#illusion
#Épisode_4
Eli n’avait pas répondu à mon message, il était pourtant en ligne. Il ignorait mes appels. Ça me fendait en quelques milliers de morceaux. À chaque vibration de mon portable, j’avais le cœur qui battait la chandelle, j’espérais que ce soit lui mais à chaque fois j’étais dessus. J’avais marché toute seule jusqu’au jardin publique où je pris une place en attendant qu’Hamid vienne me chercher. Il en avait mis du temps mais il était finalement là. Samira était assise derrière à sourire tout bêtement. Je pouvais voir à travers son mince visage un aperçu de son bout de temps avec Hamid.
Moi : j’espère que ce sourire ne cache pas de mauvaises choses.
Samira : entre d’abord
En posant mon fessier sur le siège, je sentis quelque chose me piquer. Je me relevai brusquement avec un ‘’aie’’ à la bouche.
Samira : ha, ma boucle, je l’ai cherché.
Se réveillait de plus en plus ma curiosité sur ce qui c’était passé dans cette voiture.
Moi : dès qu’on arrive à la maison tu me racontes tout Samira, je ne veux pas mourir bête.
Samira : ne t’en fait pas. Au fait, en arrivant on a vu Eli entrer au snack…
Hamid : c’est bouche des femmes qui va les tuer un jour. Tu as vu avec qui ? Elle dit même ‘’on’’. Il n’a plus le droit de s’amuser ou bien ?
Eli était un homme des boites de nuit, des Snacks ou des fêtes sans intérêt. Depuis que je lui avais parlé du dédain de ma mère pour les jeunes qui se laissent aller aux loisirs du dehors en laissant tomber leur objectif, il s’était désabonné de tous ces endroits. Enfin, c’est qu’il m’avait dit. C’était assez étrange mais je réussis à me faire croire qu’il devait surement y voir quelqu’un en ce qui concerne notre voyage. En plus les snacks sont beaucoup plus actifs pendant la nuit, à midi on n’y ferait pas grand-chose.
Moi : il doit avoir une affaire à régler là-bas, ce qui me dérange c’est qu’il ne m’en ait pas parlé comme d’habitude.
Samira : en tout cas il va te dire. Vous ne vous cachez jamais rien du tout
Je sentais comme une boule à l’intérieur de moi mais je restais très calme. Je savais tout au fond que j’ai toujours fermé les yeux sur quelque chose dans cette relation mais il y avait un trop plein d’amour dans mon cœur pour cet homme. Pendant qu’on roulait, je lui envoyai nouveau message.
Moi : Quand tu ne me réponds pas je ne sais plus quoi penser.
Cette fois il répondit directement.
Eli : je suis rentré et je me suis directement endormi en laissant ma connexion active, je suis désolé ma chérie. Ne t’en fais pas tout va bien
Il parlait d’être directement rentré alors qu’on me faisait comprendre qu’il était dans un snack. Je gardai mon calme et m’enfouis dans le siège. Je ne voulais pas tout gâcher en insinuant des choses. J’avais tout de même ce mauvais pressentiment, je l’avais depuis le début de notre relation. Pourquoi Eli acceptait facilement tout ce qui venait de ma mère ou de moi mais refusait catégoriquement l’aide de sa famille ? ‘’Reste calme Leila, ne te bourre pas la tête d’imagination.’’
En repassant devant l’hôtel Fanon, je revis la voiture de mon beau père. Elle n’avait pas bougé d’un poil.
Moi : Hamid arrête-toi, on va aller voir ce que ce type trame à l’hôtel toute la journée alors que tout le monde le sait en mission.
Hamid : quand tu auras su, qu’est-ce que ça va changer ?
Moi : arrête-toi Hamid, c’est un ordre
Je sentais la colère montée, j’avais mal et peur en même temps. Était-ce la crainte de me rendre compte que mon homme ne m’avait jamais aimé ou celle de découvrir l’homme de maman dans les bras d’une autre ?
Hamid : ce n’est pas en te défoulant que je vais m’arrêter. Apprends à te mêler de ta vie. Tes parents savent très bien ce qu’ils font
Moi : je vais te faire la peau si tu continus à me contredire Hamid
J’étais furieuse mais contre qui ? Une fois à la maison, j’allai me réfugier dans ma chambre sans plus penser aux décorations de maman. Enfoui dans ma couverture malgré la chaleur, j’espérai qu’Eli m’appelle et me dise qu’il était avec un ami pour prendre un petit pot. Une heure et puis deux heures et bientôt toute la soirée sans un seul message. C’était une première. S’inquiétant que je ne sois pas descendu les aider, Samira vint prendre de mes nouvelles.
Samira : je suis certaine que c’est Eli qui te met dans cet état. Je pense que tu te fais des idées pour rien
Moi : à toi je peux parler sans crainte Sami… Je pense qu’Eli ne m’aime pas, ou bien il ne m’aime plus.
Samira : n’en arrive pas là ma chérie, il doit juste être un peu occupé. C’est la première fois qu’il passe quelques heures sans prendre de tes nouvelles ?
Moi : non ce n’est pas ça le souci, c’est la première fois qu’il me ment sans scrupule. Eli me dit être couché dans sa chambre alors que vous l’avez vu entrer au snack.
Samira : peut-être dès que nous sommes partis il est rentré, qui sait ?
Moi : humm je n’y ai pas pensé, c’est toi qui as raison. Je suis en train de bourrer ma tête de fausses idées.
Je savais pertinemment qu’il se passait quelque chose, ce sentiment qu’Eli me cache quelque chose n’était pas nouveau mais je devais me convaincre de la véracité de son amour pour moi. Je descendis cette fois avec Samira pour aider maman avec la fin des préparatifs. En passant près de sa chambre, elle était au téléphone avec son mari.
Fatoum : mon chéri cette mission était censé durer deux jours, ça va bientôt faire une semaine que tu es parti e ce n’est d’ailleurs qu’aujourd’hui que tu m’appel. Tout va bien ?
Je n’avais pas entendu sa réponse mais maman avait continué en disant, ‘’d’accord. Je t’attends donc demain’’.
Cet homme disait être à Abidjan alors que sa voiture était garée dans un hôtel de la ville. Je ne pouvais pas me taire. Je devais en parler à maman.
Moi : je vais aller dire à maman où se trouve son mari
Samira : dis plutôt que tu veux aller voler sa joie de vivre. Tu vas lui dire et ça va changer quoi sur le mensonge de ton père ? Laisse qu’il rentre tranquillement
Moi : je suis sûr qu’il est avec une autre femme dans cet hôtel
Samira : parce que tu penses qu’il existe un homme fidèle ? Il s’occupe bien de ta mère et de vous. C’est le plus important
Moi : Samira, tu supportes l’infidélité ? Non, je pense qu’il n’y'a des hommes fidèles
Samira : j’espère que tu ne seras pas déçu ma chérie. Allons au salon, Fatima doit être déjà fâché de travailler seule.
Moi : attends, tu penses qu’Eli puisse me tromper ?
Samira : je ne te demande pas de creuser ta tête pour chercher midi à quatorze heures. Oubli même ceux dont on vient de parler. Allons travailler.
Au séjour, Fatima n’y était pas. On ne prêta pas attention. Je regardais Samira travailler en manipulant mon portable. Eli n’avait toujours pas fait signe de vie alors je décidai d’appeler. Son téléphone ne passait plus, angoisse total.
Samira : si je comprends bien tu es venu me regarder travailler ?
Moi : je vais aller chez Eli voir ce qui ne va pas. Il doit être malade, qui sait ?
Samira : dépose ton téléphone et attends qu’il t’appelle. S’il sent que tu veux trop t’imposer il va te quitter.
Moi : non, ne dis pas ça. Eli m’aime trop pour me quitter comme ça.
Samira : d’accord, viens donc m’aider et tu verras que bientôt ton portable va sonner et ça sera lui qui t’appelle pour t’expliquer toute sa journée.
Je décidai de calmer mon cœur et commençai à aider Samira à accrocher les guirlandes. Au bout de deux heures, Fatima arriva et c’est en ce moment qu’on se rendit compte de son absence.
Samira : je ne t’ai pas laissé ici tout à l’heure ?
Fatima : oui et puis quoi ? Tu m’as demandé de caler ici ?
Moi : tu parles bien aux gens et tu me dis où tu étais.
Fatima : je prenais de l’aire dans le jardin. Comme vous avez refusé que j’aille à ma fête j’ai préféré regarder les fleurs.
Moi : la nuit ?
Fatima : je n’ai plus le droit ou quoi ?
Elle nous laissa là et monta certainement pour rejoindre sa chambre. Au même moment, mon téléphone sonna. Je voulus me précipiter mais ce n’était pas la sonnerie d’Eli. C’était mon beau père à l’autre bout du fil.
Moi : oui bonsoir papa, je t’écoute
Richard : bonsoir ma chérie, je vais te confier un petit secret mais ne dis rien à ta mère. C’est une surprise.
Moi : je t’écoute
Richard : je suis rentré hier et je voudrai lui faire une surprise. Demain à midi tu vas l’amener à l’hôtel Fanon. Arrange-toi pour qu’elle ne soupçonne rien.
Moi : pourquoi tu as fait plusieurs jours sans appelé maman ? Elle s’est inquiétée
Richard : c’est le travail ma chérie. Tu fais comme j’ai dit et tu te portes bien. Salut Fatima de ma part
Je voulais croire en cette surprise qui apparait le jour même où je découvre sa voiture est à l’hôtel mais ma tête n’acceptait pas. Cet homme cachait quelque chose et Hamid le couvrait.
Moi : dis-moi Samira, Hamid et toi parlez souvent de la famille ? Je veux dire, il t’a parlé de mon beau père ?
Samira : eurr… Non (en baissant la tête), il ne parle pas de son travail quand on est ensemble.
Moi : c’est pour ça que tu évites mon regard ? Tu me caches déjà des choses ou quoi ?
Samira : non Leïla, toi aussi.
Elle inventa des maux de tête et alla dormir. J’allai également rejoindre ma chambre et m’assoupis en oubliant qu’Eli ne m’avait pas fait signe. Je sursautai au moins trois fois et toujours rien. Très tôt le matin, je me rendis compte qu’il m’avait laissé une dizaine de messages. Il disait avoir beaucoup dormi à cause de la fatigue et s’excusait avec de belles paroles d’amour. Je retrouvai mon sourire et sortit de ma chambre de très bonne humeur. Fatima était encore plus joyeuse que moi. Elle semblait cacher quelque chose. Ce samedi, on devait passer la journée à décorer la maison mais je devais amener maman voir sa surprise et aller chez Eli. Ça faisait longtemps on ne s’était pas amusé. Peut-être est-ce pour ça qu’il s’éloignait un peu.
Pendant que je me brossais les dents, je sentis comme quelqu’un qui entrais dans ma chambre. Je sortis aussitôt de la douche. Fatima manipulait mon téléphone et riait aux éclats.
Moi : mais tu cherches quoi dans mon téléphone ? Depuis quand tu fouilles mon téléphone ?
Fatima : je voulais juste regarder l’heure, je suis désolé
Elle le posa et s’en alla. C’était nouveau ça ! Toilette faite, j’allai voir maman pour l’amener à sa grande surprise. Elle semblait n’avoir pas dormi de toute la nuit.
Moi : mais maman tu as pleuré ou quoi ? Pourquoi tes yeux sont bizarres comme ça ?
Fatoum : non chérie, j’ai travaillé jusqu’à très tard. Tout va bien
Moi : okay, j’ai une surprise pour toi à l’hôtel Fanon. Apprête-toi pour dix heures
Fatoum : depuis quand tu vas dans les hôtels ?
Moi : c’était juste pour ta surprise, tu verras ça va te plaire.
Maman n’avait pas travaillé très tard comme elle le disait, elle semblait avoir pleuré jusqu’à très tard. Cet homme faisait pleurer ma mère et passait ses journées et nuits dans les hôtels. Il avait intérêt à ce que la surprise plaise à maman. Mon rôle était de la déposer à l’hôtel et m’en aller, ce que je fis avant de retourner à la maison. J’avais laissé mon téléphone sur la table du séjour mais une fois là, je ne la retrouvais plus. Je fouillai partout mais rien. J’allai regarder dans ma chambre sans succès. De retour au salon, il était à nouveau sur la table. Fatima était assise sur le canapé avec le même sourire du matin.
Moi : Fatima, c’est toi qui as ramassé mon portable ?
Fatima : parce que j’ai un peu regardé l’heure sur ça ce matin tu vas maintenant penser que c’est moi qui l’ai pris ?
Moi : ne t’amuse pas avec moi, ne touche plus à mes affaires. Fréquente bien et puis on va acheter le tien. Aussi tu peux me demander avant de prendre
Fatima : j’ai compris, tu n’as pas besoin de crier
Moi : c’est pour causer avec tes amis ou bien ? Tu sais je ne suis pas contre le fait que tu veuilles rester en contact avec eux. Demande juste ma permission avant de prendre mon téléphone
Fatima : j’ai compris grande sœur, je suis désolé. Je vais désormais demander ta permission.
Le regard de ma petite sœur était moqueur, son sourire était mensonger, que ce tramait-il sur mon dos ?
À suivre…
#illusion#Épisode_5Pantalon jeans, t-shirt noir et tennis aux pieds. J’étais prête pour aller passer un après-midi avec mon chéri. Je voulais lui montrer de nouvelles positions, je pensais qu’il fallait du renouveau dans notre relation. Il était ravi que je veuille passer la journée avec lui et m’attendait avec impatience. Tous mes doutes de la veille s’étaient dissipés. Fatima avait abandonné les décorations et visionnait. Hamid aidait Samira.Moi : je vous laisse, je vais chez EliFatima : quoi ??? Tu vas faire quoi chez Eli ?Moi : kieuuuu, je ne peux plus aller chez Eli ?Fatima : non j’ai mal entendu, ça va. Passe une bonne journée grande sœurElle rougissait de colère, je voyais son teint
#illusion#Épisode_6L’atmosphère était devenue tendue à la maison. Ma mère allait au travail à six heures et ne parlait plus avec son mari. Samira ne venait plus à la maison sauf pour le travail. Fatima volait de plus en plus mon téléphone et celui des autres pour causer avec je ne sais qui. Richard m’intimidait à chaque fois qu’on se croisait dans un couloir. Ce matin, il téléphonait en cachette. Je ne pouvais pas l’entendre mais je vins me placer juste devant lui. Il raccrocha de suite.Richard : tu as quoi à fouiner dans la vie des gens ? C’est ton travail ?Moi : mon travail c’est de m’assurer que tu ne fasses pas de mal à ma mère. Je ne comprends pas comment avec tous ce qu’elle fait pour toi tu ne vois pas. Tu oses la tromper jusqu’&agra
#illusion#Épisode_7Eli avait mis plus de dix minutes avant de revenir. Il était souriant et avait sur lui un parfum inconnu, ou plutôt qui n’était pas le sien mais m’était familier. On démarra pour le centre où on passa toute la matinée. Je ne parlais pas, ne souriais pas à ses blagues. Je m’étais rassuré mais j’avais toujours peur. Au fond je savais déjà ce qui se passait. Mon manque de concentration en salle se fit remarquer par l’enseignant.-Mademoiselle KONAKRE, je vous sens dispersé aujourd’hui, dois-je m’en inquiéter ?Moi : je suis désolé monsieur, juste quelques soucis mais ça va aller.Eli posa un regard sur moi, la main sur la mienne sous la table, il me chuchota, ‘’tu me caches quelqu
#illusion#Épisode_8Dans l’optique de remercier ses employés pour le dévouement à leur tâche le long de l’année, maman organisait toujours une grande fête chaque veuille du nouvel an dans son entreprise. On y passait toujours le réveillon. Cette année comme toutes les autres, elle avait engagé un grand service traiteur pour faire la cuisine à domicile. Elle aimait contrôler tout ce qui entrait dans ses marmites. Samira et moi passions cette journée à manger un peu de tout en bavardant. J’avais vraiment passé l’éponge sur ce qui s’était passé mais pas elle. En sortant de la cuisine après avoir pris un deuxième paquet de frites de plantains murs, elle rouvrit ce sujet. On était dans ma chambre et mangions en regardant des vidéos dans son portable.
#illusion#Épisode_9Mes yeux avaient enflés tellement j’avais pleuré. J’étais inconsolable. J’avais vécu une illusion pendant plus de trois années avec un homme qui jurait m’aimer. Je savais au fond que ma fortune avait beaucoup à y voir mais j’aurai tout fait pour ne jamais avoir de preuves. Là encore j’étais prête à retourner avec lui s’il arrivait à me convaincre s’il n’aime que moi. Samira ne savait plus quoi faire pour que je m’endorme au moins, ni quoi dire. Elle essayait de changer de sujet mais on finissait toujours par y revenir.Samira : écoute Leila, les hommes sont comme ça. Pense à ton voyage et essai d’oublier cette période sinon ça va te ralentir.Leila : quel voyage Samira ? Depuis il est derrièr
#illusion##Épisode_10Aujourd’hui comme les autres jours depuis la disparition de ma mère qui affranchissait déjà une semaine, je scionnais non loin des bureaux de l’entreprise pour chercher une personne qui lui était plus que loyale. Sa secrétaire m’a récité ses éloges sur Richard, ‘’tu devrais remercier monsieur Richard de vous garder’’. Son avocat s’était enfuit en me voyant, la police m’avait renvoyé chez moi à coup de pieds. Richard avait corrompu tout le monde. Je rentrai toute fatigué et déboussolé, Richard était assis là à m’attendre.Richard : si je comprends bien, tu me sabote dans toute la ville. On m’appelle de partout pour me dire que ma fille m’accuse d’avoir gardé sa mère pour de l’arg
#illusion#Épisode_11Je courais toujours jusqu’à ce que je sente la voiture presque sur moi. Un hurlement de peur et de désespoir était sorti au fond de moi. Richard venait de me renverser mais ce n’était rien de bien grave. Je cachai l’argent dans mon dessous ainsi que mon passeport. Je m’apprêtais à me relever lorsque je sentis la silhouette apeurante de Richard devant moi. J’avais reçu un coup sur la tête et puis plus rien. Je m’étais réveiller dans un lit d’hôpital, Fatima et son père étaient là, en larme. Un docteur m’examinait, ‘’ouvre grand tes yeux’’, disait-il en m’aveuglant d’une lumière blanche.Richard : dites-moi que mon bébé va s’en sortir, je vous en prie docteur. Sans elle je ne suis plus rien
#illusion#Épisode_12Couché sur ce lit qui m’avait presque fracassé le dos au bout d’une semaine, je repensais à la proposition de Dousso. Il me disait avoir un réseau pour me faire quitter le pays sans avoir à attendre mon visa mais c’était risqué. Hamid n’était pas très pour par rapport mais il savait que c’était beaucoup plus rapide que d’attendre un visa qui pouvais me ruiner et être refusé par la suite. J’avais réussi à me convaincre que c’était le meilleur choix à faire. Je fouillais encore l’enveloppe volée dans la chambre de mon beau père. Ce détail m’avait échappé, ce détail avait échappé à tout le monde. Il y’avait des écrits à l’intérieur l’enveloppe. L&r
❤#Ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 12Je ne savais pas quoi dire à ma mère pour qu’elle cesse de pleurer, elle avait envie de me parler, de me raconter ce qui s’était passé mais je sentais comme un blocus, comme une crainte à chaque fois qu’elle commençait une phrase.Moi : ça fait déjà plus d’une semaine que tu es dans le même état maman, pourquoi tu ne me parle pas ? Libère toi mamanMama : j’avais demandé à ton père de quitter ce genre de vie avant que tout le monde n’en subisse les conséquences. J’étais sûr qu’un jour tout ça allait finir de cette manièreQuand j’entendais maman parler de cette manière, je repensais à Torres que je n’avais pas vu depuis
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 11Moi : où est Torres ? Qui êtes-vous? Vous voulez le tuer ? Je me ferai toute petite dans sa vie si vous le souhaitez mais ne nous faites aucun mal et surtout pas à lui je vous en prie.Lui: il arrive ne t'en fait pas il ne va pas mourir. Je ne peux pas faire du mal à mon propre fils.‘‘Bientôt je vais me réveiller et tout ça n'aurait été qu'un rêve. Il a dit son fils ? Mais Torres m’avait que son père l’avait renié''Les heures passées dans cette chambre était pour moi une éternité. En voyant là où mon amour pour Torres m'avait conduit j'avais envie de regretter notre relation mais je n'y arrivais pas, ce que je ressentais pour cet homme semblait en ce moment &
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 10Ce jour à l’hôpital, je pouvais voir le bonheur se dessiner sur le visage de Torres, ce petit garçon que je venais de mettre au monde était la fierté de mon chéri.Torres: dès que tu atteins la majorité on aura plus à se cacher, soit très patiente chéri. De mon côté j'essaie de trouver un moyen pour quitter le cartel. Prend soin de toi et du bébé et surtout soit sage madame.Moi: je t'aime fort bb.Les examens de fin de premier semestre commencèrent le lendemain de ma sortie de l'hôpital. Le bébé avait sût choisir son jour et j’en remerciais beaucoup le ciel pour cela. Mes parents m'avaient acheté un téléphone et j'&eacut
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 8Ma façon de parler était ci sèche. Puisque je mentais même une goutte de larme ne pouvait pas couler. J’étais prête à tout raconter rien que pour que Torres ne soit pas soupçonné.Moi: je ne connais pas leur nom maman on le faisait en classe et ils me payaient. Je ne sais même pas d'où ils venaient...‘’ Qu’est-ce que je suis en train de raconter à ma maman comme ça ? C’est pour la bonne cause’’Ma mère m’avait battu ce jour tellement que je perdis connaissance. Je m'étais réveillé le lendemain sur un lit d'hôpital avec mes parents à mon chevet. Apparemment mon père avait voyagé la nuit après avoir su ce qui se passait. Rut
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 7Bien que toujours très triste, j'étais heureuse que Torres ne m'ai pas laissé tomber. J'aimais cet homme de plus en plus malgré son niveau scolaire, sa profession, son âge et puis son apparence. Puisque je n'étais qu'à 2 semaines de grossesse, aucun symptômes à part ma mine catastrophique ne pouvait faire comprendre à qui que ce soit que je suis enceinte. Mes amis n'avaient rien constaté et je faisais l'effort de sourire, de bavarder bref d'oublier cette boule que j'avais dans le cou. A chaque fois que j'appelais Torres il me rassurait du mieux possible.Moi : j’ai tellement peur que mes parents apprennent la nouvelleTorres : ça doit être le cadet de tes soucis pour le moment, j’attends que tu excelle à cet examen donc ne bourre plus ta t
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤#Épisode 6Cette femme me regardait comme si elle savait déjà pourquoi j’étais là, mon cœur battait et j’avais les larmes aux bords des yeux.Moi: bonsoir madameElle: merci ma fille bonsoir.Moi: je suis là pour... Un... Je veux faire un…Elle : un test de grossesse Moi: oui madame.Elle: tu fais quelle classe jeune fille ?Moi : Terminal madameElle: hey les enfants d'aujourd'hui.'' Aka fait ton travail'' répondit ma penséElle: Laisse-moi prendre tes paramètres.'' Tu attendais quoi ?''&n
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 5Les jours passaient, ma bonne humeur s'envolait et mes amies s'en inquiétaient.Ef : ce n’est pas comme ça qu'on réagit quand on a des problèmes, ça fait des jours que tu es dans le même état. Moi: t'inquiète ça va allerRuth: ça va aller ça veut dire quoi? Depuis deux semaines que tu dis la même chose ? On entend ta voix seulement quand on doit bûcher si non rien du tout. N'exagère pas aussi.Elles étaient très furieuses mais moi je ne voulais pas parler de ce qui s’était passé.Moi : en tout cas je vous raconte vous allez même faire quoi avec?EF: quand tu viens raconter co
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 4Maman m'arracha le téléphone des mains et on alla dans la maison.Au salon, papa et maman étaient assis sur un canapé et moi sur un autre en face d'eux. Le froid et la peur me faisaient trembler. 🥶Papa: ma fille tu viens d'où ?Son tong était plutôt calme et maman assise à côté me frustrait du regard.Moi: je... J'étais à la boutique d'à côté pour y acheter du papier millimétré pour...Papa : tais-toi! 😠Tout furieux mon père se leva pour rejoindre sa chambre en disant '' tu te moque de mon intelligence?''Je sentais les larmes arriver à vive allure mais je réussis à les retenir.
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 3Moi: pourquoi tu ne dis rien? On se connaît à peine et tu me mens déjà?Torres: écoute laisse-moi te raconter mon histoire c'est la raison pour laquelle je voulais qu'on se voit ici. J'ignorais que tu avais déjà commencé une enquête.Moi: je t'écouteTorres: tu te doutes certainement que je ne suis pas élève et tu n'as pas tort.Moi: j'ai bien dit l'affaire ci !'' Michelle quitte là avec tes exclamations villageoises et écoute'' sonna une pensée pendant qu'il me regardait avec un air de chien battu montrant sa désolation pour le mensonge.Torres : puis-je continuer stp.Moi: Vas-y désol&eac