Lorsque Charles a compris que je ne reviendrais plus jamais, il a commencé à sombrer dans l’ivresse, jour après jour.Parfois, ivre jusqu’à perdre toute raison, il m’insultait violemment, hurlait que j’avais fait du mal à Ria, me traitait de vipère, de femme venimeuse.Mais le plus souvent, il passait des heures à crier mon nom, avant de se ruer dans la chambre froide où reposait mon corps, pour embrasser ma dépouille, déjà envahie par la pourriture.Même moi, qui avais autrefois habité ce corps, je ne pouvais m’empêcher d’en être profondément écœurée.Quand ses excès ont commencé à perturber sérieusement les affaires de la meute, les anciens ont perdu patience. Ils ont fait venir Ria, espérant qu’elle pourrait convaincre Charles de se ressaisir.Ria est arrivée juste au moment où il étreignait mon cadavre.Face à la scène, elle est restée figée, submergée par l’incrédulité, avant de tourner brusquement la tête et vomir à plusieurs reprises.« Alpha... que faites-vous ? »Mais Charles,
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