- J'allais t'appeler.
- Tu ne devineras jamais ce qui est sous mes yeux en ce moment, s'exclama son amie à l'autre bout du fil.
- Une Mercedes-Benz de couleur rouge que ton fiancé a promis de t'offrir. C'était facile à deviner.
Blair n'avait rien à envier aux fortunés de la région. Elle au moins avait un ami assez amoureux et suffisamment nanti pour la faire vivre ce que nonante-neuf peut cent des femmes passaient toute une vie à souhaiter. Quoique heureuse pour son amie, Calypso ne pouvait s'empêcher de penser au temps précieux qu'il perdait dans la prison qu'était devenu son foyer.
- Mieux encore. Anathème m'a demandée en mariage hier soir autour d'un dîner romantique.
- Non ! Il l'a vraiment fait ? Alors la bague, comment est-ce ?
- Il va falloir que tu viennes pour la voir, Seigneur ! elle est divinement belle, s'extasia t-elle.
- Tu n'imagines pas combien je suis heureuse pour toi. Toutes mes félicitations. Cela mérite d'être arrosé.
- Bien-sûr, demain, je ne suis pas de garde. J'aurai donc ma soirée libre. Si tu n'as rien de prévu, Viens au Plazza.
- Je serai là. À demain soir alors. J'ai encore du mal à croire qu'il a enfin demandé ta main.
- Si cela t'a surpris, et moi donc ? Il faut dire que je ne m'y attendais pas du tout... Enfin ! Je dois te laisser.
- Oui, bien-sûr.
Enfin sa meilleure amie était fiancée. Elle avait attendu ce moment depuis bien longtemps et devait être sûrement excitée à l'idée de se marier. Elle se rappelait les soirs où Blair venait pleurer et se lamenter chez elle à propos du fait que le mariage ne faisait en aucun cas partie des plans d'Anathème. Blair ne cessait de se répéter que sa relation était vouée à l'échec. Et voilà que ce minus s'était enfin résigné à offrir ce que voulait Blair depuis quatre ans, '' un foyer''. Elle était vraiment heureuse pour elle et espérait que son foyer ne se transforme en un enfer comme le sien.
En cours de chemin, elle s'arrêta devant un restaurant italien. Elle aperçut sur une pancarte accrochée à l'entrée de la porte qu'ils étaient dans le besoin d'une serveuse. Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle entrait dans le restaurant dans l'espoir qu'on l'embauche. Une fois à l'intérieur, elle fit remarquer sa présence à un homme rond de forme, d'une expression de visage éveillé. Une coiffe recouvrait la totalité de sa chevelure. Une veste de cuisine blanche couvrait son corps potelé ainsi qu'un tablier qui entourait sa taille. Sa taille élevée et son visage qui arborait une mine serrée lui donnait un air autoritaire.
Il avança à pas vif vers la jeune femme et s'arrêta à un mètre d'elle en la fixant durement. Calypso avala péniblement la salive sous le regard sévère de cet homme.
- Bonjour ! fit-elle à son plus grand désarroi.
- è chiuso per ora. Torna Nel pomeriggio, dit-il d'une voix enrouée.
Ne comprenant rien de ce qu'il racontait, elle se gratta la nuque en le regardant d'un air soucieux. Cet homme ne comprenait pas l'anglais et ce serait pénible pour elle de lui faire la conversation. Vu qu'elle avait besoin urgemment de cet travail, elle regretta amèrement d'avoir négligé cette langue au cours de son cursus universitaire. Elle allait dans un site de traduction. Après avoir pianoté sur les touches de son téléphone portable, elle renfrogna la mine sur les écritures qui pouvaient lui donner la *_peau des fesses_* pour se faire comprendre. '' Tu ne maîtrises même pas les ton. Comment vas-tu t'y prendre ? '', lui criait sa voix intérieure.
Les bras croisés, l'homme attendait qu'elle s'en aille de son restaurant étant donné qu'il lui avait dit qu'ils ouvraient à dix sept heures. Calypso était occupée à lire désespérément les phrases en son for intérieur sans remarquer qu'il s'impatientait. Deux minutes, trois minutes, quinze minutes. Il poussa bruyamment un soupir et tourna les talons pour aller à ses occupations.
- Attendez !
Il se retourna, les mains sur les hanches, les sourcils froncés.
Elle prit une profonde inspiration.
- Ho bi.. Bisogno che tu mi assu.. Assuma Come ca.. cameriera, baragouina-t-elle.
L'homme resta silencieux pendant un moment après le baragouinage de Calypso. Celle-ci avait deviné qu'il n'avait rien compris de ce qu'elle disait. Elle sortit du restaurant et arracha la pancarte pour ensuite retourner à l'intérieur. Elle vient de réaliser que ce qui était écrit dessus était en anglais alors comment se fait-il qu'il ne comprenne pas la langue.
- Serveuse ! Moi vouloir travailler. Compris? fit-elle en pointant du doigt l'écriture sur la pancarte.
Il n'avait jusque là plus dit un mot. Calypso répétait la même phrase plusieurs fois mais celui-ci ne bronchait pas. Fatigué d'avoir fait toutes ces tentatives pour se faire comprendre, elle se laissa tomber sur une chaise.
- Alors vous aviez terminé ? Chuchota t-il d'une voix paresseuse.
Calypso n'en croyait pas ses oreilles. Cet homme venait de lui parler en anglais. Quel imbécile ! Il avait donc fait exprès de ne rien comprendre et elle qui s'était ridiculisée en essayant d'articuler les mots en italien. Elle eut envie de l'étrangler.
- Sans vous manquer de respect Mr, votre attitude est intolérable, dit-elle impassible. Pourquoi m'avez-vous fait croire que vous ne comprenez pas l'anglais.
- Si je me souviens bien je ne vous ai jamais dit que je ne comprenais pas l'anglais, rétorqua-t-il.
- Mais, vous m'avez laissé croire que vous ne comprenez pas.
- C'est vous qui avez voulu le croire. Si vous voulez travailler ici en tant que serveuse, allez voir mon neveu. C'est lui qui est chargé du recrutement. Si vous voulez bien m'excuser j'ai des trucs à faire, dit-il en se retirant.
Calypso le suivit à la cuisine. Il lui disait d'aller voir son neveu comme si elle avait une idée de là où il pouvait être.
- Et où puis-je trouver ce neveu ? questiona-t-elle.
- Le voilà, fit-il remarquer à la jeune femme.
***
Depuis le balcon, Deborah admirait pour une dernière fois l'étendue de son jardin. Cet endroit allait terriblement lui manquer. C'était son coin préféré où elle restait des heures et des heures à entretenir ses rosiers qu'elle allait finalement abandonner pour rentrer dans son pays natal. Diogo s'approcha d'elle avec deux verres de Champagne en main.
- Tiens ! fit-il en tendant le verre à moitié rempli à la jeune femme.
- Merci.
- Trinquons au divorce qu'on a finalement obtenu, dit-il en entrechoquant son verre au sien.
Deborah but d'un trait son verre et reporta son attention sur le jardin.
- Tu t'en occuperas bien hein,
lâcha-t-elle sans quitter des yeux le jardin.Diogo leva un sourcil en signe d'incompréhension. La jeune femme se retourna en redemandant un autre verre qu'il lui servit.
- Mes rosiers, rajouta-t-elle brièvement.
- Ah oui, ne t'en fait pas. Je vais engager un jardinier après ton départ le temps de trouver un acheteur.
- C'est ça. Je parie que tu ne vas même pas te donner la peine. Je suis certaine qu'après mon départ tu vas te débarrasser de ce jardin parce que tu te plains chaque fois qu'il attire les moustiques.
- De toute façon je comptais la vendre.
- Je n'arrive toujours pas y croire que tu veuilles la vendre. C'est si difficile pour moi de me faire à l'idée que ce jardin que j'ai dû prendre soin appartiendra à une autre personne.
- Si elle aime la compagnie des moustiques bien-sûr, répondit-il en se servant un autre verre.
- Et pourquoi veux-tu t'en débarasser ? C'est quand même ton héritage.
- Elle ne me sert à rien à présent vu qu'on est divorcé. Je ne compte pas rester à Athènes. De plus chaque coin de cette maison regorge de tant de souvenirs désagréables qu'y habiter m'est devenu insupportable
- L'argent que j'obtiendrai pour la vente me servira pour ouvrir des bars et des hôtels. Il faut bien que je gagne ma vie. Je ne veux pas passer toute ma vie à courir après mon frère. Je déteste faire ça.
- Et où vas-tu t'installer une fois que tu te remarieras ?
- Ça ne risque pas de se reproduire ma chère. J'ai déjà eu ma dose avec toi. Je ne vais pas me remarier pour revivre ce même calvaire.
- C'est de ta faute si notre mariage n'a duré que trois mois, clama-t' elle.
- Pardon ?, fit-il éberlué.
- Tu as bien entendu. Tu n'as toujours pas oublié cette femme. Au fait tu voulais la fuir en m'épousant.
- Mais de quelle femme parles-tu ?, questionna-t-il le visage crispé.
- Ton frère sait-il que tu es amoureux de sa femme ?
- Non mais qu'est-ce que tu me dis là ? Cingla-t-il en laissant tomber son verre qui se brisa au sol.
La jeune femme sursauta et recula sous le regard meurtrier de son ex-mari.
- Tu te rends compte de ce que tu racontes ? Questionna-t-il en haussant le ton.
- Il ne sait rien, conclut-elle.
- Anastasia est la femme de mon frère et je ne ressens rien que de l'amitié pour elle, se justifia-t-il en serrant les poings sous l'effet de la colère.
- Tu peux faire croire ce mensonge aux autres mais pas à moi Diogo Antonio Callen. Je ne suis pas stupide. Ça crève aux yeux que tu ressens plus que de l'amitié pour elle et ça depuis dix-huit ans. Tu n'as pas supporté qu'elle tombe amoureuse de ton frère et tu as pensé que le meilleur moyen pour ne plus avoir à souffrir en les voyant tous les deux était de te suicider ! malheureusement tu n'es pas resté. Dis-moi que je raconte des histoires, allez vas-y. Ton silence en dit déjà beaucoup, tonna t-elle en le fusillant du regard.
Diogo lui tourna le dos trop perdu pour affronter la vérité. Il était bouleversé par les paroles de son ex-femme. Elle était au courant.
La servante de la maison pénétra la salle de séjour avec les valises de Déborah.- Vos affaires sont prêtes Mme Callen, la fit-elle savoir.
- Merci Isabella. Appelle-moi désormais par mon nom de jeune fille. Je ne suis plus l'épouse de Mr Callen.
- Comme vous voulez Madame, dit-elle en se retirant.
- Bien, mon chauffeur ne va pas tarder à venir. Je te souhaite une bonne continuation. Adieu Diogo.
Sans un regard en arrière elle prit ses affaires et se dirigea vers la sortie le cœur meurtri par cette séparation. Jamais elle ne cessera de l'aimer et même si sa sœur pensait qu'elle s'en remettrait, cela allait prendre du temps. Elle sortit de la salle la tête haute. Elle avait bien fait de demander le divorce car jamais elle ne pourrait supporter que son mari en aime une autre et non elle. Cette relation devenait toxique pour elle. Après que le chauffeur ait rangé ses affaires dans la malle arrière, elle fit ses adieux à cet endroit qui était sa maison.
- Madame, votre vol est dans moins de trente minutes, l'informa le chauffeur.
Elle acquiesça d'un signe de tête. Alors qu'elle s'apprêtait à entrer dans la voiture elle entendit Diogo crier son prénom. Elle se retourna et le vit avancer vers elle les mains dans les poches de son pantalon.
- Tu vas... Me manquer, bafouilla-t-il.
- Ça, j'en doute. Tu es si heureux de t'être enfin débarrassé de moi, déclara-t-elle en sanglot.
Diogo la prit dans ses bras et caressa ses cheveux après avoir déposé un baiser sur le creux de sa tête.
- Tu te trompes Deby. On a eu peut-etre des moments difficiles mais sache que me séparer de toi n'était pas dans mes projets. Cette séparation me coûtera beaucoup ! J'espère que tu trouveras un homme qui saura t'apprécier à ta juste valeur et qui pourra te combler. Prends bien soin de toi ma belle et appelle-moi de temps en temps pour me donner de tes nouvelles.
- D'accord, murmura-t-elle en se retirant de ses bras. Prends également soin de toi et ne t'inquiète pas, ton secret sera bien gardé avec moi, renchérit-elle en rejoignant sa voiture.
- Non ne pleure pas idiote, ne pleure pas, se dit-elle en vain alors qu'une larme glissait sur sa joue.
Lorsque la voiture traversa le portail elle eut l'impression d'avoir un vide en elle. C' en était fini, son histoire d'amour n'avait pas une fin heureuse comme dans les contes de fée.
— Cette femme voudrait travailler ici comme serveuse, il s'adressa à son neveux lorsque ce dernier s'approcha vers le comptoir de la cuisine.Il l'étudia pendant un moment avant de prendre la parole.— Bonsoir. Je m'appelle Freddy.Il lui tendit la main qu'elle s'empara rapidement.— Moi c'est Calypso. Je vous serai très reconnaissant si vous me laissez travailler ici. J'ai énormément besoin de ce poste.— Pensez-vous que vous méritez ce poste Mlle ? S'enquit-il en glissant ses mains dans des gants de cuisine.— Bien-sûr.— Et qu'est-ce qui vous fait croire cela ? S'enquit-il en sortant du four des lasagnes qui faisaient saliver Calypso rien qu'en humant l'odeur qui en émanait.— Je sais m'y prendre avec les clients; et puis
- Bonjour Messieurs, salua la réceptionniste alors qu'Alonzo et Henrik pénétraient l'hôtel. Henrik la salua de la main ; quant à Alonzo, il était trop préoccupé pour répondre. Ils prirent l'ascenseur pour réintégrer leur suite. Le téléphone portable d'Alonzo sonna une nouvelle fois. Il s'empressa de décrocher et son visage se crispa lorsqu'il reconnut la voix du ravisseur. Cette fois-ci, il avait appelé avec un autre numéro. - J'espère que vous n'avez fait aucun mal à Anastasia. Elle porte mon enfant. - Ça, je le sais. Empresse toi pour me donner ces quarante millions de do
Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire à présent ? Se demandait Diogo complètement perdu. Il n'avait plus rien, plus de femme, ni de famille sur qui compter même si en réalité il avait toujours sa mère et son frère. Il avait l'impression d'être rejeté par les siens. Sa mère ne lui accordait aucune attention. Celle-ci avait toujours préféré son frère aîné et pour tout dire, cela l'affectait énormément. Son frère avait tout ce qu'il n'avait pas : la richesse, la gloire, le pouvoir, une bonne réputation et par-dessus tout Anastasia. Déborah avait raison. Il aimait toujours Anastasia. Combien de fois n'avait-il pas détesté son frère pour la simple et unique raison qu'il lui avait arraché l'amour de sa vie
Lorsque Henrik entendit les plaintes d'Alonzo, il accourait en criant son prénom. Dans l'affolement, il fouilla toutes les pièces possibles pour le retrouver. Il était angoissé à l'idée qu'il soit en danger. Il s'arrêta devant une porte grandement ouverte et observait Alonzo massacrer un ordinateur portable. Il s'approcha de lui et l'obligeait à se calmer. _ Qu'est-ce qui se passe ? Où est Anastasia ? Demanda Henrik. Alors qu'il donnait des violents coups au mur Henrik le tira par le col de son chemisier et l'obligeait à le regarder. _ Anastasia..., lâcha-t-il en hoquetant. Il marchait le long du couloir tout en vaci
Au beau milieu de la nuit, Calypso s'extirpa du lit et se rhabilla rapidement. Il s'était enfin endormir et elle l'observait pendant un long moment avec un profond regret sur ce qui venait de se produire entre eux. Elle mit de l'ordre dans ses cheveux et sortit discrètement de la chambre. Tout au long du chemin, elle ne put s'empêcher de crier de rage faisant attirer les regards de peu de personnes qui cheminaient sur le trottoir de la route. Elle n'arrivait pas y croire qu'elle s'était laisser aller dans les bras de ce parfait inconnu et Malgré le fait qu'elle était consciente d'avoir commis une erreur, elle ne pouvait nier qu'elle avait aimé leurs ébats.Feignant se tordre la cheville avec ses talons, elle les retira et pataugeait sur la route de manière nonchalante. Il était très tard et elle risquait de rentrer à l'appa
__ Tu sais quoi Calypso ? Je pense que tu devrais rentrer et te reposer. Tu en as besoin, déclara Teddy lorsqu'il entra dans la cuisine. Toutefois j'aimerais savoir ce qui t'a mis dans cet état parce qu'il y a à peine quelques minutes tu étais si bien et jovial.__ Ne t'inquiète pas Teddy. J'ai eu juste un malaise à cause de la chaleur.Teddy la considérait d'un air incrédule.__ La chaleur ? Pourtant, il fait si froid.__ Écoute Teddy, je ne pourrai pas rentrer chez moi sans avoir terminé mon travail.__ Et refaire un autre malaise ? Non, tu rentreras chez toi, tu prends tes comprimés, tu te reposes et si tout va bien tu pourrais revenir demain.__ Mais et les clients ? Comment vas-tu t'y prendre ? Tu ne peux pas gérer le service et la cu
Durant des heures, Calypso n'avait pas arrêté de chercher son bracelet. Elle avait fouillé de fond en comble tout l'appartement sans pour autant le retrouver. Désespérée, elle avait demandé à son amie si elle l'avait égaré chez elle mais elle avait répondu que non. Une fois dans son lieu de travail, elle s'était rendue compte qu'elle n'allait probablement pas le retrouver puisqu'elle avait également fouillé le restaurant en vain.__ C'est juste un bracelet, n'en fais pas toute une scène, déclara Teddy.__ Ce n'est pas qu' un simple bracelet, rétorqua t-elle les joues en feu. Ce bracelet appartenait à ma mère. D'après les sœurs de l'orphelinat, elles l'avaient retrouvé à mon poignet lorsqu'elles m'ont récupéré de
__ Brûlez-moi tout ça !Alonzo qui revenait de la salle de Gym avait entendu sa mère crier à plusieurs reprises depuis l'étage. En temps normal, sa mère n'aimait pas qu'on l'approche lorsqu'elle était contrariée au risque de commettre l'irréparable mais il se sentit obligé de le faire afin de connaître les raisons de sa frustration. En prenant les escaliers il croisa l'une des femmes de ménage avec de nombreux cartons en main et constata l'expression de déception qu'arborait son visage.__ Ah Mr, heureusement que vous êtes arrivés à temps, déclara-t-elle en s'approchant de lui.__Que se passe t-il ?__ Ta mère veut qu'on brûle toutes les affaires du bébé, répondit Sophia à la place de la femme de m&ea
 Quelques jours plustard,Calypso sentait de la manigance dans l'air quand elle surprit une nouvelle fois Phin discuter avec cette même femme au téléphone. Elle mourait d'envie d'en savoir plus sur cette femme d'autant plus que Phin s'était lié à elle pour des raisons qu'elle ignore. Cependant, une chose était sûre, cette femme devait connaitre le père de sa fille puisque la dernière fois Phin avait mentionné son nom lorsqu'il discutait avec elle. Décidée à forcer Phin à tout lui avouer, elle se glissa dans le salon pour ensuite s'asseoir sur l'un des divans, attendant patiemment qu'il décide enfin à rompre leur discussion. Mais quand phin se rendit compte de sa présence, il froissa le visage avant de raccrocher. — Toujours entrain de m'espionner, à ce que je vois. Qu'est-ce qui te prend ? S'énerva-t-il en la foudroyant du regard. — J'ai aussi des conditions à te poser Phin. Je ne bougerai pas d'ici avec toi tant que tu ne m'auras pas avou
Alonzo n'avait cessé de repenser à cette lettre qu'il avait tenue trois heures plutôt. Il ne méritait pas ça ; avait-il mainte fois répété. Il peinait à croire ce qui lui arrivait. Il avait définitivement perdu sa fille et il était probable qu'il ne s'en remet jamais. Il n'osait imaginer ce qui aurait été la vie de sa petite fille sous le toit d'un homme tel que lui. S'il avait réussi à gâcher sa vie pour terminer dans une cellule, c'était sûrement parce qu'il était un homme de la pire espèce que Calypso aurait croisé. Et ce qu'il ne comprenait toujours pas était le fait que Calypso ait décidé de le rejoindre malgré le calvaire qu'elle avait vécu avec lui. N'aurait-elle pas assez de conscience ? Pourquoi risquait-elle la vie de sa fille ? Il avait beau être son père, mais il s'ag
— Tu...tu n'étais pas censée être morte ?Le visage blême, Graziella fixa Anastasia d'un regard teinté de surprise. Quant à Diogo, il ne pouvait exprimer quoi que ce soit tellement il était choqué de la voir en face de lui.— Vous vous êtes donnés autant de mal pour faire croire aux autres que je suis décédée. N'ayez crainte ! Je ne suis pas là pour vous causer du tort. Bonjour Alonzo, Comment est-ce que ça va ?Elle s'était adressée à lui en affichant un sourire crispé.— Qu'est-ce que cela signifie ? S'enquit-il confus. Brawlio t'avais tiré dessus. Tu te vidais de ton sang. Tu étais morte !— Bien-sûr ! Et ça t'arrangeait pourtant, que je sois décédée, articula-t-elle d'une voix méprisante.&n
Calypso se mit dans tous ses états lorsqu'elle constata que sa fille n'était plus dans sa chambre. Elle se précipita devant la porte de Phin, le cœur battant. Elle toqua à sa porte, mais ne reçut aucune réponse. La panique la submergea à l'idée que Phin aie disparu avec sa fille. Elle descendit dans la salle de séjour et se dirigea vers la porte d'entrée. Celle-ci était verrouillée comme toujours et elle eut l'affreuse impression que le sol s'ouvrait sous ses pieds. Phin avait disparu avec sa fille et elle ne pouvait se permettre de rester dans cette maison. Avant qu'elle n’ait eu le temps de forcer la serrure, la porte s'ouvrit brusquement. Elle eut un énorme soulagement en voyant sa fille dans les bras de Phin. Sans plus attendre elle l'arracha de ses bras et la serra contre elle.— Oh ma chérie, tu ne peux imaginer.... je me suis fait un sang d'
— Je lui faisais confiance. Que n'ai-je pas fait pour la retenir ? Je lui ai offert une maison, l'opportunité d'être tout le temps avec sa fille et voilà comment elle me remercie.— Je t'en prie, calme-toi Alonzo. Elles ne devraient pas être bien loin, déclara Henrik.— Ça fait plus de 12 heures que la police est à leur recherche. Je suis persuadé qu'à l'heure qu'il est, elles auraient quitté la ville. Je m’en veux tellement d'avoir fait confiance à cette femme, déplora Alonzo.Alonzo aurait tout donné pour revenir en arrière, mais hélas ! À présent il se sentait stupide. Il s'était fait avoir de la pire des façons et cette femme ne méritait pas son indulgence. Elle l'avait privé de sa fille ! Il ne comptait pas la laisser s'en sortir aussi facilement.Lorsq
— Vous verrez, vous allez adorer '' Litlle Havana" déclara Pablo lorsqu'il gara la bagnole à l'entrée du quartier. J'ai grandi ici, continua-t-il en esquissant un sourire.— Vous devriez sûrement parler l'espagnol alors, lança calypso sans quitter des yeux les bâtiments qui surplombaient le quartier.— Oui, Bien que j'aie dû quitter ce quartier très tôt pour m'installer en Afrique du Sud, j'ai une très bonne maîtrise de la langue. Alors vous descendez ? Il y a beaucoup d'endroits que j'aimerais bien vous faire découvrir.— Je sens qu'on va adorer passer cette journée avec vous, déclara Calypso en descendant de la voiture avec Ambre.Ils s'engagèrent sans plus tarder sur une rue assez large et animée.— Cette artère est l'une des principales, que dis-je, rectifia-t-il av
- Pourquoi chercher vous à provoquer une dispute ? Demanda calmement Alonzo après un moment de silence.Calypso tiqua.- Provoquer une dispute ? Répéta-t-elle sur un ton sardonique. Vous trouvez ça normal d'offrir une maison à une femme que vous connaissez à peine et qui de surcroît est une profiteuse aux yeux de votre mère ?- Vous êtes la mère d'Ambre, n'est-ce pas suffisant ? Revenez sur votre décision. Accepter cette maison et qu'on en parle plus.Avant même qu'elle n'ouvre la bouche pour protester, Alonzo tourna les talons et franchi le seuil de la pièce. Épuisée, elle passa la main dans sa chevelure et lâcha un soupir d'irritation. Trente minutes plutôt, elle avait été envahit par une vague d'excitation lorsqu'elle avait posé les pieds sur le sol de Miami et en découvrant la ma
— Vous n'exigerai absolument rien tant qu'on n’aura pas la preuve que vous êtes réellement la mère biologique de la petite, intervint Graziella.Calypso et Alonzo déviaient leurs regards sur Graziella. Cette dernière afficha un regard méfiant à la jeune femme.— Ne vous inquiétez pas pour le test ADN. Je compte bien le faire pour vous prouver que je suis sa mère, lança-t-elle en levant son menton d'un mouvement de défi. Maintenant je voudrais savoir ce que cet homme me cache, s'empressa-t-elle de dire en pointant Alonzo du doigt.— Je vous expliquerai tout mais pas aujourd'hui.— Et vous croyez que tout en sachant que vous me cachez quelque chose je vais me permettre de vous suivre ? Qu'est-ce que je suis censée faire ? Vous faire confiance peut-être ?— Je ne sais pas exactement ce que m'a s&o
— Vous n'allez pas le faire, fit Alonzo lorsqu'ils descendirent de la voiture pour rejoindre le jet.— Pardon ? Mais de quoi parlez-vous ? Demanda Calypso en affichant un regard d'incompréhension.— Ce Diogo, vous n'allez pas l'appeler une fois qu'on sera en Floride.— Et pourquoi ? Questionna-t-elle en fronçant les sourcils.— C'est un ordre Calypso. Je ne voudrais pas que vous entretenez une quelconque relation avec lui.Prise de stupeur Calypso arqua des sourcils, la bouche légèrement entre ouverte.— Écoutez-moi bien Alonzo, que les choses soient claires entre nous. C'est vrai nous allons désormais cohabiter ensemble, mais cela ne vous donne pas absolument le droit de me donner des ordres pour quoi que ce soit. Vous aviez peut-être un problème avec lui, mais moi non. Alors que ça vous plaise ou non je...— C'est po