A BOSS LOVER STORY
Première partie
"-Tu vois l’oiseau?
-Oui! Il est rouge!
-Cette couleur s’appelle Scarlet. ou Ecarlate. Comme tu préfères.
-Oh, je croyais que c'était du rouge simple.
-Non. Allez, viens. On y va…"
Encore ce même souvenir. Ces images datent de presque vingt-cinq ans et ils sont toujours aussi frais dans mon esprit.
J’ouvre les yeux et je tombe sur Ginny assise sur mon lit. Elle miaule en s’approchant de moi. Je l’embrasse et je me lève. A chaque jour suffit sa peine comme dirait ma mère.
Je me dirige vers la salle de bain afin de me préparer pour aller travailler.
Je sors de la douche avec une serviette autour du corps et une autour de ma tête. En revenant dans la chambre, Ginny était dans sa litière et faisait sa toilette, totalement indifférente à ma présence.
Je m’habille et me place devant mon miroir afin de regarder les dégâts de mon sommeil agité. J’avais pris soin de ne croiser aucun reflet dans les toilettes. Mes cheveux sont très bruns, presque noirs et m’arrivent au milieu du dos. Je songe à les couper mais j’y réfléchis toujours. J’aime ma routine et les couper serait sortir de ma zone de confort que j’ai bâti depuis des lustres.
Après quelques minutes de détresse intense avec mon mascara et l’eye-liner, je ferme enfin la bouteille de parfum et prend mon sac que j’avais préparé la veille.
Au rez-de-chaussée, dans la salle à manger, se trouve mon colocataire et meilleur ami, Christopher.
-Bonjour.
-Oh salut! dit-il en avalant un morceau de pain. J’attendais que tu te réveilles pour que je puisse partir. Tu te sens bien?
-Je vais parfaitement bien. Ne t’en fais pas.
Je lui colle un baiser sur la joue et part chercher de quoi manger dans la cuisine. Il me suit et s’appuie dans l’embrasure de la porte.
-Je t’ai entendu hier soir.
-J'ai fait un cauchemar. Et je suis descendue boire de l’eau.
Il me regarde quelques minutes et s'apprête à parler lorsque son biper sonne. Il le regarde du coin de l'œil et pointe un doigt sur moi.
-On en reparlera à mon retour. Il lance. J’ai une urgence au bloc.
Il s’approche et m'embrasse le front.
Christopher est urgentiste à St Bart Hospital et vient de commencer sa rotation de la journée.
Je décide de réchauffer le riz et les légumes d’hier et manger tout en jetant un œil à mes mails.
J’occupe un poste de rédactrice à Vanish-Tie est une grande entreprise de mode le grand immeuble où elle est comprend trois sièges. On s’occupe de la publication de notre revue mensuelle: le VT Mag; et aussi de l’atelier de couture de certains designers qui participent à des fashion show. L'inclusivité de Vanish-Tie permet d'appâter plusieurs lecteurs qui aiment parfois voir de nouvelles choses tout en se renseignant sur leur hobby ou autre.
Comme à mon habitude, je passe au café qui se trouve non loin du bureau où la charmante caissière me sert mon éternelle tasse de café.
Arrivés devant l'immeuble, À peine ai-je ouvert la porte de la voiture que mon téléphone sonne.
C'est Marilyn, une de mes collègues.
~Hallo, bonjour Lyn, comment ça va?
~Bien , bien! Tu devrais être arrivée depuis quelque temps déjà.
~Je suis dans l’ascenseur.
~Que Dieu soit loué. Nous avons une réunion imprévue avec Allen dans moins de dix minutes. Les deux ailes sont attendues dans la salle de conférence commune.
~J’arrive
Allen est la chairwoman de Vanish-Tie. Une femme qui prend son travail tres au sérieux et n’échange jamais plus qu’elle ne le devrait avec ses employés. C’est le genre de femme à ne pas se soucier de si on vient chaque jour ou pas, mais elle veut avoir son travail rendue et prêt a la publication au moment dit; sinon on peut dire au revoir a notre poste. “Ce n’est pas comme si vous étiez indispensable ou irremplaçable en fait.” a t-elle dit une fois lors d’une réunion de doléances.
Ses deux fils travaillent avec elle, dans une grande harmonie, pour notre plus grande surprise. C'est son fils Matthew qui s'occupe de deux des branches de l’entreprise, jeune homme d’une trentaine d'années tout au plus, cheveux noirs coupés courts, pommettes saillantes, yeux bruns. Il donne l'air d'un gladiateur des temps modernes avec son allure de héros de guerre.
Toutes les filles de l'entreprise ont déjà succombé à son charme, y compris moi. Mais cette folle époque est passée. Il est marié et est papa de deux petites filles adorables.
Sa femme, Grace est une styliste qui occupe un poste dans le bâtiment du centre de Vanish-Tie. Belle femme avec le coeur sur la main.
L’autre fils d’Allen, Clay travaille comme avocat et gère les sections légales de l’entreprise en plus de son travail à plein temps dans un cabinet de la ville d'à côté.
J'arrive enfin au quatrième étage, là où se trouve mon bureau. Avant que je ne l'appelle, Marilyn m'avait envoyé en message me disant ce qui se passe. Je lui ai répondu que je le savais et que je m'apprêtais à me rendre à mon bureau pour prendre mes affaires. J'avais fini mon café en route. J'avais jeté l'emballage dans la poubelle de mon bureau. Je me dirige vers la salle commune.
C’est dans cette salle que se déroulent les grandes réunions comme celle-ci. Je prend une place entre deux filles dont je ne connaissais pas les prénoms. À peine ai-je dit bonjour que la porte vitrée s'ouvre laissant apparaître une femme dans la soixantaine, cheveuxplus blancs que bruns retenus dans un chignon stricte. Elle entra et s'assit sur la chaise qui se trouve à l'extrême droite de la table. Que la fête commence.
Allen pris place sur la chaise à l'extrémité de la table.-Bonjour. Je suis venue ici aujourd'hui pour préparer la prochaine saison. Celle de l'automne. Je voudrais que les deux ailes ici présentes travaillent ensemble car nous devons nous surpasser cette fois-ci. Tout le monde acquiesça d'un simple hochement de la tête. J'aurai besoin de huit rédacteurs en chef. Quatre de l'aile droite et quatre autre de l'aile gauche après cette réunion.Les rédacteurs en charge de nous superviser ont fait leur choix. Je n’en fait pas partie. Sans doute parce que j’ai été assignée il y a deux jours de cela à une interview à Miami; ce qui me fait penser que je dois commencer à faire ma valise. Merde.
Les quatre dossiers verts sont étalés devant moi.-Ouvrez-les, ce sont des hommes d'affaires plus ou moins influents de notre côté de la carte. Il y a James Darrel PDG des entreprises automobiles Darrel, Harry Finygan PDG de la BRC, Terrence Starling PDG d’une entreprise financière qui s’est fait connue il y a une dizaine d'années grâce à un investissement bien placé et Joshua Fallon PDG des entreprises maritimes Fallon Co. Comme vous le voyez, ce sont tous des hommes influents, des PDG.Vous devrez choisir entre ces quatre, lequel que vous allez interviewer. Il est impératif que votre choix soit fait avant la fin de la journée. Votre rapport et l'ensemble de l'interview devra être rendu avant la fin de ce mois. On est dix-huit. J'espère que vous tenez à vo
Puisque nous serons des équipes de deux à travailler sur ce projet, j’envoie un message a ma coéquipière, Janny. Elle travaille à l'étage au-dessous, je prend donc l’ascenseur et la rejoint. Son bureau est plus calme que le mien puisqu’elle y est la seule qui l’occupe. Elle m’offre une tasse de thé et nous commençons à travailler.-Bon, je dis après avoir pris quelques gorgées de ma boisson, que veux-tu faire? L'interview ou la retranscription?Elle réfléchit en tapant la tête de sa plume contre sa bouche.-Occupe toi de l’interview. Je n’aime pas trop parler aux gens.Je la regarde quelques instants mais ne di
Après avoir garé ma voiture à une place qui est à une distance convenable de l'entrée, je pousse les portes et me dirige vers l'accueil où une jeune fille blonde se tenait. Elle semblait être dans la même tranche d'âge que moi à peu près.-Bonjour mademoiselle..... Donna. Son nom est inscrit sur son badge accroché en haut à droite de son tailleur. Elle me scrute de haut en bas en arborant un sourire très professionnel.- Vous êtes?Polie en plus.-Je suis Diana McGareth et je travaille pour le Vanish-tie. Je suis ici car ma collègue et moi préparons un article sur votre patron M. Starling. Et....-Bien, désolé mais ce n'est pas &ag
J'arrivai trente minutes plus tard devant le restaurant " La Lorraine" .C'était un restaurant français assez fréquenté par le gratin célèbre de New York. Je donnai mon nom à l'hôtesse de service qui m'amène à une table où Christopher, et quelques-uns de ses collègues sont assis. Je leur fais la bise et je m'assieds entre mon ami et un petit blond à lunettes.-Bonsoir tout le monde!Ils me répondent tous avec le sourire tout en continuant à parler de ce que je pense être un match de basket-ball. Quelques minutes plus tard, une autre des collègues de Chris, Eva, nous salue et s’assied près de son petit ami, Peter, je crois.&nbs
En sortant de l'ascenseur, je reçois un appel d'un numéro inconnu. J'étais méfiante avec les numéros inconnus. Mais, imaginons que ma mère ait un problème et qu'un de leur voisin appelle... Bon je sais que c'est un peu exagérer les situations mais on ne sait jamais. Je me résigne à répondre:~Hallo.~B'jour! J’pourrais parler à Diana McGareth s'vous plait?~C'est elle-même.~Ha Mam'zelle McGareth! J'me nomme Geoffrey Dolan. Je travaille pour Mme Allen concernant l'nouveau bâtiment construit pour les huit rédacteurs en chef. J'vous appelle pour vous parler d'vos futurs bureaux. 'Zavez des modifications à apporter ici ou doit- on tout laisser comme ils sont?-Heu... Je n'ai aucune idée de l'endroit où se
Elle paraissait faussement choquée.-Tu peux pas me faire ça Di', non. Dis moi c'est qui. Je le connais au moins?-Non, je ne pense pas. Il n'est pas d'ici.-Un étranger? Tu t'es dégoté un étranger. Bon Dieu! Mais... mais... Dis moi qui c'est s'il te plait.Je réponds négativement.-Il est beau au moins? Te connaissant toi et ton goût pour le style vintage, je ne serai pas surprise qu'il soit vintage aussi. C'est-à-dire un gros bonhomme d'un quarantaine d'années tout au plus.-Mais bien sûr que non. Il...il est anglais. Son nom est Robert.- Robert? Je veux le rencontrer.-Peut-être. Peut-être pas.-Pourquoi?
Le lendemain."...I realize this is my last time.She took my armI don't know how it appended... "Je fut réveillée par les notes de "Shut up and dance" de Walk the Moon. Qu'est ce qui se passe encore?-Christopher. Putain. Ce mec va me tuer.»Christopher!Je criai son prénom au moins deux fois encore. La musique est trop forte et j'ai encore sommeil.Sniff, sniff, ça sent le bacon gri
Deux ans plus tard Toutes les histoires se terminent bien n’est ce pas? Mais c'est tout de même subjectif. Les méchants dans l'histoire ne sont pas tout le temps ceux qu’on voit. Bale n’a pas été retrouvé par la police. Je ne pouvais pas leur donner plus d’information parce que je n’en n’avait pas. Autre qu’il m’a dit qu’on se reverra, en de bons termes cette fois. Il m’a aussi dit qu’il est protégé mais que toute cette histoire est causée par Erin et par sa négligence à lui. Ne pas prendre ses médicaments, vivre de cigarettes et d’alcool a été une erreur qu’il ne commettra plus. Les gens ne seraient pas fiers de ses actions. Il ne m’a pas dit qui, outre le fait que ces gens lui sont chers. En regardant ce coucher de soleil, je me rappelle de ses paroles et de comment il agissait. C'était le Bale que j’ai connu étant petit
Lorsque je me suis réveillée, je vis que Bale était assis devant moi. Je sursaute. -Bonjour la Belle au Bois Dormant. Je ne lui répondis pas. Il souriait. -Tu veux quoi ? -Je t’avais dit qu’elle allait rentrer saine et sauve. Il me lance un bout de papier au visage et sort de la pièce. Encore un peu étourdie par ce réveil très inconfortable. Je m'assois et baille. C’est alors que je remarque le bol de soupe et la bouteille d’eau qui se trouve non loin de moi. J’avais faim. Je bois rapidement la soupe et je descend la moitié de la bouteille d’eau. Je souffle et j’ouvre le journal. Deux semaines et demie. J'espère que quelqu’un me cherche toujours. Ida est partie depuis deux jours, ou trois. Je ne sais plus. Je n’ai pas revu Erin
Point de vue extérieur. L’oiseau a été pris au piège par le chasseur admiratif. Il le contemple à travers sa cage. Le nourri, joue avec lui mais ne le laisse pas sortir. Il a ce qu’il voulait non? Oui était la première réponse, parce qu’elle était la plus évidente. Mais au fond, il n'était pas comblé. Il a imaginé son oiseau venir à lui de ses propres ailes, par la fenêtre. Son bel oiseau rouge. "-Tu vois l’oiseau? -Oui! Il est rouge! -Cette couleur s’appelle Scarlet. ou Ecarlate. Comme tu préfères. -Oh, je croyais que c'était du rouge simple. -Non. Allez, viens. On y va. Viens on se promène.
Retour au point de vue de Connor. -C'est quoi ce Block 45? -C'est assez loin d’ici mais lorsque vous tournez à droite c’est la seule destination plausible a avoir. Il n’y a rien de l’autre côté. Pas de cinéma, de restaurants ou de beaux hôtels. Seulement des logements pour personnes à bas revenus, des petits marchés et des entrepôts vides. -Pourquoi on a jamais entendu parler de cet endroit? Je demande. -Parce que c'est pas son vrai nom. En fait, le Block 45 correspond à la fin de la 45ème avenue. On l'appelle Block 45 parce qu'il y a quelques années, un gang y résidait. Ils faisaient du trafic et tout mais au fond, ils aidaient les défavorisés de la ville. Ils ont sorti 45 familles de la pauvreté avant de se faire démanteler. -Quels genre de person
Je me suis réveillée sur un matelas moisi qui sent la pisse. Je vous jure, si je n'étais pas si angoissé, j'aurais vomi. Il faisait noir et je ne sais pas où je suis. Mes pieds et mes mains sont noués et j'ai un bâillon sur la bouche. Je ne pouvais pas parler et peut-être pas bouger. Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là. Mais la seule chose que je sais, c'est que j'ai peur, peur de la suite.Je ne sais pas quel jour on est. Aucune lumière externe ne pouvait indiquer où j'étais ou encore quelle heure il est. Tout à coup, j'entendis bouger à côté de moi. Mon cœur rata un battement mais continua à cogner fort contre ma poitrine. J'entendis des gémissements puis, cette personne toussa un peu. -Diana. C'est toi ? -Hmm!
Erin et Bale, dans toute leur psychose, avaient préparé un plan qui consistait à séparer Diana et Terrence pour de bon. Le plan de Bale était un peu plus compliqué que juste… les séparer.Il avait reçu comme promis les informations relatant la vie de Diana, de la part d’Erin. Il a donc su que Connor, ce frère perdu depuis tant d'années, revenait en ville. Il allait sans doute entrer en contact avec sa sœur. Il veillerait que cela se fasse.Le jour où l’avion de Connor atterrit, Bale alla à l'aéroport. Avec les talents de maquillages d’Erin, il se faisait passer pour un faux blond avec un accent australien.-Hé, bonjour monsieur!
Tout se passe ensuite très rapidement: Kas et Dam sont à la tête de l'entrepôt et travaillent sous la direction de Gringo, connu maintenant sous le nom de Bale.Ce dernier a complètement changé: il est devenu une personne qu’il pensait être cachée au plus profond de lui pour toujours, qui ne ressortait qu'à la mention de Diana, son amour de toujours ou bien lorsqu’il n’avait plus ses médicaments.Devenir un employé du Boss lui a donné beaucoup plus d’avantages qu’il n’en aurait eu à rester à la tête de l'entrepôt. Il habite un bel appartement dans une partie de la ville qu’il n’a jamais visité avant. Il a beaucoup plus de femmes qu’il n’en avait eu avant, l’argent coule &a
Lorsque les premiers rayons du soleil illuminent le vieux quartier, les dégâts sont encore plus déplorables qu’ils ne l'étaient sous le regard de la nuit. Gringo dormait dans son bureau. Heureusement que l'entrepôt avait des chambres qui contiennent le nécessaire dont il avait besoin. La lettre de Diana qui survécue et son flacon de médicaments sont précieusement gardés dans un coffre en fer, non loin du pied du lit.Il a une brûlure au premier degré sur l’avant bras. Heureusement que ce n'était que ça. Il ne souhaitait pas ressembler à un vieux défraîchis a même pas trente ans.Alors qu’un de ses hommes posait un n
Vincenzo est venu voir Gringo dont le vrai nom était Bale. Et comme Patito l’avait dit, personne ne croyait que Vincenzo était son vrai nom.Il respirait l’argent et le vrai pouvoir. La femme a ses cotes aussi: belle, blonde, fine. Ca se voyait qu’elle n'était pas habituée à ce genre d’environnement. Malgré que l’endroit était propre, tout était terne autour d’elle. Une marchandise de cigares venait de quitter le dépôt - qui devint un grand entrepôt avec le temps- et se dirigeait vers la ville voisine. Gringo s'affairait déjà à préparer le prochain envoie quand Kas frappa doucement à la porte.-Gringo, le boss est là.