All Chapters of L'alpha : Chapter 31 - Chapter 40

Je pose mon regard que Charles d'un air interrogateur et il hoche la tête en mimant "vas-y" avec ses lèvres.J'hésite quelques secondes et décide de suivre Étienne, je murmure un désolé à l'adresse de toute ma bande avant de leur tourner le dos et de dévaler les marches aux suites d'Étienne et de ses bêtas.En bas des marches, Étienne prend de nouveau la parole:-"Je la ramène à l'hôtel, vous, vous allez manger. Je verrai si je vous rejoindrez ou pas. À tout à l'heure."Puis il pose ses prunelles chocolat sur moi avant de détourner la tête et de commencer à marcher.C'est lui qui brise le blanc qui s'était installé entre nous:-"Tu vivais vraiment dans la rue?"-"Oui.", je réponds d'une voix légèrement tendue.Puis il aborde un sujet qui me paraît complètement sans rapport avec le précédent:-"Tu as retrouvé une trace de Jenna?"-"Oui, mais seulement depuis hier."Il hoche la tête et je décide que c'est à mon tour de lui poser une question:-"Et toi, qu'est-ce que tu as fait pendant q

Je n'y connais rien en amour, c'est la première fois où je ne peux rien contrôler, rien décider. Avant de rencontrer Étienne, je n'avais jamais vraiment eu de relation sérieuse, même si je ne sais pas comment qualifier ma relation avec Étienne, j'ai le sentiment qu'elle ne durera pas longtemps.Enfin bref, j'observe les rues de Paris, les paysages qui m'entourent. Je traverse les parcs et ne voit pas le temps passer. Ce n'est que lorsqu'il commence à faire nuit que je me dis qu'il faut peut-être que je rentre. Je demande ma route aux rares passants que je croise et me rends compte que je n'étais pas si éloignée que ça de l'hôtel, je commençais sûrement à me rapprocher inconsciemment.J'arrive à l'hôtel et me dirige vers l'accueil, je demande à la vieille dame qui s'y trouve de me donner la clef de la chambre d'Étienne et m'apprête à négocier pour qu'elle me la donne mais elle me tend la carte sans rechigner. Bon, je remarque que les mesures de sécurité ne sont plus au top.Je monte au

•••On me secoue et j'ouvre lentement les yeux, je suis toujours dans l'avion, à côté d'Étienne. Celui-ci me sourit en voyant que j'ouvre les yeux. Puis je sens l'avion atterrir et cela me réveille tout à fait.Je regarde par le hublot quelques secondes avant de me retourner vers Étienne qui s'est levé. Je fais de même et étire mes membres engourdis, les bêtas se sont aussi levés et discutent entre eux en riant. Je souris en les votant si joyeux et je manque de tomber quand l'avion s'arrête tout à fait.Nous ne tardons pas et sortons vite de l'énorme engin volant, à peine sommes nous sortis que des hommes armés et baraqués nous entourent. Des gardes du corps, encore et toujours. Nous marchons et comme à l'allée, nous montons dans des voitures mais cette fois, je monte avec Casimir et Jeremy. Étienne avec Sylvia. Mon cœur se brise légèrement à ce constat mais j'essaie de passer au-dessus.-"Eh! Machine, tu montes?", m'interpelle Jeremy.Je hausse un sourcil pour essayer de cacher ma su

Point de vue: ÉtienneMon corps se détend contre le sien et ma tristesse concernant la mort de mes sœurs s'atténue. Mais ma douleur est toujours présente. Elle semble le ressentir car elle me sert plus fort. Une douce chaleur se propage dans mon corps et je ferme les yeux un instant pour savourer cette sensation. C'est que je commence à m'enticher d'elle, moi!Puis je l'entends murmurer contre moi, d'une voix qui m'apaise:-"Sache que je ne te jugerai jamais, Étienne."Et elle se lève. Je l'imite et lui fait signe de me suivre, je vais lui montrer sa chambre. Fier, j'ouvre une porte au bout du petit couloir et rentre à sa suite. Cette chambre, contrairement à la mienne, est plus chaude et colorée. Les murs ont une couleur crème apaisante, la moquette marron foncé a une teinte dorée et le lit en noyer est garni d'une couverture orange-rouge. Des tableaux de mon grand-père maternel couvrent les murs et un bureau trône dans un coin de la pièce, toujours en bois.-"Qui a fait la déco? Qu

Un silence s'installe jusqu'à ce que le serveur vienne commander, Sylvia prend un civet de lapin et une salade de chèvre chaud tandis que pour ma part, je commande une salade de saumon fumé ainsi qu'une entrecôte. Une fois nos commandes prises, Sylvia se redresse et me fixe:-"Comme nous ne sommes que toutes les deux, c'est le moment rêver pour éclaircir la situation. Je vois bien que tu ne m'apprécies pas, alors nous allons discuter calmement sans mentir. Alors vas-y, pourquoi tu ne m'aimes pas?"Un malaise prend place en moi, mais il se dissipe vite quand je comprends qu'une fois ce différent régler, nous pourrons recommencer sur de bonnes bases.-"D'accord, le jour où je t'ai rencontré, tu n'as pas cessé tes regards noirs et malveillants, tu passais ton temps avec Étienne, collée à lui et vous vous entendiez très bien. Je t'avoue sans difficulté que j'étais jalouse et j'avais l'impression d'être sans cesse reléguée au second plan. Il a aussi quelque chose que je n'ai toujours pas d