Après quelques heures de soins, le Médecin annonça que Martine était hors de danger mais elle avait malheureusement fait une fausse couche. Lorsque Martine se réveilla, ses parents étaient déjà à son chevet. Ils ont pris le bus immédiatement après avoir reçu le coup de fil de sa tante.
Père de Martine : ma fille, qu’est-ce qui s’est passé ?
Martine : l’information que tu m’as donnée ce matin m’a choqué ; je n’ai pas pu supporter ;
Père de Martine (se fâchant) : arrête-moi ça tout de suite ; donc, c’est à cause de ce morveux de Komi que tu te retrouves à l’hôpital ?
Martine : papa, je l’aime beaucoup, tu comprends ça ?
Père de Martine : non, je ne comprends pas ; par contre, ce que je comprends, c’est que tu ne t’ai
Lorsqu’Hélène va vers Komi, c’est pour lui interdire formellement de s’occuper de Jean-Luc.Hélène : chéri, à partir d’aujourd’hui, tu oublies Jean-Luc ;Komi : mais c’est mon fils !Hélène : en es-tu sûr ? Cette pute te trompait depuis longtemps ;Komi : c’est mon fils ; il me ressemble ;Hélène : oui mais il provient d’une pute ; ne t’en fais pas, je t’en ferai plein d’autres ;Komi : ce n’est pas à Martine que j’envoie de l’argent mais à mon fils ;Hélène : si tu insistes, je vais me fâcher et partir ; est-ce que tu veux ?Komi : jamais ma princesse ; si tu pars, je mourrai ; je ferai ce que tu veux.Komi ne savait pas pourquoi il aimait autant Hélène et la seule pensée qu’elle pourrait le quitter, l&
Le vieux l’a eu. C’est là que pendant qu’elle pleurait seule dans sa chambre sur son sort, elle se rappela de quelque chose. Ces larmes redoublèrent.De son côté, Martine s’habituait progressivement à sa nouvelle vie ; cela faisait déjà des mois qu’elle vivait à Sokodè ; de temps en temps, il lui arrivait de penser encore à Komi mais elle ne souffrait plus ; elle s’est rendue compte que la paix intérieure commençait dès l’instant où l’être humain choisit de ne plus laisser les autres où les évènements contrôler ses émotions ; tout se passait bien avec Madame Pascaline ; elle est très aimable, tout comme Monsieur Jonathan et sa femme. Martine était également tout le temps en contact avec Sem qui de son côté étudiait avec ardeur. Elle pen
Entre-temps, l’appel s’était coupé ; Martine décida alors de rappeler. Dès qu’elle lança l’appel, la réponse fut automatique. C’était Essie.Essie : bonjour Martine ;Martine : bonjour Essie ;Essie : j’espère que tu vas bien ;Martine (ton neutre) : je vais bien merci ;Essie : comment va Jean-Luc ?Martine : il va très bien ;Essie : écoute Martine, quand comptes-tu faire un tour au village ?Martine : je ne sais pas ; pourquoi ?Essie : je voudrais te voir en fait ; discuter avec toi surtout ;Martine : ne pouvons-nous pas le faire au téléphone ?Essie : non ; je serai patiente ;Martine : comme tu voudras.Essie : à très bientôt Martine.Martine raccrocha en se demandant ce dont Essie voulait discuter avec elle ; depuis que Komi l’a d&eacu
Akossiwa : j’ai fait un mauvais rêve sur toi ; dans le rêve, tu es tombée soudainement malade, très malade au point de ne pouvoir te lever. Les médecins ont tout fait sans succès. Puis, nous avons appelé un homme de Dieu pour prier pour toi. Il s’est avéré que tu as quelque chose sur le cœur ; tant que tu ne l’avoues pas, tu continueras de souffrir.Essie prit peur. Elle ne sait quoi dire car sans le savoir, Akossiwa venait de dire tout ce qu’elle craignait dans son cœur ; oui, depuis qu’elle a subi l’abus du père d’Hélène, elle ne cesse de se blâmer; elle était convaincue que c’est une punition divine car elle s’est exactement dans la même situation que Martine et bien pire; c’est maintenant qu’elle cerne tout le sens du proverbe “ Qui tue par épée, périt par é
Elle est en colère mais essaie de se maîtriser; elle cherchait dans sa tête une excuse à inventer à Xavier pour partir quand son regard croisa celui de Komi. Il renfrogna automatiquement la mine et se dirigea vers elle.Komi: espèce de traînée, que cherches-tu ici?Martine: bonjour Komi;Komi: je t’ai posé une question, sale pute ;Xavier (défendant Martine): Monsieur, quelles sont ces manières? Pourquoi la traitez-vous ainsi? Un peu de respect quand-même!Komi: c’est donc vous l’actuel con de service? C’est chez moi ici ! Qui êtes-vous et qui vous a invité?Xavier (fâché): mon frère Ebenezer empêché, m’a envoyé le représenter; je suis venue avec Martine; quel est votre problème?Komi: je vois; je ne sais pas par quelle malchance vous êt
Sem: je n'ai pas que ça à faire de ma journée; qu'elle se dépêche!Komi: patience mon ami; je l'ai réveillé; elle se débarbouille. Asseyez-vous en attendant. Que voulez-vous boire ? Du thé ? Du café ? Une bonne bière ?Sem : offrez-moi du champagne pendant qu’on y est ; vous pensez que je suis là pour boire ? Vous n’avez pas honte de laisser votre femme humilier la mère de votre fils aîné ? Ladynadystories.Que vous choisissez d’abandonner votre fils, c’est votre problème et c’est vous qui en subirez les conséquences mais plus jamais, vous n’embêtez Martine. La femme, elle se respecte ; n’est-ce pas une femme qui vous a mis au monde ? Infidèle ou pas, vous n’avez pas le droit de l’humilier ; vous pensez qu’elle n’a personne ? Elle m’a, moi ; alors, que plus ja
Malgré tout, elle se décide d’aller voir Martine ; elle tient à s’excuser de son comportement. Cependant, elle ne sait pas si elle aura le courage de lui raconter toute la vérité.De son côté, Hélène devient craintive ; elle connaît bien Sem et elle sait que malgré le fait que la loi soit de son côté, Sem pourra creuser cette histoire pour lui compliquer la vie. Il sait que Sem est tout sauf bête. Elle saisit son téléphone puis appela son père.Père d’Hélène : allo ma fille chérie ;Hélène : papa, ça ne va pas ;Père d’Hélène : que se passe t-il ?Hélène : Sem est venu chez moi ;Père d’Hélène : Sem ? Le même Sem ?Hélène : oui ;Père d’Hél&eg
Tous s’installent pour manger. C’était à l’heure du déjeuner ou Komi n’était pas là ; il ne rentre que le soir. Chacun se sert. Hélène elle-même se sert mais elle avait son plan.Hélène : bon appétit à tous.Hélène fit semblant de mettre la cuillère dans le riz et la sauce tomate qu’elle s’est servie puis de la porter à la bouche ; elle se leva précipitamment en disant qu’elle avait la nausée. Esson et Kouadio ne s’en préoccupaient pas outre mesure mais Essie se posait des questions. Elle décida d’attendre qu’elle revienne avant de manger ; de toute façon, elle n’avait pas non plus d’appétit. Son intuition lui disait de ne pas manger mais elle ne savait pas pourquoi. Elle n’avait pas la paix intérieure.Hélène revi