Puisque nous serons des équipes de deux à travailler sur ce projet, j’envoie un message a ma coéquipière, Janny. Elle travaille à l'étage au-dessous, je prend donc l’ascenseur et la rejoint. Son bureau est plus calme que le mien puisqu’elle y est la seule qui l’occupe. Elle m’offre une tasse de thé et nous commençons à travailler.
-Bon, je dis après avoir pris quelques gorgées de ma boisson, que veux-tu faire? L'interview ou la retranscription?
Elle réfléchit en tapant la tête de sa plume contre sa bouche.
-Occupe toi de l’interview. Je n’aime pas trop parler aux gens.
Je la regarde quelques instants mais ne dit rien de plus. Ses cheveux roux reposent sur sa tête comme un petit nid d’oiseau mais en même temps, ça semble sophistiqué. Peut-être que je suis trop fatiguée pour distinguer une coiffure d’un nid d’oiseau….
Janny est une gentille fille, un peu plus jeune que moi qui est aussi rédactrice mais travaille plus comme celle qui retranscrit les articles, et leur donne un dernier coup de pinceau avant de les envoyer aux éditeurs officiels. Elle est un peu comme notre pare-feu. Je ne lui ai jamais vraiment adressé la parole. Nous ne travaillons pas au même étage et nous n’avons aucun ami en commun. Peut-être Daniel, mais je ne sais pas.
-Pour ne pas être chômeuse, j’ai pris ce travail, mais ce n'est pas l'idéal. Il faut bien que l’on vive non?
-Oui, et pour l’interview, il n’y a pas de problème. Je m’en charge. Maintenant, il faut chercher tout ce que nous trouvons sur le net avant d'aller sur le terrain.
-Il n’y a rien. J’ai déjà vérifié. Rien qui puisse nous servir en tout cas.
-Il faudrait donc appeler p…
-Oh en parlant d’appel. Je crois que Chef Gia nous a arrangé une rencontre, dit-elle en regardant l'écran de son ordinateur tout en tapant sur son clavier. Voilà: “Tu as eu, avec Diana, la responsabilité de Terrence Starling non? Je vous ai arrangé une petite rencontre avec quelqu’un qui pourrait vous orienter pour lui poser des questions. Malheureusement, je n’ai pu avoir que cet après-midi. Vous avez à peine deux heures pour avoir un minimum de préparation et vous y rendre. Bonne chance!”
-Cet après-midi?
-OUi, je viens de t’envoyer l’adresse. Je prépare le tout, et je t’envoie ça de suite. Vas-y!
-Ok. A plus tard!
-Bye.
Je prend l’ascenseur et monte pour récupérer l’essentiel de ma rencontre. Marilyn n’est pas là, je ne m’attarde pas. Refaisant le même chemin que ce matin pour aller à ma voiture, je reçois un appel de Christopher.
~Hey!
~Salut, tout va bien? Ne me dit pas que tu m’appelles pour être sûr que j’aille bien Chris.
~Non, non. je voulais te dire qu’Ida rentre du Mexique.
~Ida? Oh mais c’est super!
~Oui, elle rentre demain. Tu t'imagines! Je ne l'ai pas vu depuis quatre mois. Elle me manque énormément. Tu sais, tu pourrais acheter des fleurs pour elle s’il te plait? Je risque d'être de garde toute la journée et je ne pourrai pas changer d’horaire.
~ D’accord, pas de problème. Elle a un type spécifique de fleurs qu’elle aime?
~Aucun en particulier. Encore merci!
~Ne t’en fais pas. A plus tard.
~Bye.
Le parking de l'immeuble était très grand comme dans les grands centres commerciaux. En entrant dans ma voiture, je remarque des plumes d’oiseaux près de la portière. Sans doute des restes des modélisations des portfolios de quelques designers comme j’avais entendu il y a quelques semaines. Ils auraient pu nettoyer derrière eux au moins!
Trente minutes dans les rues de Philly et la circulation était assez mauvaise. Les nuages menaçants couvraient le ciel d'un gris sale. Janny m'avait envoyé le plan que je devais suivre. Je compte le repasser en attendant une ouverture pour changer d’itinéraire. Les routes principales ne sont jamais libres.
Étant dans la voiture, je passe aussi un peu de rouge à lèvre. Mes cheveux étaient dans un état assez convenable. En me garant, je remarquai que le sommet du l'entreprise, qui devait avoirdes centaines d’etages (comprenez mon exagération), était surmonté d'un grand S d'un jaune d'or. Nous y voilà.
Après avoir garé ma voiture à une place qui est à une distance convenable de l'entrée, je pousse les portes et me dirige vers l'accueil où une jeune fille blonde se tenait. Elle semblait être dans la même tranche d'âge que moi à peu près.-Bonjour mademoiselle..... Donna. Son nom est inscrit sur son badge accroché en haut à droite de son tailleur. Elle me scrute de haut en bas en arborant un sourire très professionnel.- Vous êtes?Polie en plus.-Je suis Diana McGareth et je travaille pour le Vanish-tie. Je suis ici car ma collègue et moi préparons un article sur votre patron M. Starling. Et....-Bien, désolé mais ce n'est pas &ag
J'arrivai trente minutes plus tard devant le restaurant " La Lorraine" .C'était un restaurant français assez fréquenté par le gratin célèbre de New York. Je donnai mon nom à l'hôtesse de service qui m'amène à une table où Christopher, et quelques-uns de ses collègues sont assis. Je leur fais la bise et je m'assieds entre mon ami et un petit blond à lunettes.-Bonsoir tout le monde!Ils me répondent tous avec le sourire tout en continuant à parler de ce que je pense être un match de basket-ball. Quelques minutes plus tard, une autre des collègues de Chris, Eva, nous salue et s’assied près de son petit ami, Peter, je crois.&nbs
En sortant de l'ascenseur, je reçois un appel d'un numéro inconnu. J'étais méfiante avec les numéros inconnus. Mais, imaginons que ma mère ait un problème et qu'un de leur voisin appelle... Bon je sais que c'est un peu exagérer les situations mais on ne sait jamais. Je me résigne à répondre:~Hallo.~B'jour! J’pourrais parler à Diana McGareth s'vous plait?~C'est elle-même.~Ha Mam'zelle McGareth! J'me nomme Geoffrey Dolan. Je travaille pour Mme Allen concernant l'nouveau bâtiment construit pour les huit rédacteurs en chef. J'vous appelle pour vous parler d'vos futurs bureaux. 'Zavez des modifications à apporter ici ou doit- on tout laisser comme ils sont?-Heu... Je n'ai aucune idée de l'endroit où se
Elle paraissait faussement choquée.-Tu peux pas me faire ça Di', non. Dis moi c'est qui. Je le connais au moins?-Non, je ne pense pas. Il n'est pas d'ici.-Un étranger? Tu t'es dégoté un étranger. Bon Dieu! Mais... mais... Dis moi qui c'est s'il te plait.Je réponds négativement.-Il est beau au moins? Te connaissant toi et ton goût pour le style vintage, je ne serai pas surprise qu'il soit vintage aussi. C'est-à-dire un gros bonhomme d'un quarantaine d'années tout au plus.-Mais bien sûr que non. Il...il est anglais. Son nom est Robert.- Robert? Je veux le rencontrer.-Peut-être. Peut-être pas.-Pourquoi?
Le lendemain."...I realize this is my last time.She took my armI don't know how it appended... "Je fut réveillée par les notes de "Shut up and dance" de Walk the Moon. Qu'est ce qui se passe encore?-Christopher. Putain. Ce mec va me tuer.»Christopher!Je criai son prénom au moins deux fois encore. La musique est trop forte et j'ai encore sommeil.Sniff, sniff, ça sent le bacon gri
En arrivant au bas de l'immeuble, Gérald, le concierge, m'aide à porter les bouquets de fleurs jusqu'à ma porte. Après avoir déposé les bouquets sur la table d'entrée ainsi que les boîtes, je me tournai vers lui:-Merci Gérald. Dis-je.-De rien mademoiselle. Votre mère m'a chargé de vous remettre ceci. Il me tendit une feuille blanche pliée ainsi que le double de ma clé. Elle a dit qu'elle ne pouvait rester mais qu'elle vous embrasse fort.-Merci encore.-Au revoir madame.-Au revoir.J'ouvre ensuite le papier que m'avait tendu Gerald:" Hallo Di' j'ai tout préparé co
XIJ'avais fait le plus vite que j'ai pu pour ne faire attendre ni Ida, ni Christopher ni Marilyn et encore moins le planificateur de nos nouveaux bureaux. Ce qui était assez frustrant dans tout ça c'est qu'Allen ne nous avait pas dit que cet homme passerait aujourd'hui. Elle se moque que l'on ait des projets ou pas. La seule chose qui compte pour elle c'est sa boîte et elle-même.●ELLIPSE D'UNE HEURE.●●Une heure. Une heure! Cet homme était certes charmant et drôle mais extrêmement lent. Maintenant, je suis dans le couloir de mon appartement fatiguée. Mes talons me mènent la vie dure depuis quelques minutes déjà.Chris m'a
Le dîner s'était bien passé en gros. Franchement, Enzo était charmant. Très charmant même. Je ne vais pas mentir.Nous sommes allés dormir vers vingt-trois heures. Le lendemain allait être un réveil assez difficile. Je ne sais pas si c’est dans mon rêve ou dans la réalité mais j’entend un bruit sourd et d’autres choses en dessous. Je ne saurait expliquer tout ça. Je me sens trop bien dans mon lit.Faisons semblant que je n'ai rien dit d'accord? Bien."Toc, Toc, Toc"Qui peut bien vouloir taper à ma porte à...Je jetai un coup d'œil au réveil. Sept heures ?!
Deux ans plus tard Toutes les histoires se terminent bien n’est ce pas? Mais c'est tout de même subjectif. Les méchants dans l'histoire ne sont pas tout le temps ceux qu’on voit. Bale n’a pas été retrouvé par la police. Je ne pouvais pas leur donner plus d’information parce que je n’en n’avait pas. Autre qu’il m’a dit qu’on se reverra, en de bons termes cette fois. Il m’a aussi dit qu’il est protégé mais que toute cette histoire est causée par Erin et par sa négligence à lui. Ne pas prendre ses médicaments, vivre de cigarettes et d’alcool a été une erreur qu’il ne commettra plus. Les gens ne seraient pas fiers de ses actions. Il ne m’a pas dit qui, outre le fait que ces gens lui sont chers. En regardant ce coucher de soleil, je me rappelle de ses paroles et de comment il agissait. C'était le Bale que j’ai connu étant petit
Lorsque je me suis réveillée, je vis que Bale était assis devant moi. Je sursaute. -Bonjour la Belle au Bois Dormant. Je ne lui répondis pas. Il souriait. -Tu veux quoi ? -Je t’avais dit qu’elle allait rentrer saine et sauve. Il me lance un bout de papier au visage et sort de la pièce. Encore un peu étourdie par ce réveil très inconfortable. Je m'assois et baille. C’est alors que je remarque le bol de soupe et la bouteille d’eau qui se trouve non loin de moi. J’avais faim. Je bois rapidement la soupe et je descend la moitié de la bouteille d’eau. Je souffle et j’ouvre le journal. Deux semaines et demie. J'espère que quelqu’un me cherche toujours. Ida est partie depuis deux jours, ou trois. Je ne sais plus. Je n’ai pas revu Erin
Point de vue extérieur. L’oiseau a été pris au piège par le chasseur admiratif. Il le contemple à travers sa cage. Le nourri, joue avec lui mais ne le laisse pas sortir. Il a ce qu’il voulait non? Oui était la première réponse, parce qu’elle était la plus évidente. Mais au fond, il n'était pas comblé. Il a imaginé son oiseau venir à lui de ses propres ailes, par la fenêtre. Son bel oiseau rouge. "-Tu vois l’oiseau? -Oui! Il est rouge! -Cette couleur s’appelle Scarlet. ou Ecarlate. Comme tu préfères. -Oh, je croyais que c'était du rouge simple. -Non. Allez, viens. On y va. Viens on se promène.
Retour au point de vue de Connor. -C'est quoi ce Block 45? -C'est assez loin d’ici mais lorsque vous tournez à droite c’est la seule destination plausible a avoir. Il n’y a rien de l’autre côté. Pas de cinéma, de restaurants ou de beaux hôtels. Seulement des logements pour personnes à bas revenus, des petits marchés et des entrepôts vides. -Pourquoi on a jamais entendu parler de cet endroit? Je demande. -Parce que c'est pas son vrai nom. En fait, le Block 45 correspond à la fin de la 45ème avenue. On l'appelle Block 45 parce qu'il y a quelques années, un gang y résidait. Ils faisaient du trafic et tout mais au fond, ils aidaient les défavorisés de la ville. Ils ont sorti 45 familles de la pauvreté avant de se faire démanteler. -Quels genre de person
Je me suis réveillée sur un matelas moisi qui sent la pisse. Je vous jure, si je n'étais pas si angoissé, j'aurais vomi. Il faisait noir et je ne sais pas où je suis. Mes pieds et mes mains sont noués et j'ai un bâillon sur la bouche. Je ne pouvais pas parler et peut-être pas bouger. Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là. Mais la seule chose que je sais, c'est que j'ai peur, peur de la suite.Je ne sais pas quel jour on est. Aucune lumière externe ne pouvait indiquer où j'étais ou encore quelle heure il est. Tout à coup, j'entendis bouger à côté de moi. Mon cœur rata un battement mais continua à cogner fort contre ma poitrine. J'entendis des gémissements puis, cette personne toussa un peu. -Diana. C'est toi ? -Hmm!
Erin et Bale, dans toute leur psychose, avaient préparé un plan qui consistait à séparer Diana et Terrence pour de bon. Le plan de Bale était un peu plus compliqué que juste… les séparer.Il avait reçu comme promis les informations relatant la vie de Diana, de la part d’Erin. Il a donc su que Connor, ce frère perdu depuis tant d'années, revenait en ville. Il allait sans doute entrer en contact avec sa sœur. Il veillerait que cela se fasse.Le jour où l’avion de Connor atterrit, Bale alla à l'aéroport. Avec les talents de maquillages d’Erin, il se faisait passer pour un faux blond avec un accent australien.-Hé, bonjour monsieur!
Tout se passe ensuite très rapidement: Kas et Dam sont à la tête de l'entrepôt et travaillent sous la direction de Gringo, connu maintenant sous le nom de Bale.Ce dernier a complètement changé: il est devenu une personne qu’il pensait être cachée au plus profond de lui pour toujours, qui ne ressortait qu'à la mention de Diana, son amour de toujours ou bien lorsqu’il n’avait plus ses médicaments.Devenir un employé du Boss lui a donné beaucoup plus d’avantages qu’il n’en aurait eu à rester à la tête de l'entrepôt. Il habite un bel appartement dans une partie de la ville qu’il n’a jamais visité avant. Il a beaucoup plus de femmes qu’il n’en avait eu avant, l’argent coule &a
Lorsque les premiers rayons du soleil illuminent le vieux quartier, les dégâts sont encore plus déplorables qu’ils ne l'étaient sous le regard de la nuit. Gringo dormait dans son bureau. Heureusement que l'entrepôt avait des chambres qui contiennent le nécessaire dont il avait besoin. La lettre de Diana qui survécue et son flacon de médicaments sont précieusement gardés dans un coffre en fer, non loin du pied du lit.Il a une brûlure au premier degré sur l’avant bras. Heureusement que ce n'était que ça. Il ne souhaitait pas ressembler à un vieux défraîchis a même pas trente ans.Alors qu’un de ses hommes posait un n
Vincenzo est venu voir Gringo dont le vrai nom était Bale. Et comme Patito l’avait dit, personne ne croyait que Vincenzo était son vrai nom.Il respirait l’argent et le vrai pouvoir. La femme a ses cotes aussi: belle, blonde, fine. Ca se voyait qu’elle n'était pas habituée à ce genre d’environnement. Malgré que l’endroit était propre, tout était terne autour d’elle. Une marchandise de cigares venait de quitter le dépôt - qui devint un grand entrepôt avec le temps- et se dirigeait vers la ville voisine. Gringo s'affairait déjà à préparer le prochain envoie quand Kas frappa doucement à la porte.-Gringo, le boss est là.