Tous les chapitres de : Chapitre 151 - Chapitre 156

« Craque encore ! », s’écrie Reuben au moment où la main de maman s’apprête à remporter le tour. « Reuben, ce n’est pas juste... » Maman retire sa main. « Tu dois dire claque, ma chérie... Ils sont à moi. » « Non, parfois, cela peut être un claquement de doigts... » Elle rit en retirant les cartes. « Evelyn Bright, c’est une triche ! », grogne-t-il, probablement de manière ludique, mais quelque chose en moi n’apprécie pas la façon dont il s’adresse à maman. Un grognement s’échappe involontairement de ma gorge, je le sens vibrer comme une toux. Puis, mes yeux commencent à brûler alors qu’une sensation étrange tente de prendre le contrôle de ma vision. Comme si quelque chose me repoussait... « Rex ? » Tous les regards se tournent vers moi alors que je secoue la tête pour chasser cette sensation désagréable. Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Maman me regarde avant d’essayer de me toucher, mais je recule. Je ne veux pas lui faire de mal. « Rex, discutons et faisons un tour dans l

Point de vue de NoahReuben et Nate sont partis tranquillement il y a environ une heure. Ils se sont éclipsés aux premières lueurs de l’aube afin d’éviter tout soupçon. Ils ont emmené leurs guerriers avec eux, mais uniquement parce qu’Evelyn y tenait fermement. Reuben souhaitait qu’ils restent et qu’ils agissent en tant que gardes, mais elle a judicieusement fait remarquer qu’ils avaient été éloignés de leur meute et de leur famille pendant suffisamment de temps, et que nos guerriers étaient tout à fait capables de gérer la situation, car Donnie et moi les avons formés personnellement.Personne d’autre n’était éveillé, à l’exception d’Evelyn et de moi, pour les saluer. Je lui ai préparé une tasse de thé pendant qu’elle était tranquillement assise dans le jardin, écoutant le chœur matinal des oiseaux et admirant le lever du soleil. « Tiens. » Je lui tends la boisson chaude, interrompant son moment de réflexion silencieuse. « Oh, merci. » Elle prend la tasse chaude et la dépose sur la

Point de vue d’EvelynC’est la panique et la culpabilité qui ont propulsé mes jambes alors que je me précipitais vers la maison de Beatrice et Donnie. J’ai poussé mon corps plus que je ne l’avais fait depuis longtemps, pour y parvenir. Tout au long du chemin, j’ai prié. « S’il vous plaît, Déesse de la Lune, laissez-les, elle et le bébé, en sécurité. »J’entends les cris de terreur avant même d’arriver à la porte d’entrée. Elle était en proie à l’angoisse. Il était impossible de mal interpréter ses cris. Je n’hésite pas. Je claque la porte et la découvre en bas des escaliers, avec le petit Harry en larmes à ses côtés. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » « Alpha, sauve-la. Elle est tombée dans les escaliers. C’est ma faute. » Harry implore désespérément de l’aide, s’accrochant à la main de sa mère. « Noah ! » Je rugis à travers notre lien mental pour qu’il se dépêche, alors que le sang commence à tacher la jupe de Beatrice. Je savais qu’il était en route, mais son état était préoccupant.