Tous les chapitres de : Chapitre 61 - Chapitre 70

Ashley…Tonya, qu'est-ce qu'elle fait ici ? Dans ma maison ? La femme que je détestais le plus se tenait juste devant moi, et il me fallut toutes mes forces pour m'empêcher de lui arracher la tête. J'ai essayé de contrôler mes tendances violentes et de redresser mon dos.« Qu'est-ce que tu veux ? », lui ai-je demandé en essayant de rester calme.« Je veux Adrian », m'a-t-elle dit en souriant. Je l'ai foudroyée du regard et elle m'a foudroyé du regard en retour. Ses yeux se sont déplacés derrière moi et elle a souri plus largement. « Hé bébé », a-t-elle dit en passant devant moi, en me heurtant l'épaule, et en entrant dans ma maison sans ma permission. Quand je me suis retournée, Adrian était debout avec ses enfants et Tonya s'est approchée de lui. Les yeux d'Adrian étaient rivés sur elle.« Qu'est-ce que tu fais ici ? », a-t-il demandé avec colère.« Tu me manques. » Je l'ai entendue dire, puis elle a passé ses bras autour de son cou. J'ai regardé fixement, attendant la réaction d'Adri

Cela a fait presque deux heures qu'Adrian est parti et je n'arrive pas à contrôler mes larmes. Pourquoi est-ce que je pleure comme ça ? Pourquoi ne puis-je pas lui faire confiance ? C'est de sa faute s'il a encore choisi Tonya au lieu de moi, pas de la mienne ! Plus j'y pensais, plus j'étais en colère. J'ai décidé que si quelque chose se passait entre lui et Tonya, je ne serais plus avec lui. Je lui dirais la vérité et lui demanderais d'être là pour nos enfants pendant mon absence, mais nous n'aurions pas d'autre relation que celle d'une mère et d'un père. Cela me fait mal de penser que je ne pourrai pas être avec lui dans mes derniers jours, mais je ne peux pas accepter qu'il aille voir Tonya sans que je le sache, c'est pire que de ne pas être avec lui.Je demanderais à mes parents de s'assurer que Tonya ne mette jamais les pieds chez lui. Je ne voulais pas qu'elle vienne élever mes enfants et jouer leur mère quand je ne serai plus là. Je ne laisserais pas cela se produire, et c'est q

Toc, toc, toc.C'est ma tête. Elle palpitait violemment. J'ai essayé de bouger, mais j'ai entendu un gargouillis presque rauque sortir de ma gorge. Il m'a fallu une bonne minute pour me rendre compte que c'était le son que je produisais moi-même. J'ai ouvert les yeux et j'ai plissé les yeux ; au moins, je pouvais encore voir ; enfin, quand ma vision n'était pas aussi floue. J'ai essayé de voir ce qui m'entourait. J'étais allongée sur un sol froid et dur, c'était certain. La pièce dans laquelle je me trouvais n'était pas très lumineuse, juste assez pour que je puisse voir. J'ai essayé de m'asseoir, et c'est alors que j'ai entendu le craquement. J'étais attachée, non, enchaînée.Si je n'étais pas inquiète avant, je l'étais maintenant. Je me suis redressée violemment et je l'ai immédiatement regretté parce que ma tête battait plus violemment que jamais et j'avais l'impression que quelqu'un me frappait la tête avec du ciment. Je me sentais comme si on m'avait jetée à terre et j'étais à pei

Tonya ! La femme que je détestais le plus s'est approchée de moi avec colère, comme si elle voulait m'arracher la tête. « Salope ! » Elle allait me gifler, mais Andrew s'est interposé et l'a arrêtée.« Ne t'avise pas de la toucher », lui a-t-il dit. « Tu as eu ce que tu voulais. Maintenant, ne t'approche pas de nous. Tu comprends ? » Il lui a demandé et elle a roulé des yeux.« Cette salope a ruiné tout mon projet de mariage avec lui », a-t-elle grogné avant de se tourner vers moi. « Je ne comprends toujours pas ce qu'il te trouve, salope ! » Elle m'a crié dessus. J'ai plissé les yeux.« Toi et moi savons qui est la plus grande salope ici. » Je lui ai craché dessus et Andrew a ri doucement. « Vous êtes toutes les deux malades ! Comment avez-vous pu faire ça toutes les deux ? Comment avez-vous pu détruire une relation entre deux personnes ? Comment pouvez-vous détruire une famille ? » J'ai fulminé.« C'est ce qu'il faut faire quand on veut désespérément quelque chose, bébé ». Andrew m'a

Mon mal de tête n'a jamais cessé à cause du nombre de fois où Tonya a tiré sur mes cheveux, et une ou deux fois, elle les a claqués contre le mur. Ou alors, c'est peut-être parce que je n'ai pas pris mes médicaments pour ma tumeur. Je ne savais pas ce qui me causait ce mal de tête, mais je savais que j'avais l'impression d'être en train de mourir.Quand Andrew et Tonya ont commencé à nous tourmenter, ils ont perdu leur apparence calme et paisible et ont adopté un comportement insensé.Je ne pouvais m'empêcher de sympathiser avec Patricia ; si Tonya était folle, Andrew était psychotique. Il a donné des coups de pied et battu Patricia, l'a jetée contre le mur et l'a fouettée. Elle a crié de douleur et a même perdu connaissance, mais n'a jamais perdu l'occasion de lui répondre ou de l'insulter.Dans des circonstances normales, un tel comportement aurait dû exaspérer Andrew au point de la tuer, mais cela n'a fait que l'exciter davantage. La lueur dans ses yeux et le large sourire qu'il arb