#illusions
#Épisode_2
Dans cette immense foule, cette diversité d’hommes, de femmes et même d’animaux, je cherchais sans cesse ma mère. Comme d’habitude, le grand marché de la ville de Yamoussoukro était plus étroit qu’une boite de sardine et pire encore à la veille des fêtes de fin d’année. Ma mère et moi nous tenions la main pour ne pas s’égarer mais un groupe de sportif nous éloigna l’une de l’autre. Je regardais partout au même moment mais elle n’était nulle part. Je sentis à un moment une main chaude se poser sur mon épaule dont la nudité était exposée au soleil brulant de cette saison de l’année. J’eus un coup au cœur, un instant de peur et une seconde d’étonnement lorsque je me retournai mais ne vit personne derrière moi. Pendant que je questionnais mon esprit, j’entendis près de mon oreille droite :
Fatoum : c’est moi que tu cherches ?
Moi : tu veux me rendre folle maman… J’ai paniqué, c’est toi qui m’as touché ?
Fatoum : tu pensais à un fantôme ? Je t’ai aperçu de loin mais je voulais d’abord trouver un taxi avant de venir te chercher. Rentrons chérie !
Maman était une femme pleine aux as, on ne parlait que d’elle dans la ville, madame Fatoum KONAKRE. Pour ces fêtes de fin d’années, on avait acheté tellement de paquet qu’il nous était impossible de transporter. Venir dans ce marché avec sa voiture ne pouvait être que torture pour nous, trop de monde. Elle avait réalisé son rêve en partant d’un rien. Ouvrir une menuiserie, scier des planches, fabriquer des meubles de toute natures, là étaient le point fort de cette femme au courage inestimable. Les gens avaient parlé, ils étaient certains qu’elle rebrousserait chemin. Comment une simple femme pouvait-elle aspirer à un travail d’homme ? Elle savait ce qu’elle voulait, sa menuiserie devint au fil du temps la plus reconnue de la ville. Elle finit par ouvrir une agence immobilière.
D’après ce que ma maman me racontait sur son enfance, elle aurait commencé à cultiver depuis l’âge de 5ans. Avec ses économies, elle achetait progressivement sa marchandise, garantissant ainsi son fonds de commerce. Femme forte, elle ne baissait pas les bras face à aucune situation. Elle vivait avec son oncle qui heureusement était un homme très gentil. Il s’occupait de ses études et de sa nutrition mais malheureusement, il partit un matin pour l’autre monde. Rencontrer mon père était pour ma mère un soulagement mais elle était loin d’imaginer qu’il la laisserait aussitôt au milieu de cette jungle. Homme convoitant plus d’une femme, Celui-ci avait disparu après ma naissance avec cette autre femme à la silhouette d’un top model et au visage féerique d’après ses dires. Pour lui maman ne savait pas s’entretenir, ce fut une période désastreuse. Maman avait longuement pleuré mais pour moi elle devait se relever. Il lui avait déposé une grossesse et avais pris le chemin du jeune marin. Il avait néanmoins laissé de quoi subvenir aux exigences de sa grossesse jusqu’à l’accouchement. Femme battante et féroce dans l’espoir de garantir un bel avenir à sa fille, elle dû accepter une diversité d’offre d’emploi mais toujours honnêtes. J’aimais l’entendre nous conter ses histoires pour nous stimuler pendant nos jours de paresses dans les études.
De retour à la maison, maman fit une pause devant notre portail. Elle observa la maison de haut en bas et de bas en haut avant de sonner. On ouvrit aussitôt.
-bon retour madame, vous en avez mis du temps. J’ai même appelé le chauffer avant de me rendre compte que votre voiture n’avait pas bougé (en nous débarrassant des sacs)
Maman : oh merci pour l’inquiétude Siriki, toi-même tu connais comment le marché est serré. Je ne pouvais pas prendre le risque d’y aller étant véhiculé.
Siriki : je vous comprends madame
Ha ce bon vieux Siriki ! Un homme dont le physique pouvait faire fuir le plus grand des malfrats. Il avait cette carrure d’ours et la férocité d’un tigre. Il menait à bien sa tâche qui était de veiller à la sécurité de la maison. Depuis mon jeune âge je m’étais habitué à le voir. À l’intérieur du portail, l’immensité de la cour donnait l’impression que nous avions pris la moitié de la ville pour construire. En face de nous, il y avait trois portes menant à trois séjours différents. L’un était pour les dinés à la chandelle de maman avec ses partenaires d’entreprises, l’autre pour ses soirées avec son homme et enfin le séjour principal. Un studio à deux chambres avait été construit à l’extérieur pour le couple travaillant pour elle, le portier Siriki et sa femme Rabiatou, la gouvernante de la maison. Ils avaient deux enfants qui s’occupaient du jardin pour gagner leur part de pain quotidien. Ces personnes avaient été d’un grand soutien à maman lorsqu’elle se cherchait encore un avenir stable. On s’entendait plutôt très bien.
Fatima, ma sœur cadette courut nous embrasser et nous libérer des sacs. Des années après que mon père ait tracé son chemin, maman avait rencontré Richard, un jeune Camerounais. Un homme que j’ai toujours trouvé bizarre mais il joue un véritable rôle de père. Avec lui est née Fatima. Elle venait d’avoir ses 16 ans, on en bavait avec elle à cause de cet âge. Elle pensait être déjà une femme accomplie qui avait le droit de tout faire sans le consentement des autres. Pour elle maman ne devait l’enfermer autant. Après avoir classé les sacs, elle prit place et se mit à regarder maman.
Fatoum : oui parle, je sais que tu as à me dire
Fatima : il y a une soirée que les élèves de notre classe ont organisée, c’est aujourd’hui à partir de 18h
Fatoum : et le problème se pose à quel niveau ?
Fatima : je vais y aller
Fatoum : tu veux ou tu vas ? Je vois que tu veux que j’aille revendre tes habits au marché. Si ça commençait même le matin pour finir à midi, là je devais essayer d’accepter mais vu l’heure c’est non ! Je ne vois pas ce que tu pars faire avec je ne sais qui et je ne sais où.
Fatima : Mais maman j’ai déjà…
Fatoum : mes pieds sont en train de chauffer et j’ai faim donc quitte devant mon avec tes histoires.
Fatima : dis quelque chose sœurette.
Moi : c’est entre vous deux, je ne suis pas du quartier.
Des disputes de ce genre, on en avait au moins deux fois par semaine entre mère et fille. Couché sur mon canapé à plat ventre, je ne pouvais qu’admirer la scène en répondant à mes messages sur mon portable. Un sourire m’illumina le visage, le battement de mon cœur s’accentua et je sentis mon esprit divaguer car il m’avait écrit ‘’je t’aime chérie’’. Cet homme était mon souffle de vie à cette époque. Notre amour était fou et brutale. On avait un projet commun, quitter ce pays un jour. Il voulait qu’on puisse s’en aller un jour ou l’autre mais qu’on ne finisse pas nos jours ici. Maman avait déjà tout préparé et n’attendait que ma licence en droit des affaires pour finaliser les choses. Je n’étais pas par rapport à leur dispute, je connaissais déjà chaque partie.
Fatoum : quand je parle à ta sœur tu ne peux pas m’aider ? Elle est de plus en plus têtue
Moi : écoute maman, ne te casse plus la tête je saurai quoi lui dire demain. Pour le moment j’ai les paupières qui tombent toutes seules.
Fatoum : le problème c’est que tu bavarde avec ton ami sur le téléphone.
Moi : il te salut maman
À 24ans d’âge Eli était un homme un peu robuste, certainement à cause du sport qu’il refusait de pratiquer. Il savait se venter, sachant qu’il avait du potentiel dans tout ce qu’il entreprenait, il n’attendait pas qu’on lui fasse des éloges. Il s’en faisait tout seul. Comme toute jeune amoureuse je rêvais me voir sortir un jour de l’église dans l’une de ces robes françaises. Ça faisait longtemps que je n’étais plus allé à l’université, pour moi on y perdait du temps et de l’argent. J’avais commencé des cours de langue avec Eli, on voulait absolument parler Anglais. Un an plutôt nous avions fait nos passeports et passé les premiers examens mais le visa n’était jamais sorti.
La vie n’avait pas laissé de répits à mon homme, il avait perdu ses parents étant tout bébé et ne comptait que sur lui pour survivre. Très orgueilleux, il refusait l’aide des autres membres de sa famille qu’il accusait d’être à l’origine du décès de ses parents. Je lui parlais à ma manière mais jamais il ne m’écoutait. Ce soir encore je ne cessais de lui faire de long texto pour qu’il comprenne qu’on n’avance pas seul dans la vie.
Moi : je ne sais même plus de quelle manière je dois te parler, tu te comportes comme un gamin. Tu penses que les choses sont aussi simples ? Ils sont même prêts à nous aider avec nos visas mais toi tu boudes toujours.
Eli : je m’en fou d’eux, je sais que je peux m’en sortir tout seul comme je l’ai toujours fait. J’ai juste besoin de ton soutien et de celui de ta mère.
Moi : j’aimerais que tu sois un peu plus réaliste mon cher. Si tu avais laissé ta famille nous aider on serait déjà bien loin de ce pays
Eli : j’ai déjà contacté mon type de l’immigration, il me dit que tout est déjà prêt donc attend toi à partir dans pas longtemps. Tu vois qu’on n’a pas besoin des sorciers de ma famille pour réussir.
Moi : tu es vraiment l’homme le plus têtu de la terre
Eli : oui et j’assume ! Je suis aussi le plus têtu de ton cœur, c’est le plus important.
Moi : tu es l’unique homme de mon cœur
On s’endormait toujours à minuit pour se revoir très tôt le matin. Il venait me chercher pour aller en cour mais ce matin, il avait une course à faire. Pendant que je prenais ma douche, j’entendis ma mère se chamailler à nouveau avec Fatima. Je me demandais bien ce qui pouvait être en train d’arriver à cette petite.
Fatoum : si tu mets un seul pied à cette fête tu vas m’entendre, tu te prends même pour qui ?
Fatima : j’ai déjà dit que je n’irai pas c’est quoi le problème encore ? Si tu veux viens même me chercher après les cours.
Je ne pouvais supporter de la voir se transformer en une enfant n’ayant aucun respect pour notre mère. Entendre Fatima lui répondre de cette façon me mettait hors de moi.
Moi : Fatima, criais-je depuis ma chambre
Elle entra en vrac comme si elle fut dans sa cour.
Fatima : tu m’appelle pourquoi ?
Une gifle réussit à la calmer.
Moi : m’as-tu déjà vu un jour répondre à notre mère de la sorte ? Tu sais très bien à quel point elle fait tout pour nous mais tu t’efforce à lui manquer de respect.
Avec moi elle était plus attentive, plus calme.
Moi : pourquoi tu te comportes ainsi, tu penses que ces amies qui te mettent de mauvaises idées dans la tête peuvent te donner quoi ?
Fatima : je suis désolé
Moi: dire que tu es désolé ça ne suffit pas ma chérie, change ce comportement car je le vois grandir de jour en jour et ce n’est pas bon. D’ici peu je ne serai plus ici et c’est sur toi que je compte pour veiller sur maman.
Fatima : je vais changer c’est promis
Moi : je ne sais pas ce qui est à l’origine de ce changement mais j’espère vraiment que ça va changer. En tout cas je vais en parler à papa dès son retour. Tu penses même que quoi ?
Richard était un homme d’affaire et associer de maman. À cause des fêtes, ma mère dut lui confier une mission à l’extérieur du pays qui était la sienne. Ce n’était qu’en ce mois de Décembre que je nous pouvions profiter de sa présence tellement elle voyageait. Personnellement je n’avais jamais eu confiance en ce Richard qui avait fait son apparition le jour même de l’inauguration de l’entreprise. Il avait fait ses yeux de chat et épousé ma mère quelques mois plus tard. Pire encore, vivre sous le toit d’une femme et à ses dépens alors qu’il a un salaire. Salaire d’ailleurs étaient donné par sa femme. Au fond de moi je savais qu’il était un parasite mais comment le faire comprendre à ma mère ? Elle qui était folle de lui.
Après que Fatima ait pris le chemin de l’école, je commençai à m’habiller. Ma petite robe papillon mariait très bien avec le vert sombre de mon sac à main. Hauts talons dernière sortie et maquillage léger. Ma fine taille de moustique et mon long visage ne laissaient pas de place à mon véritable âge. J’en avais déjà 20. Pendant que je passais une dernière fois la brosse sur ma longue greffe à la mèche indienne, j’entendis frapper à ma porte. C’était Samira, la fille de la gouvernante et ma meilleure amie.
Samira : Leila, sauve-moi pardon, j’ai besoin que tu m’aides à convaincre ma mère pour qu’elle me laisse sortir cette année. Je suis déjà à l’université et elle me raconte toujours que le dehors est mauvais.
Moi : elle ne veut juste pas que tu sois au mauvais endroit au mauvais moment
Samira : tu penses vraiment que ce n’est qu’en restant enfermé qu’il ne peut rien m’arriver ? Le tout c’est que je sache comment distinguer ce qui est bien de ce qui est mauvais. Je ne suis plus une gamine. On dirait ta mère et Fatima.
Moi : fais juste comprendre ce que tu viens de me dire à ta mère, jusqu’à quand vais-je plaider en ta faveur ? Aide-moi à peigner ma greffe s’il te plait.
Samira : vraiment le fait qu’on enferme un enfant ne garantit en rien qu’il sera épargner de la prédation qu’il y’a dehors. À un certain âge on doit le laisser voir par lui-même comment ça se passe.
Et vous parents, tuteurs, pensez-vous que le meilleure moyen de protéger votre progéniture est de priver celle-ci du monde extérieur ?
À suivre
#illusion#Épisode_3De ma maison au centre de formation bilingue, je n’avais que trente minutes de route à pied. Après avoir déposé Fatima à l’école, le chauffeur revenait me prendre. Avec lui j’étais au centre en moins de cinq minutes. Samira me coiffait toujours en boudant sur le fait que sa mère lui interdise les sorties. Une fois terminé, on descendit ensemble rejoindre maman au séjour. Elle avait déjà fait venir le décorateur pour les fêtes.Moi : Bonjour maman, je vois que tu ne blagues même pas cette annéeFatoum : non ma fille, ne parle pas comme ça. Il y’a une année où je blague ? Rentre vite du centre, tu vas m’aider. Et toi Samira, si tu n’as rien à faire tu n’as qu’à venir m’aider.&nbs
#illusion#Épisode_4Eli n’avait pas répondu à mon message, il était pourtant en ligne. Il ignorait mes appels. Ça me fendait en quelques milliers de morceaux. À chaque vibration de mon portable, j’avais le cœur qui battait la chandelle, j’espérais que ce soit lui mais à chaque fois j’étais dessus. J’avais marché toute seule jusqu’au jardin publique où je pris une place en attendant qu’Hamid vienne me chercher. Il en avait mis du temps mais il était finalement là. Samira était assise derrière à sourire tout bêtement. Je pouvais voir à travers son mince visage un aperçu de son bout de temps avec Hamid.Moi : j’espère que ce sourire ne cache pas de mauvaises choses.Samira : entre d’abord 
#illusion#Épisode_5Pantalon jeans, t-shirt noir et tennis aux pieds. J’étais prête pour aller passer un après-midi avec mon chéri. Je voulais lui montrer de nouvelles positions, je pensais qu’il fallait du renouveau dans notre relation. Il était ravi que je veuille passer la journée avec lui et m’attendait avec impatience. Tous mes doutes de la veille s’étaient dissipés. Fatima avait abandonné les décorations et visionnait. Hamid aidait Samira.Moi : je vous laisse, je vais chez EliFatima : quoi ??? Tu vas faire quoi chez Eli ?Moi : kieuuuu, je ne peux plus aller chez Eli ?Fatima : non j’ai mal entendu, ça va. Passe une bonne journée grande sœurElle rougissait de colère, je voyais son teint
#illusion#Épisode_6L’atmosphère était devenue tendue à la maison. Ma mère allait au travail à six heures et ne parlait plus avec son mari. Samira ne venait plus à la maison sauf pour le travail. Fatima volait de plus en plus mon téléphone et celui des autres pour causer avec je ne sais qui. Richard m’intimidait à chaque fois qu’on se croisait dans un couloir. Ce matin, il téléphonait en cachette. Je ne pouvais pas l’entendre mais je vins me placer juste devant lui. Il raccrocha de suite.Richard : tu as quoi à fouiner dans la vie des gens ? C’est ton travail ?Moi : mon travail c’est de m’assurer que tu ne fasses pas de mal à ma mère. Je ne comprends pas comment avec tous ce qu’elle fait pour toi tu ne vois pas. Tu oses la tromper jusqu’&agra
#illusion#Épisode_7Eli avait mis plus de dix minutes avant de revenir. Il était souriant et avait sur lui un parfum inconnu, ou plutôt qui n’était pas le sien mais m’était familier. On démarra pour le centre où on passa toute la matinée. Je ne parlais pas, ne souriais pas à ses blagues. Je m’étais rassuré mais j’avais toujours peur. Au fond je savais déjà ce qui se passait. Mon manque de concentration en salle se fit remarquer par l’enseignant.-Mademoiselle KONAKRE, je vous sens dispersé aujourd’hui, dois-je m’en inquiéter ?Moi : je suis désolé monsieur, juste quelques soucis mais ça va aller.Eli posa un regard sur moi, la main sur la mienne sous la table, il me chuchota, ‘’tu me caches quelqu
#illusion#Épisode_8Dans l’optique de remercier ses employés pour le dévouement à leur tâche le long de l’année, maman organisait toujours une grande fête chaque veuille du nouvel an dans son entreprise. On y passait toujours le réveillon. Cette année comme toutes les autres, elle avait engagé un grand service traiteur pour faire la cuisine à domicile. Elle aimait contrôler tout ce qui entrait dans ses marmites. Samira et moi passions cette journée à manger un peu de tout en bavardant. J’avais vraiment passé l’éponge sur ce qui s’était passé mais pas elle. En sortant de la cuisine après avoir pris un deuxième paquet de frites de plantains murs, elle rouvrit ce sujet. On était dans ma chambre et mangions en regardant des vidéos dans son portable.
#illusion#Épisode_9Mes yeux avaient enflés tellement j’avais pleuré. J’étais inconsolable. J’avais vécu une illusion pendant plus de trois années avec un homme qui jurait m’aimer. Je savais au fond que ma fortune avait beaucoup à y voir mais j’aurai tout fait pour ne jamais avoir de preuves. Là encore j’étais prête à retourner avec lui s’il arrivait à me convaincre s’il n’aime que moi. Samira ne savait plus quoi faire pour que je m’endorme au moins, ni quoi dire. Elle essayait de changer de sujet mais on finissait toujours par y revenir.Samira : écoute Leila, les hommes sont comme ça. Pense à ton voyage et essai d’oublier cette période sinon ça va te ralentir.Leila : quel voyage Samira ? Depuis il est derrièr
#illusion##Épisode_10Aujourd’hui comme les autres jours depuis la disparition de ma mère qui affranchissait déjà une semaine, je scionnais non loin des bureaux de l’entreprise pour chercher une personne qui lui était plus que loyale. Sa secrétaire m’a récité ses éloges sur Richard, ‘’tu devrais remercier monsieur Richard de vous garder’’. Son avocat s’était enfuit en me voyant, la police m’avait renvoyé chez moi à coup de pieds. Richard avait corrompu tout le monde. Je rentrai toute fatigué et déboussolé, Richard était assis là à m’attendre.Richard : si je comprends bien, tu me sabote dans toute la ville. On m’appelle de partout pour me dire que ma fille m’accuse d’avoir gardé sa mère pour de l’arg
❤#Ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 12Je ne savais pas quoi dire à ma mère pour qu’elle cesse de pleurer, elle avait envie de me parler, de me raconter ce qui s’était passé mais je sentais comme un blocus, comme une crainte à chaque fois qu’elle commençait une phrase.Moi : ça fait déjà plus d’une semaine que tu es dans le même état maman, pourquoi tu ne me parle pas ? Libère toi mamanMama : j’avais demandé à ton père de quitter ce genre de vie avant que tout le monde n’en subisse les conséquences. J’étais sûr qu’un jour tout ça allait finir de cette manièreQuand j’entendais maman parler de cette manière, je repensais à Torres que je n’avais pas vu depuis
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 11Moi : où est Torres ? Qui êtes-vous? Vous voulez le tuer ? Je me ferai toute petite dans sa vie si vous le souhaitez mais ne nous faites aucun mal et surtout pas à lui je vous en prie.Lui: il arrive ne t'en fait pas il ne va pas mourir. Je ne peux pas faire du mal à mon propre fils.‘‘Bientôt je vais me réveiller et tout ça n'aurait été qu'un rêve. Il a dit son fils ? Mais Torres m’avait que son père l’avait renié''Les heures passées dans cette chambre était pour moi une éternité. En voyant là où mon amour pour Torres m'avait conduit j'avais envie de regretter notre relation mais je n'y arrivais pas, ce que je ressentais pour cet homme semblait en ce moment &
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 10Ce jour à l’hôpital, je pouvais voir le bonheur se dessiner sur le visage de Torres, ce petit garçon que je venais de mettre au monde était la fierté de mon chéri.Torres: dès que tu atteins la majorité on aura plus à se cacher, soit très patiente chéri. De mon côté j'essaie de trouver un moyen pour quitter le cartel. Prend soin de toi et du bébé et surtout soit sage madame.Moi: je t'aime fort bb.Les examens de fin de premier semestre commencèrent le lendemain de ma sortie de l'hôpital. Le bébé avait sût choisir son jour et j’en remerciais beaucoup le ciel pour cela. Mes parents m'avaient acheté un téléphone et j'&eacut
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 8Ma façon de parler était ci sèche. Puisque je mentais même une goutte de larme ne pouvait pas couler. J’étais prête à tout raconter rien que pour que Torres ne soit pas soupçonné.Moi: je ne connais pas leur nom maman on le faisait en classe et ils me payaient. Je ne sais même pas d'où ils venaient...‘’ Qu’est-ce que je suis en train de raconter à ma maman comme ça ? C’est pour la bonne cause’’Ma mère m’avait battu ce jour tellement que je perdis connaissance. Je m'étais réveillé le lendemain sur un lit d'hôpital avec mes parents à mon chevet. Apparemment mon père avait voyagé la nuit après avoir su ce qui se passait. Rut
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 7Bien que toujours très triste, j'étais heureuse que Torres ne m'ai pas laissé tomber. J'aimais cet homme de plus en plus malgré son niveau scolaire, sa profession, son âge et puis son apparence. Puisque je n'étais qu'à 2 semaines de grossesse, aucun symptômes à part ma mine catastrophique ne pouvait faire comprendre à qui que ce soit que je suis enceinte. Mes amis n'avaient rien constaté et je faisais l'effort de sourire, de bavarder bref d'oublier cette boule que j'avais dans le cou. A chaque fois que j'appelais Torres il me rassurait du mieux possible.Moi : j’ai tellement peur que mes parents apprennent la nouvelleTorres : ça doit être le cadet de tes soucis pour le moment, j’attends que tu excelle à cet examen donc ne bourre plus ta t
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤#Épisode 6Cette femme me regardait comme si elle savait déjà pourquoi j’étais là, mon cœur battait et j’avais les larmes aux bords des yeux.Moi: bonsoir madameElle: merci ma fille bonsoir.Moi: je suis là pour... Un... Je veux faire un…Elle : un test de grossesse Moi: oui madame.Elle: tu fais quelle classe jeune fille ?Moi : Terminal madameElle: hey les enfants d'aujourd'hui.'' Aka fait ton travail'' répondit ma penséElle: Laisse-moi prendre tes paramètres.'' Tu attendais quoi ?''&n
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 5Les jours passaient, ma bonne humeur s'envolait et mes amies s'en inquiétaient.Ef : ce n’est pas comme ça qu'on réagit quand on a des problèmes, ça fait des jours que tu es dans le même état. Moi: t'inquiète ça va allerRuth: ça va aller ça veut dire quoi? Depuis deux semaines que tu dis la même chose ? On entend ta voix seulement quand on doit bûcher si non rien du tout. N'exagère pas aussi.Elles étaient très furieuses mais moi je ne voulais pas parler de ce qui s’était passé.Moi : en tout cas je vous raconte vous allez même faire quoi avec?EF: quand tu viens raconter co
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 4Maman m'arracha le téléphone des mains et on alla dans la maison.Au salon, papa et maman étaient assis sur un canapé et moi sur un autre en face d'eux. Le froid et la peur me faisaient trembler. 🥶Papa: ma fille tu viens d'où ?Son tong était plutôt calme et maman assise à côté me frustrait du regard.Moi: je... J'étais à la boutique d'à côté pour y acheter du papier millimétré pour...Papa : tais-toi! 😠Tout furieux mon père se leva pour rejoindre sa chambre en disant '' tu te moque de mon intelligence?''Je sentais les larmes arriver à vive allure mais je réussis à les retenir.
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 3Moi: pourquoi tu ne dis rien? On se connaît à peine et tu me mens déjà?Torres: écoute laisse-moi te raconter mon histoire c'est la raison pour laquelle je voulais qu'on se voit ici. J'ignorais que tu avais déjà commencé une enquête.Moi: je t'écouteTorres: tu te doutes certainement que je ne suis pas élève et tu n'as pas tort.Moi: j'ai bien dit l'affaire ci !'' Michelle quitte là avec tes exclamations villageoises et écoute'' sonna une pensée pendant qu'il me regardait avec un air de chien battu montrant sa désolation pour le mensonge.Torres : puis-je continuer stp.Moi: Vas-y désol&eac