afficher, mon cœur se serra. Je savais que cet appel n’annonçait rien de bon. Je pris une profonde inspiration et décrochai. — Allô ? fis-je d’une voix hésitante. Jonas, toujours aussi direct, ne perdit pas de temps avec les politesses. — Le prototype de ta bague est prêt. Je vais envoyer quelqu’un pour l’échanger contre l’original. Assure-toi que tout se passe bien. Ces mots tombèrent comme une enclume sur ma poitrine. J’avais espéré, peut-être naïvement, qu’il avait oublié cette idée insensée. Mais non. Il était déterminé. Je restai silencieuse, incapable de parler. Mon souffle s’accéléra, mes mains tremblaient, et mes yeux se remplirent de larmes. — Nina, tu m’écoutes ? insista Jonas, son ton tranchant. Je fermai les yeux, retenant un sanglot, e
Chapitre 50 : Des nausées inhabituelles LE POINT DE VUE DE NINA Je me retrouvais seule dans ma chambre avec Clara, une tasse de thé chaud entre les mains. Clara était assise sur le lit, en train de feuilleter distraitement un magazine, tandis que je jouais avec ma bague de fiançailles. — Alors, raconte-moi, Nina, dit Clara avec un sourire malicieux. Comment tu vois le mariage ? La fête, les invités, ta robe ? J’espère que tu prépares quelque chose de grandiose ! Son enthousiasme me fit sourire malgré moi. — Oh, je ne sais pas encore, répondis-je en haussant les épaules. Espoir et moi n’avons pas vraiment discuté des détails. Clara posa le magazine et se tourna complètement vers moi, son regard pétillant de curiosité. — Tu plaisantes ? C’est ton mariage, Nina ! Tu ne veux pas une grande fête avec des fleurs partout, une robe magnifique et une soirée qui dure jusqu’à l’aube ? Je ris doucement, mais mon sourire s’effaça rapidement. Mon regard se posa de nouveau sur ma bague
Chapitre 49: Je sors avec Clara LE POINT DE VUE D'ESPOIRJe discutais avec Hector dans mon bureau, une tasse de café à la main, et lui assis en face de moi avec ce sourire moqueur qu'il savait si bien afficher. Nous étions en plein débat sur les préparatifs du mariage, et comme toujours, il avait un avis sur tout. — Alors, frérot, tu as pensé à l’endroit ? demanda-t-il en s’adossant nonchalamment. Je réfléchissais encore. J’avais envisagé plusieurs options : une plage privée, un grand hôtel luxueux ou peut-être même un château en périphérie de la ville. — J’hésite entre une réception classique et quelque chose de plus… unique, dis-je. Tu sais que Nina aime les choses simples, mais je veux quand même que ce soit mémorable. Hector éclata de rire. — Simples ? Mon frère, tu te maries avec une femme magnifique, et tu veux que ce soit "simple" ? Si tu veux mon avis, il faut mettre le paquet. Invites des personnalités influentes, fais en sorte que tout le monde se souvienne de cet
Chapitre 48: La proposition de Jonas LE POINT DE VUE DE NINACe jour-là, je m'étais décidée à rendre visite à Jonas. Cela faisait un moment que je n’avais pas mis les pieds chez lui. L’idée de retourner là-bas me procurait un mélange étrange d’appréhension et de nostalgie. Je devais lui montrer que j’étais toujours en contrôle, que je n’avais pas oublié pourquoi j’étais là au départ. En arrivant devant sa maison, je remarquai que l’endroit avait changé. La façade semblait fraîchement repeinte, et de nouvelles plantes bordaient l’entrée. Jonas avait toujours ce goût pour le luxe ostentatoire. Je descendis de la voiture, pris une profonde inspiration, puis toquai à la porte. Quelques secondes plus tard, il apparut, vêtu de manière élégante comme toujours. — Nina ! s’exclama-t-il en souriant, ses bras ouverts comme s’il m’accueillait chez moi. Cela fait une éternité. — Oui, ça fait un bail, répondis-je avec un sourire. Nous échangeâmes des salutations habituelles avant qu’il m
Chapitre 47: l'euphorie LE POINT DE VUE DE NINAJe suis montée à l’étage, la bague scintillant toujours à mon doigt, incapable de contenir ma joie. Je voulais que Clara soit la première à la voir. Je frappai doucement à sa porte, et avant même qu’elle ne réponde, je débordais déjà d’enthousiasme. — Clara ! Regarde ça ! m’écriai-je en entrant dans sa chambre. Elle leva les yeux de son livre, surprise, avant de voir mon doigt tendu vers elle. Ses yeux s’élargirent instantanément. — Oh mon Dieu, Nina ! cria-t-elle en sautant du lit. C’est une bague de fiançailles ? Je hochai la tête en souriant, et elle me saisit la main pour examiner la bague de plus près. — C’est magnifique, murmura-t-elle, presque envieuse. Et tellement gros… Espoir sait vraiment comment faire les choses en grand. — Oui, il a mis le paquet, dis-je en riant. Clara poussa un soupir rêveur, mais je pouvais lire dans ses yeux une pointe d’envie. — Tu as de la chance, Nina, dit-elle en caressant doucement
Chapitre 46: le grand jour d'Espoir Espoir se tenait dans la cuisine, l'odeur agréable du chocolat chaud flottant dans l'air. Il avait mis au point chaque détail de sa surprise pour Nina, et tout semblait enfin prêt. La bague de fiançailles reposait dans sa poche, un secret bien gardé jusqu'au moment où il pourrait enfin la révéler. Il avait réfléchi longuement à la façon dont il pourrait lui poser la question, et après avoir discuté avec Hector, il avait trouvé l'idée parfaite : un dîner romantique, simple mais plein de signification.Il avait décidé de préparer un soufflé au chocolat. Il avait fait l’aménagement nécessaire pour cacher la bague au centre du dessert, créant ainsi une surprise aussi douce et délicate que leur relation. Le soufflé, une fois sorti du four, était doré à la perfection. Espoir l’observa, un sourire aux lèvres, son cœur battant un peu plus vite à chaque minute qui passait. Il dressa la table avec soin : des bougies allumées, une lumière tamisée, une ambianc
Chapitre 45: un rappel à l'ordreLE POINT DE VUE DE NINAJ’étais dans ma chambre, blottie sous un plaid en laine douce, une tasse de thé chaud fumant sur la table de chevet. Mes doigts parcouraient les pages d’un roman captivant, "Au cœur du plaisir : L'escorte d'une nuit." Une histoire d’amour torride, pleine de secrets et de désirs inavoués. Ce livre me transportait loin de la réalité chaotique de ma vie. Je savourais chaque mot, chaque détail des personnages, comme si leur monde pouvait m’absorber et me libérer, ne serait-ce qu’un instant, de mes propres tourments.Le silence régnait dans la maison. Espoir était parti depuis des heures, probablement encore en train de régler une affaire liée à sa mafia. C’était une de ces rares soirées où j’avais un peu de répit pour moi-même. Et pour une fois, je pouvais oublier que j’avais deux hommes qui, d’une manière ou d’une autre, tiraient les ficelles de ma vie. Juste au moment où je me sentais totalement immergée dans mon livre, le vibre