All Chapters of Entre domination et désire: Chapter 21 - Chapter 30

Adrien Je me tiens devant mon bureau, les yeux fixés sur le dossier que j’ai à traiter, mais mon esprit est ailleurs. Partout où je tourne mes pensées, elles reviennent toujours à elle. À Charnelle. Chaque regard, chaque sourire qu’elle m’a offert, chaque moment passé à ses côtés, tout cela est en train de remettre en question les fondements de ce que je croyais savoir sur le travail, la discipline et la ligne qui sépare le personnel du privé.Cela n’a jamais été un problème avant. Il y avait une séparation claire. Le travail était le travail, et tout ce qui se passait en dehors n’avait aucune incidence. Mais avec elle, c’est différent. Ce mélange subtil de désir, de complicité, de respect… Cela crée une confusion que je n’ai jamais ressentie auparavant.Je me sens comme pris entre deux mondes. D’un côté, je suis son patron, celui qui a l’autorité, celui qui doit guider et faire en sorte que tout fonctionne dans les règles de l’entreprise. De l’autre, il y a moi, l’homme qui est atti

Charnelle Les sensations de notre première étreinte dans le donjon résonnent encore dans chaque fibre de mon être. Le souffle court et la peau encore marquée par le doux souvenir de sa passion, je me sens comblée, mais une flamme de désir reste allumée en moi. Notre connexion, loin de s'être estompée, s'intensifie à chaque instant passé ensemble. Il me prend par la main, un sourire satisfait sur ses lèvres, et m’entraîne dans une autre chambre, une pièce à l’atmosphère tout aussi excitante. Les murs sombres et la lumière douce des bougies créent une ambiance mystérieuse, presque sacrée. Chaque détail semble promettre une autre exploration, et je suis impatiente de découvrir ce qu’il a en réserve pour moi.- "Nous n’avons pas encore fini," murmure-t-il avec une assurance qui me fait frémir. Son regard ardent balaye la pièce, puis se pose sur moi, me faisant sentir comme l'objet de son désir le plus profond. Je sens le frisson du plaisir courir le long de ma colonne vertébrale alors q

Charnelle Le soir est enfin tombé, et le poids de la journée s'efface lentement. Après une journée de tension palpable et d’arrogance glaciale, je ressens le besoin urgent de me libérer, de retrouver un peu de légèreté et de plaisir. C'est ce dont j'ai besoin pour me reconstruire, retrouver un semblant de moi-même que j'ai mis de côté. Je décide de contacter Coralie, ma meilleure amie, pour lui proposer une sortie. - "Tu veux aller en boîte ce soir ?" dis-je au téléphone, espérant qu’elle sente ma détresse à travers mes mots. - "Oui, c’est une excellente idée ! J'en ai besoin aussi !" s'exclame-t-elle, sa voix enjouée étant la lueur dont j’avais envie. À chaque mot, je sens la tension de la journée se dissiper un peu plus, remplacée par l’excitation d’une nouvelle aventure.Je me prépare avec soin, choisissant une robe qui souligne mes courbes sans trop en faire, reflétant le mélange de désir de plaire et de confiance retrouvé. Je me regarde dans le miroir, cherchant à raviver ce

Charnelle La musique vibre dans mes os, résonnant à travers la foule compacte. La chaleur de la boîte de nuit me submerge, la sueur perle sur ma peau alors que je me laisse emporter par le rythme, mes pieds glissant sur le sol lisse. Chaque battement de la musique fait écho à mon cœur, qui bat un peu plus vite à mesure que l'adrénaline monte. Mais malgré la frénésie de la soirée, il y a une part de moi qui reste sur le qui-vive, attentive à chaque mouvement autour de moi. Je sais qu'il pourrait revenir, et je ne suis pas prête à céder.Je ferme les yeux un instant, cherchant à me perdre dans la musique, à m’évader de la réalité de la confrontation qui me hante encore. Puis, tout à coup, une pression familière me saisit. Une main ferme sur ma taille. Un mouvement brusque, presque impitoyable, me soulève du sol. Je suis tirée de mes pensées en un instant, une sensation de vertige me traversant.Avant même que je puisse réagir, je reconnais la force de ses bras. Il est là, derrière moi,

Charnelle Le silence règne dans l’appartement de Adrien. Il est si lourd qu’on dirait qu’il étouffe l’air autour de nous. L’ambiance est presque glaciale, mais sous cette froideur palpable, je ressens une chaleur qui monte en moi, une sorte de feu intérieur. Adrien me regarde fixement, comme s'il essayait de sonder mon âme, de comprendre ce qui se cache derrière ce calme. Je n’ai jamais ressenti une telle pression, mais en même temps, une étrange force se déploie en moi. Je ne suis pas ici par hasard. J’ai fait ce choix. Et je sais que, pour la première fois depuis longtemps, je suis maître de ma destinée.Il se tient là, à quelques pas de moi, son regard inébranlable. Sa silhouette imposante contraste avec la douceur de son appartement, comme s’il était un lion dans un piège doré, attendant patiemment de pouvoir dominer tout ce qui se trouve autour de lui. Mais aujourd’hui, je ne suis pas une proie. Pas une proie facile, du moins."Tu crois vraiment que tu peux jouer à ce jeu ?" dit