#illusion
#Épisode_3
De ma maison au centre de formation bilingue, je n’avais que trente minutes de route à pied. Après avoir déposé Fatima à l’école, le chauffeur revenait me prendre. Avec lui j’étais au centre en moins de cinq minutes. Samira me coiffait toujours en boudant sur le fait que sa mère lui interdise les sorties. Une fois terminé, on descendit ensemble rejoindre maman au séjour. Elle avait déjà fait venir le décorateur pour les fêtes.
Moi : Bonjour maman, je vois que tu ne blagues même pas cette année
Fatoum : non ma fille, ne parle pas comme ça. Il y’a une année où je blague ? Rentre vite du centre, tu vas m’aider. Et toi Samira, si tu n’as rien à faire tu n’as qu’à venir m’aider.
Samira : je dois aller réviser pour mon examen de demain
Moi : et moi je risque rentrer super tard dans la nuit même
Fatoum : vous savez quoi ? À midi pile je veux vous voir ici. Quand c’est pour travail là vous fuyez tous. On vous dit je vais travailler à votre place ? Marchez vite et revenez aussi vite.
Maman m’avait appris à gérer ma vie professionnelle surtout en ce qui concerne les finances. Elle avait fait de moi une étudiante brillante en comptabilité et m’avait également fait étudier le droit des affaires. Elle voulait que fréquente pour elle, pour combler ce qu’elle n’avait pas par faire faute de moyens financiers. La seule chose qu’elle n’avait jamais jugé bon de m’apprendre c’était de m’occuper d’une maison. Je ne savais rien faire dans ce domaine. La famille de Samira s’occupait de tout dans la maison, ils étaient tous payé pour ça. Je ne mettais pieds dans la cuisine que lorsque je devais bavarder avec Samira ou encore pour prendre un verre d’eau. Je savais à peine allumer un feu sur la cuisinière, combien de fois y poser une marmite ?
Maman avait planifié nos vies, pour elle nous n’aurions jamais à travailler comme des femmes de ménages pour qui que ce soit. Je m’étais habitué à cette vie bien que j’avais peur d’être un jour coincé. Plus je grandissais, plus j’avais envie de me mettre aux tâches de ménages mais au moment de prendre une assiette à Samira pour la rincer, elle me glissait entre les doigts et finissait en mille morceaux. Tout était déjà fait pour Fatima et moi, nos doigts n’étaient jamais sales. Comme chaque matin en m’accompagnant jusqu’au portail, Samira essayait de me faire comprendre qu’un jour je regretterai de ne rien connaitre sur le véritable travail de la femme.
Samira : tu sais même si j’avais tout l’or du monde, je ne payerai pas pour qu’on lave mes assiettes alors que j’ai de grands enfants à la maison. Je n’accepterai pas que quelqu’un d’autre vienne dresser le lit sur lequel ma fille ainé a passé la nuit. Vraiment mon ami, tu dois apprendre à faire ce minimum de travail toute seule.
Moi : j’ai essayé mais ça n’a rien donné. Tu veux que je fasse comment ? Je ne veux plus casser les plats de maman et rétrécir les habits dans la machine à laver. Ne t’en fais pas j’ai un avenir déjà tracé. Je ne peux pas souffrir dans l’avenir tant que maman est là.
Samira : ma chérie, tu connais déjà ton avenir quoi ? Laisse-moi te dire que demain tu peux te réveiller que tout ce luxe a disparu, tu vas faire comment ? Vraiment ne me déçoit pas en parlant comme une ignorante. Tout ceci n’est qu’éphémère.
Moi : qu’Allah nous préserve du malheur
Samira : il nous préserve toujours. Mais avant qu’il ne tende sa main toi tu dois déjà avoir mis la tienne
Moi : merci pour les conseils ma chérie, on va encore faire des essais de travaux ménagers ce soir après la décoration
Le chauffeur vint m’ouvrir le portail en faisant ces yeux doux à Samira, j’avais déjà remarqué cette attirance dangereuse entre ces deux. Dans cette rav 4 blanche dernière version, on nous accompagnait à nos différentes destinations toutes les journées. Hamid était mon chauffeur ainsi que celui de Fatima. Assise derrière, je ne manquai de mettre sur table ce sujet qui m’intriguait depuis un bout de temps. Il connaissait le tempérament de ma mère en ce qui concerne les relations entre employés.
Moi : Hamid tu cherches palabres avec maman ou quoi ?
Hamid : si la patronne te demandait de quitter ton petit ami parce qu’elle juge que ça te ralenti à l’école, le ferais-tu ?
Moi : non elle sait que ça ne peut pas me ralentir. Je sais aussi que ça ne peut pas vous ralentir mais j’ai peur que tous les deux perdiez vos différents emplois à cause de ça. Elle a été formelle en interdisant ça.
Hamid : j’espère que je peux compter sur toi pour le silence.
Moi : mais tu veux rien comprendre toi ? En tout cas je t’ai déjà prévenu. Quand ça va cuir je serai plus là.
Hamid : c’est pour ça que je t’aime. Au fait je veux que tu me couvres ce soir. Je veux faire une surprise à Samira et j’ai besoin de la voiture
Moi : en plus tu veux que je vous aide dans ça ? Non je refuse
Hamid : tu me brise le cœur en quatre-vingt et dix-neuf morceaux. Tu peux encore sauver le dernier morceau
Moi : tsuip… Je t’écoute
Hamid : tu peux aller rester chez une amie après les cours comme ça je donnerai vite fait sa surprise à Samira et je reviens te chercher. Ça ne prendra même pas trente minutes. Tu diras à ta mère que tu voulais que je t’attende chez ton ami.
Moi : et si elle te voit dans la ville ?
Hamid : ça deviendra mon problème
Moi : l’amour la quoi !
Hamid : quand ça nous tient
En passant près de l’école Fanon, je remarquai la voiture de service de mon beau père. Je stoppai tout de suite Hamid.
Moi : Hey Hamid, il faut garer un peu voir. La voiture de papa fait quoi ici alors qu’il en censé être en mission ? Ce parasite trompe surement maman.
Hamid : le meilleur conseil que je puisse te donner c’est de ne pas te mêler de leur vie privée. Continuons notre chemin
Moi : tchié Hamid, je veux savoir. Gare au parking là-bas, je veux descendre.
Hamid ne m’écoutait pas, il continuait sa route comme si je prêchais au Sahara. J’étais furieuse contre lui.
Moi : Hamid tu sais quelque chose et puis tu ne dis rien ? J’espère que tu ne couvres pas les magouilles de se lèche botte de malheur.
Hamid : tout comme je garde tes secrets sur tes positions au lit avec ton homme, je garde également les secrets des autres membres de ta famille. Vous me faites confiance et jamais je ne trahirai qui que ce soit sauf en cas d’extrême urgence.
Moi : mais là nous sommes dans un cas de sur-urgence extrême. Cet homme trame quoi ?
Hamid : rien de mal je t’assure. Tu seras même ravie alors calme toi.
Ha se Hamid ! Mon préféré parmi tous les employés de bureau de maman. Il ne froissait pas son visage et ne fronçait pas les sourcils comme ses collègues. Il savait rester sérieux mais son visage se détachait à chaque fois qu’il en ressentait le besoin. Dans son costar noir brodé d’un brin de fil blanc qui quittait du col à son oreille, il donnait l’aire d’un chef d’entreprise. Il était Belhomme, normal que Samira ait craqué. Pour le taquiner avant qu’il ne me laisse devant mon immeuble, je lui rappelais ce qu’il me disait il y’a juste deux mois.
Moi : N’est-ce pas tu vas te remettre en couple pendant saison des pluies quoi ? Maintenant c’est quelle saison Hamid ?
Hamid : quand j’ai vu Samira traverser la grande cour en courant avec sa robe de nuit sur elle à six heures du matin, j’ai eu directement froid.
Moi : tchié, elle ne m’a rien dit quoi ? Elle va m’entendre
Hamid : je lui ai demandé d’attendre que je le fasse d’abord. Ne lui en veut pas
Moi : d’accord. On se voit tout à l’heure
Hamid : on fait comme j’ai dit
Dès qu’Hamid m’ouvrit la portière, le majordome de l’immeuble vint me chercher comme l’exigeait ma mère. Son influence dans la ville nous mettait constamment en danger alors il nous fallait qu’elle nous sache toujours sous surveillance. Mon centre de formation se trouvait au deuxième niveau. Je fus accompagné jusqu’à ce que je prenne place en salle. Les yeux étaient toujours rivés sur moi, tous connaissaient qui j’étais. Au bout d’une dizaine de minutes, Elie arriva à son tour. Il était essoufflé.
Moi : tu as couru dans tout Yamoussoukro ou bien ?
Elie : si tu savais, on m’a fait faire le tour de la ville pour un seul livre.
Moi : orrr patience mon bébé, repose toi un peu avant que l’enseignant n’arrive. On n’a encore dix minutes.
Elie : laisse-moi d’abord te dire que tu es très belle
Moi : merci mon chéri
Elie n’était pas le plus beau des hommes, il n’était pas le plus élégant non plus. Il n’avait pas non plus la silhouette d’un sportif mais c’était toutes ces imperfections qui m’avaient attiré vers lui. Il savait être le moins beau de la salle de classe lorsqu’on faisait la terminale mais il se vantait du contraire. À trop me moquer de lui, je finis par tomber dans son piège un beau matin. Il était le tout premier à arriver en salle ce matin et je suivais directement. En entrant en salle sans prêter attention, je me cognai contre son ventre, il avait un gros bidon. Il guetta pour voir s’il n’y avait personne et me tira brutalement contre lui. Un simple baiser sur ma joue calma mes airs de fille de haute société jusqu’à cet instant.
On avait su s’entendre car on avait de grands rêves en commun. Maman n’a jamais été contre le fait que j’ai un petit ami, peu importe sa classe sociale. Elle voulait juste d’une personne capable de ne pas me faire souffrir, un homme qui a de grands projets. L’échec de notre visa n’était pas faute de moyen financier car maman avait décidé de payer tous les frais pour nous deux. Elle voyait en Eli un homme avec un avenir brillant. Pour elle j’avais fait un bon choix.
Après que le cours soit terminé, j’appelai Hamid pour qu’il vienne nous chercher. On avait décidé d’aller nous promener près du lac aux caïmans en attendant qu’Hamid fasse sa surprise à Samira. Eli me parlait comme toujours de ses ambitions.
Eli : une fois qu’on sera arrivé aux USA, on va d’abord chercher un petit emploi juste pour avoir des sous en poche par nous-même. Là pendant qu’on fréquente on n’a aucun souci d’argent même si ta mère tarde un peu.
Moi : tu peux souvent parler d’autres choses que les projets et tout et tout ? On est déjà à trois années de relations et tu n’as jamais parlé d’un futur avec moi.
Eli : c’est quoi ? Tu veux déjà te marier ?
Moi : non ce n’est pas ça. Le souci c’est que même parler peut-être du nombre d’enfants qu’on pourrait un jour avoir, même pour plaisanter quoi !
Eli : parce que je t’ai dit que je voulais déjà les enfants ? Je suis là je planifie ma vie tu me parles d’enfants ? Tu es pleine aux as donc ta vie est déjà tracée. Je me cherche encore.
Moi : tu grondes maintenant pourquoi ? N’est-pas normal qu’on inclut notre vie de couple dans nos projets ? Ou bien après avoir réalisé tes rêves tu vas me quitter ?
Eli : en tout cas laisse d’abord ce sujet. On est ensemble et on s’aime, c’est le plus important. Réalisons nos rêves d’abord et on verra tous ce que tu dis après.
Moi : je ne demande pas que tu m’épouse maintenant ou qu’on fasse des enfants. Je veux juste savoir si dans le minimum de tes prières j’apparais souvent. Tu vois notre vie future après le travail comment ?
Eli : j’ai d’abord mal à la tête depuis le matin, laisse-moi rentrer me reposer… Au fait je n’ai pas un rond sur moi chéri…
Je lui donnai quelques billets comme d’habitude pour qu’il assure sa soirée. Il s’en alla en me laissant une bise sur la joue comme toujours. J’avais souvent pensé qu’il puisse être en train de profiter de la situation financière de ma famille pour gravir tous ses échelons, qu’il m’exploitait mais tout de suite je recadrais cette pensé. On était déjà un vieux couple très heureux, Eli ne pouvait pas être comme ces autres gars. Je réussis à me convaincre que j’avais eu tort alors je lui fis un long texto pour m’excuser.
À suivre…
#illusion#Épisode_4Eli n’avait pas répondu à mon message, il était pourtant en ligne. Il ignorait mes appels. Ça me fendait en quelques milliers de morceaux. À chaque vibration de mon portable, j’avais le cœur qui battait la chandelle, j’espérais que ce soit lui mais à chaque fois j’étais dessus. J’avais marché toute seule jusqu’au jardin publique où je pris une place en attendant qu’Hamid vienne me chercher. Il en avait mis du temps mais il était finalement là. Samira était assise derrière à sourire tout bêtement. Je pouvais voir à travers son mince visage un aperçu de son bout de temps avec Hamid.Moi : j’espère que ce sourire ne cache pas de mauvaises choses.Samira : entre d’abord 
#illusion#Épisode_5Pantalon jeans, t-shirt noir et tennis aux pieds. J’étais prête pour aller passer un après-midi avec mon chéri. Je voulais lui montrer de nouvelles positions, je pensais qu’il fallait du renouveau dans notre relation. Il était ravi que je veuille passer la journée avec lui et m’attendait avec impatience. Tous mes doutes de la veille s’étaient dissipés. Fatima avait abandonné les décorations et visionnait. Hamid aidait Samira.Moi : je vous laisse, je vais chez EliFatima : quoi ??? Tu vas faire quoi chez Eli ?Moi : kieuuuu, je ne peux plus aller chez Eli ?Fatima : non j’ai mal entendu, ça va. Passe une bonne journée grande sœurElle rougissait de colère, je voyais son teint
#illusion#Épisode_6L’atmosphère était devenue tendue à la maison. Ma mère allait au travail à six heures et ne parlait plus avec son mari. Samira ne venait plus à la maison sauf pour le travail. Fatima volait de plus en plus mon téléphone et celui des autres pour causer avec je ne sais qui. Richard m’intimidait à chaque fois qu’on se croisait dans un couloir. Ce matin, il téléphonait en cachette. Je ne pouvais pas l’entendre mais je vins me placer juste devant lui. Il raccrocha de suite.Richard : tu as quoi à fouiner dans la vie des gens ? C’est ton travail ?Moi : mon travail c’est de m’assurer que tu ne fasses pas de mal à ma mère. Je ne comprends pas comment avec tous ce qu’elle fait pour toi tu ne vois pas. Tu oses la tromper jusqu’&agra
#illusion#Épisode_7Eli avait mis plus de dix minutes avant de revenir. Il était souriant et avait sur lui un parfum inconnu, ou plutôt qui n’était pas le sien mais m’était familier. On démarra pour le centre où on passa toute la matinée. Je ne parlais pas, ne souriais pas à ses blagues. Je m’étais rassuré mais j’avais toujours peur. Au fond je savais déjà ce qui se passait. Mon manque de concentration en salle se fit remarquer par l’enseignant.-Mademoiselle KONAKRE, je vous sens dispersé aujourd’hui, dois-je m’en inquiéter ?Moi : je suis désolé monsieur, juste quelques soucis mais ça va aller.Eli posa un regard sur moi, la main sur la mienne sous la table, il me chuchota, ‘’tu me caches quelqu
#illusion#Épisode_8Dans l’optique de remercier ses employés pour le dévouement à leur tâche le long de l’année, maman organisait toujours une grande fête chaque veuille du nouvel an dans son entreprise. On y passait toujours le réveillon. Cette année comme toutes les autres, elle avait engagé un grand service traiteur pour faire la cuisine à domicile. Elle aimait contrôler tout ce qui entrait dans ses marmites. Samira et moi passions cette journée à manger un peu de tout en bavardant. J’avais vraiment passé l’éponge sur ce qui s’était passé mais pas elle. En sortant de la cuisine après avoir pris un deuxième paquet de frites de plantains murs, elle rouvrit ce sujet. On était dans ma chambre et mangions en regardant des vidéos dans son portable.
#illusion#Épisode_9Mes yeux avaient enflés tellement j’avais pleuré. J’étais inconsolable. J’avais vécu une illusion pendant plus de trois années avec un homme qui jurait m’aimer. Je savais au fond que ma fortune avait beaucoup à y voir mais j’aurai tout fait pour ne jamais avoir de preuves. Là encore j’étais prête à retourner avec lui s’il arrivait à me convaincre s’il n’aime que moi. Samira ne savait plus quoi faire pour que je m’endorme au moins, ni quoi dire. Elle essayait de changer de sujet mais on finissait toujours par y revenir.Samira : écoute Leila, les hommes sont comme ça. Pense à ton voyage et essai d’oublier cette période sinon ça va te ralentir.Leila : quel voyage Samira ? Depuis il est derrièr
#illusion##Épisode_10Aujourd’hui comme les autres jours depuis la disparition de ma mère qui affranchissait déjà une semaine, je scionnais non loin des bureaux de l’entreprise pour chercher une personne qui lui était plus que loyale. Sa secrétaire m’a récité ses éloges sur Richard, ‘’tu devrais remercier monsieur Richard de vous garder’’. Son avocat s’était enfuit en me voyant, la police m’avait renvoyé chez moi à coup de pieds. Richard avait corrompu tout le monde. Je rentrai toute fatigué et déboussolé, Richard était assis là à m’attendre.Richard : si je comprends bien, tu me sabote dans toute la ville. On m’appelle de partout pour me dire que ma fille m’accuse d’avoir gardé sa mère pour de l’arg
#illusion#Épisode_11Je courais toujours jusqu’à ce que je sente la voiture presque sur moi. Un hurlement de peur et de désespoir était sorti au fond de moi. Richard venait de me renverser mais ce n’était rien de bien grave. Je cachai l’argent dans mon dessous ainsi que mon passeport. Je m’apprêtais à me relever lorsque je sentis la silhouette apeurante de Richard devant moi. J’avais reçu un coup sur la tête et puis plus rien. Je m’étais réveiller dans un lit d’hôpital, Fatima et son père étaient là, en larme. Un docteur m’examinait, ‘’ouvre grand tes yeux’’, disait-il en m’aveuglant d’une lumière blanche.Richard : dites-moi que mon bébé va s’en sortir, je vous en prie docteur. Sans elle je ne suis plus rien
❤#Ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 12Je ne savais pas quoi dire à ma mère pour qu’elle cesse de pleurer, elle avait envie de me parler, de me raconter ce qui s’était passé mais je sentais comme un blocus, comme une crainte à chaque fois qu’elle commençait une phrase.Moi : ça fait déjà plus d’une semaine que tu es dans le même état maman, pourquoi tu ne me parle pas ? Libère toi mamanMama : j’avais demandé à ton père de quitter ce genre de vie avant que tout le monde n’en subisse les conséquences. J’étais sûr qu’un jour tout ça allait finir de cette manièreQuand j’entendais maman parler de cette manière, je repensais à Torres que je n’avais pas vu depuis
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 11Moi : où est Torres ? Qui êtes-vous? Vous voulez le tuer ? Je me ferai toute petite dans sa vie si vous le souhaitez mais ne nous faites aucun mal et surtout pas à lui je vous en prie.Lui: il arrive ne t'en fait pas il ne va pas mourir. Je ne peux pas faire du mal à mon propre fils.‘‘Bientôt je vais me réveiller et tout ça n'aurait été qu'un rêve. Il a dit son fils ? Mais Torres m’avait que son père l’avait renié''Les heures passées dans cette chambre était pour moi une éternité. En voyant là où mon amour pour Torres m'avait conduit j'avais envie de regretter notre relation mais je n'y arrivais pas, ce que je ressentais pour cet homme semblait en ce moment &
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 10Ce jour à l’hôpital, je pouvais voir le bonheur se dessiner sur le visage de Torres, ce petit garçon que je venais de mettre au monde était la fierté de mon chéri.Torres: dès que tu atteins la majorité on aura plus à se cacher, soit très patiente chéri. De mon côté j'essaie de trouver un moyen pour quitter le cartel. Prend soin de toi et du bébé et surtout soit sage madame.Moi: je t'aime fort bb.Les examens de fin de premier semestre commencèrent le lendemain de ma sortie de l'hôpital. Le bébé avait sût choisir son jour et j’en remerciais beaucoup le ciel pour cela. Mes parents m'avaient acheté un téléphone et j'&eacut
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 8Ma façon de parler était ci sèche. Puisque je mentais même une goutte de larme ne pouvait pas couler. J’étais prête à tout raconter rien que pour que Torres ne soit pas soupçonné.Moi: je ne connais pas leur nom maman on le faisait en classe et ils me payaient. Je ne sais même pas d'où ils venaient...‘’ Qu’est-ce que je suis en train de raconter à ma maman comme ça ? C’est pour la bonne cause’’Ma mère m’avait battu ce jour tellement que je perdis connaissance. Je m'étais réveillé le lendemain sur un lit d'hôpital avec mes parents à mon chevet. Apparemment mon père avait voyagé la nuit après avoir su ce qui se passait. Rut
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 7Bien que toujours très triste, j'étais heureuse que Torres ne m'ai pas laissé tomber. J'aimais cet homme de plus en plus malgré son niveau scolaire, sa profession, son âge et puis son apparence. Puisque je n'étais qu'à 2 semaines de grossesse, aucun symptômes à part ma mine catastrophique ne pouvait faire comprendre à qui que ce soit que je suis enceinte. Mes amis n'avaient rien constaté et je faisais l'effort de sourire, de bavarder bref d'oublier cette boule que j'avais dans le cou. A chaque fois que j'appelais Torres il me rassurait du mieux possible.Moi : j’ai tellement peur que mes parents apprennent la nouvelleTorres : ça doit être le cadet de tes soucis pour le moment, j’attends que tu excelle à cet examen donc ne bourre plus ta t
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤#Épisode 6Cette femme me regardait comme si elle savait déjà pourquoi j’étais là, mon cœur battait et j’avais les larmes aux bords des yeux.Moi: bonsoir madameElle: merci ma fille bonsoir.Moi: je suis là pour... Un... Je veux faire un…Elle : un test de grossesse Moi: oui madame.Elle: tu fais quelle classe jeune fille ?Moi : Terminal madameElle: hey les enfants d'aujourd'hui.'' Aka fait ton travail'' répondit ma penséElle: Laisse-moi prendre tes paramètres.'' Tu attendais quoi ?''&n
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 5Les jours passaient, ma bonne humeur s'envolait et mes amies s'en inquiétaient.Ef : ce n’est pas comme ça qu'on réagit quand on a des problèmes, ça fait des jours que tu es dans le même état. Moi: t'inquiète ça va allerRuth: ça va aller ça veut dire quoi? Depuis deux semaines que tu dis la même chose ? On entend ta voix seulement quand on doit bûcher si non rien du tout. N'exagère pas aussi.Elles étaient très furieuses mais moi je ne voulais pas parler de ce qui s’était passé.Moi : en tout cas je vous raconte vous allez même faire quoi avec?EF: quand tu viens raconter co
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 4Maman m'arracha le téléphone des mains et on alla dans la maison.Au salon, papa et maman étaient assis sur un canapé et moi sur un autre en face d'eux. Le froid et la peur me faisaient trembler. 🥶Papa: ma fille tu viens d'où ?Son tong était plutôt calme et maman assise à côté me frustrait du regard.Moi: je... J'étais à la boutique d'à côté pour y acheter du papier millimétré pour...Papa : tais-toi! 😠Tout furieux mon père se leva pour rejoindre sa chambre en disant '' tu te moque de mon intelligence?''Je sentais les larmes arriver à vive allure mais je réussis à les retenir.
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 3Moi: pourquoi tu ne dis rien? On se connaît à peine et tu me mens déjà?Torres: écoute laisse-moi te raconter mon histoire c'est la raison pour laquelle je voulais qu'on se voit ici. J'ignorais que tu avais déjà commencé une enquête.Moi: je t'écouteTorres: tu te doutes certainement que je ne suis pas élève et tu n'as pas tort.Moi: j'ai bien dit l'affaire ci !'' Michelle quitte là avec tes exclamations villageoises et écoute'' sonna une pensée pendant qu'il me regardait avec un air de chien battu montrant sa désolation pour le mensonge.Torres : puis-je continuer stp.Moi: Vas-y désol&eac