Tous les chapitres de : Chapitre 21 - Chapitre 27

« Nicolas, sais-tu ce que tu dis ? L’enfant que je porte est le tien ! C’est ta propre chair et ton sang, et tu me dis de l’éliminer ? »Nicolas a levé les yeux sans expression, froid comme une machine sans émotions. Son regard vide montrait une indifférence totale.« Pour être précis, ce n’est pas encore un enfant, il n’a même pas un mois, ce n’est qu’un amas de cellules. »Ses lèvres minces se sont entrouvertes pour prononcer ces mots extrêmement cruels. Ses yeux restaient fixés sur Winona sans la moindre trace de remords.« Des cellules ? »N’ayant pas imaginé qu’il puisse dire des choses aussi cruelles, Winona a secoué la tête et reculé pas à pas. Ses yeux étaient remplis de larmes et de désespoir : « Nicolas, c’est ton enfant, comment peux-tu dire ça ? »« Un enfant ? Quel enfant ? »Les amis de Nicolas sont venus le voir, et en entrant, ils ont vu Winona qui pleurait tristement. Ils ont compris immédiatement la situation. Les épaules de Winona étaient secouées par les sanglots.«

L’air du centre équestre était bon et la vue panoramique autour était dégagée, ce qui a beaucoup amélioré l’humeur de Sara. Le soleil brillait doucement, éclairant les prés verts où les chevaux paissaient tranquillement, ajoutant une touche de paix à l’atmosphère.« Viens par ici. »L’homme au loin lui a fait signe, et Sara a eu un moment d’étourdissement.Cet homme très séduisant dégageait une aura noble dans chacun de ses gestes. Il se tenait avec une élégance naturelle, comme s’il était né pour dominer cet environnement.Il portait une tenue d’équitation et tenait un petit cheval par la bride, avec un sourire aux lèvres qui faisait tourner la tête à un groupe de jeunes filles à côté. Elles chuchotaient entre elles, leurs yeux brillant d’admiration, comme si elles étaient en présence d’une star.Elles ont toutes sorti leurs téléphones pour le photographier frénétiquement.Certaines se sont même approchées pour lui demander son numéro de téléphone.Sara a froncé les sourcils, son visa

Cependant, il s’est contrôlé et a garé la voiture devant une pharmacie. Le soleil commençait à se coucher, projetant des ombres longues et étirées sur le trottoir.Il est sorti rapidement de la pharmacie, a ouvert la porte du côté passager et a enlevé les chaussettes de Sara. Il manipulait avec une douceur presque maternelle, comme s’il avait peur de la faire souffrir davantage.Sara l’a regardé avec perplexité : « Que fais-tu ? » Ses yeux étaient écarquillés.« Je regarde ton pied, tu t’es foulé la cheville, ce serait terrible s’il y avait un gonflement. » Il parlait d’une voix basse et rassurante.« Merci. »En voyant les gestes délicats de l’homme, Sara a été émue et a embrassé sa joue. Ce baiser léger comme une libellule effleurant l’eau a fait rougir Benoit jusqu’aux oreilles. Son baiser était rapide, mais plein de gratitude.Il la taquinait toujours, mais quand elle l’embrassait vraiment, il devenait nerveux et maladroit.En voyant son expression adorable, Sara a ri doucement. S

L’homme est sorti lentement de derrière la colonne après le départ de Sara.En regardant la femme partir de ses propres yeux, Nicolas avait le cœur brisé. Son regard était vide et ses épaules tombantes, comme s’il portait le poids du monde sur ses épaules.Il l’aimait vraiment, il ne pouvait pas l’oublier. Mais maintenant elle le détestait et ne voulait plus le voir. Nicolas se mordait nerveusement la lèvre, ses yeux brillant d’une douleur contenue.Nicolas ne voulait pas abandonner, il a décidé de l’attendre.Pendant un mois, Nicolas a beaucoup changé. Il était devenu plus maigre, ses yeux cernés témoignant de ses nuits blanches et de son angoisse constante.Quand Sara est enfin revenue, Nicolas s’est précipité à l’aéroport, mais il ne l’a pas vue.Après plus d’un mois sans la voir, elle lui manquait beaucoup.La première chose que Sara a faite après avoir débarqué de l’avion était d’aller à l’hôpital.Lorsque Nicolas a reçu la nouvelle et s’est rendu à l’hôpital en voiture, il a vu