Chapitre 81 Si c’est le cas, tu subirais depuis longtemps des conséquences funestes

Léon dégustait la baguette, d’un regard furtif, observait Alain.

« Tu as l’air soucieux ces derniers temps. Quelque chose te tracasse ? »

Les pensées d’Alain se sont tournées vers l’expérience de la nuit précédente, assombrissant encore davantage son expression déjà sombre.

Léon n’était pas là pour perdre son temps, mais pour le sonder subtilement.

Jan avait déjà commencé à poursuivre Carine. En tant qu’ami intime d’Alain, il jugeait crucial de rappeler à Alain de rester vigilant dans son mariage.

Il a glissé les mains dans les poches de son pantalon, s’est levé, s’est dirigé vers son bureau et a frappé celui-ci du revers de la main.

« C’est la secrétaire qui a commandé ce petit-déjeuner ? »

Alain l’a ignoré avec nonchalance.

Léon a roulé des yeux en disant : « Ta femme ne te prépare plus le petit-déjeuner désormais ? »

Alain a levé les yeux, perplexe.

Léon a serré le poing et l’a porté à ses lèvres, toussant légèrement : « Rien d’anormal hier soir lorsque tu es parti tôt, j’imagine ?