#illusion
#Épisode_1
Je vis au fond de moi-même. Je ne suis plus qu’une infirme partie de l’être que Dieu a créé au départ. J’ai réussi dans la vie, j’ai cette villa qui ressemble plus à un palais. J’ai des enfants adorables, je suis respecté, honoré et même vénéré par mes employés. Dans cette capitale politique et administre de la côte d’Ivoire qu’est Yamoussoukro, on ne parle que de Leila KONAKRE, la grande femme d’affaire. Celle-là qui a les plus grandes entreprises non seulement de la ville mais de tout le pays. La femme orgueilleuse, arrogante, méchante, influente, oui ! Je suis devenu cette femme que tout le monde craint. Ils m’ont déjà jugé et condamné mais ne peuvent se passer de moi. La question e savoir ce qui a rendu une jeune fille pleine de vie, vivant dans une belle famille harmonieuse, avec des personnes merveilleuses, cette question ne m’a été posée que par une personne.
Ce matin comme tous les autres, à cinq heures du matin mes paupières deviennent de moins en moins lourdes, mon visage toujours sérieux laisse paraitre une autre nuit plongée dans mes souvenirs. Ça fait bien des années que je me suis résigné à vivre avec mes peines, mes remords. Est-ce réellement des remords ? Lorsque toutes ces questions m’empêchent de respirer je me convaincs d’avoir fait les meilleurs choix, je suis certaine d’avoir suivi le bon chemin.
Sur la sonnette au chevet de mon lit fait d’argent j’y presse mon doigt, tous les employés personnels accourent vers ma chambre. Sans me saluer car j’ai horreur de trop de politesse, chacun se met à son poste. Ce jeune garçon d’à peine la vingtaine en âge tire les rideaux pour me laisser cette vue encore sombre sur le légendaire lac au caïman de la ville, elle est tout de même illuminé par les lumières des sous quartiers. Ces jeunes filles dont les visages me semblent inconnus chaque jour apprêtent ma table de maquillage tandis que leur maman me fait couler un bain.
Je les observe se plier à mes désire en dégustant ce café noire, couleur de mon cœur et saveur de mon âme qui selon moi est déjà maudite. D’un claquement de doigt, le jeune garçon me débarrasse du plateau et s’en va. Leur maman, Maïmouna, m’enlève ma chemise de nuit et me conduit jusqu’à mon bain. L’une de ses filles m’apporte ma coupe de champagne matinale. J’ai une vie de rêve. Dans cette baignoire je repense à toutes ses fois où j’ai cru avoir monts et merveille mais au bout du compte je me suis retrouvé dans le dilemme de la vie. Dans cette eau froide, salée comme j’aime, je me revois en mer essayant de retrouver mon chemin.
Je ferme les yeux, je fronce le visage, je ravale cette goûte de larme qui se veut débordante, je claque du doigt. Maïmouna accourt avec une serviette, c’est une maman en âge de retraite. Je l’ai choisi parmi toutes celles qui se sont présenté avec des diplômes et gestion ménagée. Elles avaient toutes cet habillement de responsables et avaient la tête haute en postulant pour devenir les gouvernantes dans ma demeure, dans mon royaume, mon palais, mais cette expérience elles ne l’avaient pas. Cet instinct maternel n’était pas en elle. J’ai rencontré Maïmouna et ses enfants dans la rue, ce jour je me sentais encore perdu. J’errais dans ma voiture entourée de mon cortège à la recherche d’une oreille attentive pour m’écouter, je voulais une mère pour me dire ‘’ça va aller mon bébé, tu as fait les meilleures choix’’.
Cette maman de la cinquantaine s’était retrouvée devant ma voiture et m’implorais de m’arrêter. Pour la première fois depuis l’histoire de Leila KONAKRE, j’ordonnai au chauffeur de garer pour qu’on puisse voir ce qu’il en est de cette bonne femme qui nous empêche d’avancer.
-arrêtes-toi Hamid, vas voir ce qu’elle veut.
Mes gardes du corps klaxonnèrent depuis leur part de voiture pour comprendre les raisons de notre freinage. Je levai ma main vers l’extérieur et soulevai mon pousse pour les faire comprendre que tout allait très bien. Je remarquai depuis la voiture que cette maman se lamentait, elle ne voulait pas nous laisser passer. Deux de mes gardes vinrent me demander les instructions à suivre.
-madame, elle ne veut pas quitter, elle veut absolument vous parler, chuchota l’un d’eux
-trainez la par les pieds s’il le faut mais dégagez cette vielle dame de mon chemin, j’ai mieux que ça à faire, répondis-je avec dédain pour cette femme.
-à vos ordres madame
Je les regardais la trainer par terre tel un sac de macabo, je n’en avais rien à foudre. Elle insistait, elle voulait que je vienne vers elle mais Madame KONAKRE ne sortait jamais de sa voiture dans la rue. Mon chauffeur revint me convaincre.
-s’il te plait Leila, ne les laisse pas la traiter de la sorte, c’est une maman avec des enfants
-déjà Hamid, n’ose plus jamais m’appeler par mon prénom. Cette époque est révolue. Faites venir cette femme
Ils lui avaient défait le foulard laissant ses nattes exposées à cette poussière du mois de Décembre, sous ce chaud soleil. On la fit entrer dans la voiture, juste en face de moi.
-si la raison pour laquelle vous me bloquez le passage n’a pas une importance capitale alors vous ne sortirez pas d’ici en entier. Que voulez-vous ?
Je parlais sans aucun respect pour cette femme, je la rabaissais comme si on eut fouetté les mêmes chats autrefois.
-je veux du travail ma fille, j’ai besoin de quoi nourrir mes petits-enfants. Ils sont au bord de la famine. Dit-elle alarmé, attristé, désemparé.
-sortez de ma voiture et ne vous mettez plus jamais en travers de mon chemin, vielle peau. L’insultai-je sans remord.
Mon chauffeur, Hamid, ne put supporter de me voir traiter une maman de la sorte
Il quitta sa place et vint se joindre à nous. Vous comprendrez cette affinité particulière que j’ai avec Hamid.
-si tu oses une seule fois répondre à cette dame sur ce ton je déposerai ma lettre de démission sur ton bureau demain matin, en me foudroyant du regard. Venez que je vous raccompagne madame, tendant la main à la vielle dame.
-non mon fils mais merci beaucoup, je vois dans les yeux de ta patronne plus de souffrance que n’en cache cette armure sous laquelle elle vie. Dans ses yeux je lis une histoire que personne n’a jamais essayé de comprendre.
Elle me touchait en plein cœur, mais que faisait-elle ainsi ? Elle créait en moi ce sentiment que seul Hamid avait encore le pouvoir de faire resurgir. Elle me replongeait dans mon passé sordide.
-ma fille ne fuit pas mon regard, laisse-moi apaiser tes douleurs. Je ne te jugerai pas car je ne suis pas le créateur. Je ne t’insulterai pas car en toi je vois cette fille que je n’ai jamais pu avoir. Laisse-moi entrer dans ton cœur et t’aider autant que je pourrai.
Cette femme devait sortir de ma voiture, je me mis à la chasser à en attirer l’attention de la foule. Tous assistèrent à l’humiliation de la dame.
-sortez de ma voiture vielle sorcière, ne revenez jamais dans ma vie vous comprenez. Vous êtes qui pour prétendre pouvoir m’aider ? D’où venez-vous pour avoir ce cran ?
-lorsque ton cœur sera plus calme, revient avec ton chauffeur. Je vis en face de la rue château d’eau Avec mes petits-enfants. Dieu te bénisse ma fille
Elle s’en alla en ma laissant cette bénédiction, en me comblant de cette phrase que je n’avais pas entendu depuis la disparition mystérieuse de ma pauvre mère. Hamid rejoignis sa place et conduisit jusqu’à la maison. Il ne me parlait plus, je sentais bien qu’il était plus qu’en colère contre moi. Dès que la voiture s’approcha du portail, il s’ouvrit automatiquement. Les employés vinrent me libérer de mes affaires, Hamid alla garer la voiture. En franchissant le seuil de mon palais pour le grand séjour, je repensai à la façon dont cette femme avait pu lire en moi. Je fis demi-tour et retrouvai Hamid dans son appartement. Pour mes employés les plus fidèles et anciens, j’avais pris le soin de faire construire un immeuble pour eux. Ils étaient nourris, logés et payés. Comme à mes habitudes j’entrai sans frapper.
-je sais que tu es ‘’le roi’’ de ces lieux mais veuillent bien frapper avant d’entrer lorsqu’il s’agit de ma porte, gronda-t-il
-est-ce donc la première fois que j’entre sans frapper ? Je veux qu’on retourne voir cette femme. On va lui aménager l’appartement libre du dernier étage, elle y vivra avec sa petite famille et travaillera pour mes soins personnels. Je vais renvoyer la première équipe.
-tu vas les renvoyer sans raison ?
-tu veux quoi alors ? Cette femme a touché mon cœur, je sens que j’ai besoin d’elle à mes côté. Peut-être réussira-t-elle là où tous les psychologues ont échoué. Peut-être saura-t-elle me rendre ma joie de vivre…
-trouve d’abord un nouveau travail à l’ancienne équipe
-je vais leur assigner d’autres tâches à la maison
-c’est beaucoup mieux.
On reprit la route et alla jusqu’à la destination indiquée. En face d’un beignetariat de la place, elle était assise, tissant des nattes sur la tête de sa fille. Hamid alla la chercher ainsi que tous les enfants. Ils étaient au nombre de trois, deux filles et un garçon, le plus âgé. Je ne voulais pas revenir dans ce quartiers alors je les embarquai avec moi. La maman ne cessa de me remercier.
-à la moindre petite erreur je vous ramène d’où vous venez.
Cette femme avait fait des erreurs, les enfants avaient par moment commis des bourdes mais ils étaient toujours là. Elle avait su dompter mon cœur, avec elle je me sentais entre les meilleurs bras.
Placé debout avec ma serviette en main, Maïmouna attend que je me décide enfin à ouvrir les yeux, poser mon verre et me frotter le corps. Fatiguée d’attendre, elle tousse un peu avant de me presser par ces paroles que seule maman avait autrefois la maitrise.
-je me demande comment on fait pour être paresseuse comme ça. Tu es dans l’eau depuis près de trente minute, tu n’as pas pitié de mes pieds ?
-je ne t’ai jamais demandé de rester debout à m’attendre.
Rapidement je fis ma toilette et sortis de l’eau. Pendant qu’elle me séchait les cheveux que j’avais désormais décidé de laisser au vent, elle remarqua dans le miroir ma mine de tous les matins.
-comment faire pour qu’un jour tu redevienne la magnifique jeune fille au large sourire dont tu m’as parlé ?
-il n’y a plus rien à faire. Elle est morte, elle a complètement brulé en enfer.
-pourquoi tu choisis sa place en enfer ?
-c’est là que devraient aller tous les faibles.
Elle se tue et appelle ses filles faire ce travail de chef qu’elles avaient appris à leur arrivé. Me maquiller. Chacune d’elles a sa spécialité, je leur fais confiance. Maïmouna va me chercher un ensemble veste, à un homme d’affaire je ressemble. Mon pantalon est juste plus serré, laissant mes modestes formes se dessiner. Ma chemise ne peut qu’être entrouverte à cause de ma poitrine volumineuse. Une paire de talon, mallette en main et visage toujours froissé. Je sors de ma chambre et caressant délicatement chaque escalier pour atténuer le bruit de mes chaussures. Il est six heures du matin, je ne veux pas réveiller mes enfants.
À l’extérieur Hamid m’attend, il sourit comme tous les matins mais je ne lui réponds pas comme toujours. Maïmouna court vers moi et me donne la bénédiction, je lui fais une bise sur la main et rejoint mon siège. C’est parti pour une journée cloué dans mon bureau. À l’entrée de l’entreprise, ils accourent tous vers moi. Pendant que l’un me prend ma mallette, l’autre me retire le manteau. Tous se remettent à leur place une fois que j’entre à l’accueil. Sur de moi, la tête haute et le visage séré, j’avance en me sentant maitre de tous. Des ‘’bonjour madame KONAKRE’’ sortent de partout mais je ne réponds à aucune salutation. Mon bureau est au fond du couloir, je lance mes pas délicatement, puis faiblement jusqu’à m’arrêter. Je sens une douleur dans la tête, j’ai des vertiges, je me sens légère. J’entends un ‘’attention’’ madame, on me rattrape et je reviens à moi aussitôt. Aucun ricanement, personne ne tousse. Une seule raillerie et ils savent tous ce qui les attends.
-mon programme Samira, criais-je d’une voix grave.
Ma secrétaire quitte son poste sur ses hauts talons noir, dans une robe blanche moulante au-dessus de ses genoux, emballant ses petites formes et sa taille de cricket, elle et moi avons pratiquement le même âge. Sa tablette téléphonique en main, elle me cite les rendez-vous de la journée avec cet accent de rapidité mélangé au ton de ma Côte d’Ivoire, je me suis déjà habitué à son rap.
-dans dix minutes vous avez rendez-vous avec le chef des impôts, il amène le comptable pour vérifier les livres. À midi vous recevrez les jeunes postulants pour le poste libéré, ils sont au nombre de cinq. Vous avez également un diner d’affaire au restaurant l’hôtel à quinze heures avec Monsieur BOBO au sujet de la nouvelle plateforme de publicité.
Près de mon bureau un garde court l’ouvrir, sans ralentir notre marche et continuant la conversation, Samira et moi entrons dans le bureau. Il ressemble plus à un séjour. Elle verrouille derrière elle et prend place en face de moi.
-ha j’oubliais madame, vous aurez également la visite des étudiants de l’institut de commerce et d’administration des affaires. Pour vous poser des questions sur des sujets divers. Notamment sur cette nouvelle marque de canapé qui fait la une des journaux.
Elle se calma quelques secondes.
-c’est terminé ? Demandais-je
-oui madame, votre je vous ai tracé tout l’itinéraire.
-vous pouvez disposez
Elle s’en alla, me laissant seule dans mon bureau. Comme une gamine je m’amusais à faire tourner mon siège. Autrefois je n’étais pas cette femme redoutable, autrefois je n’étais pas une crainte pour tous. J’étais amour, bonté, joie… Je souriais aussi, allait en boite de nuit, dansait avec des amis. Aujourd’hui encore j’ai la conviction d’avoir fait les choix qu’il fallait. Avant de me juger, lisez mon histoire.
À suivre...
#illusions#Épisode_2Dans cette immense foule, cette diversité d’hommes, de femmes et même d’animaux, je cherchais sans cesse ma mère. Comme d’habitude, le grand marché de la ville de Yamoussoukro était plus étroit qu’une boite de sardine et pire encore à la veille des fêtes de fin d’année. Ma mère et moi nous tenions la main pour ne pas s’égarer mais un groupe de sportif nous éloigna l’une de l’autre. Je regardais partout au même moment mais elle n’était nulle part. Je sentis à un moment une main chaude se poser sur mon épaule dont la nudité était exposée au soleil brulant de cette saison de l’année. J’eus un coup au cœur, un instant de peur et une seconde d’étonnement lorsque je me retournai mais ne vit personne d
#illusion#Épisode_3De ma maison au centre de formation bilingue, je n’avais que trente minutes de route à pied. Après avoir déposé Fatima à l’école, le chauffeur revenait me prendre. Avec lui j’étais au centre en moins de cinq minutes. Samira me coiffait toujours en boudant sur le fait que sa mère lui interdise les sorties. Une fois terminé, on descendit ensemble rejoindre maman au séjour. Elle avait déjà fait venir le décorateur pour les fêtes.Moi : Bonjour maman, je vois que tu ne blagues même pas cette annéeFatoum : non ma fille, ne parle pas comme ça. Il y’a une année où je blague ? Rentre vite du centre, tu vas m’aider. Et toi Samira, si tu n’as rien à faire tu n’as qu’à venir m’aider.&nbs
#illusion#Épisode_4Eli n’avait pas répondu à mon message, il était pourtant en ligne. Il ignorait mes appels. Ça me fendait en quelques milliers de morceaux. À chaque vibration de mon portable, j’avais le cœur qui battait la chandelle, j’espérais que ce soit lui mais à chaque fois j’étais dessus. J’avais marché toute seule jusqu’au jardin publique où je pris une place en attendant qu’Hamid vienne me chercher. Il en avait mis du temps mais il était finalement là. Samira était assise derrière à sourire tout bêtement. Je pouvais voir à travers son mince visage un aperçu de son bout de temps avec Hamid.Moi : j’espère que ce sourire ne cache pas de mauvaises choses.Samira : entre d’abord 
#illusion#Épisode_5Pantalon jeans, t-shirt noir et tennis aux pieds. J’étais prête pour aller passer un après-midi avec mon chéri. Je voulais lui montrer de nouvelles positions, je pensais qu’il fallait du renouveau dans notre relation. Il était ravi que je veuille passer la journée avec lui et m’attendait avec impatience. Tous mes doutes de la veille s’étaient dissipés. Fatima avait abandonné les décorations et visionnait. Hamid aidait Samira.Moi : je vous laisse, je vais chez EliFatima : quoi ??? Tu vas faire quoi chez Eli ?Moi : kieuuuu, je ne peux plus aller chez Eli ?Fatima : non j’ai mal entendu, ça va. Passe une bonne journée grande sœurElle rougissait de colère, je voyais son teint
#illusion#Épisode_6L’atmosphère était devenue tendue à la maison. Ma mère allait au travail à six heures et ne parlait plus avec son mari. Samira ne venait plus à la maison sauf pour le travail. Fatima volait de plus en plus mon téléphone et celui des autres pour causer avec je ne sais qui. Richard m’intimidait à chaque fois qu’on se croisait dans un couloir. Ce matin, il téléphonait en cachette. Je ne pouvais pas l’entendre mais je vins me placer juste devant lui. Il raccrocha de suite.Richard : tu as quoi à fouiner dans la vie des gens ? C’est ton travail ?Moi : mon travail c’est de m’assurer que tu ne fasses pas de mal à ma mère. Je ne comprends pas comment avec tous ce qu’elle fait pour toi tu ne vois pas. Tu oses la tromper jusqu’&agra
#illusion#Épisode_7Eli avait mis plus de dix minutes avant de revenir. Il était souriant et avait sur lui un parfum inconnu, ou plutôt qui n’était pas le sien mais m’était familier. On démarra pour le centre où on passa toute la matinée. Je ne parlais pas, ne souriais pas à ses blagues. Je m’étais rassuré mais j’avais toujours peur. Au fond je savais déjà ce qui se passait. Mon manque de concentration en salle se fit remarquer par l’enseignant.-Mademoiselle KONAKRE, je vous sens dispersé aujourd’hui, dois-je m’en inquiéter ?Moi : je suis désolé monsieur, juste quelques soucis mais ça va aller.Eli posa un regard sur moi, la main sur la mienne sous la table, il me chuchota, ‘’tu me caches quelqu
#illusion#Épisode_8Dans l’optique de remercier ses employés pour le dévouement à leur tâche le long de l’année, maman organisait toujours une grande fête chaque veuille du nouvel an dans son entreprise. On y passait toujours le réveillon. Cette année comme toutes les autres, elle avait engagé un grand service traiteur pour faire la cuisine à domicile. Elle aimait contrôler tout ce qui entrait dans ses marmites. Samira et moi passions cette journée à manger un peu de tout en bavardant. J’avais vraiment passé l’éponge sur ce qui s’était passé mais pas elle. En sortant de la cuisine après avoir pris un deuxième paquet de frites de plantains murs, elle rouvrit ce sujet. On était dans ma chambre et mangions en regardant des vidéos dans son portable.
#illusion#Épisode_9Mes yeux avaient enflés tellement j’avais pleuré. J’étais inconsolable. J’avais vécu une illusion pendant plus de trois années avec un homme qui jurait m’aimer. Je savais au fond que ma fortune avait beaucoup à y voir mais j’aurai tout fait pour ne jamais avoir de preuves. Là encore j’étais prête à retourner avec lui s’il arrivait à me convaincre s’il n’aime que moi. Samira ne savait plus quoi faire pour que je m’endorme au moins, ni quoi dire. Elle essayait de changer de sujet mais on finissait toujours par y revenir.Samira : écoute Leila, les hommes sont comme ça. Pense à ton voyage et essai d’oublier cette période sinon ça va te ralentir.Leila : quel voyage Samira ? Depuis il est derrièr
❤#Ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 12Je ne savais pas quoi dire à ma mère pour qu’elle cesse de pleurer, elle avait envie de me parler, de me raconter ce qui s’était passé mais je sentais comme un blocus, comme une crainte à chaque fois qu’elle commençait une phrase.Moi : ça fait déjà plus d’une semaine que tu es dans le même état maman, pourquoi tu ne me parle pas ? Libère toi mamanMama : j’avais demandé à ton père de quitter ce genre de vie avant que tout le monde n’en subisse les conséquences. J’étais sûr qu’un jour tout ça allait finir de cette manièreQuand j’entendais maman parler de cette manière, je repensais à Torres que je n’avais pas vu depuis
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 11Moi : où est Torres ? Qui êtes-vous? Vous voulez le tuer ? Je me ferai toute petite dans sa vie si vous le souhaitez mais ne nous faites aucun mal et surtout pas à lui je vous en prie.Lui: il arrive ne t'en fait pas il ne va pas mourir. Je ne peux pas faire du mal à mon propre fils.‘‘Bientôt je vais me réveiller et tout ça n'aurait été qu'un rêve. Il a dit son fils ? Mais Torres m’avait que son père l’avait renié''Les heures passées dans cette chambre était pour moi une éternité. En voyant là où mon amour pour Torres m'avait conduit j'avais envie de regretter notre relation mais je n'y arrivais pas, ce que je ressentais pour cet homme semblait en ce moment &
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 10Ce jour à l’hôpital, je pouvais voir le bonheur se dessiner sur le visage de Torres, ce petit garçon que je venais de mettre au monde était la fierté de mon chéri.Torres: dès que tu atteins la majorité on aura plus à se cacher, soit très patiente chéri. De mon côté j'essaie de trouver un moyen pour quitter le cartel. Prend soin de toi et du bébé et surtout soit sage madame.Moi: je t'aime fort bb.Les examens de fin de premier semestre commencèrent le lendemain de ma sortie de l'hôpital. Le bébé avait sût choisir son jour et j’en remerciais beaucoup le ciel pour cela. Mes parents m'avaient acheté un téléphone et j'&eacut
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 8Ma façon de parler était ci sèche. Puisque je mentais même une goutte de larme ne pouvait pas couler. J’étais prête à tout raconter rien que pour que Torres ne soit pas soupçonné.Moi: je ne connais pas leur nom maman on le faisait en classe et ils me payaient. Je ne sais même pas d'où ils venaient...‘’ Qu’est-ce que je suis en train de raconter à ma maman comme ça ? C’est pour la bonne cause’’Ma mère m’avait battu ce jour tellement que je perdis connaissance. Je m'étais réveillé le lendemain sur un lit d'hôpital avec mes parents à mon chevet. Apparemment mon père avait voyagé la nuit après avoir su ce qui se passait. Rut
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 7Bien que toujours très triste, j'étais heureuse que Torres ne m'ai pas laissé tomber. J'aimais cet homme de plus en plus malgré son niveau scolaire, sa profession, son âge et puis son apparence. Puisque je n'étais qu'à 2 semaines de grossesse, aucun symptômes à part ma mine catastrophique ne pouvait faire comprendre à qui que ce soit que je suis enceinte. Mes amis n'avaient rien constaté et je faisais l'effort de sourire, de bavarder bref d'oublier cette boule que j'avais dans le cou. A chaque fois que j'appelais Torres il me rassurait du mieux possible.Moi : j’ai tellement peur que mes parents apprennent la nouvelleTorres : ça doit être le cadet de tes soucis pour le moment, j’attends que tu excelle à cet examen donc ne bourre plus ta t
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤#Épisode 6Cette femme me regardait comme si elle savait déjà pourquoi j’étais là, mon cœur battait et j’avais les larmes aux bords des yeux.Moi: bonsoir madameElle: merci ma fille bonsoir.Moi: je suis là pour... Un... Je veux faire un…Elle : un test de grossesse Moi: oui madame.Elle: tu fais quelle classe jeune fille ?Moi : Terminal madameElle: hey les enfants d'aujourd'hui.'' Aka fait ton travail'' répondit ma penséElle: Laisse-moi prendre tes paramètres.'' Tu attendais quoi ?''&n
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 5Les jours passaient, ma bonne humeur s'envolait et mes amies s'en inquiétaient.Ef : ce n’est pas comme ça qu'on réagit quand on a des problèmes, ça fait des jours que tu es dans le même état. Moi: t'inquiète ça va allerRuth: ça va aller ça veut dire quoi? Depuis deux semaines que tu dis la même chose ? On entend ta voix seulement quand on doit bûcher si non rien du tout. N'exagère pas aussi.Elles étaient très furieuses mais moi je ne voulais pas parler de ce qui s’était passé.Moi : en tout cas je vous raconte vous allez même faire quoi avec?EF: quand tu viens raconter co
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 4Maman m'arracha le téléphone des mains et on alla dans la maison.Au salon, papa et maman étaient assis sur un canapé et moi sur un autre en face d'eux. Le froid et la peur me faisaient trembler. 🥶Papa: ma fille tu viens d'où ?Son tong était plutôt calme et maman assise à côté me frustrait du regard.Moi: je... J'étais à la boutique d'à côté pour y acheter du papier millimétré pour...Papa : tais-toi! 😠Tout furieux mon père se leva pour rejoindre sa chambre en disant '' tu te moque de mon intelligence?''Je sentais les larmes arriver à vive allure mais je réussis à les retenir.
❤#ma_plus_belle_histoire_d_amour❤Épisode 3Moi: pourquoi tu ne dis rien? On se connaît à peine et tu me mens déjà?Torres: écoute laisse-moi te raconter mon histoire c'est la raison pour laquelle je voulais qu'on se voit ici. J'ignorais que tu avais déjà commencé une enquête.Moi: je t'écouteTorres: tu te doutes certainement que je ne suis pas élève et tu n'as pas tort.Moi: j'ai bien dit l'affaire ci !'' Michelle quitte là avec tes exclamations villageoises et écoute'' sonna une pensée pendant qu'il me regardait avec un air de chien battu montrant sa désolation pour le mensonge.Torres : puis-je continuer stp.Moi: Vas-y désol&eac