CENDRILLONJe m’étonnai que Marlene partît, mais je ne dis rien. Ils continuaient de m’appeler “Cendrillon”, et je sentais une chaleur monter en moi, une tension palpable entre nous trois. Leurs regards étaient comme des braises, prêtes à s’enflammer à tout moment.— Mais peut-être que tu pourrais nous aider à oublier tout ça, juste pour un moment, dit Ethan, son regard tout aussi intense.Je sentis une chaleur monter en moi, une tension palpable entre nous trois. Leurs regards étaient comme des braises, prêtes à s’enflammer à tout moment.— Et comment pourrais-je vous aider à oublier ? demandai-je, ma voix à peine audible. Je sentais l’air chargé d’une tension étrange, mon souffle s’accélérait malgré moi. Je me levai pour laver la vaisselle de nos deux verres, mais Mica se pencha vers moi, son souffle chaud contre mon oreille.— En nous rappelant pourquoi nous sommes ici, pourquoi nous nous battons.Ethan posa une main sur ma taille, me rapprochant de lui.— En nous montrant que, mal
CENDRILLON— À ce qu’on s’occupe de ton petit trou !Je me retournai et le regardai, je n’avais jamais pensé à cela !Il me regardait avec un sourire aux lèvres.— Moi derrière et Ethan devant, tu verras, Cendrillon, tu vas en redemander, mais avant, il faut qu’on prépare ton corps.Il fit un signe à son frère qui sortit d’une table de nuit un objet étrange avec une pierre au bout.— C’est un plug ! Je vais te le mettre dans le cul et ça te prépareras à recevoir plus la prochaine fois. Quand je dis plus, c’est moi, et comme tu peux le voir, j’ai plutôt été gâté par la nature.Mes yeux se posèrent sur son sexe qui était énorme et je fis signe que non de la tête, il en était hors de question, mais Mica rit et me retourna comme une crêpe.— Allez, à quatre pattes, ma belle. Ethan va s’occuper de toi pendant que je le glisserai. Je vais mettre du lubrifiant, ne t’inquiète pas.Je ne bougeais pas, mais Ethan m’attrapa par la taille et me tira en arrière.Je me retrouvai le cul en l’air, je
EthanNous avions passé la matinée à chercher des indices pour savoir qui nous faisait du chantage et surtout pourquoi. Nous n’avions aucun indice concret. Nous avions noté sur un calepin les objets que nous avions dérobés, mais il n’y avait aucun rapport apparent entre la pantoufle de saphir et les papiers ou documents. Le contact nous demandait encore d’autres documents, gardés dans un entrepôt. Nous avions décidé de prendre en photo chacun des documents que nous étions forcés de voler. Nous devions absolument découvrir qui nous faisait du chantage et retenait notre oncle.Et surtout pourquoi ?Il fallait récupérer Tonton et enlever toute menace future.Le premier message disait de récupérer un objet. Le second, reçu juste après que nous étions sortis de l’appartement, disait “un objet et des documents”. Tout était détaillé : le lieu, l’emplacement du coffre et où trouver le coffre.Mais pas les code du coffre, ça c'était un boulot pour Mica !Il avait l’air bien informé de chaque e
ETAHNArrivés à l’entrepôt, comme à notre habitude, nous avons rentré la voiture, puis nous nous sommes installés sur le canapé, l’ordi sur la table basse, je commençais à analyser l’endroit exact où nous devions aller. J’ai examiné les plans de l’entrepôt, repéré les caméras de surveillance et les angles morts, et noté les horaires des gardes. Nous avons discuté de notre stratégie, en veillant à couvrir tous les angles possibles pour minimiser les risques.— Tu penses qu’on a tout prévu ? demandai-je à mon frère en levant les yeux de l’écran.— Je crois que oui, répondit-il en hochant la tête. Mais on ne peut jamais être trop prudent. On doit s’assurer que personne ne nous voit entrer ou sortir.Pendant que nous attendions, mon frère a fait couler un café et nous avons continué à planifier notre opération. Nous avons vérifié notre équipement : appareils photo, lampes de poche, vêtements sombres et gants pour ne laisser aucune trace. Nous avons également pris soin de vérifier que nos
ETHAN— Vite, il faut filer d’ici ! cria Mica en accélérant le pas.Je sortis mon flingue, prêt à toute éventualité, tout en continuant à fouiller le bureau pour savoir à qui appartenait l’entrepôt que nous cambriolions.— On n’a plus le temps, il faut partir maintenant ! insista Mica, la voix tendue par l’urgence.Après avoir pris toutes les photos nécessaires et récupéré les informations cruciales, nous avons quitté l’entrepôt aussi discrètement que possible, en veillant à ne laisser aucune trace de notre passage. Les aboiements des chiens se faisaient de plus en plus proches, mais nous avons réussi à nous échapper juste à temps.Nous sommes repartis pour notre entrepôt, où nous avons tout pris en photo, y compris l’objet qui s’est révélé être un collier de diamant.— C’est incroyable, dit Mica en examinant le collier. On a vraiment trouvé quelque chose de précieux.En inspectant le collier de plus près, nous avons découvert une clé USB cachée sous le collier de diamants.— Regarde
EthanElle sortit la meilleure bouteille de cognac de notre oncle et la posa sur la table basse. C’était une bouteille de qualité supérieure, vieillie de plus de vingt ans, qu’il gardait pour les occasions spéciales. En jetant un regard au bar de notre oncle, je constatai qu’il ne restait plus que cette bouteille. Marlène avait une très bonne descente et avait déjà fait un sort à la plupart des autres bouteilles.Avant de prendre la bouteille pour nous servir, Marlène enfila un peignoir pour cacher sa chemise de nuit transparente. Nous avions déjà tous vu Marlène nue, mais si elle se sentait plus à l’aise ainsi, pourquoi pas ? Et je dois avouer que la chemise était vraiment très transparente. Mais ni moi ni Mica ne nous étions jamais attardés sur elle. Pour nous, Marlène était un peu comme une grande sœur. De plus, ses relations avec notre oncle étaient étranges, et nous n’arrivions pas à savoir s’il y avait quelque chose entre eux ou non. Nous avions toujours eu des doutes sur la nat
ETHAN— On doit la retrouver avant qu’elle ne parle, dit Mica d’une voix déterminée. Et on doit s’assurer qu’elle ne puisse pas nous nuire.Marlène hocha la tête, comprenant la gravité de la situation.— Très bien, je vais vous aider. Mais vous devez me promettre de ne plus me réveiller en pleine nuit pour me crier dessus.— Promis, répondis-je en levant mon verre presque vide, Marlène voulut me servir de nouveau, mais je plaçai une main dessus en guise de négation.— Est-ce que vous comptez la tuer ? demanda Marlène en nous regardant droit dans les yeux. Son ton était grave et son regard perçant, comme si elle cherchait à lire nos intentions les plus profondes. Elle savait que nous étions dans une situation délicate et que la décision que nous prendrions entraînerait des conséquences irréversibles. Marlène avait toujours été perspicace et directe, et cette fois-ci, elle ne faisait pas exception. Elle voulait s’assurer que nous avions bien réfléchi à toutes les implications de nos act
ETHAN— Très bien, mais reste sur tes gardes.Une fois à l’intérieur, nous roulâmes en silence, chacun perdu dans ses pensées. La tension était palpable, et je pouvais sentir l’angoisse de Mica.— J’aurais dû l’attacher, cette fille ! grogna-t-il.Je soupirai.— Moi aussi, je lui faisais confiance ! Quand même, elle nous a bien eus, derrière ses airs de petite fille innocente !— Tu crois qu’elle va bien ? demanda-t-il finalement, sa voix trahissant une inquiétude qu’il ne pouvait cacher.— Je l’espère. Mais plus on attend, plus il y a de risques.Nous arrivâmes dans la ville. Je roulais plus doucement que la vitesse autorisée, et nous scrutions chaque parcelle de rue, chaque trottoir.Tout était fermé et il y avait peu de personnes en fait. Et puis, elle était recherchée, donc nous ne pouvions pas ouvertement arrêter le peu de passants que nous voyions pour savoir s’ils l’avaient vue quelque part.Nous continuâmes notre recherche pendant des heures, explorant chaque recoin de la vill
Cendrillon— Cendrillon… murmura Ethan, ses doigts effleurant mon épaule.Je ne répondis pas. Mes yeux étaient rivés sur le papier plié que Mica déplia lentement. Quelques mots griffonnés à l’encre noire, d’une écriture tremblante mais lisible : « Les contes finissent mal quand on oublie les dettes. »Un silence glacial s’abattit sur nous. Le bar, pourtant encore bruyant, sembla s’effacer autour de moi. Je sentis une sueur froide couler dans mon dos, et mes jambes vacillèrent. Mica froissa le papier dans son poing, ses jointures blanchissant sous la pression.— C’est quoi cette merde ? grogna-t-il, ses yeux lançant des éclairs.Ethan, plus calme mais tout aussi tendu, ramassa la photo et l’examina de près.— Quelqu’un sait que t’es ici, dit-il doucement. Quelqu’un qui connaît ton passé.— Mon père est mort, articulai-je, la voix tremblante. Et ma belle-mère… Marie l’a vendue à des mafieux après ses aveux. Qui pourrait…Je m’interrompis, incapable de finir ma phrase. Les dettes. Ce mot
CendrillonLe bar-hôtel de Roland bourdonnait comme un essaim d’abeilles en pleine saison. Les rires des clients ricochaient sur les murs en bois, les verres s’entrechoquaient dans un tintement joyeux, et l’odeur de bière fraîche se mêlait à celle des frites tout juste sorties de la friteuse. C’était une soirée comme je les aimais : bruyante, vivante, un chaos organisé où je me sentais enfin chez moi. Un an s’était écoulé depuis ce jour où Ethan et Mica avaient scellé notre union sous les étoiles, un an depuis que j’avais dit oui à deux hommes qui avaient transformé ma vie de cendres en quelque chose de lumineux. Et pourtant, ce soir-là, alors que je servais une pinte à un habitué, une sensation étrange me nouait l’estomac.Je posai la main sur mon ventre, instinctivement. Rien ne se voyait encore – pas de courbe, pas de rondeur – mais je savais. Depuis quelques jours, un pressentiment grandissait en moi, confirmé ce matin par un test discret acheté à la pharmacie du coin. Deux petites
CENDRILLON— Vous êtes ma vie, dis-je simplement, les larmes coulant sur mes joues. Je vous aime tous les deux, d’un amour qui dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer. Aujourd’hui, je vous promets de vous aimer, de vous soutenir, de partager chaque moment avec vous. Vous êtes mes âmes sœurs.Puis, dans un geste symbolique, Roland unit nos mains, et chacun des jumeaux déposa un baiser sur mes lèvres, scellant ainsi notre union.Le reste de la soirée se déroula dans une ambiance festive, remplie de rires et de joie. Les invités dansaient, et la musique résonnait dans toute la salle. J’avais l’impression d’être dans un rêve, mais c’était bien réel. J’étais mariée aux deux hommes que j’aimais plus que tout, et rien ne pouvait gâcher ce moment.Sous les étoiles, alors que la fête battait son plein, Micah, Ethan et moi nous éclipsâmes discrètement, profitant de quelques instants de tranquillité loin des regards. Ils m’entourèrent de leurs bras, et je sus que peu importe les épreuves à veni
CENDRILLON💋Dans l’élégant bar-hôtel de l’oncle Roland, l’effervescence battait son plein alors que les préparatifs du bal prenaient forme. Cela faisait maintenant un an que Micah et Ethan m’avaient sauvée du comte, un an où, contre toute attente, ils avaient aussi conquis mon cœur. Cette année avait été marquée par des épreuves, des moments de doute, mais surtout, par un amour si puissant qu’il avait effacé les ombres de mon passé.Dans une semaine, Roland allait célébrer notre mariage. Bien sûr, ce ne serait pas un mariage légal, mais à mes yeux, cela importait peu. C’était mon mariage, celui qui scellerait notre amour, au-delà des lois et des conventions. Micah avait été le premier à me faire sa demande, dans son style typique, franc et direct. Ethan, avec son air plus calme, avait suivi. Je m’étais mise à rire, un rire sincère, avant de dire oui aux deux. Moi qui n’avais jamais réellement été aimée, moi qui avais passé tant de temps à fuir les faux-semblants et les pièges du mond
ETHANÀ la fin du repas, alors que nous finissions le dessert, Roland posa son verre de vin sur la table et se tourna vers Marie avec un regard sérieux, presque solennel.— Je voudrais te proposer de devenir ma cuisinière, dit-il en la fixant avec un léger sourire en coin, comme s’il attendait sa réaction.Marie éclata de rire, un rire franc et chaleureux qui résonna dans la pièce.— Cuisinière ? Sérieusement ? Elle secoua la tête avec amusement. J’aurais préféré une demande en mariage, Roland !Mon oncle la regarda intensément, ses yeux brillants d’une émotion qu’il avait rarement laissé transparaître.— Et si je te le demandais, Marie ? répondit-il doucement, laissant flotter la question dans l’air.Cette fois, Marie s’arrêta un instant, surprise, avant de reprendre son éclat de rire. Elle fouilla dans sa poche pour en sortir une cigarette qu’elle s’apprêtait à allumer. Mais Roland, rapide, lui prit délicatement la cigarette des mains.— Pas ici, ma belle, dit-il avec un sourire aff
ETHANMarlène hurla, sa terreur palpable.— Tu peux pas me faire ça ! Elle se débattait dans ses liens, ses yeux écarquillés d’horreur. Mais mon oncle ne bougea pas d’un centimètre.— Oh, si, je peux. En un geste rapide, il lui fourra son vieux bâillon dans la bouche, étouffant ses cris. Puis, d’un signe de tête, il appela Johnny. Emmenez-la.Johnny et deux autres hommes s’approchèrent. Marlène se débattait, mais ses efforts étaient vains. Ils l’attrapèrent fermement et la traînèrent hors de la pièce. Ses yeux étaient pleins de désespoir, mais aucune pitié ne se lisait dans ceux de mon oncle.Une fois la porte refermée derrière eux, Roland se tourna vers nous. Son visage fatigué, ridé par les années de secrets et de pouvoir, s’adoucit légèrement.— Mes chers neveux, je tenais à vous remercier pour tout ce que vous avez enduré pour moi.Micah hocha la tête.— C’est normal, tonton. Tu nous as sauvés de grand-mère, après tout.Roland esquissa un sourire, une ombre de nostalgie dans ses y
EthanNous sortions de la douche, et Cendrillon resplendissait. Son sourire radieux était une récompense à lui tout seul, illuminant la pièce bien plus que la lumière tamisée qui filtrait par la fenêtre. Son regard était différent, plus apaisé, comme si quelque chose en elle avait changé. Et je devais avouer que, moi aussi, je me sentais transformé. L’heure que nous venions de passer ensemble avait été un moment de pur bonheur, une parenthèse hors du temps.Nous devions redescendre. Cela faisait déjà une bonne heure que nous nous étions éclipsés, et même si je n’avais pas envie de quitter cette bulle de douceur, je savais que nous ne pouvions pas rester cachés indéfiniment. Pourtant, une pensée persistait dans mon esprit : j’avais adoré me perdre dans la chaleur et la douceur de Cendrillon, et je ne voulais pas que ce moment s’arrête.Quelque chose en elle avait changé, c’était indéniable. Peut-être était-ce cette lueur nouvelle dans ses yeux ou la façon dont elle se tenait plus droit
CENDRILLONÉthan prit mon visage entre ses mains et, après un instant d’hésitation, m’embrassa avec une passion contenue, presque délicate. Ses lèvres chaudes contre les miennes effacèrent toute pensée, ne laissant place qu’au moment présent, où rien d’autre n’existait que nous trois, ensemble.Pendant ce temps, Micah, sans un mot, continuait à parsemer de légers baisers le long de mon cou, ses mains parcourant mes épaules, puis descendant lentement le long de mon dos. Chaque contact envoyait des ondes de chaleur à travers moi, me faisant presque chavirer.Je me laissai aller à leurs caresses, sentant mon corps réagir à chaque toucher. Les mains d’Éthan glissèrent le long de mes bras, puis remontèrent pour se poser sur mes hanches, m’attirant plus près de lui. Son baiser se fit plus profond, plus intense, et je sentis une vague de désir monter en moi.Micah, derrière moi, pressa son corps contre le mien, je pouvais sentir son erection contre mon dos, il attrappa mon pantalon et le fit
CendrillonJe me figeai d’un coup, incapable de bouger, comme si le poids de l’instant m’avait cloué sur place. Micah et moi restâmes ainsi un long moment, suspendus dans un silence chargé d’émotions brutes. Puis, lentement, il s’écarta, ses yeux plongeant dans les miens avec une intensité qui me fit presque vaciller.— Maintenant, promets-moi que tu feras tout en toute transparence, dit-il, sa voix grave teintée d’un mélange d’inquiétude et d’espoir.Je hochai la tête, une nouvelle détermination s’éveillant en moi comme une flamme fragile mais tenace.— Oui, je ne voulais pas vous faire peur, murmurai-je, la gorge nouée par la culpabilité.Micah esquissa un sourire, et dans son regard brillait une lueur de fierté qui me réchauffa le cœur.— Tu savais bien que ta disparition allait nous faire du mal, reprit-il, son ton plus doux mais encore marqué par une douleur sourde. On avait déjà perdu notre oncle… On a cru que ce type qu’on a vu sur la caméra t’avait tuée, ou pire, vendue. Tu peu