Tous les chapitres de : Chapitre 61 - Chapitre 70

Nous nous sommes couchés en silence pendant ce qui semblait être des heures. Mon cœur battait dans ma poitrine sauvagement, rapidement et j’étais sûr qu’il pouvait le sentir, mais j’étais reconnaissant qu’il n’ait rien dit à ce sujet.« J’ai des problèmes, » murmurai-je, « et j’ai peur de t’aimer parce que je ne veux pas que tu partes. »Il a serré sa prise sur ma taille et avant qu’il ne puisse parler, j’ai dit : « Et je sais que tu as dit que tu ne partirais pas. Mais je ne peux m’en empêcher. Ma mère a toujours dit clairement que je n’étais pas assez bien pour aimer. Elle a essayé de tout changer en moi dès son plus jeune âge. Elle voulait que je renonce à mon héritage portoricain, que j’oublie mon père, juste pour que je puisse devenir un bon Américain. »Mes yeux se sont larmoyés et j’ai serré les dents, libérant en une seconde toutes les émotions refoulées que j’ai gardées pendant des années. « Elle ne m’a pas laissé sortir au soleil parce que je deviendrais plus sombre. J’ai véc

Il fronça les sourcils, haussa un sourcil et recula. « C’était aléatoire. »Je haussai les épaules, détendant mes bras autour de ses épaules. « J’ai l’impression que tu fais toujours de petites choses pour moi et je ne te rends jamais la pareille. Tu es mon petit ami, pas mon sugar daddy. »Il a ri. « Je suis ton petit ami et ton employeur, ça pourrait aussi bien être la même chose. »J’ai pincé les lèvres. « Vous payez extrêmement bien. Et si tu baissais mon salaire maintenant que je vais vivre avec toi ? »Il secoua la tête. « Non-sens, Daniela. Tu nettoieras toujours. »« Je vivrai ici, cependant ! »Il m’a embrassé le front avant de s’éloigner pour marcher jusqu’au canapé. « Ma réponse est non et c’est définitif. C’est mon argent et je le mettrai sur n’importe quel compte que je veux. »Je me dirigeai vers lui, m’allongeai sur le canapé et soupirai : « Je ne te dis pas d’arrêter de me donner de l’argent ! Je dis juste de le baisser un peu. »Il n’a pas répondu, a simplement mis se

Après le départ de Maria, tout le bonheur que Luca avait réussi à créer en moi semblait vouloir disparaître. C’était comme si je ne pouvais pas être trop heureux parce que quelque chose le gâcherait toujours.J’ai dû redescendre de mon bonheur. Mes pieds ont dû toucher le sol à nouveau et s’enclencher dans la réalité.« Danielle ? »Demanda Luca doucement, me regardant avec inquiétude.Mes yeux se fixèrent sur les siens. « Je suis désolé, » je me suis éclairci la gorge, « que s’est-il passé ? »« Tu te sens un peu mieux ? »J’ai haussé les épaules, ne sachant pas comment répondre à sa question. Je ne me sentais pas mieux. J’étais terrifié.Mais je ne voulais pas lui dire ça. Je ne voulais pas continuer à revivre ce qui venait de se passer.Il hocha la tête, semblant comprendre l’agitation qui se passait dans ma tête et leva les yeux vers le mur. J’ai suivi son regard, sentant mes joues se réchauffer d’embarras à la révélation.Je n’avais vraiment aucune intention de lui dire que la pho

J’ai souri chaleureusement à Mme Maggie et j’ai hoché la tête, me levant pour m’asseoir sur l’accoudoir. Je l’ai serrée dans mes bras, la faisant rire et j’ai embrassé sa joue. « Mme Maggie est la meilleure ! »« Alors, » s’éclaircit la gorge Agatha, se détendant contre le fauteuil à bascule, « qu’as-tu prévu pour aujourd’hui, mon enfant ? »J’ai haussé les épaules. « Je voulais venir vous voir les gars et ensuite rentrer chez Luca. Il m’a tellement manqué hier soir que si ma mère essaie quelque chose, je pourrai tenir bon. Je tiens trop à lui. »Mme Maggie pencha la tête sur le côté, me regardant. « Lui avez-vous dit ce que vous ressentez ? »Je fronçai les sourcils, descendis du canapé et m’assis à nouveau en face d’eux. « Lui a dit ce que je ressens ? »« Ouais, » elle hocha la tête, « que tu l’aimes. »Ma bouche s’est ouverte et j’ai rapidement secoué la tête. « Quoi ? Non ! Je ne le ferais pas. »Ils éclatèrent de rire, secouant la tête et se donnèrent des regards connaisseurs. «

J’ai siroté mon jus en le regardant lire des courriels professionnels sur son téléphone et me suis mordu la lèvre inférieure, réalisant que je voulais passer tous les jours comme ça – avec lui et seulement lui.Il était tellement beau que je ne savais pas comment j’avais réussi à garder un si beau dieu pour moi tout seul.Luca passa ses doigts dans ses cheveux blonds, ses jolis yeux bleus se plissant sur les côtés alors qu’il fronçait les sourcils à quelque chose sur son téléphone. Il secoua la tête, marmonnant quelque chose dans sa respiration et continua à défiler.J’étais à quelques secondes de me lever pour attraper mon appareil photo dans la pièce, mais il a tendu la main sous la table pour attraper mes jambes. J’ai laissé échapper un rire alors qu’il les posait sur ses genoux et frottait doucement mes chevilles. J’ai roulé des yeux, riant doucement et il m’a fait un clin d’œil.Nous sommes restés dans cette position pendant quelques minutes jusqu’à ce que j’aie fini de boire mon