Home / Sci-Fi / Appel de l'océan / Ma Première nuit

Share

Ma Première nuit

Author: Cedric
last update Last Updated: 2023-02-26 08:47:20

Ma chambre était grande avec en son centre un lit de deux places sans drap. Non loin de la porte juste à ma droite il y avait un bureau et une chaise en face de ce bureau j’avais une grande penderie. Mais ce qui m’avait surtout fait choisir cette chambre, était sa grande fenêtre qui donnait une vue imprenable sur l’océan.

J’étais placé debout devant la fenêtre de ma nouvelle chambre à observer l’océan lorsque Junior entra avec des rideaux.

- DILANE : Ce sont des rideaux ? C’est pour quoi faire ?

- JUNIOR : Tu sais, ici tu ferais mieux de mettre des rideaux à ta fenêtre. Tu pourrais accidentellement voir dans la nuit quelques choses que tu ne devrais pas voir… Aussi, ces rideaux feront en sorte qu’ils ne puissent ni te voir ni entrer.

- DILANE : Euh… Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu es en train de me dire, qui ça il ?

- JUNIOR : On n’a rien dit à propos de ce qui peut souvent arriver ici ? Ta mère ? Ou peut-être ton père ?

- DILANE : Oui, ma mère m’en a touché quelques mots avant que je ne prenne l’avion… Inutile de te dire que ce n’est pas ma tasse de thé, comment croire à ces absurdités de monde cachées derrière le monde … Pffff ! Le monde invisible !!! Honnêtement… Ce n’est pas comme si des santord, des licornes et j’en passe existaient quand même… Ou… Ou encore des sirènes. Ça voudrait dire que... Aquaman existe aussi (ricane). Existe-t-il à ton avis ?

Junior reste quelques secondes sans rien dire à propos de tout ce que Dilane vient dire. Puis dit :

- JUNIOR : Tu sais quoi Dilane ? Je vais quand même t’installer ces rideaux.

- DILANE : Bon bah… Fais comme tu veux !! Mais ne compte pas sur moi pour te donner un coup de main.

- JUNIOR : Tranquille, je ne comptais pas t’en demander Dilane, mais n’oublie pas qu’il faut les tirer chaque soir avant de te coucher. Bon, je termine ça et je te fais faire une visite des environs.

Comme il l’avait dit, dès qu’il eut fini, nous sommes sortis et avons marché. Il m’a tout montré, du coin le plus célèbre pour ses animations au coin le plus dangereux pour ses multiples agressions de jour comme de nuit. Il m’a fait visiter tous les alentours non loin de notre maison et nous avons terminé par aller dans un lieu appelé le débarcadère où nous avons mangé du poisson frais. Ensuite, nous sommes allés à la plage. Mais ce que je ne savais pas était que pendant que je marchais pieds nus dans le sable, quelqu’un m’observait et dès cet instant, avait jeté son dévolu sur moi.

Le temps était très vite passé. Le soleil se couchait déjà quand Junior me dit :

- JUNIOR : Bon, il faut déjà qu’on rentre ! Il se fait déjà un peu tard. Je connais mon père, bientôt il me dira que je t’entraîne dans mes marches.

- DILANE : Oui, je comprends… Allons-y alors.

- JUNIOR : Tu verras, tu vas te plaire ici.

C’est donc ainsi que nous prîmes le chemin pour rentrer à la maison.

Lorsque nous sommes arrivés, il était déjà passé 19 heures et son père ainsi que le reste de la famille nous attendaient.

Nous étions à peine entré que son père était déjà en train de le réprimander.

- ONCLE : Junior, toi et les marches… N’entraîne pas déjà Dilane, hein… Tu sais bien comment ça se passe ici.

- JUNIOR : Oui papa, je sais, j’ai juste voulu lui montrer un peu les lieux.

Après cela, nous sommes allés chacun prendre notre bain et puis, c’était le dîner.

- TIFFANY : Je ne sais pas comment tu mangeais souvent là-bas, mais tu vas devoir t’habituer à notre façon de manger ici.

- ONCLE : Ça veut dire quoi « il doit s’habituer à notre façon de manger ici » ? Nous sommes des sauvages ici ? Ou bien.

- DILANE : Ça va… Mama avait pour habitude de cuisiner ces repas. Elle disait que ça lui rappelait ses origines.

Si mon oncle avait réagi de cette façon, c’est parce qu’il connaissait sa femme et que ce soir-là ce qu’elle avait dit cachait autre chose. Mais bon, j’allais aussi le savoir, ce n’était qu’une question de temps. Pour l’heure, je ne voulais pas qu’à mon premier jour, je sois déjà la cause d’une dispute. Mais le côté agréable de cette soirée où nous avions dîné avait été que la petite Amanda était venue s’asseoir près de moi et ne manquait pas de vouloir faire comme moi ou de me demander un commentaire sur l’Angleterre. J’avais même fini par lui promettre qu'on irait un jour ensemble. Elle avait été tellement contente que la suite du dîner, elle l’avait passée assise sur mes cuisses. C’était la patronne, on ne lui refusait rien.

Le dîner terminé, chacun avait rejoint sa chambre. En tout cas, en ce qui me concernait, j’étais allé dans ma chambre, car certains étaient restés devant l’écran.

Une fois dans ma chambre, vers 21h, j’ai reçu un appel de ma mère. Depuis mon arrivée, on n’avait pas parlé.

Conversation téléphonique :

- MAMA : Mon bébé, comment ça va ? Le vol s’est bien passé ?

- DILANE : Salut maman… Je vais bien. Le vol s’est bien passé… J’étais en première classe, n’oublie pas.

- MAMA : Oui, c’est vrai. Et tout le monde là-bas va bien ?

- DILANE : Oui oui, tout le monde va bien… Junior m’a un peu fait visiter les lieux quand je suis arrivé. Ce n’est pas si mal ici finalement. On aurait pu souvent venir de temps à autre.

- MAMA : Oui, c’est vrai… Je te l’accorde.

- DILANE : Et papa ? Comment va-t-il ? Il est là ?

- MAMA : Ton… Ton père n’est pas là.

- DILANE : Où… où est-il ?

- MAMA : Il… Il… A une… Sorte de réunion avec son avocat.

- DILANE : Ah… C’est si grave… Je…

- MAMA : Non ne t’inquiète pas… Tout va finir par s’arranger. Il faut que je te laisse maintenant mon bébé. Au revoir ! Je t’aime mon fils.

Elle ne m'avait même pas laissé le temps de répondre qu’elle avait déjà raccroché.

J’étais allongé sur mon nouveau lit, le regard vers le plafond et je pensais à mes parents. Pour la première fois de ma vie, j’allais m’endormir loin d’eux… Vraiment… Vraiment très loin d’eux.

Plus je passais du temps le regard fixé sur le plafond à penser à mes parents, plus la fatigue me gagnait et mes paupières devinrent de plus en plus lourde jusqu’à ce que je m’endorme finalement.

C’était ma première nuit loin de ce que j’appelais chez moi. Et pour une première nuit, j’avais dormi très paisiblement… Sans aucun bruit, sans rien entendre, sans même rien voir, sans rien sentir… Je n’avais même pas fait de rêve, j’avais juste, très bien dormi.

Related chapters

  • Appel de l'océan   Mes premières 24h

    Le matin, j’ai été réveillé par des voix, celles de mon oncle et de sa femme qui se chamaillaient tôt le matin… En regardant mon téléphone, il était 7 h 47.Je me suis redressé sur mon lit, j’ai baillé et j’ai passé mes mains sur mon visage. Puis j’ai voulu descendre du lit, mais dès que mes pieds ont touché le sol, j’ai senti du sable.Bien sûr, je me suis demandé à ce moment-là comment j’avais pu ramener du sable à la maison et jusque dans ma chambre. Étaient-ce mes chaussures ? Je n’étais quand même pas ivre hier et j’en étais certain : mes chaussures étaient propres quand nous sommes rentrés hier. En plus, sur la plage j’avais enlevé les chaussures pour sentir le sable sous la plante de mes pieds.Ce qui était étrange, c’était la direction prise par ces traces de sable : elles allaient vers la fenêtre, ou plutôt venaient de la fenêtre… Je n'avais pas tiré les rideaux avant de dormir.Je me lève pour suivre les traces de sable. J’arrive devant la fenêtre et je l’ouvre. Je me rends

    Last Updated : 2023-03-03
  • Appel de l'océan   Le premier contact

    Ma première journée entière s’était terminée et je venais de passer ma seconde nuit et à mon grand bonheur, à mon réveil, il n’y avait rien : pas de sable, rien du tout. Nous étions donc vendredi, j’étais censé aller à l’école, mais je préfèrerai commencer lundi une fois.La journée se passait lentement, et je commençais à m’ennuyer alors je suis sorti pour me rendre à la plage, afin de marcher un peu.La plage étant juste derrière la maison… J’y suis allé pour passer le temps et marcher quelques mètres au bord de l’eau.Puis un moment, après m’être perdu dans mes pensées à regarder cette immense étendue d’eau salé, je me suis assis sur le sable et les vagues faisaient arriver l’eau jusqu’à mes pieds et chaque fois, j’avais une sensation bizarre comme si quelqu’un me touchait quand l’eau submergeait mes pieds. C’était plutôt agréable, et comme je n’avais pas l’habitude d’être souvent à la plage avec les vagues qui me mouillaient les pieds, j’ai trouvé ça, même très normal.C’était tel

    Last Updated : 2023-03-09
  • Appel de l'océan   Les yeux vers l'océan

    Une fois sur ma chambre, après avoir passé quelques minutes à le tourner et retourner sur mon lit à cause de cette envie que j’avais de parler à ma mère ou même à mon père, car depuis le message que j’avais envoyé à ma mère, elle ne l’avait toujours pas ouvert. J’avais même essayé de l’appeler plus d’une fois, mais toujours rien.Comme je ne parvenais pas à trouver le sommeil, alors je me suis levé et je suis allé me tenir près de ma fenêtre pour regarder l’océan. Le reflet argenté de la pleine lune donnait une ambiance magnifique pratiquement envoûtant. C’était tellement beau que je ne puis m’empêcher de regarder. Plus je regardais, plus je me sentais attiré par elle. Soudain, j’ai eu l’impression de voir quelque chose, ou quelqu’un nager. Bien sûr, je me suis demandé qui pouvait nager à cette heure de la nuit. Il était pratiquement 22h et il n’y avait même plus personne à la plage, en plus du froid qu’il faisait. J’observais la scène qui m’avait presque envoûté, puis j’ai entendu le

    Last Updated : 2024-12-18
  • Appel de l'océan   Le bijoux

    C’était samedi, et le samedi ici était apparemment rythmé comme dans l’armée.Malgré la grandeur de la maison, ma tante refusait catégoriquement l’aide de domestiques, hommes ou femmes. Tout devait être fait par nous-mêmes.Ce matin-là, elle s’en prenait à Marie-Louise qui, d’après elle, n’était plus censée dormir à cette heure-là, alors qu’il n’était que 7 heures. La voix de ma tante résonnait dans toute la maison, elle aurait même pu faire trembler les murs.- TIFFANY : SORS DE CETTE CHAMBRE ET VA IMMÉDIATEMENT FAIRE LA VAISSELLE !J’étais encore allongé sur mon lit quand Junior entra.- JUNIOR : Eh ! Tu es encore couché ? Tu n’entends pas cette mégère qui hurle déjà ? Lève-toi, il vaut mieux éviter qu’elle ne débarque ici. Je vais te montrer quelle corvée tu peux faire pour qu’elle te fiche la paix. Crois-moi, elle cherchera toujours un prétexte pour te crier dessus.Je me lève aussitôt et le suis. Avec Junior, nous étions occupés du menage dans la maison comme dans toute la conces

    Last Updated : 2024-12-18
  • Appel de l'océan   Une mystérieuse créature

    Junior fini enfin de se soulager et sort des toilettes.- JUNIOR : Qu’est-ce que tu fais là-bas, Dilane ? Viens, on y va.Je le rejoins et nous reprenons notre chemin vers la maison.En entrant, nous trouvons tout le monde au salon.- ONCLE : Je vois que tu n’as pas trop de mal à t’intégrer. Junior t’a même déjà contaminé avec sa façon de marcher !-TIFFANY : Il faut savoir qu’ici, on ne rentre pas à la nuit tombée. Qu’est-ce que ces manières là ? Ce n'est pas l’Angleterre ici hein !- JUNIOR : Maman, c’est de moi qu’il s’agit. Je lui ai demandé de venir avec moi quand je suis sorti. Et puis, il n’est que 20 heures, ce n'est pas quand même comme si on était rentré à 1 heure ou 3 heures !- TIFFANY : Junior, sur quel ton me parles-tu ? Tu me prendss déjà pour ta mère ? Je te l’ai déjà dit, non ? Je ressemble à celle là ?- ONCLE : Eeeh ça suffit maintenant ! Qu’est-ce qui te prend de réagir de cette façon ? Tu es folle ?- TIFFANY : Et c’est encore ma faute, n’est-ce pas ? Ton fils me

    Last Updated : 2024-12-19
  • Appel de l'océan   La silhouette de l'eau

    Je prends place près de lui et il commence à me narrer cette histoire.- ONCLE : Bon, ton père devait avoir dans les 14 ans, puisque moi j’en avais 17. C’était ici même à Kribi. Ton père et moi aimions la pêche. D’ailleurs, notre père était lui-même pêcheur. Nous étions donc sortis un matin très tôt, aux environ de 4 heures, pour aller pêcher en mer sur notre pirogue, offerte par notre père, ton grand-père, paix à son âme. C’était la marée haute. Nous étions en train de lancer nos filets et puis, d’un coup, je n’ai pas compris comment, ni même à quel moment, mais j'ai juste entendu un cri, le cri de ton père. À peine je m’étais retourné que je voyais déjà sa main entrer dans l’eau, et par la suite, plus rien.- DILANE : Comment ça, plus rien ?- ONCLE : Plus rien, c’est-à-dire… Une fois qu’il était entré, il n’est plus ressorti… Comme le ferait quelqu’un qui luttait contre la noyade. L’océan était plutôt devenu calme, avec juste le bruit des vagues. Alors, j’ai rapidement ramé jusqu’à

    Last Updated : 2024-12-19
  • Appel de l'océan   Une femme poisson

    J’étais là, face à quelque chose dont j’en niais l’existence quelques heures auparavant. C’était à peine croyable.Je me trouvais donc face à une créature que je n’avais jamais vue de ma vie… Ou plutôt si… Mais seulement à l’écran, dans des films de science-fiction.Une femme poisson!Je pouvais apercevoir cette femme avec le corps d’un être humain jusqu’au niveau des reins, et en bas une grosse queue de poisson avec pleines d’écailles qui brillaient… Non, plutôt qui scintillaient.J’en avais déjà souvent entendu parler, mais pour dire vrai, c’était seulement dans le cadre des programmes télévisés. Certes, ma mère m’avait expressément prévenu de ce qui se passe ici et elle m’avait même dit de faire

    Last Updated : 2024-12-20
  • Appel de l'océan   Premier jour d'école

    Ce matin, c'est lundi, l'école a commencé pour moi !Pour une fois depuis mon arrivée, le réveil n'a pas été brutal. Pas de cris matinaux de la femme de mon oncle.Je sors de la chambre de Junior de bonne heure pour aller me préparer et je la croise dans le couloir.-TIFFANY : Hein !? Bonjour, comment tu as dormi ? Tu n'as pas dormi dans ta chambre ?- DILANE : Bonjour, j’ai bien dormi merci. Euh... Non, j'ai dormi avec Junior. On a parlé tard dans la nuit et puis... le sommeil m'a vaincu, tu vois ?!- TIFFANY : Hummmm, d'accord... On ne veille pas tard le dimanche. Dépêche-toi de te préparer.Jusqu'ici, je n'avais jamais eu d'affrontement avec elle, ni même un échange direct. On ne s'était jamais assis pour essayer de parler, même un peu. C’est vrai que ça ne faisait que quelques jours que j’étais ici mais au

    Last Updated : 2024-12-21

Latest chapter

  • Appel de l'océan   RETOUR D’ASCENSSEUR : TU M’AS SAUVÉ LA VIE

    Il entre, il nous regarde puis il me dit :- JUNIOR : Dilane, tu peux venir 1 minute s'il te plaît.En me levant pour suivre Juniorr à l'extérieur, Kaï-Lani me retient par le poignet, elle plonge son regard dans le mien. Je perçois dans son regard la peur. Elle me suppliait de la caché.Une fois dehors lui et moi, il me demanda si j’avais revu Kaï-Lani.- DILANE : Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ?- JUNIOR : Je vais t’en débarrasser pour toujours. Et elle ne te fera plus jamais de mal.Il avait l’air sérieux, mais aussi, je me demandais comment il allait faire ça.- DILANE : Comment tu comptes faire ça ? Tu sais la racler qu’elle m’a donné ?- JUNIOR : Ne t’en fait pas pour ça… J’ai bien plus de ressources que tu ne l’imagines… Alors, tu l’as vu oui ou non ?- D

  • Appel de l'océan   L'appel de Kaï-Lani

    Des milliers de questions se bousculaient dans ma tête, même si, une fois encore, tout était calme. Je me demandais si un jour elle déciderait de m’emporter dans l’eau avec elle pour y rester. Et si à ce moment là, je refusais ? Que ferait-elle ? Je me suis souvenu de l’histoire de mon père que mon oncle m’avait racontée. Tout cela m’inquiétait au plus haut point. Je n’avais d’autre choix que de rester calme et de lui obéir. Je tenais plus que tout à rester en vie, du moins jusqu'à ce que les parents viennent me chercher.Plusieurs jours passent sans qu’il ne m’arrive quelque chose d’anormal, ou même que je le remarque. Mais tout de même, j’étais devenu très méfiant.Et en parlant de méfiance, cette fille de ma classe dont Kaï-Lani avait pris possession, je ne la percevais d&eacu

  • Appel de l'océan   KAÏ-LANI : REGRET DANS L’ÂME

    J’avais tellement mal au corps. N’ayant rien dit à personne, je souffrais en silence dans ma chambre, à chaque mouvement.Soudain, j’entendis ma fenêtre coulisser. Une douce fraîcheur envahit petit à petit l’air de la chambre. Je savais déjà que c’était encore elle.- DILANE : Qu’est-ce que tu me veux encore ? Tu es venue terminer ce que tu as commencé ? Ne te gêne pas.Comme elle ne répondait pas, je finis par me tourner pour la regarder. Elle était assise sur mon lit, sa queue étalée. Lorsque je plongeai mon regard dans le sien, je remarquai qu’elle n’avait plus ce regard furieux, ni même un regard satisfait. Son regard exprimait une profonde tristesse.- DILANE : Tu ne vas pas me faire le coup de celle qui regrette… C’est quoi cette tristesse dans ton regard ? Si tu veux rester plantée

  • Appel de l'océan   Un message cruel

    Les dernières menaces de Kaï-Lani ne m’avaient pas tant intimidé que ça, bien qu’elle ait réussi à me faire atrocement peur. Son absence depuis quelques jours me procurait un répit bienvenu, même si un silence pesant m’intriguait davantage.Assis sur mon lit, mes pensées allant vers le bien être de mes parents, mon regard fini par se perdre sur l’immensité turquoise de l’océan, et je ne puis m’empêcher de repenser au bijou de Kaï-Lani. Un flot de questions se bousculait dans mon esprit.« Mais c’est quoi ces foutues histoires de sirènes, de bijou et d’amitié bizarre? » M’étais-je demandé intérieurement.Après ça, je me suis levé et j’ai pris le bijou là où je l’avais caché. Furieux, je me suis dirigé vers la plage et je suis entré dans l’océan. J’ai nagé jusqu’à une certaine profondeur et j’ai crié de toutes mes forces:- DILANE : KAÏ-LANI, JE T’AI DIT QUE JE NE VOULAIS PAS DE TA FOUTUE AMITIÉ ! ALORS, POUR L’AMOUR DE DIEU, FOU-MOI LA PAIX ! F

  • Appel de l'océan   Larmes et désespoir : les pleurs de ma mère

    Le soleil matinal filtrait à travers les volets, caressant mon visage endormi. Mais la douce lumière ne parvenait pas à dissiper les ombres du rêve qui hantait encore mes pensées. La douleur persistante dans mon bras et la présence du bijou de Kaï-Lani là où je m’en étais débarrassé après m’être réveillé étaient des rappels cinglants de la réalité. La nuit avait été agitée, ponctuée de cauchemars et de sueurs froides. La peur et l’incertitude s’emparaient de moi. Dans quel engrenage m’étais-je jeté en ramassant ce simple objet sur la plage?Malgré la nuit difficile, je me suis levé le matin, feignant une nonchalance que je ne ressentais pas. La tête encore lourde de rêves oppressants, j’ai pris le chemin de l’école, l’espr

  • Appel de l'océan   Représailles

    Cette fois, une fois à la maison, je n'avais pas retrouvé le bijou dans la chambre, même après avoir fouiller de fond en comble ma chambre, je n'ai rien vu. Je m'étais alors mis à ma fenêtre pour regarder l'océan, je croyais m'en être débarrassé même si tout au fond j'avais un mauvais pressentiment et les mots du vieille homme sur la plage me revint. Mais je fis vite de chasser cela de mon esprit.- Merde ! Rien ne peux m'arrriver. Je lui rendu son cadeau, c'esseet finis. Me dis-je pour me rassurer.Nous étions déjà dans l'après midi alors la nuit ne tarda pas à arriver.Cette nuit-là, j’ai fait un rêve étrange, un de ces rêves qui se déroulent dans l’intimité de ma chambre. Alors que je dormais paisiblement, je me suis soudainement réveillé. Kaï-Lani était là, debo

  • Appel de l'océan   Reprends ton cadeau

    Je ne voulais pas laisser passer ce jour sans lui remettre ce bijou. Je suis donc parti sans prévenir pour chercher la maison de cette camarade. Ce ne serait pas une tâche insurmontable. En effet, il arrivait parfois qu’on rentre à pied ensemble avec Junior, et je la voyais souvent entrer dans une maison à deux rues de chez nous. On habitait presque à côté l’un de l’autre.Je me suis rendu à son domicile et j’ai sonné.- Oui, c’est qui ?- DILANE : C’est Dilane.On ouvre le portail et c’est son petit-frère qui sort.- DILANE : Bonsoir, s'il te plaît, tu peux aller dire à Danielle que je suis là ?Bizarrement, son prénom m’était revenu… Danielle.- D’accord… Je vais aller voir. Mais peut-être qu’elle dort hein. Quand elle est rentrée elle semblait vraiment très fatiguée.- DILANE : Non ça va. Je vais l’attendre ici.Son petit frère est allé l’appeler. Je l’attends donc devant leur portail, qu’il a refermé avant de la cher

  • Appel de l'océan   Possession

    Je n’avais même pas voulu en parler aux autres. Je me disais que mon refus avait mis fin à cette histoire.Le lendemain, Junior est sorti comme à son habitude. Moi, j’avais refusé de l’accompagner car, comme vous le savez, j’avais un examen en début de semaine. Je suis donc resté à la maison pour réviser.Après un moment, je me suis lassé de mes cahiers et je suis allé m’asseoir dehors, dans le petit salon installé sur la véranda. C’est là que mon oncle m’avait raconté l’histoire de mon père.J’étais assis là, à perdre le temps en prenant un peu d’air, attendant de reprendre mes cahiers, lorsque Marie-Louise est arrivée vers moi accompagnée de quelqu’un.Au départ, je ne fais pas attention à elle, jusqu’à ce qu’ell

  • Appel de l'océan   Je veux être ton amie

    Par mégarde, ou peut-être par oubli, j’avais rompu la barrière que mon oncle avait dressée pour me protéger. Laissant ainsi cette créature mystérieuse entrer dans ma chambre. Honnêtement, j’aurais voulu disparaître, mais je n’avais pas cette capacité. Quel autre choix avais-je, si ce n’était que de rester ? Et cette fois, même crier, je n’avais pas pu tellement sa beauté m’avait laissée sans voix.Je me retrouvais donc seul, face à cette créature des profondeurs, une sirène qui me regardait dans les yeux.Après m’avoir donné son nom avec un sourire radieux, je ressentis comme un apaisement envahir mon corps et mon cœur.On aurait dit qu’un danger s’était éloigné… Mais quand-même, j’avais fait au moins trois pas en arrière.- DILANE : Kaï-Lani, c’est ça ?- KAÏ-LANI : Oui ! C’est ainsi que l'on m'a prénommé.- DILANE : D'a... D'accord... M… Moi, c’est Dilane.- KAÏ-LANI : Hihihi ! Oui, je sais bien déjà qui tu es ! Je savais déjà quell

DMCA.com Protection Status