— Tu m’écoutes enfin ?
Dallas reporta son attention sur Omer. Ce dernier semblait contrarié. Quoi de plus normal. Elle n’avait fait que porter son attention aux nouvelles personnes qui venaient de pénétrer le restaurant. Ce n’était rien d’autre que Shawn et la femme blonde qu’elle avait aperçu hier avec ce dernier. Pourquoi ressentait-elle cette jalousie rien qu’à les observer s’enlacer ? — Désolée, tu disais ? — Je disais qu’il faudrait mieux que tu laisses la police se charger de cette affaire concernant cette femme internée à l’hôpital. — Eleanor t’a raconté ? — Elle s’inquiète pour toi et moi aussi. — Il n’en est pas question que je me mette de côté dan— J’espère que tu as une bonne raison de m’avoir réveillé de mon sommeil Omer McAllister, s’exclama Eleanor.— Oui j’en ai une rassure-toi. J’aimerais qu’on se voit Eleanor. J’ai besoin de toi plus que jamais.— Ah oui ? Déclara-t-elle en étouffant d’un bâillement.— Oui, ça concerne Dallas.— Qu’y a-il ? En quoi puis-je t’aider ?— Je préfère qu’on se voie dans le café près du bureau. Je te dirai tout là-bas.— D’accord on se voit alors dans une demi-heure.Une demi-heure plus tard, Eleanor se trouvait dans le café dans lequel ils s’étaient données rendez-vous. Elle trouva Omer assit dans un coin du café et empressa
— Je suis contente qu’on soit rentrée saine et sauve ce jour-là. Je te jure que j’avais eu la trouille en voyant sa face. Il me donnait froid au dos, s’exclama Eleanor.Dallas ne fit pas attention à ce que racontait son amie. Ses pensées étaient rivées sur Bruno et des milliers de questions lui tourbillonnaient l’esprit. Depuis quand était-il à Atlanta ? Elle l’aurait pu le rencontrer n’importe où et n’importe comment. Il avait prononcé le prénom de son ex ; Comment le connaissait-il ? Elle mourrait d’envie de savoir.— Dallas, tu m’écoutes ?La voix d’Eleanor la tira de ses pensées. Elle tourna son regard vers Eleanor et cette dernière pouvait voir dans ses yeux de l’inquiétude.— Tu disais ?Eleanor savait ce qui la tou
Bruno s’en fichait pas mal qu’elle lui demandait d’arrêter. Tout ce qu’il voulait, c’est avoir ce plaisir qu’elle lui avait refusé. Cette fois-ci elle ne s’en tirera pas. Il fera d’elle aujourd’hui son objet sexuel.— Tu n’aurais jamais remettre les pieds ici.Son visage déformé l’effrayait au point où elle souhaitait disparaitre. Il retira la ceinture de son pantalon et s’amusait à la balancer de tous les côtés. Elle écarquilla les yeux sachant ce qu’il avait l’intention de faire. Elle reculait aussi vite, mais pas mal chance son dos buta la table du bureau.— Ce n’est pas moi qui t’ai obligé à revenir ici donc tu vas la fermer et me laisser faire ce dont je meurs d’envie. Ce n’est pas pour rien que je suis venu m’installer à A
Deux jours plus tard...— Tu es magnifique, lui souffla Omer lorsque Dallas sortit de sa voiture accompagnée d'Eleanor.— Merci Omer.Eleanor adressa un clin d’œil à Omer avant de s'éclipser. Il se rapprocha de Dallas, prit sa main qu'il embrassa et déposa ensuite un baiser sur sa joue. Dallas afficha un sourire et main dans la main, ils rejoignirent la foule qui se trouvait devant le grand bâtiment.Aurora s'approcha d'eux. Elle portait un tailleur qui lui allait très bien. Le visage rayonnant, elle tendit les bras à Dallas et l'embrassa.— Je suis heureuse de te voir ma chère Dallas.— Moi aussi Aurora, répondit cette dernière.Aurora porta son attention à Omer. Celui-ci la salua et les laissa tous les deux pour rejoindre Eleanor.— Je voudrais te remercier pour ce que
— Je te pris de me croire. Ce n'est pas moi sur ces vidéos. C'est insensé.— Oui, c’est insensé que tu me fasses croire le contraire car tous ici présent nous avons parfaitement vu ton visage sur ces vidéos. Arêtes de mentir.— Je...— Je te faisais confiance et tu m'as trahi.Incapable de soutenir plus longtemps tous ces regards, elle quitta la salle en courant, les yeux humides. La gorge nouée, elle poussa un sanglot lorsqu'elle fut hors de la Fondation. Plus rien n'allait être comme avant car elle était devenue la risée de tous. Elle pleurait toutes les larmes de son corps en songeant aux images de la vidéo qui défilaient dans sa tête comme une torture. Comment Est-ce possible ? Par quelle sorcellerie pouvait-elle être sur cette vidéo. Elle ne connaissait pas ces
Omer et Eleanor suivaient le médecin. Une larme ne tardait pas à glisser sur la joue d'Eleanor en songeant au corps qui portait le même nom que son amie. Pétrifiée, elle Serra les poings et accélérait les pas pour rattraper Omer et le médecin qui étaient déjà devant une porte.Elle poussa un soupir tandis que les battements de son cœur s'accélérèrent lorsque le médecin ouvrit la porte. Un corps couvert d'un linge blanc était posé sur une longue table. Adossée contre la porte en bois, elle refusait de faire un seul pas. Omer se trouvait à un mètre du corps. Une lueur de panique mélangée à de la tristesse se formait dans ses yeux._ Vous pouvez retirer le linge, autorisait le médecin qui était en face de lui.Il avançait sa main qui n'arrêtait pas de trembl
Eleanor faisait les cent pas du couloir de l'hôpital. Cela ferait bientôt Trente minutes que les médecins étaient dans la Chambre de Dallas sans pour autant leur fournir de nouvelles. Elle était angoissée et elle n'arrivait pas à bien se tenir. Omer s'approchait d'elle avec du café qu'il lui tendit. Elle refusait d'en prendre. Elle n'était pas capable d'avaler quoique ce soit encore qu'elle ne savait rien de ce qui se passait dans cette chambre.— Prends en, insista-t-il. Cela pourrait t'aider à te déstresser.— Je n’en veux pas Omer.Il se résignait à la laisser tranquille et prit siège sur l'un des banquets.— Enfin ! s'exclama Eleanor lorsqu’un médecin sortit de la chambre de Dallas. Alors, fit-elle en s'approchant de lui.
— Je n'arrive pas y croire que Sébastien ait pu faire une telle chose. Je pensais bien le connaître, fit la mère de Shawn surpri, pas ce que son fils venait de lui raconter.— De toute façon, ils ont raison. J'ai tué mon père et je ne regrette absolument rien, clama-t-il la mâchoire crispée.—Arêtes de dire n'importe quoi. Tu n'es pas un meurtrier et ce n'était qu'un accident.—J'avais quand même ressentir le besoin de le tuer. Je pensais qu'il avait changé.Shawn Serra les poings en se rappelant cette nuit. Rentré de l'Angleterre et voir son propre père battre sa mère l'avait irrité. Il n'avait pas pu maîtriser sa colère et l'avait poussé violemment. Il avait heurté le piano et fut mort sur le champ sous le coup qu'il avait reçu sur le crâne. Il ne s'en doutait