Emma.
La voiture de Lucas se gare devant la façade d’un hôpital, Santa Rosa. C’est ici que je vais passer les six prochains mois, à faire ce qui me passionne le plus, aider les gens, prendre soin d’eux. Je n’ai pas choisi ce métier par hasard, quand on a été comme moi victime d’abus et d’intimidation, qu’on a dû vite apprendre à recoudre une plaie, avec une aiguille non stérilée et prier Dieu pour ne pas attraper le tétanos. Et encore, c’était la chose la moins grave qui aurait pu m’arriver dans cet environnement. “ Princesse ? ” Je lève les yeux vers lui. “ Tu m’as parlé ? ” “ Ça fait deux minutes que je te parle bébé, à quoi penses-tu ? ” “ Rien, tu passes me chercher quand je vais finir ? ” “ Bien sûr, dix-huit heures c’est ça ? ” Je lui réponds oui de la tête. “ Et que vas-tu faire de ta journée ? Voir ta mère ? ” “ Elle n’est pas en Italie, je vais aller voir des amis. ” Je l’embrasse sur la joue et je sors de la voiture, puis je lui fais un signe de main pour lui dire au revoir. Puis je me tourne vers l’hôpital, je serre la manche de mon sac à dos et inspire. m “ Ça y est maman, j’y suis enfin. ” Un vieux souvenir me reviens en mémoire, ma mère et moi avions été battues par mon père, il lui avait ouvert la tête. La blessure était tellement grande, que je pensais que ça allait la tuer. Puis je l’ai recousu, j’avais sept ans, ma mère m’a sourit à travers ses larmes et m’a dit que je serai docteur et que je soignerai plein de gens. J’ai travailles dur pour en arriver jusqu’ici. Et enfin j’y suis presque. Je franchis les portes de l’hôpital luxueux, lorsqu’ils m’ont appelé pour m’informe que j’avais été retenue pour un stage ici, je n’en revenais. J’avais postulé par pur hasard. J’avance vers la réception et me présente.“ Prenez la première porte à gauche, vous trouverez d’autres étudiants qui attendent le directeur de l’hôpital. ” “ Merci. ” Je m’avance vers la porte en question un peu stressée, je ne sais pas ce qui m’attend et je ne sais pas non plus si j’y suis préparée, mais je vais me battre, comme je l’ai toujours fait. Je pousse la porte et un groupe d’étudiants est assis autour d’une grande table. Je tire une chaise, avant de tous les saluer d’un signe de tête. “ Salut, je m’appelle Monica. ” Me dit la fille assise près de moi. “ Emma. ” “ Américaine ? ” Me demande-t-elle en souriant.
“ Ça se voit tant que ça ? ” “ Ton accent, hyper sexy. ” Me dit-elle en anglais. C’est plutôt son accent à elle qui est sexy, elle est brune, avec lèvres pulpeuses. Ses cheveux noirs noués dans un chignon haut et ses magnifiques yeux marrons, elle est la définition même de la femme italienne, j’aimerais bien avoir un bronzage comme ça. Le directeur de l’hôpital entre et se présente à nous.
“ Je m’appelle Enrique Thovard, directeur de Santa Rosa. ” Je m’attendais à rencontrer un homme d’un certain âge, mais il est plutôt jeune, je dirais quarante-cinq ans ou plus, il a des cernes sous les yeux et les boutons de sa chemise sont ouverts, il ne faut pas être devin pour comprendre qu’il a passé plusieurs jours sans dormir. “ Désolé de me présenter à vous dans cet état, mais vous voyez, le métier de médecin est tellement drôle. ” Nous éclatons tous de rire face à cette blague, il semble cool et essaye de nous mettre en confiance et j’apprécie son geste.
“ Dans cette salle, sont réunis tous les meilleurs étudiants en médecine à travers le monde. Notre test de sélection est basé sur le mérite, mais sachez que même si vous avez été admis ici, vous pouvez toujours perdre votre place. J’ai besoin des meilleurs. Comme vous le savez, Santa Rosa est un hôpital public, nous vivons essentiellement des généreux dons de nos donateurs, par delà le monde, c’est pour cette raison qu’i e fois par an, nous allons en mission humanitaire, pour aider les autres, comme ces généreuses personnes nous aide. ” C’est aussi pour ça que cet hôpital m’a plu, ses œuvres humanitaires à travers les pays désœuvrés et dans des associations. Les actes qu’ils mènent et les fondations pour venir en aide aux personnes en détresse sont remarquables. Je me demande comment un hôpital public fait pour avoir autant de fonds. Mais vu l’engagement du directeur à dans toutes ses actions, cela ne m’étonne pas trop. “ Je vous souhaite à tous une bonne chance, dans votre travail, car si vous pensez avoir fait le gros du travail en étant admis ici, vous vous êtes trompés. Ce sera dur, même très dur. Chacun d’entre vous devra passer dans mon bureau à tour de rôle pur un entretien individuel, ceci en vue de mieux vous connaître et d’en savoir plus sur vos motivations. ” Je termine de prendre mes notes et me tourne vers Monica. “ J’ai hâte de commencer, quand j’ai été reçue ici, j’étais tellement contente. Déjà parce que je n’avais pas à partir loin de chez moi et ensuite parce que cet hôpital est le meilleur et toi ? L’Italie, n’est pas un peu trop loin de chez toi ? ” “ Si, à vrai dire je ne m’attendais pas à être reçu. Je veux dire, il y’a tellement d’étudiants brillants sur cette terre. ” “ Non, je ne te permettrais pas de te sous-estimer, pas de ça avec moi. ” Me dit Monica.
“ Tu viens, on va aller prendre nos affaires. ”
Monica et moi nous levons et allons à la salle de réception, là-bas on nous remet nos badges et des blouses. Après avoir fait un tour de l’hôpital, on nous affecte tous à un département, pour nous permettre d’apprendre toutes les spécialisations. Moi je voudrais devenir pédiatre, je voudrais m’occuper d’enfants qui comme moi n’ont pas eu la chance qu’on s’occupe d’eux. Parce que les enfants souffre plus qu’il n’y paraît. Cet hôpital bien qu’avec ce standing s’occupe aussi bien des pauvres que des riches.“ Et dis-moi, tu loues un appartement ? ” Me demande Monica.
“ Non, je vis chez mon copain, il est italien. ” “ Vraiment ? Il est beau ? ” “ Très. ” Dis-je en devenant toute rouge. Elle me bouscule un peu, puis elle me parle de ses rêves. “ J’ai toujours en envie de venir aux USA, mais je n’en ai jamais eu l’occasion. J’adore les américaines et les américains aussi. Regarde-toi avec tes magnifiques cheveux blonds et tes yeux, tu es magnifique. ” “ Merci, toi aussi tu es très belle. ” “ Ça me ferait plaisir que tu viennes chez moi un de ces jours, je serais ravie de te faire visiter le pays si jamais ton copain n’a pas le temps. ” “ Ce sera avec plaisir, à vrai dire, j’avais peur de ne pas avoir d’amis ici. Lucas est ingénieur et je suppose qu’il compte s’établir ici, il aura sans doute énormément de choses à faire, j’avais peur de me sentir toujours toute seule. ” “ Eh bien, oublie ça tout de suite. Tu es ma nouvelle meilleure amie. Tu parles très bien italien, c’est ton copain qui t’a appris ? ” “ J’ai pris des cours, quand j’ai su que j’avais décroché le stage, j’ai commencé à prendre des cours de langue. ” Nous continuons de parler jusqu’à ce qu’on nous emmène en salle de pédiatrie. Je reste émerveillée face à tous ces enfants sans défense, ils sont si fragiles, si innocents. L’infirmière présente dans la salle nous invite tous à entrer deux par deux, sans faire de bruit. Je m’arrête principalement devant un bébé qui dans une couveuse, il est très mince et très faible. “ Il s’appelle Carlos. ” Murmure l’infirmière près de moi.“ Qu’est-ce qu’il a ? ” “ Il est né prématurément, six mois, sa mère était une toxicomane, et elle a fait une overdose. Nous avons réussi à sauver le petit mais pas la mère. Le petit est né accro à l’héroïne à cause de sa mère, nous lui administrons une dose toutes les deux heures en essayant d’espacer le plus longtemps possible. ” “ Je n’imagine même pas comment il se sentira quand il le sevrage commencera. ”
“ Vous faites bien, ce sera difficile pour lui, nous espérons juste qu’il restera en vie. ”
“ Et son père ? ” “ Il a été arrêté et de toute manière, c’était lui le dealer. ” Dit-elle avant de s’éloigner. Je regarde le petit être en face de moi. Comment des parents peuvent être aussi irresponsables ? Sa mère est morte, son père est en prison, que lui reste-t-il ? Nos destins sont tellement similaires, nous avons été trahis par ces personnes là même qui devaient nous protéger. Il a de plus en plus de mal à respirer. Une larme perle de mon œil et je l’essuie rapidement lorsque Monica s’approche de moi. “ On y va ? ” Je secoue la tête et nous continuons à regarder les enfants, mais toutes mes pensées sont dirigées vers Carlos. Lorsque Lucas vient me chercher le soir, je ne me suis toujours pas remise de ce que j’ai vu et il le remarque directement. “ Tout va bien princesse ? ” Je le regarde sans vraiment le voir, je ne lui ai jamais parlé de mon passé, je ne sais pas trop comment il prendrait la chose. Cette partie de mon passé est quelque chose que j’essaie d’effacer de ma vie à tout prix. “ Il y’avait un enfant malade à l’hôpital, c’était très douloureux de le voir dans cet état. ” “ Tu es beaucoup trop sensible ma puce. ”Dit-il en déposant un baiser sur ma tête.
Sensible ? Si seulement tu savais.AlessandroVingt-cinq ans plus tôt…“ Tu dois le faire Sandro, pour la famille. ” Me murmure Léonardo à l’oreille. Je regarde mon petit frère pétrifié. Est-ce vraiment ça la famille ? Des gens pour lesquels tu dois tuer ? Montrer son amour et sa loyauté à sa famille se résume-t'il à tuer des gens. Même si cette personne est innoncente, ça devrait quand même un peu apaiser ce sentiment de culpabilité que je ressens mais rien n’y fait. “ Quand vas-tu devenir un homme Sandro ? Je t’ai élevé pour prendre la succession de mes affaires. Carlos Rinaldi a tué ma sœur qui était ta tante, il doit payer. ” Je serre les poings en colère, tante Sofia be méritait sans doute pas ça. C’était une personne extraordinaire qui a toujours vécue loin des affaires de la famille. Elle aspirait à une vie loin de toute cette violence. Ce n’est pas la première fois que je tue, j’ai déjà eu à le faire, mais cette fois, on parle du grand-père de mon fils ! Petra ne s’en remettra jamais. “ Sommes-nous certain
Emma.“ Oui maman, je prendrai soin de moi, promis. ”“ Tu as pris de la crème solaire ? C’est qu’il fait très chaud en Italie. ” Me demande ma mère depuis la cuisine. “ Oui maman. ” Dis-je en levant les yeux au ciel.Nadia sourit et je lui lance l’oreiller. Maman n’arrêtera jamais de nous couver. Je plis le dernier vêtement qu’il me reste et je referme ma valise. “ C’est sympa de la part du père de Lucas de vous héberger. ” Dit Nadia. “ Oui, mais j’aurais préféré un hôtel ou louer un appartement. Je n’ai pas envie de m’imposer. ” “ Comme si Lucas t’aurait laissé faire. ” “ Lucas est mon copain Nadia pas mon maître. Je ne connais même pas son père, ni même sa mère. Tout ce que je sais c’est qu’ils sont séparés, mais tous les deux vivent en Italie. ” “ Justement, imagine s’il profitait de ce séjour pour te demander en mariage, tu vas pouvoir rencontrer son père, sa famille. Ça va faire quoi deux ans que vous êtes ensemble ? Et en plus il est méga riche. ”Je secoue la tête en s
Emma.Terrée dans un coin de la voiture, je regarde par la fenêtre, frustrée et en colère. Le père et le fils, assis en face de moi, font comme si je n’existais pas. Les retrouvailles sont bruillantes, normal ça doit faire très longtemps qu’ils ne se sont pas vus, mais de là à m’exclure totalement ? C’est exagéré je trouve. Ils est venu nous chercher en limousine, cet homme aime faire étalage de son argent, encore un point en commun avec son fils. J’essaye d’analyser sa réaction de tout à l’heure, il a délibérément ignoré ma main, pourquoi ? Peut-être parce qu’il a vu ton soutien-gorge me souffle la voix dans ma tête. Je deviens aussi rouge qu’une pivoine, merde ! Le père de mon petit ami a vu mon soutien-gorge, tu m’étonnes qu’il ne veuille pas me parler. Je soupire, il va vraiment falloir que je fasse quelque chose pour réparer ça, c’est juste un malentendu. Hors de question que je laisse cette histoire sur un malentendu, si seulement Lucas ne passait pas son temps à me sauter des
Alessandro.Je frappe sur le sac de boxe, encore et encore. Toute cette colère que je ressens, je ne sais absolument pas d’où elle provient. Ah si, Esteban a essayé de faire tuer mon fils, il va falloir que je trouve un moyen de le lui faire payer, le plus tôt sera le mieux. Je sais pertinemment quoi faire, il va le regretter c’est certain. Je m’arrête de frapper lorsque je vois le visage de mon coach, il a l’air à l’agonie. “ On reprend dans dix minutes. ” Dis-je en retirant mes gants. Je tire une chaise en face de Léo et me prend une bouteille d’eau. Mon frère me regarde amusé. “ Tu sembles avoir beaucoup d’énergie à revendre aujourd’hui. ” Je ne réponds pas et continue de le fixer, attendant qu’il arrive où il veut en venir. “ Où est Lucas ? Je ne l’ai pas encore vu. ”“ Quelque part dans la maison. ” “ Et sa petite amie ? ” Sans que je ne puisse la retenir, une grimace de désapprobation se forme sur mon visage, chose que mon frère remarque immédiatement. “ Il est donc là
Emma. La voiture de Lucas se gare devant la façade d’un hôpital, Santa Rosa. C’est ici que je vais passer les six prochains mois, à faire ce qui me passionne le plus, aider les gens, prendre soin d’eux. Je n’ai pas choisi ce métier par hasard, quand on a été comme moi victime d’abus et d’intimidation, qu’on a dû vite apprendre à recoudre une plaie, avec une aiguille non stérilée et prier Dieu pour ne pas attraper le tétanos. Et encore, c’était la chose la moins grave qui aurait pu m’arriver dans cet environnement. “ Princesse ? ” Je lève les yeux vers lui.“ Tu m’as parlé ? ” “ Ça fait deux minutes que je te parle bébé, à quoi penses-tu ? ”“ Rien, tu passes me chercher quand je vais finir ? ” “ Bien sûr, dix-huit heures c’est ça ? ”Je lui réponds oui de la tête. “ Et que vas-tu faire de ta journée ? Voir ta mère ? ” “ Elle n’est pas en Italie, je vais aller voir des amis. ” Je l’embrasse sur la joue et je sors de la voiture, puis je lui fais un signe de main pour lui dire a
Alessandro.Je frappe sur le sac de boxe, encore et encore. Toute cette colère que je ressens, je ne sais absolument pas d’où elle provient. Ah si, Esteban a essayé de faire tuer mon fils, il va falloir que je trouve un moyen de le lui faire payer, le plus tôt sera le mieux. Je sais pertinemment quoi faire, il va le regretter c’est certain. Je m’arrête de frapper lorsque je vois le visage de mon coach, il a l’air à l’agonie. “ On reprend dans dix minutes. ” Dis-je en retirant mes gants. Je tire une chaise en face de Léo et me prend une bouteille d’eau. Mon frère me regarde amusé. “ Tu sembles avoir beaucoup d’énergie à revendre aujourd’hui. ” Je ne réponds pas et continue de le fixer, attendant qu’il arrive où il veut en venir. “ Où est Lucas ? Je ne l’ai pas encore vu. ”“ Quelque part dans la maison. ” “ Et sa petite amie ? ” Sans que je ne puisse la retenir, une grimace de désapprobation se forme sur mon visage, chose que mon frère remarque immédiatement. “ Il est donc là
Emma.Terrée dans un coin de la voiture, je regarde par la fenêtre, frustrée et en colère. Le père et le fils, assis en face de moi, font comme si je n’existais pas. Les retrouvailles sont bruillantes, normal ça doit faire très longtemps qu’ils ne se sont pas vus, mais de là à m’exclure totalement ? C’est exagéré je trouve. Ils est venu nous chercher en limousine, cet homme aime faire étalage de son argent, encore un point en commun avec son fils. J’essaye d’analyser sa réaction de tout à l’heure, il a délibérément ignoré ma main, pourquoi ? Peut-être parce qu’il a vu ton soutien-gorge me souffle la voix dans ma tête. Je deviens aussi rouge qu’une pivoine, merde ! Le père de mon petit ami a vu mon soutien-gorge, tu m’étonnes qu’il ne veuille pas me parler. Je soupire, il va vraiment falloir que je fasse quelque chose pour réparer ça, c’est juste un malentendu. Hors de question que je laisse cette histoire sur un malentendu, si seulement Lucas ne passait pas son temps à me sauter des
Emma.“ Oui maman, je prendrai soin de moi, promis. ”“ Tu as pris de la crème solaire ? C’est qu’il fait très chaud en Italie. ” Me demande ma mère depuis la cuisine. “ Oui maman. ” Dis-je en levant les yeux au ciel.Nadia sourit et je lui lance l’oreiller. Maman n’arrêtera jamais de nous couver. Je plis le dernier vêtement qu’il me reste et je referme ma valise. “ C’est sympa de la part du père de Lucas de vous héberger. ” Dit Nadia. “ Oui, mais j’aurais préféré un hôtel ou louer un appartement. Je n’ai pas envie de m’imposer. ” “ Comme si Lucas t’aurait laissé faire. ” “ Lucas est mon copain Nadia pas mon maître. Je ne connais même pas son père, ni même sa mère. Tout ce que je sais c’est qu’ils sont séparés, mais tous les deux vivent en Italie. ” “ Justement, imagine s’il profitait de ce séjour pour te demander en mariage, tu vas pouvoir rencontrer son père, sa famille. Ça va faire quoi deux ans que vous êtes ensemble ? Et en plus il est méga riche. ”Je secoue la tête en s
AlessandroVingt-cinq ans plus tôt…“ Tu dois le faire Sandro, pour la famille. ” Me murmure Léonardo à l’oreille. Je regarde mon petit frère pétrifié. Est-ce vraiment ça la famille ? Des gens pour lesquels tu dois tuer ? Montrer son amour et sa loyauté à sa famille se résume-t'il à tuer des gens. Même si cette personne est innoncente, ça devrait quand même un peu apaiser ce sentiment de culpabilité que je ressens mais rien n’y fait. “ Quand vas-tu devenir un homme Sandro ? Je t’ai élevé pour prendre la succession de mes affaires. Carlos Rinaldi a tué ma sœur qui était ta tante, il doit payer. ” Je serre les poings en colère, tante Sofia be méritait sans doute pas ça. C’était une personne extraordinaire qui a toujours vécue loin des affaires de la famille. Elle aspirait à une vie loin de toute cette violence. Ce n’est pas la première fois que je tue, j’ai déjà eu à le faire, mais cette fois, on parle du grand-père de mon fils ! Petra ne s’en remettra jamais. “ Sommes-nous certain