Tous les chapitres de : Chapitre 71 - Chapitre 80

Adrian… Je perds pied, cela fait bien plus de quelques jours et je ne les ai toujours pas trouvés. Je ne sais plus quoi penser. Les techniciens de l’entreprise ont admis que récupérer les images coupées était impossible.Mais je ne les ai pas laissés abandonner ; ils devaient explorer tous les moyens possibles et toutes les méthodes de piratage pour qu’ils puissent trouver quelque chose. La police était également à la recherche. J’ai reçu des lettres de ma mère me racontant tout ce que mon père avait fait. J’étais furieux et je voulais ma vengeance sur ce salaud ! J’ai appris enlèvement de ma mère lorsque ma sœur m’a appelé, me disant qu’elle ne pouvait pas la joindre. Je savais que ce salaud avait enlevé ma mère ainsi qu’Ashley. Ma mère appelle toujours ma sœur, peu importe ce qui se passe. L’enlèvement avait été réalisé sans laisser presque aucune trace. C’était astucieux, mais je sentais qu’il devait y avoir quelque chose. Peu importe quoi. Je savais qu’Andrew les avait. Je ne vou

Les quelques minutes suivantes ont été un flou, car je n’étais pas sûre de ce qui s’était passé. Quand Tonya, Patricia, aucun mouvement ne venait d’elle. Puis Andrew est entré, son visage blanc de rage alors que ses narines frémissaient et ses yeux étaient aussi froids que des glaciers. Il a tiré Tonya, lui arrachant le pistolet des mains avant de la pousser violemment au sol. Andrew a commencé à dire quelque chose à Tonya ; je ne l’ai pas entendu, mais je l’ai su parce que ses lèvres bougeaient lorsqu’il a parlé d’un ton furieux. Il s’est approché de Patricia et l’a tenue. Mon estomac s’est retourné en voyant le sang s’écouler d’elle. Elle ne bougeait pas du tout. J’ai entendu quelqu’un rire et pleurer ; puis j’ai entendu des pas, et mon ouïe est revenue. Les pleurs venaient de moi, et Tonya était celle qui riait.Ensuite, j’ai vu des larmes rouler sur le visage de Tonya. Je n’étais pas sûre pourquoi elle pleurait maintenant ; mon hypothèse était à cause de ce que Patricia lui avait d

« Ashley ? » J’ai entendu une voix et j’ai senti la personne toucher mon bras.« Non », j’ai grogné. « Non, non. » J’ai répété. « Ne me touche pas. Non. Non. » « Ashley, hé, hé. C’est moi, Jason. Tu vas bien, tu vas bien. » J’ai entendu à nouveau la voix. « Non, non. » J’ai continué à répéter. C’était lui. Ça devait être lui. Je rêvais que quelqu’un lui tirait dessus. Que m’est-il arrivé ? J’ai entendu des bruits de mouvement autour de moi et quelqu’un m’a tenu le poignet. J’ai essayé de m’éloigner, mais rien n’a bougé, encore une fois. « Non ! » J’ai hurlé. « Non ! Laisse-moi tranquille ! NON ! » J’ai commencé à crier et je me suis étouffée avec les mots. « Ange », j’ai entendu une voix. « Ashley, mon ange. Chut. Ça va aller. Calme-toi. » La voix était familière et apaisante. J’ai essayé de me calmer et j’y suis parvenue. J’ai respiré fort et j’ai essayé de rouvrir les yeux. Quand je l’ai fait, j’ai tenté d’ajuster ma vue et, quand c’était fait, je l’ai vu. Adrian. « Hé, h

Adrian… Le jour où ils ont trouvé Ashley et Patricia. « Elle va aller bien, Adrian. Elle va aller bien. Elle doit aller bien, » Jason ne cesse de me dire alors que nous sommes assis dans la salle d’attente, attendant des nouvelles d’Ashley. « On vient juste de se remettre ensemble. Elle ne peut pas me quitter à nouveau. » J’ai essuyé l’humidité au coin de mes yeux alors que Jason m’a tapoté l’épaule. Les parents d’Ashley sont assis sur des chaises opposées, sa mère pleurant à chaudes larmes. « Jason, va lui chercher quelque chose. Je vais rester avec lui », a dit Freddie à Jason et il a hoché la tête. Il s’est levé, m’a tapoté une nouvelle fois l’épaule puis s’est éloigné pendant que Freddie s’est assis à côté de moi. « Elle va aller bien, Adrian », a dit Freddie en posant sa main sur mon bras. « Elle doit aller bien », ai-je dit, ma voix rauque. « Elle t’aime tellement, » a-t-il dit et je l’ai regardé. « Elle parlait de toi avec moi. Jason se fâchait toujours quand elle

Adrian...« Papa ? » Je sens quelqu’un toucher ma joue. Je grogne, repousse cette main et enfouis ma tête dans l'oreiller. « Papa ? » J’entends à nouveau la voix et je grogne encore. J’ouvre les yeux et les cligne rapidement. Une fois ma vue ajustée à la lumière de la pièce, je vois Bella assise sur le lit à côté de moi, les larmes aux yeux. D’un geste rapide, je me redresse et la prends sur mes genoux.« Bonjour, princesse. » Je l’embrasse sur la tête tandis qu’elle pose la sienne sur ma poitrine et que ses petites mains s’enroulent autour de mon cou. « Que s’est-il passé, bébé ? Ça va ? » Je lui demande en lui caressant le dos.« Je veux Maman », pleure-t-elle contre ma poitrine. Mon cœur se serre à la mention d’Ashley et je ne peux m’empêcher de me sentir coupable une fois de plus.« D’accord, on va aller voir Maman. Mais il faut que tu arrêtes de pleurer, d’accord ? » Je l’embrasse sur la tête et elle hoche la tête. « Allez, on va te préparer, hein ? » Je dis ça et je me lève avec